Archive d’étiquettes pour : Montpellier

Le 1er juin 2022 avait lieu l’inauguration de l’École de Gériatrie et de Gérontologie au Bâtiment Historique de la Faculté de Médecine. Nous avons ainsi pu célébrer cet accomplissement en présence d’Isabelle Laffont, Doyenne de la Faculté ; de Jacques Mercier, VP de l’Université de Montpellier ; Nicole Marin-Khoury, adjointe au Maire de la Ville de Montpellier.

Une école unique en France…

Ce projet, porté par le Professeur Claude Jeandel, Directeur de l’Ecole de Gériatrie et de Gérontologie ; le Docteur Stéphanie Miot, sa Directrice adjointe ; Mme Myriam Aggoun, sa Responsable Administrative et Mme Marie-Laure Portalez, ingénieure d’études constitue la première école du domaine en France.

En effet, cette école est née d’un constat sociétal : nous devons faire face à un véritable défi démographique. Celui-ci se traduit par un vieillissement de la population et l’augmentation du nombre de personnes en perte d’autonomie (2,45 millions en 2060, contre 1,6 million en 2030). Proposer une offre de formation en gérontologie adaptée, à destination des étudiants et des professionnels du secteur, est devenu indispensable compte tenu de ces enjeux sociétaux, médicaux et scientifiques.

Afin de proposer une approche transversale et holistique des problématiques du grand âge, une offre de formation diversifiée a ainsi été créée, proposant une pédagogie innovante dans les différents champs d’application du secteur (médical, épidémiologique, psychologique, juridique…).

… et innovante

Issue du programme IDEFI-TIL (Initiatives d’Excellence en Formations innovantes – Trans Innov Longévité) initié en 2014 sur la Faculté, les formations en gérontologie de la Faculté de Médecine ont déjà permis à de nombreux professionnels des domaines médicaux et paramédicaux de se spécialiser sur ce secteur.

L’innovation est au cœur des priorités de l’école de Gériatrie et de Gérontologie qui propose notamment des formations adaptées aux parcours en e-learning. Des ateliers de simulation  sont également organisés une fois par an. Enfin, un tutorat est assuré par les anciens étudiants des différentes formations.

Par ailleurs, les personnes âgées seront associées à l’enseignement et certaines formations leur seront destinées dans le cadre de l’éducation thérapeutique.

4 grands pôles de formations

 

  • Un pôle à destination des professionnels de santé

    A destination des professionnels du secteur sanitaire et médico-social.

  • Un pôle à destination des médecins et étudiants en médecine

    Coordination pédagogique des unités d’enseignement des études de médecine

  • Un pôle à destination des proches aidants

    Actions de formation, de sensibilisation et de soutien

  • Un pôle à destination des patients

    Formation sur les maladies chroniques et éducation thérapeutique des patients

#OnEnAParlé

Cette initiative fait d’ores et déjà parler d’elle ! Retrouvez ci-dessous les différents articles de presse !

Article du Midi Libre : Les premiers pas d’une École de Gériatrie et de Gérontologie à la Faculté de Médecine

La Marseillaise : Une école de gériatrie et de gérontologie à Montpellier

Les personnes âgées représentent plus de 20% de la population française (Source INSEE 2020), pourtant, vieillir reste mal compris. Grâce aux outils de simulation proposés dans cet atelier innovant, les participants pourront faire un bon de plusieurs années dans le temps. Ils pourront ainsi aiguiser, par l’expérience, leurs compétences dans l’accompagnement des personnes âgées.

Pourquoi cet atelier ?

Cet atelier, proposé par l’Ecole de Gériatrie et de Gérontologie, a été créé pour permettre à ses participants de faire l’expérience des principales déficiences liées au vieillissement. 

Il est mené par sa responsable administrative, Myriam Taroudjit et Marie-Laure Portalez, ingénieure d’études. 

Des équipements spéciaux permettent aux participants de faire l’expérience sensorielle des principales déficiences liées à l’âge. Ils peuvent ainsi percevoir les difficultés des personnes âgées et  mieux comprendre leurs comportements et leurs besoins spécifiques.

“Un véritable apprentissage par l’expérience dans le but d’améliorer les conditions de vie des personnes âgées“

L’efficacité de cette méthode par simulation a fait l’objet d’une étude réalisée par des étudiants en médecine à l’Université Julius-Maximilians de Wurtzbourg (Dr. med. Filz S.A., Dr. med. Swoboda W. et al.).

Les recherches, effectuées sous forme de stages pratiques impliquant le port d’une combinaison de simulation, ont conduit aux résultats suivants :

  • Capacité d’empathie des conditions de vie d’une personne âgée après le stage pratique : 83% des participants.
  • Capacité de se mettre dans la situation d’une personne âgée après le stage pratique : 90% des participants.
  • Compréhension de l’état physique d’une personne âgée après le stage pratique : 95% des participants

 

Comment ?

A l’aide de combinaisons de simulation composées de plusieurs éléments, les participants se mettent à la place d’une personne âgée en faisant l’expérience des difficultés physiques et morales  liées au vieillissement.

Quelques exemples : 

  • LES LUNETTES SPÉCIALES

    Elles provoquent une perception différente de la couleur, un flou granuleux, une sensibilité à l’éblouissement et/ou un rétrécissement du champ visuel

  • LE CASQUE AUDITIF

    Il provoque une perte d’audition à haute fréquence

  • LE GILET DE POIDS

    Ce gilet permet aux participants de faire l’expérience d’une courbure de la colonne vertébrale, de basculement de bassin vers l’avant, d’une faiblesse posturale, de restriction de la mobilité, de perte de force, d’une augmentation du stress physique et/ou de l’affaiblissement du sens de l’équilibre.

  • LES GANTS

    Ils provoquent une restriction de la mobilité des mains, une diminution de l’agilité et une diminution de la sensation tactile

  • LES POIDS DE CHEVILLE

    Les poids de cheville provoquent une perte de force musculaire, une coordination altérée et une démarche incertaine en traînant les pieds

  • LA SEMELLE MOLLE DE LA SURCHAUSSURE

    Cette semelle particulière donne une sensation spongieuse et diminue la sensibilité du contact avec le sol, elle permet d’éprouver la sensation d’insécurité

  • DES GANTS SPÉCIAUX

    Ces autres gants permettent la simulation de tremblements, reproduits de façon réaliste grâce à la stimulation musculaire électrique et d’un module de commande réglable en continu

Les retours de nos étudiants

Chaque année, cet atelier innovant est donc proposé aux élèves de l’École afin de compléter leur cursus et améliorer leur compréhension de la personne âgée. Les témoignages sont élogieux :

Stéphanie : “Cet atelier était très intéressant et toutes les personnes travaillant auprès d’un public âgé devraient pouvoir participer à cet atelier de simulation. Perdre des sens est très perturbant.

Mariam : “Cet après-midi, j’ai vécu ce que les personnes avancées en âge que j’accompagne vivent au quotidien. Les douleurs musculaires, les problèmes auditifs et visuels, la lenteur, dus à l’environnement qui n’est plus adapté pour évoluer en toute sécurité“

Maïlys : “Dans le cadre professionnel, j’apporterai une attention d’autant plus particulière à ces « douleurs » et la manière dont les personnes le vivent et le subissent dans leur quotidien pour adapter au mieux les réponses à leurs besoins.”

 

Plus de photos : 

Le Karab’s c’est quoi ? Il s’agit d’un livre de poche répertoriant les établissements et les bons plans de la ville pour les étudiants locaux et étrangers. Réalisé par des étudiants de l’ACM corpo  leur projet voit le jour le 27 avril 2022 après 3 ans de travail et d’acharnement.

3 bonnes raisons de vous procurer le Karab’s !

 

  • 1 - UN GUIDE PRATIQUE PAR SA TAILLE ET SON FORMAT

    Adopter le Karab’s c’est faire le choix de la praticité ! Aussi grand qu’un livre de poche, ce petit guide se glissera facilement dans votre sac pour être emporté partout dans les rues de Montpellier.

    Pratique par sa taille mais aussi par son format ! Le Karab’s se compose de 6 chapitres pour accompagner votre vie étudiante au quotidien : manger, travailler, s’aérer, sortir, se cultiver et boire (avec modération, ne l’oublions pas…!). Le guide est clair et facile à comprendre, il contient des photos des différents lieux (pratique pour les nouveaux arrivants à Montpellier !) avec des renseignements tels que les horaires, le prix, la localisation et bien plus encore…

  • 2 - UN INDISPENSABLE POUR DÉCOUVRIR DE NOUVEAUX LIEUX

    Que vous soyez étudiants locaux ou bien étranger, Le Karab’s est un moyen rapide et efficace de connaitre de bonnes adresses ou d’en découvrir de nouvelles, en centre-ville ou dans les alentours de Montpellier ! Des restaurants chics de Montpellier en passant par les bars à petit prix toutes les catégories de lieux y figurent.

  • 3 - SOUTENIR UNE INITIATIVE ÉTUDIANTE

    Après 3 ans de dur labeur, les étudiants de l’ACM Corpo ont enfin pu voir leur projet aboutir ! Se procurer ce guide, c’est aussi soutenir leur travail.

    Que vous soyez amateur.ice de bons plans ou tout simplement curieux.se, ce guide est fait pour vous ! Le plus ? Le Karab’s est 100% gratuit et disponible à la corpo Médecine à Montpellier alors foncez vous le procurer !

 

Le Karab’s à la une de la presse locale !

Et parce qu’une si belle initiative ne pouvait pas passer à côté de la presse locale, le Karab’s a déjà fait deux parutions ! Bientôt présent sur Radio Campus Montpellier et sur Fun Radio, ce petit guide a de grands jours devant lui !

En 2020, le Docteur Favier et le Docteur Debourdeau participent une nouvelle fois à l’appel à projet de MUSE. Ils ressortent lauréat du Take Off 4 visant à récompenser les innovations en matière de pédagogie.

Une innovation pédagogique pour la sécurité

Les médecins et chirurgiens sont amenés à réaliser des procédures invasives pour le diagnostic et le traitement de pathologies. Ces gestes requièrent un apprentissage long et rigoureux, principalement réalisé durant l’internat (à partir de la 7e année d’études de médecine, au moment de la spécialisation).

La qualité de réalisation des procédures médico-techniques et chirurgicales doit être au centre de la formation, car elle a un impact sur la santé et la sécurité des patients. La formation technique des internes en médecine et en chirurgie doit ainsi passer par un apprentissage préalable permettant de garantir la sécurité des patients, des apprenants comme des encadrants.

Les facteurs de changement

 Le recours à l’apprentissage sur pièces anatomiques a largement été exploité, mais cette modalité d’entraînement est limitée par la disponibilité des pièces. Un autre facteur limitant est la difficulté à conserver l’aspect réaliste des voies digestives et respiratoires sur ces modèles biologiques.

Le simulateur comme solution

L’apprentissage sur simulateur permet de répondre aux exigences de sécurité, puisque les étudiants ne sont pas au contact direct des patients lors des premières mises en situation, que le droit à l’erreur est admis, et que les encadrants peuvent donner une plus grande latitude de pratique aux étudiants avec un feedback pédagogique sur des temps de formation dédiés et plus nombreux car plus faciles à mettre en œuvre. Cette modalité d’apprentissage permet également de s’affranchir des risques biologiques liés à l’utilisation de pièces anatomiques.

Les domaines spécifiques concernés

La simulation étant un outil très cher et long à mettre en place, les Docteurs Favier et Debourdeau ont réalisé des études préalables afin de savoir dans quels domaines cette simulation pouvait être la plus utile.

D’après leurs recherches, la formation par la simulation est nécessaire pour les procédures suivantes:

Un efficacité déjà prouvée

Ces simulateurs procéduraux ont été scientifiquement validés pour l’apprentissage initial et ont prouvé leur efficacité. Au total, ces dispositifs concernent 220 internes sur Montpellier-Nîmes (20 gastro-entérologues, 18 ORL, 6 neurochirurgiens, 6 chirurgiens maxillo-faciaux, 15 pneumologues,125 anesthesistes réanimateurs, 20 oncologues).

Un projet dans la continuité du précédent

Rappelez-vous, nous avions déjà parlé, dans l’un de nos articles, des Docteurs Favier et Debourdeau qui ont été lauréat d’un précédent Take Off de MUSE. Ce projet concernait la mise en place d’une application appelée SPART APP permettant d’évaluer les compétences techniques des internes.

Ce projet s’inscrit dans la continuité de celui de Spart-APP. En effet, cette application pouvant mesurer les progrès techniques des internes pourra être à l’avenir associée à une plateforme de simulation. Cette plateforme permettra de renforcer les apprentissages en temps réel pour les étudiants en difficulté dans une démarche de pédagogie active et dynamique.

Dans le cadre des 800 ans, une exposition de photographies aura lieu du 10 juillet au 10 octobre. Réalisée par le renommé photographe Cédric MATET, elle aura lieu au Jardin des Plantes. Ce photographe a également réalisé en 2020 l’exposition « Derrière les masques » qui met en avant 200 portraits de personnels médicaux.

Infos pratiques

 

« L’humain dans son jardin »

Le titre de l’exposition est fondamentalement lié à son contenu. En effet, pour cette occasion, l’artiste a choisi de travailler avec des pièces anatomiques provenant du conservatoire d’anatomie de la Faculté. Pour mieux comprendre son projet, nous avons réalisé une interview du photographe.

 

Quel est votre parcours ?

Je suis d’origine Sétois. J’ai fait une école de design à Montpellier qui s’appelle aujourd’hui l’ESMA. À la suite de cela, j’intègre l’école de l’image Gobelins à Paris. Plus tard, je reprends mes études pour passer un magister en Urbanisme et Développement Durable parce que la ville m’intéresse. Entre temps, je fais de la direction artistique et du design au sein de boîtes de communication.

Ce qui m’intéresse, c’est de lier l’art à la ville, aux plans, à la cartographie, à l’humain. Un artiste doit, à mon sens, être au sein de son contexte : urbain, politique, humain.

 

Pouvez-vous nous parler du projet « Derrière les masques » ?

C’est Gérald CHANQUES, Professeur à la faculté et médecin à l’Hôpital Saint Eloi qui m’a contacté et qui m’a proposé ce projet. Je voulais transposer une vision de ce que peuvent être les soignants et leurs engagements. 

 

Comment vous définiriez-vous ?

Si je dois me définir et définir mon travail, je parle de la transdisciplinarité. En effet, je suis photographe, mais je suis aussi plasticien, j’aime travailler avec divers matériaux et divers corps de métier.

 

Pouvez-vous nous parler de votre nouvelle exposition « l’humain dans son jardin » ?

C’est une idée assez ancienne de traiter le Jardin des Plantes, j’ai cependant une vraie passion pour le musée d’anatomie que j’ai vu lorsque j’étais étudiant. Pouvoir parler de botanique à travers le jardin, mais aussi de l’homme et de la recherche sur le corps, je trouve ça fabuleux. Le projet s’est monté à deux, avec une nouvelle fois, le Professeur CHANQUES.

Ce projet est intéressant car il me fait sortir de ma zone de confort, habituellement je réalise des portraits et là, ce n’est pas le cas.
De plus, étant donné que toutes les pièces sont classées au patrimoine, j’ai un rapport avec la conservatrice qui est particulier. C’est le troisième sujet de ce travail, je ne peux pas travailler sans elle. Habituellement, je contrôle mon modèle, là je ne peux pas au vu de sa fragilité, chaque déplacement doit être réalisé par la conservatrice.
C’est intéressant car la pièce et le jardin vivent en dehors de moi. 

Nous sommes trois sur ce projet : Jane qui fait de l’art numérique et qui est vidéaste, Luc qui fait entre autres du motion design et moi qui fait de l’image et qui m’occupe de la direction artistique de tout ça. Aucun de nous trois ne sait ce que l’on va obtenir comme résultat.

 

Comment avez-vous choisi les pièces anatomiques ?

Je me suis d’abord fait conseiller par le Professeur CHANQUES et les conservateurs pour savoir quelles sont les pièces emblématiques du conservatoire. Je n’ai pas choisi les pièces en fonction de leurs esthétismes puisque ce que l’on veut à travers cette exposition, c’est raconter une histoire et donner du sens.
La seule exception à cela, c’est un buste que nous avons trouvé, dont personne ne connaît l’identité, l’histoire ou son époque. Je l’ai trouvé fragile et touchant et j’ai donc choisi de le prendre. C’est la seule pièce que j’ai prise au « feeling ».

Il y a des pièces que malheureusement nous n’avons pas pu prendre à cause de leur fragilité. J’étais également séduit par d’autres pièces, mais qui ne représentait pas le corps humain et qui nous éloignaient donc du sujet. Je les traiterai plus tard pour un autre travail plus personnel.

Certaines pièces sont également trop difficiles à déplacer de par leurs poids. Cependant, cela fait partie de l’histoire de l’exposition.
Pour certaines pièces que l’on ne pouvait pas sortir au Jardin des Plantes, nous avons emmené le Jardin à celles-ci en prenant des branches et des feuillages.

 

En 2018, le Docteur Valentin FAVIER participe à l’appel à projet MUSE ayant pour but d’accompagner à la transformation pédagogique des formations. Il en ressort lauréat avec son projet intitulé « Apprentissage anatomie et chirurgie par simulation et impression 3D ».

MUSE “Take-Off” qu’est-ce que c’est ?

Le projet MUSE « Montpellier Université d’Excellence » mobilise les forces de 16 institutions vers une ambition commune : faire émerger à Montpellier une université thématique de recherche intensive, internationalement reconnue pour son impact dans les domaines liés à l’agriculture, l’environnement et la santé, susceptible de devenir pour tous les membres du consortium un partenaire académique auquel ils seront fortement liés et dont ils pourront se prévaloir.

Grâce à ces appels à projet “Take Off”, elle accompagne la stratégie de transformation pédagogique des établissements et des composantes du consortium MUSE. En 3 ans, l’I-SITE MUSE a ainsi mobilisé 6 M€ pour soutenir les innovations pédagogiques à travers ce programme. Le projet “Apprentissage anatomie et chirurgie par simulation et impression 3D” fait partie des projets sélectionnés à l’occasion du Take-Off #1. Découvrez-le dans cet article !

 

Améliorer l’apprentissage par la simulation : le défi du Docteur Favier

La simulation en santé est un objectif majeur de l’apprentissage de la médecine au XXIe siècle. Pour améliorer la sécurité des pratiques cliniques et de l’enseignement, la Haute Autorité de la Santé (HAS) a présenté en 2012 un rapport présentant les perspectives de développement en France de la simulation en santé.

Mais alors les simulateurs chirurgicaux qu’est-ce-que c’est ?

Les simulateurs chirurgicaux sont des outils pédagogiques faisant partie intégrante de ce concept. Ils permettent la formation des jeunes chirurgiens, pour appréhender le matériel chirurgical, l’anatomie et la technique opératoire, mais sont aussi utiles tout au long de la formation médicale continue pour la remise à niveau. Un intérêt majeur réside également dans la possibilité de développer de nouvelles techniques chirurgicales, en permettant aux opérateurs plus expérimentés d’effectuer des voies d’abord innovantes ou de mettre à l’épreuve de nouveaux instruments.

Les objectifs du projet

Le projet est à destination des internes en chirurgie qui auront la possibilité de pratiquer sur ces simulateurs. Les travaux en cours s’attachent désormais à plusieurs objectifs :

  • L’amélioration de la segmentation des structures osseuses et de processus pathologiques à partir d’images scanographiques pour l’obtention d’objets 3D.

  • L’amélioration de la caractérisation biomécanique de l’os humain de la base du crâne à l’aide de tests mécaniques innovants dédiés à cette problématique. La meilleure compréhension de la biomécanique permettra d’améliorer le réalisme des matériaux utilisés en simulation.

  • Effectuer des tests du simulateur auprès du public cible (internes en chirurgie ORL) à grande échelle grâce au plateau de simulation de la faculté de Médecine, ainsi qu’à la collaboration l’école de chirurgie de Nancy-Lorraine.

Un projet réalisable grâce à MUSE

En étant lauréat du projet, le Docteur FAVIER obtient une bourse de 10 000€ de la part de MUSE. Celle-ci fût utilisée pour avancer sur son projet de simulateurs chirurgicaux. Elle a notamment servi à :

  • La rémunération d’un stagiaire de Master 2 en discipline informatique pour la recherche et la création d’algorithme afin de mettre en place la simulation.
  • Tester mécaniquement la plateforme de simulation.
  • L’achat des matériaux permettant de réaliser la simulation et d’effectuer des impressions 3D.

Depuis 10 ans, le jardin des plantes organise des visites de l’été afin que le grand public connaisse mieux notre jardin botanique. Découvrez le programme de l’été 2021.

 

Des visites pour petits et grands

 

Accessibles à tous, les visites de l’été du Jardin des Plantes abordent plusieurs thématiques :
  • Les collections des plantes médicinales du jardin des Plantes
  • La Montagne de Richer, au carrefour de l’histoire et de l’écologie
  • La serre Martins et sa collection de succulentes
  • Visites du Jardin Comestible Permaculturel
  • Les aromates et les carrés des sens

Infos pratiques

ADRESSE

Boulevard Henri IV,

34000 Montpellier

  • Entrée gratuite

  • Sans inscriptions

  • Rendez-vous 10 minutes avant les débuts de visite

Il y a 100 ans, les étudiants de la Faculté de Médecine de Montpellier inauguraient des œuvres au sein du Jardin des Plantes et du Bâtiment historique de celle-ci pour célébrer le 7e centenaire. Pour reproduire cette action symbolique à l’occasion des 800 ans, une association a été créée, par les actuels étudiants, en 2019.

La naissance d’une association

Pour mener à bien ce projet, l’Association Carabine Montpelliéraine (ACM) et le Syndicat des Internes du Languedoc-Roussillon (SIRL) s’associent et créent l’Association pour une Cérémonie Historique des Etudiants en Médecine de Montpellier (ACHEMM). Celle-ci est composée de 19 membres et présidée par Allan Guilliey, étudiant en 4e année de médecine. L’association a pour but la mise en place du projet, de l’idée à la réalisation, notamment avec la recherche des artistes qui exposeront leurs œuvres dans le nouveau Campus Arnaud de Villeneuve.

Un événement repensé à la suite du Covid-19

A l’origine, cette exposition devait être introduite par un gala organisé par les étudiants de l’ACHEMM. De nombreuses institutions européennes devaient y être conviées en fin d’année 2020 et l’association avaient la possibilité de prendre la parole lors du congrès du groupe COIMBRA initialement prévu en juin 2020. Ce groupe, fondé en 1985 a pour but de réunir et de promouvoir l’excellence des universités européennes, en vue d’en pérenniser le haut niveau d’enseignement, la recherche et la mobilité académique sur le plan international, tout en créant des liens culturels particuliers.
Malheureusement, les contraintes sanitaires obligeants à repenser l’événement, un vernissage de l’exposition aura donc lieu en juillet 2021 afin de mettre en lumière le travail des étudiants.

Un travail colossal

Pour mener à bien ce projet, les étudiants de l’association ont dû investir beaucoup de leur temps et de leur énergie. Pour exposer des œuvres faisant sens, les étudiants ont effectué un appel à projet auprès des artistes locaux. Une vingtaine d’artistes ont envoyé leurs travaux : à la suite de cela, les étudiants en ont choisi treize en fonction de ceux qui paraissaient artistiquement le plus en adéquation avec le projet.

Ensuite, les membres de l’association ont dû démarcher les Collectivités territoriales afin d’obtenir des financements pour rémunérer les artistes. Ces institutions ont été d’une aide précieuse pour mener à bien ce projet.

Finalement, un très gros travail d’organisation a été réalisé tout au long de ces deux années pour pouvoir mettre en avant cette exposition et à travers elle, l’histoire de la Faculté.

La transmission comme fil rouge

Le thème de cette exposition est la transmission. En effet, la Faculté, vieille de 800 ans, s’est enrichie en 2017 d’un nouveau site au summum de la modernité : le Campus Arnaud de Villeneuve. Les œuvres de cette exposition font le lien entre ces deux sites, alliant classique et modernité, réalisme et abstrait afin de représenter les deux lieux et à travers ceux-ci, les deux époques.

La pièce maîtresse de cette exposition, réalisée par Nicolas Daubanes, est d’ailleurs une molécule d’ADN pour rappeler que malgré le fait que la Faculté soit répartie sur différents sites, tous ces campus partagent le même ADN et s’intègrent dans l’histoire de celle-ci.

Les artistes et leurs œuvres

Visiter l’exposition

Des visites guidées seront proposées le samedi 10 et le dimanche 11 juillet à partir de 14h. Elles se feront dans le respect des gestes barrières. Les inscriptions sont obligatoires :

 

L’association remercie tous ses partenaires (la DRAC, le FRAC, le département d’Hérault, la région Occitanie, Pumkin, le CROUS, L’Université de Montpellier, la Métropole, la Ville de Montpellier) pour leur soutien ainsi que le Professeur Gérald CHANQUES et les services de la Faculté qui ont œuvré au bon déroulement de ce projet.