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Dans une optique de préparation de l’année de PASS et de LAS, les associations du tutorat santé de l’Université de Montpellier (Association du Tutorat Santé de Montpellier, Tutorat Santé Nîmes et Association des Tuteurs en Pharmacie) mettent en place un Stage de Pré-Rentrée afin de faciliter l’insertion universitaire des étudiants ainsi qu’une bonne appréhension de l’année à venir.

 

Les objectifs de ce stage

Ce stage donne l’occasion de se familiariser avec les points clés des cours qui seront abordés au premier semestre, de commencer à trouver son propre rythme de travail et d’avoir une immersion progressive dans une année de PASS ou de LAS.

De ce fait, deux SPR distincts seront organisés :

  • POUR LES PASS

    Un SPR pour les étudiants en PASS, qui débutera le 23 août et se terminera le 4 septembre par une colle commune.

  • POUR LES LAS

    Un SPR pour les étudiants en LAS, prévu les 30 et 31 août, permettant une introduction à la mineure santé.

Le stage de Pré-Rentrée pour les étudiants en PASS

L’adhésion au Stage de Pré-Rentrée PASS coûtera 15€, prix nécessaire pour payer les polycopiés imprimés des diaporamas présentés. Il vous faudra au préalable être inscrit au tutorat, cette inscription étant gratuite et ouverte toute l’année (accessible ici).

Ce SPR aura lieu du 23 août au 4 septembre. Il se déroulera en présentiel sur les sites respectifs des trois associations, c’est-à-dire :

ATSM

Site Arnaud de Villeneuve,

641 Av. du Doyen Gaston GIRAUD

34 090 Montpellier

TSN

Site Carémeau,

186 Chemin du Carreau de Lanes

30 900 Nîmes

ATP

Faculté de Pharmacie,

15 Av. Charles FLAHAULT

34 090 Montpellier

 

L’organisation en présentiel de ce stage vise à faciliter les premiers contacts des étudiants avec l’environnement universitaire, entre eux, mais aussi avec les tuteurs avec qui ils seront amenés à interagir au cours de l’année.

Voici le lien des inscriptions :

Le stage de Pré-Rentrée pour les étudiants en LAS

Ce SPR aura lieu les 30 et 31 août. Afin de garantir l’égalité des chances entre les étudiants des différentes facultés, il aura lieu en dématérialisé via la plateforme ZOOM.

Voici le lien vers les inscriptions (le Stage de Pré-Rentrée des LAS est commun aux 3 sites) :

En 2020, le Docteur Valentin FAVIER, avec la collaboration du Docteur Antoine Debourdeau , participe une nouvelle fois à l’appel à projet MUSE ayant pour but d’accompagner à la transformation pédagogique des formations. Il en ressort lauréat avec son projet intitulé « Application de Suivi Pédagogique de l’Apprentissage et Réalisation des gestes Techniques en médecine ».

Genèse du projet

La qualité de la formation des médecins est un enjeu de santé publique afin de soigner au mieux la population pour les années à venir. La compétence médicale est un processus long à acquérir, au cours duquel l’étudiant doit maîtriser des compétences théoriques et techniques. L’interne en médecine doit apprendre les gestes et procédures qui feront le socle de sa pratique médicale durant les 4 à 6 ans que dure son internat. Ses connaissances théoriques sont fréquemment évaluées par des examens théoriques. 

Actuellement, les internes en médecine effectuent leurs stages cliniques selon une maquette pédagogique prédéfinie, séparée en semestres, et obtiennent leur diplôme d’études spécialisées à l’issue de leur cursus avec la soutenance d’un mémoire. 

Néanmoins, au cours de l’internat, les étudiants en médecine travaillent à temps plein à l’hôpital et leur formation facultaire dans les locaux de l’université est réduite à quelques journées par an. 

Cependant la validation du cursus médical ne prend pas en compte les compétences techniques de l’interne, et il existe peu d’outils permettant de suivre leur acquisition et d’observer l’évolution de l’apprenant au fur et à mesure des stages.

C’est dans ce contexte que les Docteurs Favier et Debourdeau ont décidé de mettre en place une application permettant de suivre l’évolution des étudiants en santé concernant leurs compétences techniques.

La naissance de SPART APP

SPART-App est un projet qui propose de mettre à disposition des internes de médecine, de leurs formateurs, et du responsable pédagogique, une application mobile pour recenser chacune des procédures réalisées tout au long de leur internat (e-carnet). Ce projet pilote concerne les spécialités d’anesthésie-réanimation, de gastroentérologie, d’ORL et de Chirurgie maxillo-faciale. Voici ses objectifs :

 

  • Pour l’apprenant, cet e-carnet permettra de voir en temps réel sa progression (taux de succès, courbe d’apprentissage), de mettre en lumière certains points à améliorer, et de permettre d’alerter son responsable pédagogique en cas de pratique insuffisante.

  •  Pour l’encadrant, cet outil permettra de recueillir les difficultés ressenties par l’apprenant, d’éclaircir et trouver des solutions aux points bloquants, et de construire un débriefing. 

  • Pour le responsable pédagogique, il permettra d’adapter les objectifs pédagogiques au cas par cas en fonction des difficultés rencontrées par les étudiants, de dépister des insuffisances de formation (notamment le nombre de gestes) pour pouvoir alerter les encadrants, et de proposer des solutions concrètes personnalisées à l’étudiant et à son équipe encadrante. 

L’application : un choix stratégique

Le format dématérialisé, via une application pouvant fonctionner hors réseau, permet de s’affranchir  des carnets de procédures qui ne sont pas annotés de façon régulière. L’interne pourra évaluer son geste immédiatement après l’avoir réalisé, sur son smartphone.

Chaque interne aura à disposition un compte étudiant, spécifique de sa spécialité. Sur ce compte l’interne pourra rentrer chaque procédure réalisée au cours du temps en détaillant le geste, le succès ou l’échec, les difficultés rencontrées. Avec les données insérées dans l’application, il est possible de suivre sa courbe d‘apprentissage.

Le superviseur du geste réalisé pourra, s’il le souhaite, valider l’évaluation du geste faite par l’interne, et s’en servir de support pour un débriefing technique. L’enseignant aura à sa disposition les données de chacun des internes qu’il encadre. Cela permettra au responsable d’enseignement (chef de service) de s’assurer qu’un nombre de procédures suffisant est bien réalisé par chaque interne, et de repérer les internes en difficultés pour leur apporter un soutien plus important. 

Les impacts de START APP

Grâce à ce projet, le Docteur Favier espère faire évoluer l’apprentissage des compétences techniques et générer des impacts à court, moyen et long terme.

  • A court terme, SPART-app permettra de faire un état des lieux de la formation technique actuelle en médecine et chirurgie. Actuellement cette formation est subjectif et varie selon les intervenants. Ce projet serait un outil permettant d’objectiver et de rationaliser le suivi des étudiants.

  • A moyen terme, ce dispositif permettra à l’étudiant de suivre la progression et d’orienter son cursus de formation en fonction de ses carences et compétences. Le projet pourrait également s’étendre à d’autres filières que celles citées précédemment. Cette innovation pédagogique pourrait ensuite se généraliser au niveau national sous l’impulsion de l’Université de Montpellier.

    Sur le plan scientifique, les données recueillies de cette application serviront à la réalisation d’études de pédagogie dans chacune des spécialités concernées avec comme objectif d’évaluer l’impact d’interventions (dont la simulation, une composante également étudiée par le Docteur Favier) sur l’acquisition des compétences techniques pour guider le changement des pratiques pédagogiques de façon rationnelle. 

  • A long terme, cette transformation pédagogique permettra l’amélioration des pratiques au niveau local et national, avec un impact réel sur l’amélioration de la sécurité des patients, en diminuant le risque d’erreurs techniques.

Actuellement le projet des Docteurs Favier et Debourdeau suit son cours et devrait être lancé prochainement.

Julie Bay, étudiante en première année d’orthoptie partira en mission humanitaire au Kenya du 30 octobre au 14 novembre 2021. Le but de cette mission est de réaliser des dépistages visuels gratuits pour les enfants des écoles de Taïta.

Une mission de l’association Eye Need View

Eye Need View est une association loi 1901 créée en 2014 par trois orthoptistes. Elle a pour but d’organiser des missions de dépistage visuel, de réfraction et formation dans le domaine de la santé visuelle dans les pays en voie de développement.

Pour la première fois, Eye Need View fait appel aux étudiants en santé visuelle pour réaliser sa prochaine mission humanitaire au Kenya. A cette occasion, dans les quatorze département d’orthoptie de France, cinq étudiants participent à ce projet.

La Faculté de Médecine représentée par Julie Bay

Et cette année, c’est une étudiante en 1ère année d’orthoptie à la Faculté de Médecine de Montpellier-Nîmes qui a été sélectionnée pour cette mission. Recrutée à la suite de l’envoi de son CV et de sa lettre de motivation, elle représentera la Faculté et l’Université de Montpellier durant toute cette mission. Nous avons eu l’occasion de la rencontrer :

Bonjour Julie, peux-tu te présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Julie Bay, j’ai 29 ans et je suis originaire de l’île de la Réunion. Après avoir obtenu mon BTS opticien lunetier et accumulé plusieurs expériences professionnelles dans ce domaine, j’ai décidé de me reconvertir en tant qu’orthoptiste. Je suis donc actuellement étudiante à la Faculté de Médecine de Montpellier-Nîmes.

Comment as-tu entendu parler du projet Eye Need View ?

Très intéressée par le domaine de la santé visuelle et par l’humanitaire, je me tenais régulièrement au courant des actualités à ce sujet. Un jour j’ai vu l’appel à projet de la FFEO (Fédération Française des Etudiants en Orthoptie) concernant la mission Eye Need View et j’ai décidé de postuler car ce projet correspondait parfaitement à mes attentes.

Pourquoi avoir voulu participer à cette mission humanitaire ?

Tout d’abord, l’action humanitaire m’a toujours  attiré, je me suis toujours engagée à mettre mon savoir-faire au service des autres. J’ai toujours été sensibilisée par mon entourage à réaliser des actions solidaires. Déjà à la Réunion je faisais partie, avec ma famille, d’une association pour aider les personnes défavorisées. Ce qui est un plus avec ce projet c’est qu’il me permet d’associer mon travail à mon envie d’aider les autres. J’ai déjà effectué des missions humanitaire de dépistage à Paris avec Vision For Life pour des personnes défavorisées. Cela m’aide à grandir aussi bien personnellement que professionnellement parlant.

On ne le sait pas toujours mais 10% des enfants présentent un trouble visuel à 6 ans et ne sont pas pris en charge. Les troubles de la vision ont un impact considérable sur les enfants notamment pour l’apprentissage. Cette mission est donc très importante pour moi.

Comment as-tu financer ta mission humanitaire ?

Le coût de la mission est estimé à 9000€ pour l’ensemble des étudiants qui y participent. Nous avons eu 6000€ de soutien de la part des partenaires. J’ai également eu des financements de la part du Fonds de Solidarité et de Développement des Initiatives Étudiantes (FSDIE) de l’Université de Montpellier qui a pour but d’aider les étudiants ayant un projet dans divers domaines.

Enfin, nous allons organiser une cagnotte en ligne pour réunir les fonds manquants nécessaires.

Le déroulé de la mission

L’objectif durant les deux semaines de la mission est de dépister 2500 enfants dans les écoles du village de Taïta, au sud du Kenya. Pour que cela soit possible cette mission est divisée en plusieurs étapes :

  • La récolte des lunettes

    La première étape de la mission consiste à récolter un maximum de lunettes d’enfants. L’objectif est d’en récolter 500 minimum, avant le départ pour la mission, afin d’avoir une large gamme de correction disponible sur place.

  • Le tri des lunettes

    Une fois toutes les lunettes récoltées, les étudiants devront les nettoyer, les trier, les étiqueter afin que la distribution pendant la mission soit la plus simple et rapide possible.

  • Départ pour la mission

    A la suite de ces deux étapes cruciales, les étudiants s’envoleront enfin de Paris direction Naïrobi au Kenya.

    Pendant deux semaines, ils parcourront l’ensemble du village de Taïta pour aller à la rencontre des enfants dans les écoles et réaliser des dépistages visuels. Des lunettes seront alors remises immédiatement aux enfants nécessitant une correction visuelle.

  • Retour en France

    Après leur mission, les étudiants rentreront en France pour participer au congrès de la FFEO qui se déroulera à Paris et présenter les résultats de cette initiative. Ainsi, ils espèrent faire rayonner leurs Facultés respectives et transmettre à d’autres étudiants cette envie de participer à une mission humanitaire.

Soutenez le projet de Julie

L’association Eye Need View ainsi que les étudiants qui participent à ce projet humanitaire ont à cœur de réussir cette mission. Vous pouvez les soutenir de deux façon différentes :

  • Via le don de lunettes : Des caisses sont mises à votre disposition au sein du Campus Arnaud de Villeneuve afin de collecter des lunettes de taille enfant.
  • Via le don financier : Vous pouvez faire un don pour soutenir le financement de cette mission humanitaire en cliquant sur ce bouton.

En 2018, le Docteur Valentin FAVIER participe à l’appel à projet MUSE ayant pour but d’accompagner à la transformation pédagogique des formations. Il en ressort lauréat avec son projet intitulé « Apprentissage anatomie et chirurgie par simulation et impression 3D ».

MUSE “Take-Off” qu’est-ce que c’est ?

Le projet MUSE « Montpellier Université d’Excellence » mobilise les forces de 16 institutions vers une ambition commune : faire émerger à Montpellier une université thématique de recherche intensive, internationalement reconnue pour son impact dans les domaines liés à l’agriculture, l’environnement et la santé, susceptible de devenir pour tous les membres du consortium un partenaire académique auquel ils seront fortement liés et dont ils pourront se prévaloir.

Grâce à ces appels à projet “Take Off”, elle accompagne la stratégie de transformation pédagogique des établissements et des composantes du consortium MUSE. En 3 ans, l’I-SITE MUSE a ainsi mobilisé 6 M€ pour soutenir les innovations pédagogiques à travers ce programme. Le projet “Apprentissage anatomie et chirurgie par simulation et impression 3D” fait partie des projets sélectionnés à l’occasion du Take-Off #1. Découvrez-le dans cet article !

 

Améliorer l’apprentissage par la simulation : le défi du Docteur Favier

La simulation en santé est un objectif majeur de l’apprentissage de la médecine au XXIe siècle. Pour améliorer la sécurité des pratiques cliniques et de l’enseignement, la Haute Autorité de la Santé (HAS) a présenté en 2012 un rapport présentant les perspectives de développement en France de la simulation en santé.

Mais alors les simulateurs chirurgicaux qu’est-ce-que c’est ?

Les simulateurs chirurgicaux sont des outils pédagogiques faisant partie intégrante de ce concept. Ils permettent la formation des jeunes chirurgiens, pour appréhender le matériel chirurgical, l’anatomie et la technique opératoire, mais sont aussi utiles tout au long de la formation médicale continue pour la remise à niveau. Un intérêt majeur réside également dans la possibilité de développer de nouvelles techniques chirurgicales, en permettant aux opérateurs plus expérimentés d’effectuer des voies d’abord innovantes ou de mettre à l’épreuve de nouveaux instruments.

Les objectifs du projet

Le projet est à destination des internes en chirurgie qui auront la possibilité de pratiquer sur ces simulateurs. Les travaux en cours s’attachent désormais à plusieurs objectifs :

  • L’amélioration de la segmentation des structures osseuses et de processus pathologiques à partir d’images scanographiques pour l’obtention d’objets 3D.

  • L’amélioration de la caractérisation biomécanique de l’os humain de la base du crâne à l’aide de tests mécaniques innovants dédiés à cette problématique. La meilleure compréhension de la biomécanique permettra d’améliorer le réalisme des matériaux utilisés en simulation.

  • Effectuer des tests du simulateur auprès du public cible (internes en chirurgie ORL) à grande échelle grâce au plateau de simulation de la faculté de Médecine, ainsi qu’à la collaboration l’école de chirurgie de Nancy-Lorraine.

Un projet réalisable grâce à MUSE

En étant lauréat du projet, le Docteur FAVIER obtient une bourse de 10 000€ de la part de MUSE. Celle-ci fût utilisée pour avancer sur son projet de simulateurs chirurgicaux. Elle a notamment servi à :

  • La rémunération d’un stagiaire de Master 2 en discipline informatique pour la recherche et la création d’algorithme afin de mettre en place la simulation.
  • Tester mécaniquement la plateforme de simulation.
  • L’achat des matériaux permettant de réaliser la simulation et d’effectuer des impressions 3D.

En 2016 et 2018, Mesdames Barjon et Blanc, filles de l’ancien Doyen Gaston Giraud, lèguent les archives de leur père à l’université de Montpellier. Ces archives permettent aujourd’hui de vous proposer une exposition sur les évolutions des différents bâtiments et sites de la Faculté depuis le VIIème centenaire commémoré en 1921.

 

Une exposition divisée en plusieurs parties

Cette exposition, réalisée par le service des archives de l’Université de Montpellier, (Sophie Dikoff, Antoine Redouly et Gwendoline Perrault) en collaboration avec Mme Barjon et Monsieur le Professeur Dedet et avec la participation en particulier du Doyen Jacques Bringer, du Professeur Daniel Jarry et de M Serge Caminade, portera sur les évolutions des différents bâtiments et sites qui composent la Faculté : le Bâtiment Historique,  l’Institut de Biologie,  les extensions à Nîmes et sur le site Nord de Montpellier (l’UPM et le bâtiment du campus Arnaud de Villeneuve) et pour finir le Jardin des Plantes.

Plongez-vous au cœur des archives

Grâce aux dons de la famille de l’ancien Doyen Giraud, cette exposition est riche en photographies. Vous pourrez admirer des photos des anciens bâtiments pour ainsi vous rendre compte de toutes les évolutions architecturales de ceux-ci. L’exposition met également en valeur d’autres documents significatifs du développement des bâtiments, comme par exemple des plans architecturaux, des lettres manuscrites, des cartes postales…

Un travail de grande envergure

A cette occasion, nous avons interrogé Sophie Dikoff, l’archiviste en charge de cette exposition pour comprendre comment celle-ci a été mise en place.

Pourriez-vous nous parler de votre métier ?

Mon rôle, en tant qu’archiviste au sein de l’Université de Montpellier est d’accompagner l’ensemble des structures à traiter leurs archives conformément à la législation en vigueur sur les archives publiques. Cette mission se fait en lien avec les archives départementales de l’Hérault qui exerce un contrôle scientifique et technique.  Les archives permettent de laisser une trace des évolutions qu’elles soient architecturales, sociétales…

 

D’où proviennent les archives présentes dans cette exposition ?

La majorité de celles-ci provient des dons de la famille du Doyen Giraud. En effet, le doyen conservait beaucoup de documents sur ces différents travaux en tant que Doyen de la Faculté de Médecine de Montpellier mais aussi à titre individuel, passionné par l’histoire de la Médecine et de la Faculté de Montpellier. Les autres archives proviennent de la collection iconographique de l’Université, de la photothèque de l’Université et de celle de la Conférence des Présidents d’Université qui ont été complétées par des photographies réalisées pour l’exposition.

 

Combien de temps avez-vous mis à préparer cette exposition ?

L’exposition devait initialement avoir lieu en octobre 2020 mais face aux contraintes sanitaires, nous avons dû la reporter. Je travaille donc sur ce projet environ depuis le début de l’année 2020. Le processus est très long puisqu’il faut d’abord effectuer des recherches pour pouvoir connaitre les différents aspects du sujet (recherches dans les archives, lectures, rendez-vous auprès de personnes ressource), sélectionner les documents les plus intéressants, solliciter des autorisations d’utilisation des photos en fonction des droits d’auteur, rédiger des textes, déterminer un parcours de visite. Côté scénographie, nous avons fait appel à un scénographe professionnel, André Dumonnet. Pour cette exposition, le parti-pris a été de  faire une présentation par bâtiment et ensuite par ordre chronologique. Un panneau présente une chronologie tous bâtiments et sites confondus.

 

Une exposition ouverte à tous

L’exposition qui aura lieu du 18 juin 2021 à 13h30 au 21 juillet 2021 à 18h00 est gratuite. Les visites seront libres du mercredi au vendredi de 13h30 à 18h ainsi que les samedis de 10h à 12h30 et guidées les samedis de 13h30 à 18h.