INTERVIEW | DÉCOUVREZ LE PORTRAIT d’Arnaud Bourdin, Vice-Doyen en charge des liens avec les Délégations à la Recherche Clinique et à l’Innovation (DRCI) des CHU de Montpellier et de Nîmes

Tous les cinq ans, une nouvelle équipe décanale, composée de vice-doyen.ne.s et de chargé.es de mission est nommée par le ou la Doyen.ne pour le ou la représenter dans le cadre de missions définies. Cette année, Pr Arnaud Bourdin a été nommé Vice-Doyen en charge des liens avec les Délégations à la Recherche Clinique et à l’Innovation (DRCI) des CHU de Montpellier et de Nîmes. Retrouvez ici son interview : découvrez son parcours et les projets qu’il souhaite mettre en place dans le cadre de sa mission !

 

Vous avez été nommé par la Doyenne Mme Isabelle Laffont, pouvez-vous nous présenter votre parcours ainsi que votre spécialité ?

 

La pneumologie est une discipline extrêmement vaste, couvrant des champs aussi divers que le vasculaire, l’inflammation, l’oncologie, l’allergie, l’immunologie, l’aérologie ou plus classiquement la science de l’environnement, l’infectiologie, la réanimation, l’addictologie et une bonne part de technicité. Elle inspire à la culture, la connaissance, l’ouverture d’esprit. C’est et de très loin l’organe le plus en contact avec l’environnement. C’est un organe difficile à explorer. Il faut être dans ce contact, dans cette volonté de comprendre, de raisonner et de générer des évidences pour appréhender cette multiplicité de thématiques ; c’est aussi une discipline qui inspire l’humilité avec ce que cela comporte de responsabilité et d’éthique pour progresser.

Comment comptez-vous concilier vos activités de vice-doyen et vos autres obligations professionnelles ?

En tant que Président de la DRCI et du CRBSP, j’ai à cœur depuis de nombreuses années à insuffler une culture scientifique dans notre faculté. La connaissance est souvent là, à portée de main, et toutes les questions ne se règlent pas par des recettes cuisines impossibles à enseigner. La question n’est donc pas de concilier des activités, mais de promouvoir cette vision autant que possible dans toutes les activités de la Faculté de Médecine.

Quels seront vos contributions et vos objectifs ? Quels sont les projets que vous souhaitez mener à bien dans votre fonction ?

Le premier objectif est bien entendu pédagogique : la recherche est omniprésente dans les cursus santé, depuis la validation des connaissances jusqu’à la délivrance des différents diplômes jusqu’aux missions des enseignants chercheurs. Charte de responsabilité, éthique, respect des patients, sont intimement issus des enseignements humains et sociaux du passé, et la Faculté de Montpellier-Nîmes se doit d’être précurseur dans le domaine. Le deuxième est d’insuffler une culture de recherche dans la Faculté, à travers ses engagements, mais aussi son patrimoine humain et intellectuel. En lien avec le conseil scientifique, l’orientation des grands projets structurants, l’identification des besoins, l’analyse des succès mais aussi des échecs, doivent nous aider à progresser collectivement.

Qu’est-ce qui vous a motivé à accepter cette nomination ?

La formation par la recherche, le goût du progrès, le refus de la médiocrité, de « l’idiopathique », l’envie de toujours mieux soigner et mieux accompagner, ce qui passe par des politiques pédagogiques et scientifiques rigoureuses et ambitieuses, sont les leviers de la motivation. Aujourd’hui, c’est un défi urgent à relever pour notre Faculté et plus largement pour nos institutions Hospitalo-Universitaires, pour garantir certes leur légitimité et leur pérennité, mais aussi et surtout leur excellence.