Bonjour Marianne, pour celles et ceux qui ne te connaîtraient pas, peux-tu te présenter ?
Bonjour, je m’appelle Marianne KERMARC, je suis étudiante en 3ème année de médecine sur le site de Montpellier. Avant cela, j’ai fait une année de PASS, une L1 ainsi qu’une LAS2 de droit à la Faculté de Droit et Science Politique de Montpellier.
Je suis présidente de l’ADEMMOOS, l’Association Des Élus Étudiants pour Montpellier-Nîmes en Médecine, Orthophonie, Orthoptie, Sage-Femme et Psychomotricité. Je m’occupe également de la représentation nationale des étudiants et étudiantes en médecine de Montpellier-Nîmes auprès de l’ANEMF (Association Nationale des Étudiants en Médecine de France). Je suis élue en conseil pédagogique pour le mandat 2024-2026, ainsi que référente de la promotion 2023-2028. Et pour finir je suis Vice-Doyenne Étudiante de la faculté de médecine de Montpellier-Nîmes depuis octobre 2024.
Qu’est-ce qui t’as donné envie de t’engager dans cette fonction de Vice-Doyenne Étudiante ?
Depuis ma deuxième année de médecine, j’ai voulu m’engager dans la représentation étudiante, car j’étais déjà très engagée à la faculté de droit pour les droits des étudiants. De ce fait, j’ai été élue référente de ma promotion dès la rentrée universitaire, avec ce devoir de représentation des étudiants au local. J’ai voulu aller plus loin, et représenter les étudiants à l’échelle nationale. C’est dans cette optique que j’ai présenté ma candidature au poste de Vice-Présidente chargée de la représentation nationale de Montpellier au sein d’ADEMMOOS.
En ayant ce rôle, j’ai eu l’opportunité de participer activement aux congrès de l’ANEMF, où j’ai représenté les intérêts des étudiants sur un large éventail de sujets, allant de la Réforme d’Entrée dans les Études de Santé (REES) avec l’aide de l’Association du Tutorat Santé de Montpellier (ATSM) à celle du deuxième cycle des études médicales (R2C), en passant par des problématiques telles que la lutte contre les Violences Sexuelles et Sexistes (VSS) et, surtout, la santé mentale des étudiants et étudiantes.
Cette expérience m’a motivé à faciliter la connexion entre le local et le national en englobant tous les étudiants de toutes les filières de la faculté, sur les deux sites. C’est dans cet esprit que j’ai décidé de me porter candidate au poste de Vice-Doyenne Étudiante de la faculté de médecine de Montpellier-Nîmes.
Comment vas-tu concilier tes activités de Vice-Doyenne à tes obligations d’étudiante et tes autres postes ?
Pour moi, le maitre mot de mon année va être l’organisation. Pour pouvoir jongler entre mes différents postes, rester à l’écoute et attentive aux étudiants, et réviser mes cours, je suis très organisée. L’avantage est la synergie et le recoupement qu’il y a entre mes différents postes, qui sont complémentaires, et donc plus facilement conciliables.
J’ai pu anticiper cette charge de travail en voyant Elie GHATTAS, Vice-Doyen Étudiant honoraire, que j’ai suivi lors de son mandat. J’ai pu constater la charge de travail et l’organisation exemplaire dont il a fait preuve. Je suis également entourée de personnes, notamment ma binôme co-référente de promotion, Kinsy PONIN-GOBALOU qui m’aide pour la gestion des informations concernant la promotion, ou encore mon binôme de congrès, le Vice-Président chargé de la représentation nationale à l’ACM, Yanis LEMOUCHI.
Je garde également des moments pour moi, avec mes amis, des sorties, et des moments en famille pour pouvoir prendre du recul et du temps, car ce sont des postes chronophages, avec une surveillance et hypervigilance quasi-continue.
Quels sont tes objectifs et tes priorités pour ce mandat ?
Mon mandat de Vice-Doyenne Étudiante, est partagé en plusieurs grands axes, avec trois missions principales : le suivi de la deuxième promotion passant les Épreuves Nationales depuis la Réforme du 2ème Cycle des études médicales (R2C). L’organisation des espaces de travail, des locaux des associations, et de l’espace dédié aux étudiants durant les travaux du site Arnaud de Villeneuve. Et pour finir, la lutte contre les Violences Sexistes et Sexuelles (VSS), ainsi que la santé mentale des Étudiants.
Ces missions se réalisent main dans la main avec l’administration de la faculté, les différents Vices-Doyens et Vice-Doyennes de la faculté, et Mme la Doyenne Isabelle Laffont. Grâce à ces échanges, je peux représenter les étudiants et étudiantes, en expliquant nos besoins et nos attentes.
Je suis également présente lors des différents conseils de la faculté (pédagogique ou de gestion) et lors de nombreuses réunions, pour avoir une vue d’ensemble sur les différentes problématiques de la faculté, porter la voix des étudiants et étudiantes, et réaliser un travail de fond sur plusieurs thématiques.
En tant que présidente d’ADEMMOOS, je m’occupe également des différents événements organisés par l’association et ses membres. Nous avons par exemple perpétué le stand de vaccination contre la grippe avec l’Institut Bertrand Buisson et le CHU, avec cette année la possibilité de se faire vacciner contre le Covid-19. De ce fait, nous avons eu presque 120 étudiants qui sont venus se faire vacciner. Nous avons aussi « Mars Sensi », qui est un mois de sensibilisation sur certains sujets choisis par le et la Vice-Présidente chargé du Bien-Être. Et enfin en avril, nous aurons le Forum des Futurs Internes (FFI), qui est le plus gros événement d’ADEMMOOS, et qui permet de présenter les différentes spécialités aux externes.
Nous avons également beaucoup d’autres missions, traitées par les élus, souvent dans l’ombre. Ce sont des tâches très importantes, comme cette année l’acquisition de badges pour les étudiants en stage au CHU, ou encore le travail sur l’organisation pédagogique du département d’orthoptie et de maïeutique.
Peux-tu nous expliquer comment vous envisagez de promouvoir la santé mentale des étudiants au sein de notre faculté, ainsi que les mesures spécifiques que vous comptez mettre en place en tant qu’association pour soutenir les étudiants confrontés à des défis liés à leur bien-être psychologique pendant leur parcours universitaire?
L’ADEMMOOS, l’association des élus, s’occupe de plein de sujets et notamment de la santé mentale. Ça a commencé avec l’enquête du bureau de Théo LACOSTE, Vice-Doyen Étudiant 2020- 2021, qui a tiré la sonnette d’alarme. Cela nous a poussé avec toutes les associations de la faculté à accompagner les étudiants et à leur proposer plusieurs projets qui pourront agir pour leur bien-être.
Comme cité précédemment, le pôle Bien-Être réalise de nombreux événements pour la santé mentale des étudiants. Ils ont pu proposer cette année, aux autres associations, la formation de Premier Secours en Santé Mentale (PSSM).
La santé mentale des étudiants en santé est primordiale, dans des études qui sont compliquées, mais c’est également un sujet difficile à aborder, car très personnel. Au-delà des projets mis en place par la faculté et par les différentes associations, je reste un repère pour les étudiants qui auraient besoin de se confier. Je suis joignable si quelqu’un ressent le besoin de discuter, et pour rediriger la personne vers des professionnels. C’est très important pour moi de rester disponible et accessible pour tous les étudiants et étudiantes de la faculté qui ne sauraient pas vers qui se tourner.
Pour conclure je dirais que le poste de Vice-Doyenne Étudiante est une responsabilité énorme, mais une opportunité incroyable, de pouvoir travailler sur pleins de sujets, avec différentes associations et acteurs de la faculté et d’avoir un œil sur presque tout ce qu’il se passe dans la faculté et dans les différentes filières de celle-ci. Cela permet également de représenter les étudiants et étudiantes de la faculté partout où je vais, et à chaque événement auquel je suis présente. C’est un poste pour lequel je suis très reconnaissante.