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Les Jeux Mondiaux Universitaires sont une compétition sportive universitaire internationale où se mesurent des étudiants sportifs de haut niveau. Ils sont organisés par la Fédération internationale du sport universitaire (FISU), tous les deux ans.

Pour cette nouvelle saison ils se dérouleront à Chengdu en Chine et regrouperont 6.000 étudiants sportifs de haut niveau venant de 120 pays sur 18 sports différents, du 28 juillet au 8 aout. 

La Faculté est fière d’annoncer qu’un de ses étudiants en médecine, Romain Didelot, a été sélectionné en Equipe de France d’athlétisme pour y participer ! Nous l’avons rencontré :

Peux-tu nous présenter ton parcours, tant scolaire que sportif ?

« J’ai débuté l’athlétisme à 7 ans, toujours au sein du même club de Montpellier et la passion ne m’a jamais quitté. L’athlétisme, puis le choix de la spécialité du saut en longueur, a donc fait partie de ma vie personnelle et m’a apporté discipline, goût de l’effort et volonté de me dépasser. Après des années lycée jalonnées de plusieurs titres nationaux, dès la réussite au concours de première année de Médecine à Montpellier, j’ai repris le chemin du stade Philippidès et, depuis, j’essaie au mieux de mener de front mes études de Médecine et le sport de haut niveau. Cela nécessite des efforts quotidiens d’organisation pour enchaîner cours, stages, révisions, entraînements et compétitions. »

Que représente pour toi cette sélection ? 

«Cette sélection pour les Jeux Mondiaux Universitaires récompense une année dense mais faste. Sur le plan universitaire, je passe en 5ème année de Médecine et poursuis donc mon objectif principal. Sur le plan sportif, les résultats ont aussi été au rendez-vous : Champion de France Universitaire en salle de saut en longueur (Eaubonne, 01/2023) et Vice-Champion de France Universitaire en stade (Salon de Provence, 05/2023), Champion de France Senior FFA en salle (Miramas, 02/2023) et Médaille de bronze aux Championnats de France Elite FFA en salle (Clermont-Ferrand, 02/2023). » 

Voudrais-tu ajouter quelque chose ? 

«Je suis particulièrement heureux et honoré de cette sélection et fier d’aller représenter la Faculté de Médecine de Montpellier et l’Université de Montpellier. Je suis également très fier d’y représenter ma ville puisque je suis né à Montpellier et que j’y ai toujours vécu. Et, par un clin d’œil du hasard, je vais participer à cette compétition à Chengdu, l’une des villes jumelées avec Montpellier ! »

Après l’Othofaso il y a quelques jours, place à l’ASMM, l’association des étudiants sportive de Médecine Montpellier ! Nous rencontrons aujourd’hui Amandine, vice-présidente chargée de la communication qui nous en dit plus !

 

Pouvez-vous nous présenter votre association en quelques mots ? Quel est l’objectif ?

L’Association Sportive Médecine Montpellier est une association créée il y a une dizaine d’années dans le but de promouvoir l’activité sportive chez les étudiants en Médecine dans une ambiance conviviale. Si cet objectif n’a pas changé au cours des années, l’ASMM a su évoluer, notamment en intégrant les étudiants en PACES (futur PASS-LAS) et de Sage-Femme.Notre association permet aux étudiants en santé de renouer avec le sport, souvent délaissé durant leurs études, de façon conviviale et détendue. Ces moments sont d’autant plus important pour les étudiants de PACES/PASS/LAS qui subissent une pression considérable vis-à-vis de leur concours. Toute l’équipe est donc à leur écoute pour leur apporter un soutien moral et un exutoire convivial. Le projet de cette année est d’ouvrir l’adhésion aux autres filières de santé, notamment aux étudiants en kinésithérapie et en dentaire.

 

Quelles sont les activités que vous menez tout au long de l’année ? Pouvez-vous nous les présenter ?

Tout au long de l’année, nous organisons deux séances par semaine, l’une consacrée uniquement aux étudiants de PACES/PASS/LAS et la seconde consacrée aux étudiants de médecine et de maïeutique. Le contenu de nos séances est variable aux grès des adhérents. Les séances sont souvent composées d’exercices travaillant l’endurance ou le renforcement musculaire, ainsi qu’une partie plus ludique avec des sports collectifs comme l’ULTIMATE.

Nous organisons également des activités extra-séances : canoë, Beach-volley, trampoline, pétanque, laser game, foot en salle…

 

Pourquoi et comment adhérer à votre association ?

Adhérer à notre association permet aux étudiants d’avoir accès à nos séances et à nos évènements sportifs toute l’année. L’adhésion est au prix de 5€ pour les PACES, LAS, PASS, deuxième et troisième années de médecine et de maïeutique. L’inscription est gratuite pour les années supérieures. L’inscription est possible tout au long de l’année, soit sur internet via l’application Pumpkin soit en direct en début de séance ou avant les événements : pour ça, rien de plus facile, il suffit de télécharger l’application et de créer un compte avec le code ASMM.

 

Pouvez-vous nous dire quelques mots sur l’élection du bureau 2020-21 ?

Un nouveau bureau est élu en interne chaque année. Il est composé majoritairement d’élèves en troisième année de médecine, ainsi qu’un élève de Sage-Femme. Le bureau actuel est composé de :

  • Tristan Georger : président
  • Juliette Cuminal : secrétaire
  • Cécile Burgalieres : trésorière
  • Romane Barbier et Nicolas Rouvière : vice-présidents chargés des partenariats
  • Pietro Rosso : Vice-président chargé des séances
  • Aurélien Clamens : vice –président chargé de la communication Sage-Femme
  • Amandine Sautel et Matthieu Branchereau : vice-présidents chargés de la communication médecine

 

Point COVID-19

La crise sanitaire actuelle nous a amené à repenser nos séances, notamment en ne pratiquant plus de sports collectifs. Et en séparant les participants par groupe de 10, puis 6 afin de limiter la propagation du virus et protéger nos adhérents. Les gestes barrières (port du masque, gel hydro alcoolique) sont également strictement respectés durant nos séances et nos évènements. On favorise aussi les activités en plein air, à l’instar de nos sessions de course à pied. Nous travaillons également avec des établissements sportifs partenaires pour proposer des activités en groupes réduits à nos adhérents, qui peuvent en profiter quand ils le veulent (bowling, escalade, escape game, laser game …). Nous avons également mis en place des sessions yoga en live instagram, ce qui permet d’allier bien-être étudiant et limitation des activités en groupe.

Comment vous contacter sur les réseaux sociaux ?

Instagram : tim_asmm

Facebook : tim asmm

Site internet : Association ASMM

La pratique d’une activité physique n’est pas seulement un moyen de perdre du poids. L’intérêt du sport est majeur d’un point de vue médical, sociétal et économique. C’est en effet un allié pour les défenses immunitaire ou encore pour le bien-être général : marcher, courir ou jardiner active des mécanismes métaboliques, autrement dit des réactions biologiques, se déroulant dans notre corps.

Les bienfaits du sport peuvent être visible sur le physique mais aussi sur la santé mentale :

Santé physique

Lutte contre surpoids et les maladies de type diabète

Le sport ne permet pas à proprement parlé d’éviter l’obésité ou le surpoids. Toutefois, l’activité physique est régulièrement prescrite en complément d’un traitement adapté pour aider les patients à atteindre leurs objectifs.

De manière générale, le sport permet de réguler le poids dans le but d’obtenir une silhouette plus tonique. le muscle peut produire certaines hormones, les myokines, ayant des effets métaboliques à distance sur plusieurs organes. En effet, comme le dit Cédric Moro (directeur de recherche à l’Inserm au sein de l’Institut des maladies métaboliques et cardiovasculaires de Toulouse), « Chez un patient obèse, le muscle comporte un peu de graisse. Faire de l’exercice la fait fondre et l’insuline devient alors plus efficace pour alimenter le muscle en sucre. Cela limite notamment l’apparition du diabète de type 2 ». 

Les effets positif du sport sur les problèmes de surpoids ou de diabète ne sont bénéfiques que s’ils sont pratiqués correctement. Il y a des recommandations qui existes et qui doivent être respectées pour que cela soit efficace avec un minimum d’effets secondaires. 

Maladies cardiovasculaires

Du côté des maladies cardiovasculaires, les facteurs risques sont connus : tabac, stress, hypertension… Une activité physique régulière améliore et régule le fonctionnement du système cardiaque entraînant une diminution des risques cardio-vasculaires :

  • Réduction potentielle de 50% de l’hypertension artérielle
  • Augmentation du bon taux de cholestérol
  • Régulation du taux de sucre dans le sang

On sait aussi qu’en dessous d’un seuil de VO2 max, soit la quantité maximale d’oxygène que le corps consomme lors d’un effort intense, un insuffisant cardiaque doit être transplanté. Le chercheur en physiologie à l’I2MC, Thibaut Guiraud, explique qu’ « Avec l’activité, on améliore sa capacité physique et on peut l’extraire de la zone rouge qui se situe au-dessus de 5 METs (équivalents à la capacité de marcher à 4-5 km/h pendant quelques minutes ».

Ainsi, l’activité physique régulière permet au coeur d’être plus résistant et donc de prévenir ou ralentir les problèmes cardiovasculaires.

 

Cancer

Ce n’est plus un secret, l’activité physique peut être bénéfique sur la guérison de certains cancers.

Le cancer est la première cause de mortalité devant les maladies cardiovasculaires : le nombre de cas a doublé sur les 30 dernières années.

La pratique sportive pendant un traitement permet au corps de contrer certains effets négatifs des traitements tel que la fatigue. A condition bien sûr que l’effort soit modéré et adapté en fonction du traitement. L’oncologue du Centre Léon-Bérard, Béatrice Fervers, nous explique que « Plus tôt le patient commence l’activité physique après son diagnostic, mieux il arrive à contrer les effets secondaires ».

En effet, bouger modifie la composition corporelle (diminution de l’adiposité viscérale et maintien, voire amélioration de la masse musculaire) ainsi que la force musculaire. Les conséquences possibles de la pratique régulière de l’activité physique sur les mécanismes impliqués dans la prolifération tumorale s’expliquent : les effets les mieux documentés concernent le cancer du sein et relèvent de la régulation glycémique, de l’augmentation de la sensibilité à l’insuline, d’un effet anti-inflammatoire et d’une régulation hormonale.

Selon les chercheurs de l’ISERM, l’activité physique permettrait de réduire les risques de récidives liés au cancers du sein et du côlon.

Santé mentale

Nous avons pu le voir dans l’article sur la méditation, l’activité physique contribue à une meilleure santé mentale.

Le sport n’aide pas seulement les personnes atteintes de maladies. Le sport permet aussi de développer le bien-être de la personne qui le pratique pour des risques psychologiques réduits.

Anti-stress

L’activité physique peut permettre de réduire le stress. En effet, le sport déclenche dans l’organisme la production d’hormones appelées endorphines, des hormones du bien-être. Ainsi, après une activité sportive, le degré d’anxiété s’en trouve diminué. 

Le Docteur Martine Duclos, endocrinologue et chef du service de Médecine du sport aux CHU Gabriel-Montpied et Estaing (Clermont-Ferrand), explique que le sport permet de palier à l’utilisation d’anxiolytiques par exemple « chez des sujets anxieux ou stressés, l’activité physique régulière procure les mêmes bénéfices que les anxiolytiques, sans les effets secondaires et l’accoutumance ; elle apporte aussi une action similaire à celle des antidépresseurs chez des sujets souffrant de dépression légère à modérée ». Le sport induit aussi une sécrétion de neuromédiateurs impliqués dans la dépression quand ils sont en carence, sérotonine en tête.

Au-delà de son effet tranquillisant, le sport permet aussi de faire une coupure avec le quotidien, et d’oublier les petits tracas qui nous occupent habituellement l’esprit le temps de la pratique.

Qualité du sommeil

De la réduction du stress à l’amélioration du sommeil, il n’y a qu’un pas. 

Le Docteur Duclos témoigne que “l’activité sportive aura deux conséquences positives : vous aurez moins de difficultés d’endormissement et les sportifs auront moins de réveils précoces”.

Cela s’explique notamment grâce à la régulation de la tension artérielle et la sécrétion d’endorphines qui permettent de mieux se détendre. Ainsi, grâce au sport, on est moins stressé ce qui entraîne une fatigue physique et non une fatigue psychologique.

De plus, la pratique sportive oblige les personnes à mieux s’organiser et donc à réguler son rythme biologique (appelé aussi rythme circadien). Cela implique aussi une meilleure alimentation pour de meilleures performance. Tous ces facteurs jouent un rôle importants sur la qualité du sommeil.

Toutefois, il est important de ne pas faire de sport trop tard dans la journée “car sinon cela décalera votre horaire d’endormissement”, souligne Martine Duclos.

Cerveau et dépression

Pour finir, le sport permet au cerveau de sécréter de la dopamine. La dopamine est un neurotransmetteur qui intervient dans le mécanisme de la récompense.

Mémoire, cognition, humeur : l’exercice physique optimise les performances et la santé mentales.

L’équipe de Lisa Weinberg du Georgia Institute of Technology (Etats-Unis) a effectué une étude sur des étudiants : mémoriser 90 photos. Le premier groupe devait effectuer une exercice de musculation des jambes pendant que l’autre groupe restait assis. Deux jours plus tard, les étudiants devaient reconnaître le plus d’images possible sur un lot de 180 : le groupe entraîné a su en reconnaître 60 %, 10 % de plus que les témoins.

La chercheuse Martine Duclos a constaté une “corrélation positive entre leur condition physique et la catégorie de lycée dans lequel ils étaient (général, professionnel, agricole). ». Cela s’explique, selon le Docteur Duclos, parce que “l’activité musculaire entraîne la production de myokines, des protéines qui, par un mécanisme complexe, vont pousser le cerveau à produire des facteurs de croissance, des neurotrophines et plus particulièrement le BDNF (brain-derived neurotrophic factor). Il favorise la création de microvaisseaux (angiogenèse) et la production de nouveaux neurones (neurogenèse)”.

Le sport à la faculté – Association ASMM (AS Médecine Montpellier)

Cette association de sport est constituée de 3-4 membres au service des étudiants en médecine qui souhaitent pratiquer une activité physique régulière. Dans le but de promouvoir le sport, elle met à leur disposition des terrains et du matériel sportifs et organise des compétitions universitaires.

Nos projets :

  • Création d’une équipe de Volley féminine;
  • Développement d’une équipe de rugby mélangeant étudiants en médecine et en odontologie;
  • Création d’une équipe de basket constituée d’étudiants en médecine, pharmacie et odontologie;
  • Organisation de tournoi de futsal, tennis, pétanque, beach volley.

Bureau :

Président : Mustapha MOUSTAFAOUI
Secrétaire : Maxime FOULQUIER
Trésorier : Youssef TRIGUI

 

 

Contact :

Institut de Biologie
4 Boulevard Henri IV
34965 Montpellier Cedex 2

Instagram

 

Sources : 
https://lejournal.cnrs.fr/articles/le-sport-est-bon-pour-la-sante-cest-prouve
https://www.naturaforce.com/blog/2017/06/03/bienfaits-du-sport-sur-la-sante/
https://www.sciencesetavenir.fr/sante/bouger-ameliorer-le-cerveau_29226