Etudiant.e.s en PASS ou en LAS, retrouvez dans cet article un message du Doyen Mondain à propos des places offertes en DFGSM2 (2e année de médecine) pour la prochaine rentrée universitaire. Retrouvez également un point sur les places ouvertes en maïeutique.
Le point sur les places en maïeutique |
Le message du Doyen (filière médecine) |
320 places seront offertes en DFGSM2 (MEDECINE) en 2021-22, dont :
MAJ au 7/04/21 : une place supplémentaire est disponible en médecine, attribuée au PASS.
Le redoublement du PASS n’est pas autorisé.
Mais une seconde chance de candidature en MMOP est offerte en LAS 2 ou LAS 3 si vous avez les ECTS requis.
Le taux de réussite minimal est de 5,8%
Ce taux minimal est garanti, et ne peut qu’augmenter.
Le taux final de réussite ne pourra être connu avec exactitude qu’après la phase de candidature en MMOP, qui aura lieu ultérieurement, en fonction des voeux de l’ensemble des étudiants.
L’Association Sportive Médecine Montpellier est une association créée il y a une dizaine d’années dans le but de promouvoir l’activité sportive chez les étudiants en Médecine dans une ambiance conviviale. Si cet objectif n’a pas changé au cours des années, l’ASMM a su évoluer, notamment en intégrant les étudiants en PACES (futur PASS-LAS) et de Sage-Femme.Notre association permet aux étudiants en santé de renouer avec le sport, souvent délaissé durant leurs études, de façon conviviale et détendue. Ces moments sont d’autant plus important pour les étudiants de PACES/PASS/LAS qui subissent une pression considérable vis-à-vis de leur concours. Toute l’équipe est donc à leur écoute pour leur apporter un soutien moral et un exutoire convivial. Le projet de cette année est d’ouvrir l’adhésion aux autres filières de santé, notamment aux étudiants en kinésithérapie et en dentaire.
Tout au long de l’année, nous organisons deux séances par semaine, l’une consacrée uniquement aux étudiants de PACES/PASS/LAS et la seconde consacrée aux étudiants de médecine et de maïeutique. Le contenu de nos séances est variable aux grès des adhérents. Les séances sont souvent composées d’exercices travaillant l’endurance ou le renforcement musculaire, ainsi qu’une partie plus ludique avec des sports collectifs comme l’ULTIMATE.
Nous organisons également des activités extra-séances : canoë, Beach-volley, trampoline, pétanque, laser game, foot en salle…
Adhérer à notre association permet aux étudiants d’avoir accès à nos séances et à nos évènements sportifs toute l’année. L’adhésion est au prix de 5€ pour les PACES, LAS, PASS, deuxième et troisième années de médecine et de maïeutique. L’inscription est gratuite pour les années supérieures. L’inscription est possible tout au long de l’année, soit sur internet via l’application Pumpkin soit en direct en début de séance ou avant les événements : pour ça, rien de plus facile, il suffit de télécharger l’application et de créer un compte avec le code ASMM.
Un nouveau bureau est élu en interne chaque année. Il est composé majoritairement d’élèves en troisième année de médecine, ainsi qu’un élève de Sage-Femme. Le bureau actuel est composé de :
La crise sanitaire actuelle nous a amené à repenser nos séances, notamment en ne pratiquant plus de sports collectifs. Et en séparant les participants par groupe de 10, puis 6 afin de limiter la propagation du virus et protéger nos adhérents. Les gestes barrières (port du masque, gel hydro alcoolique) sont également strictement respectés durant nos séances et nos évènements. On favorise aussi les activités en plein air, à l’instar de nos sessions de course à pied. Nous travaillons également avec des établissements sportifs partenaires pour proposer des activités en groupes réduits à nos adhérents, qui peuvent en profiter quand ils le veulent (bowling, escalade, escape game, laser game …). Nous avons également mis en place des sessions yoga en live instagram, ce qui permet d’allier bien-être étudiant et limitation des activités en groupe.
Instagram : tim_asmm
Facebook : tim asmm
Site internet : Association ASMM
Bienvenue ou bon retour à la Faculté ! Nos portes rouvrent enfin pour nos étudiants. Retrouvez ci-dessous les dates et modalités de rentrée pour nos différentes filières.
En raison de la crise sanitaire, nous rappelons que le port du masque est obligatoire dans tous les locaux de la faculté. Nous invitons également nos étudiants et visiteurs à respecter les gestes barrières. Du gel hydroalcoolique est à disposition à l’entrée de tous nos sites.
>> AFGSU du 31 août au 10 septembre 2020.
>> Début des stages hospitaliers : 7 septembre 2020
>> Stage infirmier du 31 août au 17 septembre 2020.
Après avoir rencontré le Tutorat Santé Nîmois, cette semaine c’est avec l’Association Tutorat Santé de Montpellier et sa nouvelle présidente Milla Esclafit-Cardoso que nous nous retrouvons !
Le Tutorat est composé d’étudiants de 2ème et 3ème années d’études de santé ayant réussi le concours PACES, qui ont été sélectionnés et formés pendant un an par les professeurs en charge du programme de l’année. Notre but est de permettre gratuitement un accompagnement pédagogique et moral de qualité à tout étudiant de l’Université de Montpellier et de ses antennes souhaitant intégrer les études de santé. Pour répondre à cette demande, trois associations sont à votre disposition : l’Association du Tutorat Santé de Montpellier, l’Association des Tuteurs en Pharmacie, et le Tutorat Santé Nîmois.
Ces trois associations mettent en commun leurs ressources pour soutenir de façon équitable tous les étudiants et partagent un même objectif d’égalité des chances face à la sélection dans l’entrée des études de santé.
Pour commencer l’année du bon pied, nous proposons un Stage de Pré-Rentrée ouvert cette année à tous les étudiants en PACES et en PASS : il a pour but de balayer tout le programme du premier semestre, d’aider les étudiants à acquérir une méthodologie de travail efficace, et de leur présenter la faculté afin qu’ils puissent y trouver leurs marques.
Chaque semaine, nous reprenons dans toutes les matières les points clés d’un cours sous forme de séances de QCMs relues par les professeurs : ces séances sont dédoublées sur plusieurs créneaux afin que l’étudiant puisse aménager son emploi du temps selon ses disponibilités. Pour répondre aux questions, des permanences ont lieu tous les midis à la fac, et un forum est également à la disposition des étudiants.
Afin de permettre une évaluation régulière et représentative, nous organisons chaque semaine des colles classées rassemblant environ 900 étudiants sur les trois sites, ainsi que des concours blancs comptant cette année plus de 1600 étudiants au premier semestre.
Pour nous adapter à la situation de confinement et aux mesures sanitaires, nous avons réalisé nos séances et nos colles en dématérialisées en live Zoom, que nous avons enregistrées pour que les PACES avec une connexion internet instable puissent les visionner. Nous avons également développé notre chaîne YouTube afin de diversifier notre contenu à distance, en mettant l’accent sur des points de cours qui nous semblaient difficilement compris.
Au-delà de l’accompagnement pédagogique, nous soutenons les étudiants à travers une année exigeante en promouvant des activités centrée sur le Bien-Être : midis Jeux de Société, tutoriels de relaxation… Notre plus grand événement autour du bien-être est la Semaine Pep’s qui a lieu début janvier, dans une période particulièrement difficile pour les PACES. Afin que les premières années puissent avoir un contact avec un étudiants d’une année supérieure, nous mettons en place dès le début de l’année un système de parrainage entre étudiants.
Pour favoriser davantage l’égalité des chances, le Tutorat travaille avec l’Handiversité en proposant un service handicap pour les étudiants ayant besoin d’un aménagement adapté en séances ou en épreuves.
Enfin, dans un contexte de réforme, nous sommes à la fois les interlocuteurs privilégiés au sein de la fac en organisant des forums de l’orientation, mais également à l’échelle locale dans les divers salons étudiants, et au national en participant aux congrès rassemblant les tutorats de France.
Le tutorat m’a permis de réussir mon concours PACES en m’accompagnant pendant deux ans : ce soutien m’était extrêmement précieux car je n’avais pas les moyens de me payer les services d’un organisme privé. La disponibilité des tuteurs, la qualité des séances, et surtout le soutien sur tous les aspects de la vie de PACES (révision, hygiène de vie, moral…) m’a vraiment fait tenir à travers cette période éprouvante. C’était une évidence pour moi de postuler au tutorat après mon admission en deuxième année de médecine, j’ai donc rejoint avec grand plaisir l’équipe d’UE7 (Santé, Humanités, Société). Mon année en tant que tutrice stagiaire a été tellement épanouissante que j’ai souhaité continuer l’aventure en me présentant au Bureau du tutorat pour l’aider à faire peau neuve durant l’année de la réforme : nous avons donc changé notre nom d’Association du Tutorat Médecine de Montpellier (ATM²), en Association du Tutorat Santé de Montpellier (ATSM) afin de mieux correspondre à cette volonté de diversifier les profils à l’entrée dans toutes les filières de santé !
Au-delà du simple accompagnement pédagogique, notre objectif est un véritable soutien auprès de tous les jeunes adultes qui découvrent à la fois les études à la fac, une vie loin de leur foyer, et à qui nous demandons une charge de travail très conséquente. Notre valeur première est l’égalité des chances afin que la sélection de cette première année se fasse sur les capacités de travail et non sur la situation financière. Cela rejoint plus globalement notre devoir de confraternité qui nous est cher dans les professions de santé, et notre formation qui se base en grande partie par une formation par les pairs. Nous sommes en effet avant tout des étudiants qui sommes passés nous-mêmes par cette épreuve et qui essayons d’aider les PACES comme nous avions besoin à leur place !
En première année, il est possible de s’inscrire gratuitement tout au long de l’année au tutorat : il n’y a aucune obligation de présence, mais assister à 80% des séances du tutorat est selon les enquêtes de la faculté la meilleure méthode de réussir son concours !
Si vous voulez intégrer l’ATSM en tant que tuteur, vous aurez la possibilité d’être sélectionné sur dossier et entretien après vos résultats du second semestre. Vous aurez alors le statut de Tuteur Stagiaire pendant votre deuxième année, et pourrez continuer en temps que Tuteur Qualifié lors de votre passage en troisième année.
L’Assemblée Générale de passation de notre nouveau bureau a eu lieu le 9 juin : nous sommes tous très enthousiastes à l’idée de renouveler notre offre pour s’occuper à la fois des étudiants doublants PACES, PASS et LAS. Nous savons que cette année peut être intimidante pour les néo-bacheliers et nous sommes prêts à les accompagner à travers ce changement.
Nous sommes en transition pour le changement de nom, donc dans l’immédiat c’est notre ancien nom qui apparaît sur les réseaux :
Facebook : Tutorat Médecine Montpellier
Instagram :
Contacts mail :
Réseaux des autres associations :
Tutorat Santé Nîmois :
Association des Tuteurs en Pharmacie :
Nous vous avons également préparé, en collaboration avec les trois Tutorats une vidéo de présentation !
Nous avons rencontré plus tôt dans la semaine la CNESF, l’association de la filière Maïeutique nîmoise. Nous restons à Nîmes aujourd’hui pour notre rencontre avec Matthias Daudé, le nouveau président de TSN !
Le TSN (Tutorat Santé Nîmes) est une association formée d’étudiants en 2ème et 3ème année de Médecine et de Maïeutique sur le site de Nîmes. Nous avons tous passé avec succès le concours d’entrée dans les études de Santé et c’est forts de cette expérience que nous proposons un soutien pour les étudiants qui s’engagent dans une première année à accès santé (PASS/LAS).
Au cours de l’année, les étudiants se voient proposer des séances d’entraînements hebdomadaires sous forme de QCM pendant lesquelles les tuteurs corrigent en détails les QCMs, donnent leurs moyen mnémotechniques, conseils de travail et soutien dans l’appréhension des examens. Toutes les séances sont relues par les professeurs référents afin d’être toujours au plus près des attentes des examens finaux.
De plus, nous organisons un stage de Pré-Rentrée lors des deux dernières semaines d’Août. Durant ces deux semaines, nous abordons le programme du premier semestre tout en donnant le maximum de conseils possible sur la méthodologie à suivre dans cette année de travail difficile.
Nous proposons également des colles et concours blancs afin de préparer au mieux les étudiants par un entraînement en condition, et avec des questions qui ont été relues pas les professeurs.
Lorsque je suis entré dans les études de santé, je ne connaissais pas le tutorat. Au sein de la faculté, j’ai assez vite entendu parler de l’association et du soutien qu’elle propose. Je suis alors allé en séance et j’ai tout de suite vu tous les bienfaits que pouvait m’apporter cette organisation.
Après avoir réussi le concours PACES et avoir intégré des études de santé, j’ai voulu rejoindre le tutorat pour transmettre mon expérience personnelle de la première année. Je voulais pouvoir aider un maximum d’étudiants à progresser afin de réaliser leur rêve. Il était naturel pour moi de tout mettre en place pour rendre tout ce que j’ai reçu lors de ma première année car sans le tutorat je n’aurais jamais réussi ce concours.
Le TSN apporte aux étudiants en PACES un réel appui pédagogique via des séances d’entraînements, des séances de questions-réponses, mais également un soutien moral avec la mise en place d’activité pour les étudiants. Nous avons également dans nos services un système de parrainage où des étudiants en 2ème et 3ème année prennent sous leurs ailes des étudiants en 1ère année afin de les guider au mieux vers la réussite.
Notre association offre de nombreux services tant pédagogiques que d’accompagnement personnel afin de permettre à chacun de progresser dans l’objectif de réussir les examens d’admission en deuxième année des études de santé.
Le tutorat est une association totalement gratuite ! Pour adhérer au tutorat, il vous suffit de suivre les modalités d’inscription qui seront détaillées sur nos réseaux personnels et sur la page inscriptions de la faculté.
Pour l’association du TSN, l’élection du bureau se fait en 2 phases.
Tout commence par la formation du Bureau Restreint (BR). Une fois les candidats au BR formés, s’engage une période de campagne durant laquelle les différentes équipes présentent leur projet pour l’année. Cette année, avec la crise sanitaire, toutes les élections et campagnes se sont déroulées en dématérialisé. Une fois les campagnes terminées, l’ensemble des tuteurs de 2ème et 3ème année élisent un BR qui va par la suite mettre en place les élections des autres postes du Bureau.
Une fois que tous les postes ont été présentés par le BR, chaque tuteur souhaitant s’engager dans le bureau prépare une candidature pour le poste. Les candidatures se déroulent sur une semaine. Après ce temps de campagne, le BR organise le vote pour les postes avec plusieurs candidatures.
Vous pouvez nous retrouver dès maintenant sur nos réseaux sociaux !
Pour finir, nous vous laissons avec une vidéo préparée avec les trois Tutorats santé de Montpellier : L’Association du Tutorat Santé de Montpellier (ATSM), l’Association des Tuteurs en Pharmacie (ATP), et nous-même, le Tutorat Santé Nîmois (TSN) !
La semaine dernière, nous nous retrouvions en compagnie de l’Association Carabins Montpelliéraine pour en savoir plus sur la vie associative des étudiants en médecine. Aujourd’hui, c’est Salomé Duteurtre, la Vice-Doyenne étudiante qui répond à nos questions !
ADEMMOOS est l’Association des Élus étudiants de Montpellier-Nîmes en Médecine, Orthophonie, Orthoptie et Sage-femme. Elle rassemble près de 40 représentants étudiants élus des différentes filières.
Nous travaillons au quotidien :
Avant tout, notre année est rythmée par nos actions de représentation étudiante.
Ainsi, nous sommes présents dans 2 grands conseils au sein de la faculté :
Notre objectif est donc de porter la voix des étudiants, souvent en s’appuyant sur des sondages, qui permettent un recueil minutieux de l’avis et des positions des étudiants concernant les divers sujets se présentant au cours de l’année universitaire.
D’autre part, nous menons également des projets multiples pour améliorer nos conditions de formations. Par exemple, plusieurs de nos actions concernent la promotion de la santé :
Nous soutenons également les actions qui visent à favoriser la vie étudiante sur les Campus. Nous sommes présents aux Journées Portes Ouvertes et aux Journées Européennes du Patrimoine pour animer les visites et échanger avec le public. Mais, nous participons aussi à l’aménagement des espaces de vie et de travail.
Nous informons les étudiants sur l’actualité de la faculté, par exemple, durant la période de la crise Covid, nous les avons tenu au courant régulièrement de la situation et des réorganisations de nos formations.
Nous accompagnons les externes en médecine dans le choix de leur spécialités, au travers du Forum du Futur Interne (FFI), que nous organisons en lien avec le Syndicat des Internes du Languedoc Roussillon.
Enfin, nous travaillons avec l’ensemble des associations étudiantes de la faculté :
Notre association favorise plusieurs choses :
De plus, aucune contribution financière n’est demandée aux étudiants. Le simple fait d’être inscrits au sein de l’UFR permet aux étudiants de bénéficier de l’ensemble des activités proposées par notre association.
Le bureau de notre association est formé d’étudiants, élus UFR ou non, nommés pour un an d’octobre à octobre pour coordonner l’équipe des représentants étudiants.
Le renouvellement pour 2020-2021 débutera dans l’été : n’hésitez pas à vous rapprocher du bureau actuel si vous êtes intéressés par un des postes !
N’hésitez pas à nous contacter pour toute question sur la représentation étudiante !
En plus de l’Association Med’Ley, cette semaine on retrouve également l’Association Carabine Montpelliéraine (ACM) et son président, Colin Azria.
L’Association Carabine Montpelliéraine (ou la Corpo Médecine de Montpellier) est une association relevant de la loi de 1901, à but non lucratif, apartisane et aconfessionnelle, qui se veut représentative des étudiants en médecine de Montpellier. C’est la seule association qui représente officiellement et uniquement les étudiants en médecine à Montpellier de la 1ère année (PACES) à la 6ème année.
Jouissant de relations étroites avec le Tutorat de la PACES et l’équipe pédagogique de l’UFR Médecine, l’ACM accompagne les étudiants tout au long de leur cursus en proposant diverses offres (ouvrages, polycopiés, stéthoscopes et autres matériel..) et en leur offrant la possibilité de participer à différents événements (actions solidaires, événements culturels, soirées étudiantes, Gala..).
De plus, l’ACM s’inscrit dans le réseau de représentation étudiante locale (Z’élus associatifs) et nationale (ANEMF – Association Nationale des Étudiants en Médecine de France), porteur des revendications au niveau des instances administratives et gouvernementales.
Les actions que nous menons sont très variées et mêlent toutes les opportunités qui peuvent se présenter durant nos études. Tout d’abord, nous mettons en place un service direct de ventes de polycopiés des cours pour faciliter l’apprentissage des étudiants.
Nous sommes présents dans les échanges nationaux et internationaux que nous mettons en place grâce au réseau de l’ANEMF sous forme de programmes d’échanges multiples.
Nous avons aussi noué depuis plusieurs années des relations fortes avec des commerçants de tout Montpellier qui nous proposent des « bons plans ». Nous sommes de plus, en voie d’étendre notre champ d’action pour participer plus activement à la solidarité et au développement durable dans notre belle ville de Montpellier. Des simples soirées étudiantes, en passant par les événements solidaires de santé globale comme le Téléthon, Movember, Octobre Rose ou Sidaction, le Gala Médecine mais aussi avec un pôle Culture présent quotidiennement proposant les paniers bios, les ciné’kult et les bons plans étudiants de Montpellier, l’ACM a pour but d’accompagner les étudiants en médecine tout au long de leur cursus.
Personnellement, j’ai toujours eu une certaine attirance pour les concepts médicaux, c’est donc tout naturellement que je me suis orienté dans cette filière. C’est en choisissant Médecine que l’on se rend compte de tout le travail qu’il nous reste à faire. Mais c’est en donnant son temps bénévolement au service d’une association, que l’on se rend vraiment compte de l’immensité du travail que l’on peut et que l’on a à faire. En ayant décrit brièvement nos actions ci-dessus, je pense que la Corpo Médecine est une institution qui depuis maintenant quelques générations, participe au quotidien de la vie des Carabins et permet de faire vivre nos traditions.
En adhérant à notre association, vous pourrez en effet découvrir tous nos bons plans sur Montpellier, participer à tous nos événements, avoir la possibilité d’accéder aux services que l’on propose (ventes de polycopiés, de matériels, d’ouvrage…) et bien plus encore!
L’adhésion est simple, il suffit de nous retrouver au local de l’association au campus Arnaud de Villeneuve situé au 641 Avenue du Doyen Gaston Giraud, 34090 Montpellier. Le coût de l’adhésion est de 10€ à renouveler chaque année universitaire.
L’élection du bureau de la Corpo Médecine se fait chaque fin d’année universitaire par les étudiants de deuxième année. Ils choisissent les personnes parmi les membres de leur promotion afin de constituer le bureau de la Corpo pour l’année qui suit. Vous pouvez découvrir les nouveaux membres du bureau sur notre site internet.
Nous sommes également présent sur les réseaux, vous pouvez nous retrouver:
Après notre rencontre avec l’AMESF, cette semaine, c’est en compagnie du bureau 2019-2020 de l’association Corporation Carabins Crocodiles (CCC) que nous nous retrouvons. La présidente, Célia Pourtier et les autres membres nous en disent plus sur l’association nîmoise.
La corporation carabins crocodiles est une association à but non lucratif, régie par la loi du 1er juillet 1901 et le décret du 16 août 1901. Tenue par des étudiants en médecine de deuxième et troisième et années, elle a de nombreuses fonctions dans la vie étudiante de la faculté de Nîmes : par exemple l’édition et la vente de polycopiés destinés aux étudiants de la Faculté de Médecine sur le site de Nîmes. Il nous arrive également d’organiser des manifestations étudiantes qu’elles soient festives, solidaires, culturelles, sportives, ou de loisir.
L’association nous permet à la fois de représenter les adhérents auprès des entités administratives de la Faculté de Médecine de Montpellier-Nîmes et de l’Université de Montpellier avec la collaboration des élus étudiants et d’intégrer et soutenir les responsables locaux de SCOPE/SCORE.
Tout au long de l’année l’association organise des évènements de santé publique pour sensibiliser les étudiants de la Faculté et récolter des fonds pour diverses associations :
Nous soutenons les étudiants de première année de PACES avec l’édition et la vente de polycopiés, en accord avec les professeurs d’université. Nous les accompagnons également tout au long de l’année en leur organisant des repas sur le site de Carémeau, mais également en les soutenant à la sortie du concours du premier semestre.
Nous organisons de nombreux évènements de rassemblement étudiant comme Le Gala annuel au mois de Novembre, ou la soirée post concours PACES du mois de décembre.
Cette année, c’est aussi nous qui, en coordination avec Lucas Dafontis et l’ACM sur le site de Montpellier, avons organisé le concours blanc des D4.
« A titre personnel, j’ai eu la vocation de pratiquer la médecine alors que je préparais mon concours PACES, j’avais 18 ans. Il m’est alors apparu comme une évidence de vouloir venir en aide à ceux qui sont dans la souffrance et dans la faiblesse, et de préserver la vie dans ce qu’elle a de plus beau. La médecine est une filière passionnante, les études sont difficiles, mais je n’avais jamais vu un tel esprit de soutien presque familial, entre ceux qui deviendront mes futurs confrères/soeurs. » Célia P.
« Avec un grand attrait pour les matières scientifiques, et ayant pour volonté d’être au service des autres mais ne sachant pas encore par quel moyen, après le Bac, je me suis d’abord orientée vers un IUT biologique. Le diplôme obtenu, j’ai tenté la PACES avec pour but la pharmacie, ce à quoi je suis arrivée. Puis en 4ème année, avec le désir grandissant d’être au contact direct des patients à l’hôpital, et décisionnaire de la prise en charge, j’ai finalement compris que c’était la médecine qui me correspondait à 100%. Un long cheminement personnel et professionnel, et une passerelle plus tard, me voilà dans les plus belles études à mes yeux. Longues, difficiles mais tellement prenantes, satisfaisantes et enrichissantes. Avec qui plus est une grande entraide, et de jolies rencontres amicales. » Laure M.
Quant à l’association, elle apporte aux étudiants membres l’occasion de se réaliser dans un travail d’équipe, de développer de nouveaux projets et de se réaliser dans leur investissement personnel. Et aux adhérents de se retrouver dans un cadre extérieur à celui de l’hôpital, pour échanger et se retrouver.
Adhérer à notre association permet plusieurs choses. Tout d’abord, les étudiants en PACES, DFGSM2, et DFGSM3 peuvent acheter les cours et polycopiés disponibles afin de compléter leurs révisions. Les adhérents ont aussi la possibilité de participer à nos événements de rassemblement étudiants quels qu’ils soient ou d’acheter les différents produits dérivés et goodies que nous mettons à leur disposition comme par exemple le pull de la Faculté.
Enfin, l’adhésion permet à tout étudiant d’avoir une voix lors des Assemblées Générales.
Pour adhérer, c’est très simple, il vous suffit de remplir une fiche d’adhésion en renseignant votre nom, adresse, mail et numéro de téléphone et de payer la somme de dix euros.
Vous recevrez ainsi votre carte d’adhésion qui vous permettra de venir acheter les cours dont vous avez besoin au local de la corpo sur le site de la faculté de Nîmes.
Une seule liste s’est présentée pour la succession du Bureau restreint de la corporation carabins crocodiles, elle a été présentée et approuvée par l’unanimité des adhérents présents à l’assemblée générale de démission du bureau 2019/2020. Ainsi suite à la démission de notre bureau les nouveaux représentants de l’association sont :
Président : Alexandre CARRAT
Trésorier : Arthur POMMIER
Vice-présidente générale : Léhéna CACHIA
Secrétaire : Ambrine BOUZIT
Pour des soucis de distanciation sociale et au vu des mesures sanitaires actuelles, la faculté étant fermée jusqu’à nouvelle ordre, cette assemblée générale s’est déroulée en visio-conférence sur ZOOM. Étaient présentes plus de 40 personnes lors de cette assemblée.
Pour finir, vous pouvez, dès maintenant, nous suivre sur la page facebook : @CCC.Corpo
Nous contacter sur Facebook via le compte : Charles Claude Croco
Et nous retrouvez sur Instagram : @CharlesClaudeCroco
Une plateforme de diffusion de vidéos scientifiques axées santé et biologie est accessible aux étudiants en illimité jusqu’au 30 avril.
JoVE est un éditeur d’articles scientifiques sous format vidéo. Les articles sont peer-reviewed, c’est-à-dire contrôlés et validés par des scientifiques avant diffusion. Ils sont indexés sur PubMed et Medline, présentant des expérimentations et protocoles filmés au sein des plus prestigieuses universités et des plus grands laboratoires de recherche dans le monde.
Il suffit de s’authentifier sur l’ENT de l’Université => Cliquer sur la tuile « Bibliothèques » => Saisir « JOVE » dans le moteur de recherche
Votre expérience utilisateur nous permettra d’évaluer la pertinence de cette ressource documentaire pour l’Université. N’hésitez pas à nous faire part de votre avis en écrivant à scd-docelec@umontpellier.fr
Marie-Anne GILLAIN naît en 1773 à Montreuil près de Versailles.
Elle est envoyée en pension chez les religieuses de la Visitation.
Pendant la Révolution, elle se réfugie à Etampes, chez une parente mère supérieure des Hospitalières de l’Hôtel-Dieu.
Elle y suit les leçons du chirurgien et y exerce pendant deux ans et demi, de 1793 à 1796, les fonctions de dame hospitalière, c’est-à-dire de laïque offrant bénévolement ses services aux pauvres malades.
En 1797, elle revient à Versailles pour se marier avec Louis BOIVIN, sous-chef de bureau aux Domaines nationaux.
Rapidement enceinte, elle se retrouve brutalement veuve en 1798, à 25 ans, sans ressources et avec une petite fille à élever.
Elle décide alors de mettre à profit l’enseignement acquis auprès du chirurgien de l’Hôtel-Dieu d’Étampes et se fait admettre à l’École de sages-femmes de la Maternité en 1799.
En 1800, elle obtient son diplôme et part à Versailles pour y retrouver sa fille et exercer son métier.
En 1801, suite à la mort de sa fille, elle obtient de Marie-Louise Lachapelle l’autorisation de revenir à l’Hospice de la Maternité
En 1803, elle est nommée surveillante en chef de la section de l’allaitement. Elle occupe ce poste pendant onze ans, jusqu’en 1814. Pendant ce long séjour, elle en profite pour suivre les cours de sa protectrice, des chirurgiens de la Maternité (Baudelocque, puis Dubois) et des médecins en chef (Andry, et surtout Chaussier) dont elle recueille les observations et les leçons.
En 1812, elle rédige un Mémorial de l’art des accouchements, et le publie. Celui-ci est agréé par le ministère de l’Intérieur qui en fait un des manuels que reçoivent les lauréates de la Maternité.
En 1814, la place de surveillante qu’elle occupait est supprimée et elle est renvoyée, avec une gratification représentant la valeur de son salaire annuel, soit 360 francs.
A partir d’octobre, elle obtient alors un poste de garde magasin et d’économe à l’hôpital général de Poissy, qu’elle conserve jusqu’en janvier 1819, date à laquelle l’hôpital général est converti en prison.
Cette période de sa vie est mal connue : continue-t-elle sa pratique obstétricale en dépit de ses nouvelles fonctions, plus administratives ? Le fait-elle dans le cadre de l’hôpital général ? Dans celui d’une clientèle privée ? Toujours est-il qu’elle semble un temps bénéficier d’un traitement confortable de 1 200 francs annuels, soit presque autant que la maîtresse sage-femme de la Maternité.
En 1818, elle concourt anonymement au prix d’émulation de la Société de médecine de Paris, en présentant un mémoire sur les hémorragies internes de l’utérus. Elle obtient la médaille.
Le 1er février 1819, elle entre à la Maison Royale de Santé à Paris comme sage-femme surveillante en chef, avec les appointements modestes de 350 francs /an.
En 1821, une opportunité de promotion se présente à elle à l’occasion de la mort de Marie-Louise Lachapelle.
Le Conseil général des Hospices doit, selon la procédure, proposer au ministre de l’Intérieur une liste de cinq candidates à la succession de l’illustre sage-femme.
Le 14 novembre 1821, le Conseil se met d’accord après vote sur une liste où Marie-Anne Boivin occupe la première place ; elle obtient 12 voix sur 12 lors du premier tour destiné à désigner la première.
Un mois et demi plus tard, le ministre de l’Intérieur avalise le choix du Conseil.
Mais la lauréate refuse la place (ou plutôt démissionne), obligeant le conseil à proposer une autre liste. Pourquoi ce refus ? Tous les biographes contemporains expliquent cette décision par la promesse publique qu’aurait faite Marie-Anne Boivin à son ancienne protectrice de ne jamais la remplacer, même après sa mort. Si c’est le cas, elle respecta sa parole et c’est une autre sage-femme, Madeleine Catherine Legrand, qui est nommée en 1822.
Marie-Anne Boivin continue donc d’exercer à la Maison Royale de Santé où elle accumule les observations, les publications et les distinctions.
En 1828, elle présente un mémoire sur les avortements spontanés qui est couronné par la Société de médecine de Bordeaux.
En septembre 1835, à 62 ans, usée et fatiguée, elle prend sa retraite, et presse le conseil des hospices de lui verser une pension. Enfin, après une première attaque qui la laisse hémiplégique, elle meurt en mai 1841.
En 1902, une des salles de la Maternité rénovée reçoit le nom de Marie-Anne Boivin.
Elle naît en 1563 Boulevard Saint Germain ou à Mons dans une famille de médecins.
Elle se marie en 1594 à Martin BOURSIER, maitre chirurgien, élève d’Ambroise PARÉ.
Elle se trouve sans ressources quand son mari est engagé dans les armées du roi.
Elle acquiert vite une renommée auprès des dames de la cour et accouche la reine à six reprises.
Elle est rétribuée 500 couronnes pour la naissance d’un garçon et 300 pour la naissance d’une fille.
Elle perd sa renommée à la suite du décès de Marie De BOURBON-MONTPENSIER, épouse de Gaston d’ORLÉANS, lors de la naissance de la Grande Mademoiselle.
Selon les chirurgiens ayant pratiqué l’autopsie de l’accouchée, le décès serait dû à la persistance de débris placentaires dans l’utérus et Louise Bourgeois est alors accusée de négligence.
À cette époque, les obstétriciens masculins sont peu nombreux à exercer, et tentent de prendre le pas sur la confrérie des sages-femmes.
Louise remet en cause leur compétence en critiquant violemment les conclusions de l’autopsie et les compétences des médecins pratiquant l’obstétrique ; toutefois sa réponse a l’effet inverse à celui-ci escompté, en leur faisant de la publicité.
Elle est la première sage-femme à avoir écrit un livre d’obstétrique, Observations diverses sur la stérilité, perte de fruits, fécondité, accouchements et maladies des femmes et enfants nouveau-nés, publié en 1609.
Dans ce livre elle signale que la stérilité du couple peut être d’origine masculine, même si, comme les médecins de cette époque, elle confond aptitude à procréer avec vigueur sexuelle.
Elle identifie le rôle de la malnutrition sur la santé du fœtus, et elle est la première à prescrire l’administration de fer pour soigner l’anémie.
Elle met en avant l’importance des connaissances en anatomie pour les sages-femmes, et supplie les médecins d’autoriser celles-ci à assister aux conférences et aux travaux de dissection.
En 1636, les sages-femmes parisiennes lancent une pétition auprès de la Faculté de médecine pour que Louise Bourgeois soit autorisée à leur donner des cours d’obstétrique, mais ce droit leur est refusé.
Par la suite, une de ses élèves, Marguerite du Tertre de la Marche est toutefois nommée responsable des sages-femmes à l’Hôtel Dieu, et parvient à refondre le contenu de leur formation.
Elle meurt le 20 décembre 1636 Boulevard Saint Germain à 73 ans.
Il naît le 30 novembre 1745 à Heilly en Picardie.
Il est le fils de Jean Baptiste BAUDELOCQUE, chirurgien, et d’Anne Marguerite LEVASSEUR. Ses frères Félix Honoré (1744-1794) et Jean Baptiste (1749-1800) ont été tous deux médecins. Il est le troisième d’une famille de dix enfants.
C’est son père qui l’initia à la chirurgie dans les campagnes de Picardie.
Il acheva ses études à Paris à l’Hôpital de la Charité où un maître d’obstétrique réputé, Solayrès de Renhac (1737-1772) officiait.
En 1772, après la mort prématurée de Solayrès, à l’âge de 35 ans, il recueillit les manuscrits de ses cours et lui succéda dans la charge d’enseignement de l’obstétrique à l’Hôpital de la Charité. Grâce à Baudelocque, l’œuvre de Solayrès a échappé à l’oubli.
En 1775, à l’initiative du chirurgien Augier du FOT, démonstrateur d’accouchements à Soissons, il publia, grâce aux manuscrits légués par Solayrès de RENHAC, la première édition d’un manuel destiné à l’enseignement des sages-femmes. Cet ouvrage fut publié une seconde fois plus tard sous son seul nom, sous le titre « Principes sur l’art des accouchemens par demande et réponses en faveur des élèves sages-femmes ». Il connut trois rééditions du vivant de Baudelocque et trois autres posthumes.
En 1776, suite à sa soutenance de thèse portant sur la symphyséotomie « An in partu propter angustiam pelvis impossibili, symphysis ossium secanda ? », il est nommé chirurgien de l’hôpital de la Charité, à Paris, et fut reçu maître en chirurgie par le Collège de chirurgie de Paris.
Le 5 ou 6 avril 1777 à Paris, il épouse Andrée DERULLIER (de Vulier, de Voulier, de Rullie, de Rouillier), dont la famille fabrique des mannequins de femmes enceintes pour les démonstrations dans les cours d’accouchements, elle meurt le 4 janvier 1787, sans enfant.
Il publia en 1781 et 1789 les deux premières éditions de son traité savant « L’Art des accouchemens » en deux tomes. Il devint célèbre pour son forceps, sa pratique de la césarienne et l’invention du pelvimètre, qui permet de mesurer le diamètre antéro-postérieur externe, afin de déterminer les patientes chez lesquelles pourraient être rencontrées des difficultés à l’accouchement.
Le 14 septembre 1788 à Amiens, il épouse ensuite Marie Catherine Rose Laurent, le couple eut cinq enfants (3 filles et 2 garçons).
Pendant la Révolution française, les corporations et facultés furent abolies. Les hôpitaux perdirent une partie de leur personnel et de leur financement. Baudelocque réussit cependant à bâtir sa réputation d’accoucheur grâce à une clientèle de ville et à des cours privés d’obstétrique.
En 1794, l’ancienne Faculté de médecine fut remplacée par l’École centrale de Santé de Paris, il y fut chargé des cours pour les étudiants en médecine et pour les sages-femmes.
En octobre 1795, l’Hospice de la Maternité accueille les femmes pauvres et les filles mères pour leur accouchement et permit la formation clinique des sages-femmes et des médecins de l’École de Santé.
De plus, cet établissement recueille également les enfants abandonnés.
En 1798, Baudelocque, en plus de son poste de professeur d’obstétrique à l’Ecole de Santé de Paris, devint chirurgien en chef de la Maternité.
En 1802, fut créée l’école de l’Hospice de la Maternité dans laquelle Baudelocque déploya ses talents de pédagogue utilisant des mannequins permettant de s’exercer aux examens et aux manœuvres obstétricales. Il privilégia l’observation sur l’action préférant laisser faire la nature et se servit le moins possible des instruments.
Occupé par ses multiples charges, il délégua une partie de son autorité à la sage-femme en chef de la Maternité, Marie-Louise Lachapelle (1769-1821) qui assura une partie de l’enseignement des élèves sages-femmes et qu’elle fut autorisée à manier seule le forceps en cas d’accouchement difficile.
Il fut mêlé à un retentissant procès qui lui avait été intenté par un médecin accoucheur, Jean François SACOMBE, farouche opposant de la césarienne et défenseur des pratiques traditionnelles des sages-femmes. Sacombe, qui s’était érigé en défenseur des sages-femmes, accusant Baudelocque d’infanticide, finit par perdre son procès en 1804 et, par la même occasion, tout sens de la mesure.
En 1806, Napoléon nomme Jean-Louis Baudelocque titulaire de la chaire d’obstétrique, la première chaire de spécialité médicale en France.
Il devint le médecin accoucheur des reines d’Espagne, de Hollande, de Naples et de toutes les dames de la cour.
Il avait été choisi et retenu d’avance pour mettre au monde l’héritier attendu par Napoléon et l’impératrice Marie-Louise d’Autriche. Mais, frappé de congestion cérébrale, il n’allait pas voir naître le Roi de Rome.
Il meurt le 2 ou 3 mai 1810, au 16 rue Jacob à Paris (6e) à 65 ans, où il demeurait.
Il a été inhumé au cimetière de l’Ouest de Vaugirard, puis exhumé pour cause d’expropriation au motif du percement du boulevard Pasteur actuel.
Il sera alors inhumé le 17 août 1839 au cimetière du Père-Lachaise (45e division).
Il est le plus célèbre des médecins accoucheurs de son époque.
Médecin de l’hôpital des Enfants malades, il laissera en 1890 son nom à la clinique Baudelocque.
En 1966 sera édifiée la maternité Port-Royal. Les deux fusionnent en 1993 (Paris 14e).
Avenue Denfert-Rochereau existe aujourd’hui une école de sages-femmes portant son nom.
Il naît le 2 juillet 1746 à Dijon, paroisse Saint Pierre.
Son père était maître vitrier.
Après avoir suivi les services de l’hôpital de Dijon, sa mère l’envoya à Paris pour poursuivre ses études de médecine et il se fit inscrire au Collège royal de Chirurgie : il y effectua une scolarité régulière entre 1765 et 1767 ; il y suivit les cours d’anatomie de Raphaël SABATIER et de Jean-Joseph SUE.
Parallèlement, il s’initiait à la chirurgie avec les cliniques de de Lafaye et l’après-midi, celles de Isaac GOURSAUD.
Ses années de Chirurgie prirent fint en 1768, date à laquelle il obtint le titre de Maître en Chirurgie : il s’établit à Dijon en qualité de chirurgien
Il se marie le 27 juillet 1767 à Quetigny, Côte d’Or, avec Jeanne CARRE, fille et petite-fille d’un Maître Chirurgien. Ensemble ils ont un fils Bernard François Hector (1769-1837).
En 1769, il ouvrit un cours gratuit d’anatomie humaine et comparée qui fut suivi par de nombreux étudiants pendant plus de dix ans.
en 1774, les Etats de Bourgogne avaient créé un enseignement de la chimie avec Louis-Bernard GUYTON de MORVEAU comme professeur titulaire et Hugues MARET et François CHAUSSIER comme adjoints. Au décès de MARET, en 1786, il fut promu deuxième professeur de chimie.
A Dijon, ses qualités professionnelles lui attirèrent la faveur de la clientèle et sa renommée dépassa rapidement la Bourgogne ; il se fit remarquer à l’Académie de Chirurgie par plusieurs communications de sorte qu’il obtint, en la séance publique du 10 avril 1777, la Médaille d’Or de l’Académie.
Il fut reçu Docteur en Médecine, à l’Université de Besançon, le 14 janvier 1780 et en 1784, il devint correspondant de la Société Royale de Médecine. Cette même année, il fut admis à l’Académie des Sciences, Arts et Belles-Lettres de Dijon dont il devint secrétaire général suite à la mise en retraite de Guyton de Morveau.
En 1785, il publia, à la demande des Etats de Bourgogne, une instruction populaire portant sur ma morsure des animaux enragés : « Méthode de traiter les morsures des animaux enragés, et de la vipère ; suivie d’un précis sur la pustule maligne » (avec Joseph Enaux 1726-1798).
En 1789, il publia une étude sur les muscles du corps humain, dans laquelle il proposait une classification plus rationnelle que celle jusqu’alors enseignée : « Exposition sommaire des muscles du corps humain suivant la classification et la nomenclature méthodiques adoptées au cours public d’anatomie de Dijon » ; cet ouvrage connut une réédition en 1797.
Le 20 décembre 1789, il lut à l’Académie de Dijon un mémoire « Observations chirurgico-légales sur un point important de la jurisprudence criminelle » dans laquelle il démontrait le rôle que pouvait jouer le médecin pour éclairer la justice ; cet ouvrage fut remarqué et il ouvrit l’année suivante à Dijon, un cours de Médecine Légale.
Le 3 nivôse an III (23 décembre 1794), il se marie avec Angélique LABOREY à Dijon (Section du Crébillon), ils ont également un fils Franck Bernard Simon (1804-1866).
En 1794, Antoine-François Fourcroy fut chargé par la Convention nationale de réorganiser l’enseignement médical et chercha une personnalité susceptible de lui proposer les détails de cette organisation. Claude-Antoine Prieur-Duvernois, de la Côte-d’Or, qui dirigeait au Comité de salut public, l’Enseignement des Sciences et des Arts, lui indiqua François Chaussier qui entra ainsi au Comité de l’Instruction Publique : il rédigea un rapport et un projet de décret qu’il lut à la tribune de la Convention, le 7 frimaire de l’an III (27 novembre 1794) ; il y proposait la création d’une seule « Ecole centrale de Santé » à Paris ; les conventionnels, ouverts largement à la décentralisation, demandèrent la création d’autres écoles semblables à Montpellier et à Strasbourg et c’est sur ces bases, que le rapport fut adopté, le 14 frimaire (4 décembre).
Chaussier retourna à Dijon, où il reprit ses cours et ses études ainsi que les missions qui lui avaient été confiées : il avait été nommé médecin des Hospices de Dijon en avril 1793 et Chirurgien des Prisons; il n’y resta pas longtemps, puisqu’il fut rappelé à Paris pour occuper la chaire d’anatomie et de physiologie de l’Ecole de Santé. Chaussier fut, selon l’expression de Joseph-Henri Réveillé-Parise, le professeur de physiologie le plus célèbre de l’Ecole de Paris: il défendit que le vitalisme était la base de toutes les études de physiologie.
Un décret du 7 vendémiaire an III (28 septembre 1794) ayant créée officiellement l’École centrale des travaux publics, future École polytechnique, le Conseil d’administration proposa, moins d’un mois après l’ouverture, d’y installer une infirmerie et de nommer un « officier de santé » (désignation révolutionnaire pour les médecins) pour soigner les élèves malades et donner aussi des leçons sur «l’art de prévenir les maladies et de les soulager». L’état nominatif des agents de l’Ecole polytechnique de l’année suivante le porte comme adjoint de Claude Louis Berthollet « chargé en même temps du cours de Zootechnie et de Salubrité, et Médecin de l’Ecole » : en fait, il enseigna le cours de Berthollet pendant son absence en Italie en 1796-1797. Après la régularisation de l’enseignement de la chimie, Chaussier semble avoir abandonné l’enseignement de cette science et s’être restreint presque entièrement à ses fonctions de médecin.
En 1799, parurent « Les tables synoptiques » qui furent un grand succès. Elles constituent un résumé de physiologie, de pathologie et de thérapeutiques des divers appareils anatomiques du corps humain.
Le 9 mai 1804, il est nommé Médecin des Hospices de la Maternité et on lui confia la Présidence des jurys médicaux pour les examens d’Officier de Santé, Pharmacien et Sage-femme pour la circonscription de la Faculté de Médecine de Paris.
Il fait partie de la commission, nommée par le ministre de l’Intérieur en octobre 1810 pour étudier les « remèdes secrets » ; il y côtoie André Marie Constant Duméril, Jean-Joseph Menuret, Nicolas Deyeux.
En 1815, après la chute du Premier Empire, il fut remplacé dans ses fonctions de médecin de l’Ecole Polytechnique, mais il resta titulaire de sa chaire à la Faculté jusqu’au 21 novembre 1822, date à laquelle la Restauration modifia l’organisation de la Faculté : il fut nommé professeur honoraire et sa chaire lui fut retirée. Il en éprouva une grande amertume et le lendemain, il eut une attaque d’apoplexie qui le priva temporairement de la parole et de la marche. Il se rétablit néanmoins, mais demeura hémiplégique, ce qui ne l’empêcha pas de poursuivre son activité à la Maternité.
Le 6 mai 1823, il fut admis à l’Académie des sciences.
Entre 1824 et 1827, il sortit plusieurs ouvrages de médecine légale: « Manuel médico-légal des poisons, précédé de considérations sur l’empoisonnement »14, « Recueil de mémoires, consultations, et rapports sur divers objets de médecine légale »15, « Mémoire médico-légal sur la viabilité de l’enfant naissant, présenté à Mgr le garde des sceaux, ministre de la Justice »16
François Chaussier est décédé en son domicile parisien, le 19 juin 1828 à 81 ans, d’une crise d’apoplexie.
Il est inhumé au Cimetière du Père-Lachaise (18e division) le 21 juin : Nicolas-Philibert Adelon prononça un discours au nom de l’Académie, Marie-Alexandre Désormaux, qui représentait la Faculté, fit de même, Duméril, au nom de l’Académie Royale des Sciences lut une longue éloge funèbre.
Don 2ème fils, Franck CHAUSSIER suivit la même voie que son père et soutint sa thèse de doctorat en 1827 à Montpellier.
Il est un médecin français, professeur de la Faculté de médecine de Paris, membre de l’Académie royale de médecine et de l’Académie des sciences.
Chaussier fut l’éditeur principal des articles consacrés à la Pharmacie par l’Encyclopédie méthodique13.
Elle naît en 1712 à, Clermont-Ferrand dans une famille de médecins.
Elle est d’abord pendant trois ans l’élève d’Anne BAIRSIN, maîtresse sage-femme.
En 1739, le 26 septembre, elle reçoit son diplôme et peu après devient sage-femme jurée.
Elle exerce comme maîtresse sage-femme au Châtelet à Paris pendant seize ans.
En 1752, pour joindre la pratique à la théorie, elle publie un livre « Abrégé de l’Art des accouchements ».
En 1754, elle retourne en Auvergne et commence à donner des cours gratuitement.
En 1758, elle conçoit sa fameuse « machine » de démonstration (faite de bois, carton, tissus, coton) qui est approuvée le 1er décembre par l’Académie de chirurgie.
Au cours de la formation qui durait deux mois les élèves étaient invitées à s’exercer sur le mannequin.
Elle meurt le 16 avril 1794 à 79 ans à Bordeaux dans le dénuement et la solitude, sa nièce et son mari étant absents. Il y a une rue Angélique du Coudray, à Thorigné-Fouillard et également une rue Madame-du-Coudray à Clermont-Ferrand, sa ville natale. La maternité de l’hôpital de Melun (77) porte aussi son nom.