Les personnes âgées représentent plus de 20% de la population française (Source INSEE 2020), pourtant, vieillir reste mal compris. Grâce aux outils de simulation proposés dans cet atelier innovant, les participants pourront faire un bon de plusieurs années dans le temps. Ils pourront ainsi aiguiser, par l’expérience, leurs compétences dans l’accompagnement des personnes âgées.
Pourquoi cet atelier ?
Cet atelier, proposé par l’Ecole de Gériatrie et de Gérontologie, a été créé pour permettre à ses participants de faire l’expérience des principales déficiences liées au vieillissement.
Il est mené par sa responsable administrative, Myriam Taroudjit et Marie-Laure Portalez, ingénieure d’études.
Des équipements spéciaux permettent aux participants de faire l’expérience sensorielle des principales déficiences liées à l’âge. Ils peuvent ainsi percevoir les difficultés des personnes âgées et mieux comprendre leurs comportements et leurs besoins spécifiques.
“Un véritable apprentissage par l’expérience dans le but d’améliorer les conditions de vie des personnes âgées“
L’efficacité de cette méthode par simulation a fait l’objet d’une étude réalisée par des étudiants en médecine à l’Université Julius-Maximilians de Wurtzbourg (Dr. med. Filz S.A., Dr. med. Swoboda W. et al.).
Les recherches, effectuées sous forme de stages pratiques impliquant le port d’une combinaison de simulation, ont conduit aux résultats suivants :
- Capacité d’empathie des conditions de vie d’une personne âgée après le stage pratique : 83% des participants.
- Capacité de se mettre dans la situation d’une personne âgée après le stage pratique : 90% des participants.
- Compréhension de l’état physique d’une personne âgée après le stage pratique : 95% des participants
Comment ?
A l’aide de combinaisons de simulation composées de plusieurs éléments, les participants se mettent à la place d’une personne âgée en faisant l’expérience des difficultés physiques et morales liées au vieillissement.
Quelques exemples :
LES LUNETTES SPÉCIALES
Elles provoquent une perception différente de la couleur, un flou granuleux, une sensibilité à l’éblouissement et/ou un rétrécissement du champ visuel
LE CASQUE AUDITIF
Il provoque une perte d’audition à haute fréquence
LE GILET DE POIDS
Ce gilet permet aux participants de faire l’expérience d’une courbure de la colonne vertébrale, de basculement de bassin vers l’avant, d’une faiblesse posturale, de restriction de la mobilité, de perte de force, d’une augmentation du stress physique et/ou de l’affaiblissement du sens de l’équilibre.
LES GANTS
Ils provoquent une restriction de la mobilité des mains, une diminution de l’agilité et une diminution de la sensation tactile
LES POIDS DE CHEVILLE
Les poids de cheville provoquent une perte de force musculaire, une coordination altérée et une démarche incertaine en traînant les pieds
LA SEMELLE MOLLE DE LA SURCHAUSSURE
Cette semelle particulière donne une sensation spongieuse et diminue la sensibilité du contact avec le sol, elle permet d’éprouver la sensation d’insécurité
DES GANTS SPÉCIAUX
Ces autres gants permettent la simulation de tremblements, reproduits de façon réaliste grâce à la stimulation musculaire électrique et d’un module de commande réglable en continu
Les retours de nos étudiants
Chaque année, cet atelier innovant est donc proposé aux élèves de l’École afin de compléter leur cursus et améliorer leur compréhension de la personne âgée. Les témoignages sont élogieux :
Stéphanie : “Cet atelier était très intéressant et toutes les personnes travaillant auprès d’un public âgé devraient pouvoir participer à cet atelier de simulation. Perdre des sens est très perturbant.”
Mariam : “Cet après-midi, j’ai vécu ce que les personnes avancées en âge que j’accompagne vivent au quotidien. Les douleurs musculaires, les problèmes auditifs et visuels, la lenteur, dus à l’environnement qui n’est plus adapté pour évoluer en toute sécurité“
Maïlys : “Dans le cadre professionnel, j’apporterai une attention d’autant plus particulière à ces « douleurs » et la manière dont les personnes le vivent et le subissent dans leur quotidien pour adapter au mieux les réponses à leurs besoins.”
Plus de photos :
Après avoir été lauréats du Take-Off 3 de MUSE, les Docteurs Herrero et Bonnel ont présenté la formation PREPABLOC au cours de la séance « Recherche Et Innovation Chirurgicale 2021 » de l’Académie Nationale de Chirurgie. Cette formation a alors reçu le prix de l’innovation pédagogique ! Retour sur cette formation unique.
PRÉPABLOC : une formation destinée aux professionnels du bloc opératoire de demain
La construction du projet
Le lancement de PREPABLOC trouve sa source dans une démarche de co-création à l’initiative du Dr. Herrero, accompagnée par le Dr. Ferrandis. Une équipe pluriprofessionnelle et pluridisciplinaire a été composée rassemblant :
- L’équipe enseignante de l’école d’IBODE du CHU,
- les Chefs de Cliniques-Assistants des hôpitaux du CHU et de l’ICM,
- les équipes du LIRMM,
- Gypso-thérapeute des Urgences du CHU.
Au programme de la formation
Proposé et coordonné par l’extracteur d’innovation, il s’agit d’un marathon de l’innovation sous la forme d’un concours en équipes d’une dizaine de personnes. Des séances de créativité permettent de concevoir des projets utiles en un temps record et d’apprendre à les « pitcher » en fin de semaine. Les cinq thèmes étaient le stress, la communication, la pédagogie chirurgicale de demain, l’attractivité des métiers du bloc et inventer un « Escape Game ».
Les futurs IBODES, tuteurs des chirurgiens de demain, ont eu la chance de participer à divers ateliers théoriques ou pratiques tout au long d’une semaine de type « congrès ». Les responsables de l’école IBODE ont axé leurs présentations sur l’hygiène et l’instrumentation. Les Chefs de Cliniques-Assistants des hôpitaux du CHU et de l’ICM ont quant à eux animé des cours théoriques, en témoignant sur leur métier de chirurgiens des hôpitaux, en dirigeant des ateliers sur la suture et les nœuds chirurgicaux, ainsi qu’en permettant aux étudiants de tester leur habilité sur console de cœlioscopie. Les équipes du LIRMM ont également collaboré sur le plateau de simulation high-tech hospitalo-universitaire du campus Arnaud de Villeneuve que le Dr. Debien et ses équipes font vivre au quotidien. Un atelier était aussi dédié à la réalisation des plâtres avec Christophe, le gypso-thérapeute réfèrent des urgences du CHU.
Les objectifs de cet enseignement
Former les étudiants avant leur arrivée en stage
Pouvoir proposer à tous les étudiants en médecine une formation structurée, harmonisée au préalable à leur arrivée en stages hospitaliers chirurgicaux ou aux urgences.
Réduire le stress de ces étudiants
Ainsi que celui des encadrants qui les accueillent au sein des blocs et qui, outre le temps nécessaire à les former en plus de leur charge de travail, avaient toujours l’angoisse de les voir faire des erreurs par méconnaissance dans ce milieu ô combien contrôlé.
Faire prendre conscience que le travail harmonieux en équipe est un facteur de réussite
Qui bénéficiera au patient mais aussi à la sérénité d’un lieu de travail exigeant.
Susciter les vocations pour ces métiers
Avec une information objective.
Initier très tôt à la méthodologie de l’innovation en mode « projet »
Pour que les étudiants sachent créer, structurer et présenter des projets conformes aux ambitions qu’ils pourront nourrir tant sur le plan de leur avenir professionnel que scientifique.
Un projet soutenu par MUSE
Ce projet a pu prendre vie grâce à l’appui financier de MUSE (Montpellier Université d’Excellence) par le biais d’un appel à projet « Take OFF 3 » remporté en Juin 2020 avec l’aide active de l’extracteur d’innovation (Dr. Christophe BONNEL et Anaïs CAUSSE). L’équipe du Centre d’Innovation pédagogique de MUSE (CSIP) a également apporté sa pierre à l’édifice avec la réalisation d’un jeu de cartes interactif, ludique et à la scénarisation d’un « Escape Game » qui sera proposé l’année prochaine.
PREPABLOC : une formation qui rencontre un grand succès
La réussite du projet
La création de cette Unité d’Enseignement libre fut une réussite auprès des étudiants. En effet, fondé par une équipe pluriprofessionnelle et pluridisciplinaire, ce projet a été particulièrement suivi par un public intéressé composé d’étudiants en 3ème année de médecine, des élèves ingénieurs du LIRMM (Roboticiens) ainsi que des élèves IBODE (Infirmiers de Bloc opératoire).
L’avenir de PREPABLOC
Les étudiants ont particulièrement apprécié l’expérience et le projet lauréat sur la pédagogie chirurgicale de demain est à l’étude pour tenter de lui donner un avenir. Les équipes enseignantes nîmoises déjà largement rodées à ces concepts sont déjà dans la boucle pour l’adapter et l’équipe PREPABLOC partagera son expérience avec tous ceux qui, sur le plan national, souhaiteront s’en inspirer conformément aux souhaits de l’académie.
Pour la deuxième année l’association Agnes McLaren organise un prix de médecine, doté de 4000€ ! Les candidatures sont ouvertes aux étudiant.e.s de la Faculté de Médecine Montpellier-Nîmes qui soutiendront leur thèse d’exercice entre septembre 2021 et mars 2023. Retrouvez ci-dessous les modalités d’inscription et les critères d’éligibilité de votre thèse.
Ce prix récompense une thèse et en médecine portant sur la santé des femmes et/ou des enfants en situation de précarité ou de vulnérabilité et finance un travail basé sur cette thèse
L’association Agnes McLaren, créée en 2018 œuvre pour le maintien de la mémoire d’Agnes McLaren, écossaise et première femme médecin diplômée de la Faculté de Médecine de Montpellier, en 1878. C’est en l’honneur de cette femme médecin, qui dédia sa vie aux soins des femmes les plus défavorisées ou exclues de la société que l’association souhaite décerner pour la première fois un prix de médecine.
Ainsi, l’association a mis en place, à l’occasion du 8e centenaire de la Faculté en 2020, le Prix de Médecine Agnès McLaren. Tous les deux ans, ce prix récompense une thèse d’exercice et un travail (ou projet) de post-thèse, portant sur la santé des femmes en situation de précarité / vulnérabilité ou bien sur la santé des enfants exposés à la précarité et/ou les situations de vulnérabilité. Il finance également un travail basé sur cette thèse. Le Prix, d’un montant de 4000 € sera décerné en juin 2023 après pré-sélection par un comité et étude par un jury composé de professionnels de santé.
Pour la première édition, un prix remporté par Justine Allouche portant sur les connaissances et pratique du dépistage du cancer du Col de l’Utérus.
En 2021, le prix a été remporté par Justine Allouche pour son travail axé sur l’évaluation des Connaissances et des Pratiques vis-à-vis du Dépistage du Cancer du Col de l’Utérus chez les Femmes en Situation de Prostitution dans les Départements du Gard et de l’Hérault. Justine avait à cette occasion fait l’objet d’un article sur Midi Libre !
Critères d’éligibilité
Afin de concourir à l’obtention de ce prix de médecine, les candidats doivent respecter plusieurs critères d’éligibilité :
Ouverts à nos étudiant(e)s
Critère 1 : Être étudiant(e) au sein de la Faculté de Médecine Montpellier-Nîmes
Année 2021-22-23
Critère 2 : Soutenir sa thèse d’exercice entre septembre 2021 et mars 2023
Sujet de thèse
Critère 3 : Soutenir une thèse dont le sujet traite de la santé des femmes les plus défavorisées voire exclues ou bien sur la santé des enfants exposés à la précarité et/ou les situations de vulnérabilité
Projet post-thèse
Critère 4 : Thèse ouvrant sur un projet opérationnel
Quelles sont les étapes à suivre pour concourir ?
La deuxième édition du Prix de médecine McLaren va se dérouler en 5 phases, tel que suit :
avant le 15 mars. 2023
Dépôt des candidatures
Candidature en ligne, sur le site web de l’association Agnes McLaren uniquement.
15 avril 2023
Phase de pré-sélection
Phase de pré-sélection des thèses reçues par le comité de présélection. 5 thèses pré-sélectionnées.
15 avril 2023
15 mai 2023
Avis de sélection
Transmission de l’avis de sélection aux 5 candidats retenus.
Juin 2023
Phase de sélection finale
Examen des 5 thèses pré-sélectionnées par le jury. Les candidats doivent transmettre leurs thèses et travaux post-thèses avant le 24 janvier 2021.
Juin 2023
sept. 2023
Cérémonie de remise du prix
Remise du prix Agnes McLaren lors de la cérémonie officielle.
Nous vous espérons nombreux.ses à concourir pour ce nouveau prix ! À vos plumes donc, et bon courage dans la rédaction de vos thèses !
Jeudi 27 janvier 2022, Docteure Catherine Alix-Panabières a reçu, lors de la 15ème Biennale de Cancérologie, le prestigieux prix Savchuk dans le cadre de ses travaux sur les “biopsies liquides”. Retour sur 23 années de recherches dans le domaine de la cancérologie.
Une carrière axée sur le développement de la biopsie liquide
Le Docteur Alix-Panabières, directrice du laboratoire Cellules Circulantes Rares Humaines (CCRH) au CHU de Montpellier, se consacre à ses recherches depuis 23 ans. Inventé par ses soins en 2010 avec son collaborateur Allemand, le Professeur Klaus Pantel de Hambourg, le terme “biopsie liquide”, en complémentarité à la biopsie tissulaire, est une prise de sang à réaliser de manière répétée au cours du traitement d’un patient.
Un procédé non invasif
La biopsie liquide permet d’accéder à des cellules ou des éléments circulants qui sont relargués par la tumeur primaire ou des métastases. L’avantage ? Elle offre la possibilité d’étudier des tumeurs localisées à des endroits inaccessibles, de façon répétée tout en étant non invasive. Après avoir réalisé la prise de sang, celle-ci permet d’accéder alors à des informations sur l’évolution de la tumeur et donc du traitement.
Ses recherches sont axées sur trois aspects fondamentaux :
- Comprendre la biologie de la tumeur et sa destination.
- La technologie : le Docteur Alix-Panabières travaille sur un brevet axé sur cette nouvelle technique permettant de détecter les cellules tumorales circulantes.
- Une étude clinique translationnelle. La biopsie liquide permet d’adapter le traitement en fonction du stade de chaque patient notamment pour le lancement du traitement.
Nous adressons toutes nos félicitations au Docteur Catherine Alix-Pananières pour ce prix !
En 2020, le Docteur Favier et le Docteur Debourdeau participent une nouvelle fois à l’appel à projet de MUSE. Ils ressortent lauréat du Take Off 4 visant à récompenser les innovations en matière de pédagogie.
Une innovation pédagogique pour la sécurité
Les médecins et chirurgiens sont amenés à réaliser des procédures invasives pour le diagnostic et le traitement de pathologies. Ces gestes requièrent un apprentissage long et rigoureux, principalement réalisé durant l’internat (à partir de la 7e année d’études de médecine, au moment de la spécialisation).
La qualité de réalisation des procédures médico-techniques et chirurgicales doit être au centre de la formation, car elle a un impact sur la santé et la sécurité des patients. La formation technique des internes en médecine et en chirurgie doit ainsi passer par un apprentissage préalable permettant de garantir la sécurité des patients, des apprenants comme des encadrants.
Les facteurs de changement
Le recours à l’apprentissage sur pièces anatomiques a largement été exploité, mais cette modalité d’entraînement est limitée par la disponibilité des pièces. Un autre facteur limitant est la difficulté à conserver l’aspect réaliste des voies digestives et respiratoires sur ces modèles biologiques.
Le simulateur comme solution
L’apprentissage sur simulateur permet de répondre aux exigences de sécurité, puisque les étudiants ne sont pas au contact direct des patients lors des premières mises en situation, que le droit à l’erreur est admis, et que les encadrants peuvent donner une plus grande latitude de pratique aux étudiants avec un feedback pédagogique sur des temps de formation dédiés et plus nombreux car plus faciles à mettre en œuvre. Cette modalité d’apprentissage permet également de s’affranchir des risques biologiques liés à l’utilisation de pièces anatomiques.
Les domaines spécifiques concernés
La simulation étant un outil très cher et long à mettre en place, les Docteurs Favier et Debourdeau ont réalisé des études préalables afin de savoir dans quels domaines cette simulation pouvait être la plus utile.
D’après leurs recherches, la formation par la simulation est nécessaire pour les procédures suivantes:
- Fibroscopie oeso-gastro-duodénale diagnostique et interventionnelle (gastro-entérologie)
- Coloscopie diagnostique et interventionnelle (gastro-entérologie)
- Chirurgie endoscopique naso-sinusienne et de la base du crâne antérieure (ORL, neurochirurgie, chirurgie maxillo-faciale)
- Fibroscopie souple diagnostique des voies aérodigestives supérieures (ORL, anesthésie-réanimation, oncologie)
- Endoscopie rigide bronchique (ORL, pédiatres, pneumologues)
Un efficacité déjà prouvée
Ces simulateurs procéduraux ont été scientifiquement validés pour l’apprentissage initial et ont prouvé leur efficacité. Au total, ces dispositifs concernent 220 internes sur Montpellier-Nîmes (20 gastro-entérologues, 18 ORL, 6 neurochirurgiens, 6 chirurgiens maxillo-faciaux, 15 pneumologues,125 anesthesistes réanimateurs, 20 oncologues).
Un projet dans la continuité du précédent
Rappelez-vous, nous avions déjà parlé, dans l’un de nos articles, des Docteurs Favier et Debourdeau qui ont été lauréat d’un précédent Take Off de MUSE. Ce projet concernait la mise en place d’une application appelée SPART APP permettant d’évaluer les compétences techniques des internes.
Ce projet s’inscrit dans la continuité de celui de Spart-APP. En effet, cette application pouvant mesurer les progrès techniques des internes pourra être à l’avenir associée à une plateforme de simulation. Cette plateforme permettra de renforcer les apprentissages en temps réel pour les étudiants en difficulté dans une démarche de pédagogie active et dynamique.
En 2020, le Docteur Valentin FAVIER, avec la collaboration du Docteur Antoine Debourdeau , participe une nouvelle fois à l’appel à projet MUSE ayant pour but d’accompagner à la transformation pédagogique des formations. Il en ressort lauréat avec son projet intitulé « Application de Suivi Pédagogique de l’Apprentissage et Réalisation des gestes Techniques en médecine ».
Genèse du projet
La qualité de la formation des médecins est un enjeu de santé publique afin de soigner au mieux la population pour les années à venir. La compétence médicale est un processus long à acquérir, au cours duquel l’étudiant doit maîtriser des compétences théoriques et techniques. L’interne en médecine doit apprendre les gestes et procédures qui feront le socle de sa pratique médicale durant les 4 à 6 ans que dure son internat. Ses connaissances théoriques sont fréquemment évaluées par des examens théoriques.
Actuellement, les internes en médecine effectuent leurs stages cliniques selon une maquette pédagogique prédéfinie, séparée en semestres, et obtiennent leur diplôme d’études spécialisées à l’issue de leur cursus avec la soutenance d’un mémoire.
Néanmoins, au cours de l’internat, les étudiants en médecine travaillent à temps plein à l’hôpital et leur formation facultaire dans les locaux de l’université est réduite à quelques journées par an.
Cependant la validation du cursus médical ne prend pas en compte les compétences techniques de l’interne, et il existe peu d’outils permettant de suivre leur acquisition et d’observer l’évolution de l’apprenant au fur et à mesure des stages.
C’est dans ce contexte que les Docteurs Favier et Debourdeau ont décidé de mettre en place une application permettant de suivre l’évolution des étudiants en santé concernant leurs compétences techniques.
La naissance de SPART APP
SPART-App est un projet qui propose de mettre à disposition des internes de médecine, de leurs formateurs, et du responsable pédagogique, une application mobile pour recenser chacune des procédures réalisées tout au long de leur internat (e-carnet). Ce projet pilote concerne les spécialités d’anesthésie-réanimation, de gastroentérologie, d’ORL et de Chirurgie maxillo-faciale. Voici ses objectifs :
Pour l’apprenant, cet e-carnet permettra de voir en temps réel sa progression (taux de succès, courbe d’apprentissage), de mettre en lumière certains points à améliorer, et de permettre d’alerter son responsable pédagogique en cas de pratique insuffisante.
Pour l’encadrant, cet outil permettra de recueillir les difficultés ressenties par l’apprenant, d’éclaircir et trouver des solutions aux points bloquants, et de construire un débriefing.
Pour le responsable pédagogique, il permettra d’adapter les objectifs pédagogiques au cas par cas en fonction des difficultés rencontrées par les étudiants, de dépister des insuffisances de formation (notamment le nombre de gestes) pour pouvoir alerter les encadrants, et de proposer des solutions concrètes personnalisées à l’étudiant et à son équipe encadrante.
L’application : un choix stratégique
Le format dématérialisé, via une application pouvant fonctionner hors réseau, permet de s’affranchir des carnets de procédures qui ne sont pas annotés de façon régulière. L’interne pourra évaluer son geste immédiatement après l’avoir réalisé, sur son smartphone.
Chaque interne aura à disposition un compte étudiant, spécifique de sa spécialité. Sur ce compte l’interne pourra rentrer chaque procédure réalisée au cours du temps en détaillant le geste, le succès ou l’échec, les difficultés rencontrées. Avec les données insérées dans l’application, il est possible de suivre sa courbe d‘apprentissage.
Le superviseur du geste réalisé pourra, s’il le souhaite, valider l’évaluation du geste faite par l’interne, et s’en servir de support pour un débriefing technique. L’enseignant aura à sa disposition les données de chacun des internes qu’il encadre. Cela permettra au responsable d’enseignement (chef de service) de s’assurer qu’un nombre de procédures suffisant est bien réalisé par chaque interne, et de repérer les internes en difficultés pour leur apporter un soutien plus important.
Les impacts de START APP
Grâce à ce projet, le Docteur Favier espère faire évoluer l’apprentissage des compétences techniques et générer des impacts à court, moyen et long terme.
A court terme, SPART-app permettra de faire un état des lieux de la formation technique actuelle en médecine et chirurgie. Actuellement cette formation est subjectif et varie selon les intervenants. Ce projet serait un outil permettant d’objectiver et de rationaliser le suivi des étudiants.
A moyen terme, ce dispositif permettra à l’étudiant de suivre la progression et d’orienter son cursus de formation en fonction de ses carences et compétences. Le projet pourrait également s’étendre à d’autres filières que celles citées précédemment. Cette innovation pédagogique pourrait ensuite se généraliser au niveau national sous l’impulsion de l’Université de Montpellier.
Sur le plan scientifique, les données recueillies de cette application serviront à la réalisation d’études de pédagogie dans chacune des spécialités concernées avec comme objectif d’évaluer l’impact d’interventions (dont la simulation, une composante également étudiée par le Docteur Favier) sur l’acquisition des compétences techniques pour guider le changement des pratiques pédagogiques de façon rationnelle.
A long terme, cette transformation pédagogique permettra l’amélioration des pratiques au niveau local et national, avec un impact réel sur l’amélioration de la sécurité des patients, en diminuant le risque d’erreurs techniques.
Actuellement le projet des Docteurs Favier et Debourdeau suit son cours et devrait être lancé prochainement.
En 2018, le Docteur Valentin FAVIER participe à l’appel à projet MUSE ayant pour but d’accompagner à la transformation pédagogique des formations. Il en ressort lauréat avec son projet intitulé « Apprentissage anatomie et chirurgie par simulation et impression 3D ».
MUSE “Take-Off” qu’est-ce que c’est ?
Le projet MUSE « Montpellier Université d’Excellence » mobilise les forces de 16 institutions vers une ambition commune : faire émerger à Montpellier une université thématique de recherche intensive, internationalement reconnue pour son impact dans les domaines liés à l’agriculture, l’environnement et la santé, susceptible de devenir pour tous les membres du consortium un partenaire académique auquel ils seront fortement liés et dont ils pourront se prévaloir.
Grâce à ces appels à projet “Take Off”, elle accompagne la stratégie de transformation pédagogique des établissements et des composantes du consortium MUSE. En 3 ans, l’I-SITE MUSE a ainsi mobilisé 6 M€ pour soutenir les innovations pédagogiques à travers ce programme. Le projet “Apprentissage anatomie et chirurgie par simulation et impression 3D” fait partie des projets sélectionnés à l’occasion du Take-Off #1. Découvrez-le dans cet article !
Améliorer l’apprentissage par la simulation : le défi du Docteur Favier
La simulation en santé est un objectif majeur de l’apprentissage de la médecine au XXIe siècle. Pour améliorer la sécurité des pratiques cliniques et de l’enseignement, la Haute Autorité de la Santé (HAS) a présenté en 2012 un rapport présentant les perspectives de développement en France de la simulation en santé.
Mais alors les simulateurs chirurgicaux qu’est-ce-que c’est ?
Les simulateurs chirurgicaux sont des outils pédagogiques faisant partie intégrante de ce concept. Ils permettent la formation des jeunes chirurgiens, pour appréhender le matériel chirurgical, l’anatomie et la technique opératoire, mais sont aussi utiles tout au long de la formation médicale continue pour la remise à niveau. Un intérêt majeur réside également dans la possibilité de développer de nouvelles techniques chirurgicales, en permettant aux opérateurs plus expérimentés d’effectuer des voies d’abord innovantes ou de mettre à l’épreuve de nouveaux instruments.
Les objectifs du projet
Le projet est à destination des internes en chirurgie qui auront la possibilité de pratiquer sur ces simulateurs. Les travaux en cours s’attachent désormais à plusieurs objectifs :
L’amélioration de la segmentation des structures osseuses et de processus pathologiques à partir d’images scanographiques pour l’obtention d’objets 3D.
L’amélioration de la caractérisation biomécanique de l’os humain de la base du crâne à l’aide de tests mécaniques innovants dédiés à cette problématique. La meilleure compréhension de la biomécanique permettra d’améliorer le réalisme des matériaux utilisés en simulation.
Effectuer des tests du simulateur auprès du public cible (internes en chirurgie ORL) à grande échelle grâce au plateau de simulation de la faculté de Médecine, ainsi qu’à la collaboration l’école de chirurgie de Nancy-Lorraine.
Un projet réalisable grâce à MUSE
En étant lauréat du projet, le Docteur FAVIER obtient une bourse de 10 000€ de la part de MUSE. Celle-ci fût utilisée pour avancer sur son projet de simulateurs chirurgicaux. Elle a notamment servi à :
- La rémunération d’un stagiaire de Master 2 en discipline informatique pour la recherche et la création d’algorithme afin de mettre en place la simulation.
- Tester mécaniquement la plateforme de simulation.
- L’achat des matériaux permettant de réaliser la simulation et d’effectuer des impressions 3D.
« La Maison de Santé Pluridisciplinaire Universitaire (MSPU) Avicenne fut inaugurée à Cabestany près de Perpignan en 2018. En juin 2021, deux autres MSPU viennent compléter ce dispositif territorial. A l’occasion de cette ouverture, un moment solennel a eu lieu le jeudi 27 mai pour faire un bilan de la MSPU de Cabestany, et de présenter le projet des deux nouvelles MSPU. »
MSPU : Kézako ?
Une Maison de Santé Pluridisciplinaire est une maison de santé pluriprofessionnelle ayant conclu, avec l’ARS et une université ayant une composante médecine, une convention ayant pour objet le développement de la formation et de la recherche en soins primaires.
La MSPU d’Avicenne : un bilan concluant
Cette MSPU, gérée par le Dr Mark OUDE ENGBERIK et regroupant une trentaine de professionnels de santé dans différents domaines, a réalisé plusieurs projets depuis ces 5 dernières années. Deux projets principaux ont été abordés lors de cette conférence :
- Le projet TSAPP qui vise à former les professionnels de santé concernant l’accès aux soins des personnes en situation de handicap.
- Le projet SPES (Soins Primaires Environnement et Santé) qui a pour objectif de développer la culture santé et environnement des professionnels et du grand public.
Sur le plan universitaire, cette MSPU est dotée de 16 maîtres de stage dans plusieurs domaines de santé et accueille 6 à 10 stagiaires par an.
Deux nouvelles MSPU dans la région
Suite au succès des projets menés par la MSPU d’Avicenne, deux autres maisons ont été inaugurées dans la région afin de répondre aux besoins territoriaux dans ce domaine.
MSPU LA SOURCE
- Inaugurée en février 2020, cette MSPU est localisée à Vergèze et est gérée par le Dr Céline Varraut.
- Elle compte, en son sein, 25 professionnels dans 10 domaines de santé différents
- Elle axe ses objectifs autour de trois grands thèmes : le territoire, la formation et les soins
MSPU Pauline Lataud
- Cette MSPU est multisites, ainsi elle est localisée à Castries, Prades le Lez, Saint Georges d’Orques et Vendargues et est gérée par le Dr Philippe Lognos.
- Elle compte, en son sein, 50 professionnels dans 9 domaines de santé différents
- Elle axe également ses objectifs autour des mêmes thématiques que la précédente.
Un projet commun se dessine autour de ces trois MSPU : construire un réseau de recherche et rendre le service accessible aux citoyens de proximité.
En 2018, le Docteur Fares GOUZI participe à l’appel à projet MUSE ayant pour but d’accompagner à la transformation pédagogique des formations. Il en ressort lauréat avec son projet intitulé « Laboratoire Numérique de sciences précliniques ».
MUSE « Take-Off » qu’est-ce que c’est ?
Le projet MUSE « Montpellier Université d’Excellence » mobilise les forces de 16 institutions vers une ambition commune : faire émerger à Montpellier une université thématique de recherche intensive, internationalement reconnue pour son impact dans les domaines liés à l’agriculture, l’environnement et la santé, susceptible de devenir pour tous les membres du consortium un partenaire académique auquel ils seront fortement liés et dont ils pourront se prévaloir.
Grâce à ces appels à projet « Take Off », elle accompagne la stratégie de transformation pédagogique des établissements et des composantes du consortium MUSE. En 3 ans, l’I-SITE MUSE a ainsi mobilisé 6 M€ pour soutenir les innovations pédagogiques à travers ce programme. Le projet « Laboratoire Numérique de Sciences Préclinique » fait partie des projets sélectionnés à l’occasion du Take-Off #1. Découvrez-le dans cet article !
Le projet du Docteur Gouzi s’inscrit dans les intentions de MUSE
Le docteur Gouzi a participé a été lauréat du Take Off 1 de MUSE ayant pour objectif d’accompagner à la transformation pédagogique. Pour mieux comprendre le projet du Docteur Gouzi, il faut commencer par comprendre ce que sont les sciences pré-cliniques. Ces disciplines pré-cliniques constituent le socle du 1er cycle des études de santé. Elles sont au nombre de sept : Anatomie, Histologie, Embryologie, Biophysique, Physiologie, Biologie Cellulaire, Biochimie… et sont étudiées lors de la 2ième et 3ième année d’études de santé.
Avant la mise en place du projet du Docteur Gouzi, les disciplines pré-cliniques étaient majoritairement étudiées par le biais de cours magistraux. Ces cours magistraux représentaient 77% de leurs cours dans ces disciplines.
Des enseignants au coeur du projet
Afin de mener à bien son projet, le Docteur Gouzi, également enseignant de physiologie, a mobilisé ses collègues médecins et enseignants. Ensemble, ils ont créé le Groupe de Réflexion pour l’Enseignement des Sciences Pré-cliniques en Santé (GRESP) regroupant une douzaine d’enseignants volontaires.Ce GREPS s’est regroupé pendant un an, à raison de deux fois par mois, pendant plusieurs heures pour réfléchir ensemble sur le projet.
Un projet de réorganisation
Comme évoqué précédemment, les cours magistraux prenaient une place considérable dans l’enseignement des études de santé. Le projet du GRESP a pour but de réorganiser les enseignements et d’intégrer plus de travaux pratiques et d’enseignements dirigés. Pour mettre en place le projet, les enseignants ont choisi l’Unité d’Enseignement intitulée « Appareils respiratoires » qui est une UE étudiée en 2ème année d’études de santé. Le but final est d’obtenir un enseignement alliant de la pédagogie active et de la pluridisciplinarité.
Mais alors, qu’est-ce que c’est ? :
La pédagogie active
La pédagogie active a pour but de faire participer les étudiants dans leur processus d’apprentissage. Au lieu de simplement écouter et digérer l’information, les étudiants réfléchissent, manipulent, annotent, interagissent entre eux mais aussi avec l’enseignant. Cette pratique nécessite la formation de plus petits groupes d’étudiants. C’est pour cela, qu’avec le projet du GRESP, les cours magistraux sont passés de 77 à 34% pour laisser place à davantage de travaux pratiques et d’enseignement dirigés.
La pluridisciplinarité
La pluridisciplinarité consiste à faire coexister le travail de plusieurs disciplines à un même sujet. Dans le cas du projet du GREPS, elle s’est matérialisée à travers la réorganisation complète des différents cours de l’UE « Appareils respiratoires ». Ainsi, les étudiants n’étudient plus les sept disciplines pré-cliniques séparément mais plutôt simultanément. Les cours ont été morcelés par organes et chaque discipline est traitée simultanément à travers un organe particulier.
Un long travail de mise en place
Pour techniquement mettre en place ce projet, les membres du GREPS ont effectué de nombreuses modifications :
• Comme évoqué précédemment, ils ont d’abord changé les ratios des différents types de cours, en diminuant considérablement le nombre d’heures de cours magistraux, pour les remplacer par des travaux pratiques et des enseignements dirigés. Cependant, le nombre total d’heures est resté inchangé pour ne pas augmenter la charge de travail des étudiants et pour respecter la réforme en vigueur.
• Puis ils ont modifié les contenus des cours pour y intégrer plus de pédagogie active et de pluridisciplinarité. Pour cela, plusieurs nouvelles choses ont été mises en place :
La création de scénario pédagogique pour les différentes matières de l’UE « appareils respiratoire ».
Grâce à la créativité des enseignants, ils ont pu également mettre en place des outils numériques pouvant illustrer les différents scénarios (ex : visiblebody : outil numérique représentant un corps humain en 3D où chaque partie du corps peut être retirée, analysée, disséquée ce qui permet à l’étudiant de faire un travail pratique d’anatomie en ligne et gratuit).
La création d’un espace sur Moodle : avec un espace qui reprend la structuration par objectif et qui permet aux étudiants de travailler de chez eux, de façon régulière.
L’utilisation d’outils non numérique comme des maquettes par exemple pour faire comprendre plus facilement aux étudiants qu’avec un schéma.
L’utilisation de vidéos : ex : syncope en direct, les étudiants doivent réfléchir sur ce qui s’est passé pour savoir ce qui a engendré la syncope. A la suite de cela, ils vérifient leurs hypothèses avec les logiciels mis à leur disposition.
Une transformation pédagogique utile
Les objectifs de ce projet sont de développer, chez les étudiants, des compétences en sciences pré-cliniques en essayant de les initier au raisonnement et à la démarche expérimentale. Mais également en les faisant réfléchir et en leur faisant comprendre les choses de façon plus dynamique.
L’objectif, pour les acteurs du projet, était également de remettre du sens et de la cohérence au sein de l’instruction des sciences pré-clinique. Ils voulaient créer un cheminement d’apprentissage logique dont les étudiants seraient capables de retirer davantage de connaissances.
Mais alors, est-ce que cela fonctionne ?
Utilité et acceptabilité
Avec la collaboration du professeur André Tricot, psychologue de l’éducation, spécialiste du numérique dans l’enseignement, le Docteur Gouzi a mis en place des modalités d’évaluations pour permettre de mesurer l’utilité et l’acceptabilité d’un tel projet, mais également des outils numériques dans le processus d’apprentissage. Pour cela, ils ont réalisé des questionnaires à destination des étudiants qu’ils font passer chaque année.
Apprentissage
Ensuite, afin d’évaluer si ces pratiques s’avèrent efficaces, des auto-quiz sont mis à disposition des étudiants. Cela permet aux membres de GREPS de savoir si les cours ont bien été assimilés et compris. Ainsi, ils peuvent voir quelles sont les solutions qui permettent aux étudiants de bien comprendre et quelles sont celles qui, au contraire, ralentissent l’apprentissage. Grâce à ces auto-quiz, les enseignements pourront être ajustés au fil des ans.
Pratiques
Enfin, une évaluation sur l’évolution des pratiques d’apprentissage des étudiants sera conduite à l’avenir. Elle permettra d’analyser leurs façons de travailler. Le but étant qu’ils diminuent l’assimilation de connaissances en apprenant par cœur pour privilégier le travail continu sur le long terme.
Un projet mis en oeuvre depuis 2019
Ce projet, effectif depuis 2019 au sein de la faculté de Médecine de Montpellier-Nîmes a permis la réalisation de nombreuses autres choses :
- D’abord, ce projet est un pilote pour l’hybridation de l’enseignement. Même si ce n’est pas l’objectif principal de départ, les cours réalisés dans cette unité d’enseignement sont à la fois en distanciels et en présentiels. Face à la crise sanitaire actuelle, il constitue un exemple pour remanier les cours de façon hybride.
- Parallèlement, ce projet est pilote pour la nouvelle réforme. En effet, la nouvelle réforme d’accès aux études de santé PASS/LAS a engendré des remaniements de la 2e et 3e année. Si l’efficacité de la pédagogie active et de la pluridisciplinarité parvient à être prouvée, ce modèle pourra être retranscrit à d’autres unités d’enseignement, d’autres facultés ou encore d’autres filières.
- Enfin, d’un point de vue scientifique, les évaluations, qui ont été ou qui vont être menées, vont permettre de prouver l’utilité, en termes d’apprentissage, d’un tel projet.
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