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La Doyenne de la Faculté de Médecine Montpellier-Nimes est élue Présidente de la Conférence des Doyennes et Doyens des Faculté de Médecine

Les Mozart de la réussite, qui saluent l’engagement et l’audace, viennent d’être attribués.

Lors d’une soirée rassemblant les décideurs économiques de l’Occitanie, ont été récompensées les actions engagées de personnalités régionales.

L’année 2023 consacre la doyenne de notre faculté, le professeur Isabelle Laffont, en lui décernant le prix de la santé.

Vous trouverez ci-joint l’article de Midi Libre du 24 novembre 2023, et les liens sur différents articles expliquant le déroulement de la soirée :

Cercle Mozart

econews 

et des vidéos : econews , Agence Go Easy 

Nous sommes très content pour elle et fiers que la faculté soit si bien représentée !

Tous les cinq ans, une nouvelle équipe décanale, composée de vice-doyen.ne.s et de chargé.es de mission est nommée par le ou la Doyen.ne pour le ou la représenter dans le cadre de missions définies. Cette année, Pr Arnaud Bourdin a été nommé Vice-Doyen en charge des liens avec les Délégations à la Recherche Clinique et à l’Innovation (DRCI) des CHU de Montpellier et de Nîmes. Retrouvez ici son interview : découvrez son parcours et les projets qu’il souhaite mettre en place dans le cadre de sa mission !

 

Vous avez été nommé par la Doyenne Mme Isabelle Laffont, pouvez-vous nous présenter votre parcours ainsi que votre spécialité ?

 

La pneumologie est une discipline extrêmement vaste, couvrant des champs aussi divers que le vasculaire, l’inflammation, l’oncologie, l’allergie, l’immunologie, l’aérologie ou plus classiquement la science de l’environnement, l’infectiologie, la réanimation, l’addictologie et une bonne part de technicité. Elle inspire à la culture, la connaissance, l’ouverture d’esprit. C’est et de très loin l’organe le plus en contact avec l’environnement. C’est un organe difficile à explorer. Il faut être dans ce contact, dans cette volonté de comprendre, de raisonner et de générer des évidences pour appréhender cette multiplicité de thématiques ; c’est aussi une discipline qui inspire l’humilité avec ce que cela comporte de responsabilité et d’éthique pour progresser.

Comment comptez-vous concilier vos activités de vice-doyen et vos autres obligations professionnelles ?

En tant que Président de la DRCI et du CRBSP, j’ai à cœur depuis de nombreuses années à insuffler une culture scientifique dans notre faculté. La connaissance est souvent là, à portée de main, et toutes les questions ne se règlent pas par des recettes cuisines impossibles à enseigner. La question n’est donc pas de concilier des activités, mais de promouvoir cette vision autant que possible dans toutes les activités de la Faculté de Médecine.

Quels seront vos contributions et vos objectifs ? Quels sont les projets que vous souhaitez mener à bien dans votre fonction ?

Le premier objectif est bien entendu pédagogique : la recherche est omniprésente dans les cursus santé, depuis la validation des connaissances jusqu’à la délivrance des différents diplômes jusqu’aux missions des enseignants chercheurs. Charte de responsabilité, éthique, respect des patients, sont intimement issus des enseignements humains et sociaux du passé, et la Faculté de Montpellier-Nîmes se doit d’être précurseur dans le domaine. Le deuxième est d’insuffler une culture de recherche dans la Faculté, à travers ses engagements, mais aussi son patrimoine humain et intellectuel. En lien avec le conseil scientifique, l’orientation des grands projets structurants, l’identification des besoins, l’analyse des succès mais aussi des échecs, doivent nous aider à progresser collectivement.

Qu’est-ce qui vous a motivé à accepter cette nomination ?

La formation par la recherche, le goût du progrès, le refus de la médiocrité, de « l’idiopathique », l’envie de toujours mieux soigner et mieux accompagner, ce qui passe par des politiques pédagogiques et scientifiques rigoureuses et ambitieuses, sont les leviers de la motivation. Aujourd’hui, c’est un défi urgent à relever pour notre Faculté et plus largement pour nos institutions Hospitalo-Universitaires, pour garantir certes leur légitimité et leur pérennité, mais aussi et surtout leur excellence.

Tous les cinq ans, une nouvelle équipe décanale, composée de vice-doyen.ne.s et de chargé.es de mission est nommée par le ou la Doyen.ne pour le ou la représenter dans le cadre de missions définies. Cette année, le Pr Stephan Matecki a été élu président du Conseil Scientifique. Retrouvez ici son interview : découvrez son parcours et les projets qu’il souhaite mettre en place dans le cadre de sa mission !

Vous avez été élu Président du Conseil Scientifique, pouvez-vous nous présenter votre parcours ainsi que votre spécialité ?

Je suis physiologiste, responsable de l’Unité d’Explorations Fonctionnelles Pédiatriques et d’une équipe de recherche au seins de l’Unité UMR CNRS 9214- INSERM U1046 situé à l’IURC. Je suis également co-responsable du Master Biologie-Santé. Ayant fait mes études de médecine à Paris, j’ai réalisé par la suite mon internat ainsi que mon assistanat de Physiologie à Montpellier. J’ai toujours développé un réel attachement à la formation scientifique et au suivi de nos étudiants dans leur parcours scientifique. Ainsi j’ai pu développer tout un accompagnement de nos plus jeune par la mise en place d’un double cursus santé sciences qui a été conçu pour tous les étudiants de santé. Ce cursus a été labélisé récemment par l’INSERM et a été intégré au réseau national  des filières Médecine-Sciences de son Ecole. J’ai également pu développer, au sein du conseil Scientifique, cette stratégie d’accompagnement par un système de tuteurage très précoce et régulier de tous nos candidats aux carrières hospitalo-universitaires, qui feront notre Faculté de demain.

Comment comptez-vous concilier vos activités professionnelles avec celles de Président du Conseil Scientifique ?

Quand on aime, on ne compte plus ses heures. Mais en tant que physiologiste, mes obligations professionnelles sont moins contraignantes par rapport à un clinicien ou un chirurgien. De plus, je pense que mes activités en tant que responsable du master Biologie santé ainsi que responsable d’équipe de recherche sont très complémentaires à mes fonction au sein du conseil scientifique. Fonction, qui je le rappelle, est très centrée sur le tuteurage et l’accompagnement bienveillant de nos jeunes, désireux d’une carrière hospitalo-universitaire.

Quels seront vos contributions et vos objectifs ? Quels sont les projets que vous souhaitez mener à bien dans votre fonction ?

Je voudrai m’atteler à promouvoir la lisibilité de notre faculté de Médecine Montpellier-Nîmes en matière de sa politique scientifique en adéquation avec les CHU de Montpellier et de Nîmes, en mettant en avant son cœur de métier qui est la formation dans le domaine de la santé et ses forces vives que sont nos étudiants. Je voudrai également monter en puissance dans l’accompagnement du conseil scientifique des jeunes candidats, qui sera basée sur une relation de bienveillance et de mentoring.  L’objectif sera de les former à la réflexion qu’ils doivent porter sur leur positionnement scientifique, positionnement  qui va les orienter dans leur future carrière scientifique. Accompagnement du candidat qui doit être mise en place le plus tôt possible, ce qui permettra de mieux conseiller et orienter le candidat, afin d’arriver au jours de l’audition en toute confiance, puisque le parcours et le positionnement scientifique aura été avalisé en amont.  Enfin, je voudrai continuer à développer les double cursus santé médecine, en les adaptant à la  demande de plus en plus forte, surtout depuis la mise en place de la valorisation du parcours de l’étudiant qui sera prise en compte dans la procédure d’appariement.

Qu’est-ce qui vous a motivé à accepter cette nomination ?

C’est avant toute chose le plaisir d’apporter à nos plus jeunes toute l’aide qu’ils méritent. Leur enthousiasme et leur écoute est un véritable moteur pour moi, presque un bain de jouvence.

Tous les cinq ans, une nouvelle équipe décanale, composée de vice-doyen.ne.s et de chargé.es de mission est nommée par le ou la Doyen.ne pour le ou la représenter dans le cadre de missions définies. Cette année, le professeur Maurice Hayot a été nommé Chargé de mission numérique en santé et innovation des enseignements numériques .
Retrouvez ici son interview : découvrez son parcours et les projets qu’il souhaite mettre en place dans le cadre de sa mission !

 

Vous avez été nommé « Chargé de mission numérique en santé et innovation des enseignements numériques » par la Doyenne Pr. Isabelle Laffont, pouvez-vous nous présenter votre parcours ainsi que votre spécialité ?

Je suis médecin, physiologiste pour ma discipline universitaire, et pneumologue pour ma spécialité médicale. Je suis également chef de service du Service de Physiologie Clinique du CHU de Montpellier qui comporte trois équipes médicales d’explorations fonctionnelles, respiratoires, métaboliques et pédiatrique.
Les principales missions des médecins physiologistes résident dans l’exploration clinique et la recherche des grandes fonctions de l’organisme ainsi que l’accompagnement personnalisé des patients, notamment par la réadaptation. Les outils numériques sont venus enrichir notre pratique ces dernières années.

Dans le domaine de la santé numérique, j’ai contribué depuis une dizaine d’années à créer et à codiriger plusieurs formations dans le cadre « TIC et Santé Montpellier » (« TIC » pour « technologies de l’information et de la Communication ») notamment :

  • le Master « STIC pour la Santé » qui a évolué vers « Sciences et Numérique pour la Santé »,
  • le DIU national de Télémédecine réunissant 7 université en France.

Comment comptez-vous concilier vos activités de chargé de mission et vos autres obligations professionnelles ?

Le domaine du numérique en santé est devenu un axe fort dans mes activités et c’est naturellement que je le poursuivrai dans cette mission. Je ferai le lien entre les différents acteurs de l’Université de Montpellier et ses partenaires impliqués dans la santé numérique avec notre faculté, ses étudiants et ses enseignants.

 

Quels seront vos contributions et vos objectifs ? Quels sont les projets que vous souhaitez mener à bien dans votre fonction ?

L’enjeu actuel est de donner à tous les professionnels de santé et du médico-social un socle de compétences en matière santé numérique sur différents aspects qui les concerneront au quotidien dans leur pratique professionnelle :

  • données de santé, cybersécurité en santé,
  • télésanté (télémédecine et télésoin),
  • e-santé et outils numériques,
  • modalités de communication entre patients et soignants ou soignants entre eux.

Les autres professions qui ne sont pas de la santé doivent aussi être formés ; le niveau Master semble le plus adapté en formation initiale mais une forte place est à accorder à la formation continue ou par apprentissage.

C’est en créant une dynamique forte dans notre faculté et au sein de l’Université de Montpellier, en m’appuyant sur les fortes expertises que nous réunissions dans les différentes composantes, que je compte mener ma mission. Ainsi, le projet phare est de créer « l’Ecole de Santé Numérique de l’Université de Montpellier » avec des partenaires activement impliqués.

 

Qu’est-ce qui vous a motivé à accepter cette nomination ?

La thématique, qui semble nouvelle pour certains, a toujours été fortement soutenue au niveau de la présidence de l’Université de Montpellier mais aussi par les doyens qui se sont succédés depuis un dizaine d’année.
Madame la Doyenne Laffont m’a accordé de longue date une écoute attentive et encourageante dans ce domaine, avant même d’avoir occupé cette fonction. Le travail bienveillant en équipe pour innover en pédagogie est un moteur puissant !

 

Tous les cinq ans, une nouvelle équipe décanale, composée de vice-doyen.ne.s et de chargé.es de mission est nommée par le ou la Doyen.ne pour le ou la représenter dans le cadre de missions définies. Cette année, Pr Nadine Houede a été nommée Vice-Doyenne aux finances. Elle succédera prochainement au Vice-Doyen Messner sur cette fonction. Retrouvez ici son interview : découvrez son parcours et les projets qu’elle souhaite mettre en place dans le cadre de sa mission !

Vous avez été nommée par la Doyenne Mme Isabelle Laffont, pouvez-vous nous présenter votre parcours ainsi que votre spécialité ?

Diplômée de deux doctorats médecine et biostatistique, j’ai eu la chance de passer deux années au Canada en fin de cursus, ce qui m’a permis d’obtenir une solide expérience en oncologie urologique et une dynamique de recherche. J’ai fait ma première partie de carrière en tant qu’oncologue au centre anticancéreux de Bordeaux, chef du département d’onco-urologie et de l’unité des essais de phase précoce, membre actif de sociétés savantes française et américaine en oncologie.

Actuellement cheffe de service au CHU de Nîmes et adjointe au chef du pôle, je mène de nombreux programmes de recherche au sein d’une unité INSERM de Montpellier et me bats pour la mise à disposition rapide des progrès de la recherche au bénéfice des patients.

 

Comment comptez-vous concilier vos activités de vice-doyenne et vos autres obligations professionnelles ?

J’ai la chance d’être appuyée par une équipe jeune et dynamique en oncologie, j’occupe deux fonctions inhérentes au statut universitaire, directrice du Cancéropole Grand Sud-Ouest, au plus près des équipes de recherche en cancérologie, et maintenant vice-doyenne chargée des finances, en soutien aux projets des enseignants et des étudiants.

 

Quels seront vos contributions et vos objectifs ? Quels sont les projets que vous souhaitez mener à bien dans votre fonction ?

Madame La Doyenne m’ayant accordée sa confiance dans cette nomination, je souhaite l’assister au mieux dans les missions de gestion qui me sont dévolues, à la fois pour ses actions spécifiques en terme de DI et DIU et en lien avec l’université. Je travaillerai pour un équilibre budgétaire afin d’offrir aux étudiants et enseignants les meilleures conditions d’enseignement possible.

 

Qu’est-ce qui vous a motivé à accepter cette nomination ?

Si je dois souligner que les chiffres sont dans ma nature, deux facteurs m’ont motivée pour accepter ce poste, d’une part ma reconnaissance envers la faculté qui m’a nommée Professeur en 2015 et mon souhait de mettre en retour toutes mes ressources à contribution pour la poursuite de ses actions, d’autre part le compagnonnage bienveillant de mon prédécesseur le Pr Patrick Messner.

Tous les cinq ans, une nouvelle équipe décanale, composée de vice-doyen.ne.s et de chargé.es de mission est nommée par le ou la Doyen.ne pour le ou la représenter dans le cadre de missions définies. Cette année, Pr Gérald Chanques a été nommé Vice-Doyen aux Affaires Générales, au Patrimoine et à la Vie de Campus. Retrouvez ici son interview : découvrez son parcours et les projets qu’il souhaite mettre en place dans le cadre de sa mission !

 

Vous avez été nommé par la Doyenne Mme Isabelle Laffont, pouvez-vous nous présenter votre parcours ainsi que votre spécialité ?

J’ai passé mon bac et mes études à Montpellier, on peut dire que je suis un petit quart parisien et ¾ montpelliérain. J’ai adoré mes études à tel point qu’il m’a été difficile de choisir une « spécialité ». Je me suis dirigé vers l’anesthésie-réanimation pour plusieurs raisons, tout d’abord pour la transversalité des connaissances médicales, mais aussi pour l’arsenal humain et matériel dont on dispose au sein de nos équipes pour soigner en toute sécurité, incluant la prise en charge de la douleur et des situations les plus critiques.

 

Comment comptez-vous concilier vos activités de vice-doyen et vos autres obligations professionnelles ?

Il s’agit d’un projet mûri au sein de mon département hospitalier avec mes collègues et mon chef de service qui m’a toujours soutenu et encouragé dans mon parcours professionnel. Mon investissement à la faculté a été progressif depuis ma nomination il y a 8 ans. Je conserve une activité clinique qui enrichit constamment mon enseignement et mes recherches. Réciproquement, ma compréhension des institutions universitaires structure toutes mes missions de PUPH. La Faculté et son histoire singulière, ou encore l’Université (je suis élu à la commission de la formation et de la vie universitaire et aux sections disciplinaires du conseil académique) me font réfléchir à toutes les facettes de mon exercice, du soin à l’enseignement et à l’innovation. Le changement sociétal qui s’opère dans la relation à l’autre (lutte contre les inégalités, contre les violences sexuelles et sexistes…) est un tournant majeur et attendu de nos institutions.

 

Quels seront vos contributions et vos objectifs ? Quels sont les projets que vous souhaitez mener à bien dans votre fonction ?

J’ai découvert progressivement l’importance de l’enseignement et de la transmission auprès des plus jeunes, et aussi l’importance d’avoir une faculté nourrie de plusieurs campus (Nîmes et Montpellier, modernité et patrimoine) et d’un esprit Universitaire avec un grand U qui a du sens à la fois pour nos patients, nos étudiants et la société. La Faculté a une histoire urbaine. Elle est à l’interface du grand public.

Les enjeux aujourd’hui pour notre faculté sont multiples en termes d’organisation de l’institution, de ses campus et de la valorisation de son patrimoine : que la communauté universitaire (étudiante, enseignante, administrative) s’approprie cette histoire passée et future en la laissant perspirer vers l’autre, nos collègues des autres composantes de l’Université, nos collègues soignants, et le grand public. Parmi le grand public, il y a des patients potentiels. L’image que l’on renvoie de la faculté à travers notre histoire et notre patrimoine doit être en adéquation avec les exigences d’aujourd’hui, l’innovation, l’excellence du soin, mais aussi la prise en compte de la précarité et de l’accès au soin. C’est le tout qui fait notre faculté et on ne peut dormir sereinement si l’on ne s’efforce pas dans tous ces enjeux. L’union de l’équipe de direction réunie autour de notre doyenne fera la force de l’institution impliquant tous ses enseignant(e)s et l’administration, celles et ceux des équipes précédentes et préparant les générations futures.

 

Qu’est-ce qui vous a motivé à accepter cette nomination ?

Mon envie d’aider un projet décanal orienté vers le collectif et la bienveillance, l’écoute, avec des objectifs ambitieux pour l’institution. J’ai été très reconnaissant de cette nomination car elle permet de poursuivre de manière cohérente le travail mené depuis plusieurs années avec le Doyen Mondain et le Vice-Doyen Lavabre-Bertrand sur des projets complexes (préparation des contrats plan état région pour des travaux de longue durée au bâtiment historique, études pour le learning-center, interface avec les affaires générales de la Faculté et de l’Université pour l’élaboration d’un grand nombre de projets impliquant institutions, collectivités et entreprises dans le cadre des 800 ans…).

Tous les cinq ans, une nouvelle équipe décanale, composée de vice-doyen.ne.s et de chargé.es de mission est nommée par le ou la Doyen.ne pour le ou la représenter dans le cadre de missions définies. Cette année, Pr Émilie Olié a été nommée Chargée de mission Bien-être étudiant.e.s. Retrouvez ici son interview : découvrez son parcours et les projets qu’elle souhaite mettre en place dans le cadre de sa mission !

 

Vous avez été nommée par la Doyenne Mme Isabelle Laffont à la fonction de Chargée de Mission bien-être étudiant, pouvez-vous nous présenter votre parcours ainsi que votre spécialité ?

Je suis psychiatre avec une spécialisation autour des troubles de l’humeur et des conduites suicidaires. Ayant fait mes études de médecine à Paris, j’ai réalisé par la suite mon internat ainsi que mon clinicat de psychiatrie à Montpellier.

En ce qui concerne mon parcours, j’ai développé il y a quelques années un réel intérêt autour du bien être des étudiants. Nous avons mis en place un projet autour de séances de psychothérapie afin de prévenir le burnout des étudiants en médecine. Dans ce cadre M. le Doyen Mondain m’avait chargé d’être référente de l’ancien CNA (Conseil National d’Appui) pour la qualité de vie des étudiants santé, ce qui a été reconduit par Mme la Doyenne avec le nouveau CNA-ES, le poste de chargée de mission est arrivé par la suite.

 

Comment comptez-vous concilier vos activités de chargée de mission et vos autres obligations professionnelles ?

Je pense que mes activités de chargée de mission et mes obligations professionnelles sont assez complémentaires. Dans le cadre de ma spécialité je suis sollicitée pour orienter ou même accompagner des étudiants – qui sont en difficulté psychologique. Je compte mettre à profit mes compétences au profit du bien être étudiant.

 

Vous êtes chargée de mission du bien-être étudiant, quel seront vos contributions et vos objectifs ? Quels sont les projets que vous souhaitez mener à bien ?

Le premier champ d’action concerne la santé psychologique : renforcer le soutien psychologique au sein de la Fac que cela soit au niveau de l’écoute ou de l’orientation,  faire mieux connaitre les dispositifs d’aide en place, mettre en place des actions de formation pour les étudiants et personnels administratifs permettant le repérage et l’orientation des personnes en difficulté.

Le second champ d’action concerne la mise en place d’actions pour lutter contre les VSS (Violences sexistes et sexuelles).

 

Qu’est-ce qui vous a motivée à accepter cette nomination ?

Premièrement parce que c’est une belle cause, nous avons envie que les étudiants s’épanouissent dans la Faculté et de faire en sorte que les études soient synonymes de moments positifs. Deuxièmement par le fait que cette nomination de chargée de mission du bien être étudiant rejoint parfaitement ma spécialité visant à améliorer le quotidien de personnes en souffrance.