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Tous les cinq ans, une nouvelle équipe décanale, composée de vice-doyen.ne.s et de chargé.es de mission est nommée par le ou la Doyen.ne pour le ou la représenter dans le cadre de missions définies. Cette année, le professeur Maurice Hayot a été nommé Chargé de mission numérique en santé et innovation des enseignements numériques .
Retrouvez ici son interview : découvrez son parcours et les projets qu’il souhaite mettre en place dans le cadre de sa mission !

 

Vous avez été nommé « Chargé de mission numérique en santé et innovation des enseignements numériques » par la Doyenne Pr. Isabelle Laffont, pouvez-vous nous présenter votre parcours ainsi que votre spécialité ?

Je suis médecin, physiologiste pour ma discipline universitaire, et pneumologue pour ma spécialité médicale. Je suis également chef de service du Service de Physiologie Clinique du CHU de Montpellier qui comporte trois équipes médicales d’explorations fonctionnelles, respiratoires, métaboliques et pédiatrique.
Les principales missions des médecins physiologistes résident dans l’exploration clinique et la recherche des grandes fonctions de l’organisme ainsi que l’accompagnement personnalisé des patients, notamment par la réadaptation. Les outils numériques sont venus enrichir notre pratique ces dernières années.

Dans le domaine de la santé numérique, j’ai contribué depuis une dizaine d’années à créer et à codiriger plusieurs formations dans le cadre « TIC et Santé Montpellier » (« TIC » pour « technologies de l’information et de la Communication ») notamment :

  • le Master « STIC pour la Santé » qui a évolué vers « Sciences et Numérique pour la Santé »,
  • le DIU national de Télémédecine réunissant 7 université en France.

Comment comptez-vous concilier vos activités de chargé de mission et vos autres obligations professionnelles ?

Le domaine du numérique en santé est devenu un axe fort dans mes activités et c’est naturellement que je le poursuivrai dans cette mission. Je ferai le lien entre les différents acteurs de l’Université de Montpellier et ses partenaires impliqués dans la santé numérique avec notre faculté, ses étudiants et ses enseignants.

 

Quels seront vos contributions et vos objectifs ? Quels sont les projets que vous souhaitez mener à bien dans votre fonction ?

L’enjeu actuel est de donner à tous les professionnels de santé et du médico-social un socle de compétences en matière santé numérique sur différents aspects qui les concerneront au quotidien dans leur pratique professionnelle :

  • données de santé, cybersécurité en santé,
  • télésanté (télémédecine et télésoin),
  • e-santé et outils numériques,
  • modalités de communication entre patients et soignants ou soignants entre eux.

Les autres professions qui ne sont pas de la santé doivent aussi être formés ; le niveau Master semble le plus adapté en formation initiale mais une forte place est à accorder à la formation continue ou par apprentissage.

C’est en créant une dynamique forte dans notre faculté et au sein de l’Université de Montpellier, en m’appuyant sur les fortes expertises que nous réunissions dans les différentes composantes, que je compte mener ma mission. Ainsi, le projet phare est de créer « l’Ecole de Santé Numérique de l’Université de Montpellier » avec des partenaires activement impliqués.

 

Qu’est-ce qui vous a motivé à accepter cette nomination ?

La thématique, qui semble nouvelle pour certains, a toujours été fortement soutenue au niveau de la présidence de l’Université de Montpellier mais aussi par les doyens qui se sont succédés depuis un dizaine d’année.
Madame la Doyenne Laffont m’a accordé de longue date une écoute attentive et encourageante dans ce domaine, avant même d’avoir occupé cette fonction. Le travail bienveillant en équipe pour innover en pédagogie est un moteur puissant !

 

Tous les cinq ans, une nouvelle équipe décanale, composée de vice-doyen.ne.s et de chargé.es de mission est nommée par le ou la Doyen.ne pour le ou la représenter dans le cadre de missions définies. Cette année, Pr Gérald Chanques a été nommé Vice-Doyen aux Affaires Générales, au Patrimoine et à la Vie de Campus. Retrouvez ici son interview : découvrez son parcours et les projets qu’il souhaite mettre en place dans le cadre de sa mission !

 

Vous avez été nommé par la Doyenne Mme Isabelle Laffont, pouvez-vous nous présenter votre parcours ainsi que votre spécialité ?

J’ai passé mon bac et mes études à Montpellier, on peut dire que je suis un petit quart parisien et ¾ montpelliérain. J’ai adoré mes études à tel point qu’il m’a été difficile de choisir une « spécialité ». Je me suis dirigé vers l’anesthésie-réanimation pour plusieurs raisons, tout d’abord pour la transversalité des connaissances médicales, mais aussi pour l’arsenal humain et matériel dont on dispose au sein de nos équipes pour soigner en toute sécurité, incluant la prise en charge de la douleur et des situations les plus critiques.

 

Comment comptez-vous concilier vos activités de vice-doyen et vos autres obligations professionnelles ?

Il s’agit d’un projet mûri au sein de mon département hospitalier avec mes collègues et mon chef de service qui m’a toujours soutenu et encouragé dans mon parcours professionnel. Mon investissement à la faculté a été progressif depuis ma nomination il y a 8 ans. Je conserve une activité clinique qui enrichit constamment mon enseignement et mes recherches. Réciproquement, ma compréhension des institutions universitaires structure toutes mes missions de PUPH. La Faculté et son histoire singulière, ou encore l’Université (je suis élu à la commission de la formation et de la vie universitaire et aux sections disciplinaires du conseil académique) me font réfléchir à toutes les facettes de mon exercice, du soin à l’enseignement et à l’innovation. Le changement sociétal qui s’opère dans la relation à l’autre (lutte contre les inégalités, contre les violences sexuelles et sexistes…) est un tournant majeur et attendu de nos institutions.

 

Quels seront vos contributions et vos objectifs ? Quels sont les projets que vous souhaitez mener à bien dans votre fonction ?

J’ai découvert progressivement l’importance de l’enseignement et de la transmission auprès des plus jeunes, et aussi l’importance d’avoir une faculté nourrie de plusieurs campus (Nîmes et Montpellier, modernité et patrimoine) et d’un esprit Universitaire avec un grand U qui a du sens à la fois pour nos patients, nos étudiants et la société. La Faculté a une histoire urbaine. Elle est à l’interface du grand public.

Les enjeux aujourd’hui pour notre faculté sont multiples en termes d’organisation de l’institution, de ses campus et de la valorisation de son patrimoine : que la communauté universitaire (étudiante, enseignante, administrative) s’approprie cette histoire passée et future en la laissant perspirer vers l’autre, nos collègues des autres composantes de l’Université, nos collègues soignants, et le grand public. Parmi le grand public, il y a des patients potentiels. L’image que l’on renvoie de la faculté à travers notre histoire et notre patrimoine doit être en adéquation avec les exigences d’aujourd’hui, l’innovation, l’excellence du soin, mais aussi la prise en compte de la précarité et de l’accès au soin. C’est le tout qui fait notre faculté et on ne peut dormir sereinement si l’on ne s’efforce pas dans tous ces enjeux. L’union de l’équipe de direction réunie autour de notre doyenne fera la force de l’institution impliquant tous ses enseignant(e)s et l’administration, celles et ceux des équipes précédentes et préparant les générations futures.

 

Qu’est-ce qui vous a motivé à accepter cette nomination ?

Mon envie d’aider un projet décanal orienté vers le collectif et la bienveillance, l’écoute, avec des objectifs ambitieux pour l’institution. J’ai été très reconnaissant de cette nomination car elle permet de poursuivre de manière cohérente le travail mené depuis plusieurs années avec le Doyen Mondain et le Vice-Doyen Lavabre-Bertrand sur des projets complexes (préparation des contrats plan état région pour des travaux de longue durée au bâtiment historique, études pour le learning-center, interface avec les affaires générales de la Faculté et de l’Université pour l’élaboration d’un grand nombre de projets impliquant institutions, collectivités et entreprises dans le cadre des 800 ans…).

Tous les cinq ans, une nouvelle équipe décanale, composée de vice-doyen.ne.s et de chargé.es de mission est nommée par le ou la Doyen.ne pour le ou la représenter dans le cadre de missions définies. Cette année, Pr Émilie Olié a été nommée Chargée de mission Bien-être étudiant.e.s. Retrouvez ici son interview : découvrez son parcours et les projets qu’elle souhaite mettre en place dans le cadre de sa mission !

 

Vous avez été nommée par la Doyenne Mme Isabelle Laffont à la fonction de Chargée de Mission bien-être étudiant, pouvez-vous nous présenter votre parcours ainsi que votre spécialité ?

Je suis psychiatre avec une spécialisation autour des troubles de l’humeur et des conduites suicidaires. Ayant fait mes études de médecine à Paris, j’ai réalisé par la suite mon internat ainsi que mon clinicat de psychiatrie à Montpellier.

En ce qui concerne mon parcours, j’ai développé il y a quelques années un réel intérêt autour du bien être des étudiants. Nous avons mis en place un projet autour de séances de psychothérapie afin de prévenir le burnout des étudiants en médecine. Dans ce cadre M. le Doyen Mondain m’avait chargé d’être référente de l’ancien CNA (Conseil National d’Appui) pour la qualité de vie des étudiants santé, ce qui a été reconduit par Mme la Doyenne avec le nouveau CNA-ES, le poste de chargée de mission est arrivé par la suite.

 

Comment comptez-vous concilier vos activités de chargée de mission et vos autres obligations professionnelles ?

Je pense que mes activités de chargée de mission et mes obligations professionnelles sont assez complémentaires. Dans le cadre de ma spécialité je suis sollicitée pour orienter ou même accompagner des étudiants – qui sont en difficulté psychologique. Je compte mettre à profit mes compétences au profit du bien être étudiant.

 

Vous êtes chargée de mission du bien-être étudiant, quel seront vos contributions et vos objectifs ? Quels sont les projets que vous souhaitez mener à bien ?

Le premier champ d’action concerne la santé psychologique : renforcer le soutien psychologique au sein de la Fac que cela soit au niveau de l’écoute ou de l’orientation,  faire mieux connaitre les dispositifs d’aide en place, mettre en place des actions de formation pour les étudiants et personnels administratifs permettant le repérage et l’orientation des personnes en difficulté.

Le second champ d’action concerne la mise en place d’actions pour lutter contre les VSS (Violences sexistes et sexuelles).

 

Qu’est-ce qui vous a motivée à accepter cette nomination ?

Premièrement parce que c’est une belle cause, nous avons envie que les étudiants s’épanouissent dans la Faculté et de faire en sorte que les études soient synonymes de moments positifs. Deuxièmement par le fait que cette nomination de chargée de mission du bien être étudiant rejoint parfaitement ma spécialité visant à améliorer le quotidien de personnes en souffrance.