L’association AD@lY et la Faculté ont l’honneur d’accueillir ce mardi 14 juin Son Excellence Monsieur DINH Toan Thang, Ambassadeur du Vietnam en France.
Au programme
L’association AD@lY et la Faculté ont l’honneur d’accueillir ce mardi 14 juin Son Excellence Monsieur DINH Toan Thang, Ambassadeur du Vietnam en France.
Accueil
Allocution de la Doyenne Laffont
Remerciements et présentation de la Président d’AD@lY, Anna Owhadi Richardson
Ouvrage Dalat, passé présent et futur de M. PharmS
Allocution du Pr Charles Sultan, représentant le maire Michaël Delafosse
Allocution de Clare Hart, vice-présidente chargée des relations internationales
Allocution du / de la représentant(e) de la région
Allocution du / de la représentant(e) de l’Académie
Allocution de l’Ambassadeur SEM Dinh Toan Thang
Témoignages des membres et amis de l’AD@lY : Hélène Mandroux, Jacques Touchon
Visite du Jardin des Plantes par l’Association des Amis du Jardin des Plantes de Montpellier
Pour la 19ème édition des « Rendez-vous aux Jardins », les jardiniers-botanistes vous accueillent au quatre coins de l’Europe autour du thème « les jardins face au changement climatique ». La manifestation, organisée par le ministère de la culture, aura lieu du vendredi 3 au dimanche 5 juin 2022. Et bonne nouvelle, le Jardin Des Plantes de Montpellier y participe sur deux jours.
Dès le vendredi 3 juin, ce sont près de 2 200 jardins qui ouvriront leurs portes, offrant des moments de joie et de découverte. Une occasion à partager en famille et entre amis à travers de nombreuses d’activités. Tout au long du week-end, les visiteurs pourront interagir avec des experts sur les mesures de conservation de la nature, l’objectif étant d’informer sur la protection de la biodiversité essentielle au bien-être du vivant. Par ailleurs, depuis quelques années, au vu d’une coopération européenne réussie, de nombreux pays y participent tel que l’Allemagne, le Portugal, la Croatie, l’Italie, la Pologne et également la France. L’occasion de découvrir de splendides Jardins dont le Jardin des Plantes de la Faculté de Médecine de Montpellier
Le Jardin des Plantes de la Faculté de Médecine de Montpellier ouvre ses portes cette année pour sa 19ème participation. Par groupe de 25, vous découvrirez, à travers 14 visites, les lieux emblématiques du Jardin, autour de thèmes récurrents tels que « L’abeille et l’humain en 2022 », « Des aromatiques et les carrés des 5 sens » ou bien de visites générales. Tous férus de botanique, nos 5 jardiniers-botanistes qui, en l’espace d’un week-end enfileront la casquette de guides, vous présenteront l’adaptation des plantes face au changement climatique dans leur secteur respectif. Le but de ces deux jours est de favoriser l’interaction entre nos jardiniers-botanistes et le grand public mais également sensibiliser les jeunes et les plus grands à préserver et valoriser le Jardin des Plantes de la Faculté. Lieu emblématique de Montpellier, venez le découvrir sous un nouvel œil. Nous vous attendons nombreux !
Le départ de toutes les visites se fait à la loge des gardiens municipaux du Boulevard Henri IV.
Le nombre maximum pour chaque visite est limité à 25 personnes.
par Jeff Fauveau et l’association APIS SCHOLA
par Emmanuel Spicq
par Ludovic Rioux et Jean-Louis Talavera
par Didier Morisot
par Denis Nespoulous
par Jean-Louis Talavera
par Ludovic Rioux et Jean-Louis Talavera
par Denis Nespoulous
par Jeff Fauveau et l’association APIS SCHOLA
par Emmanuel SPICQ
par Jean-Louis Talavera
par Denis Nespoulous
par Jeff Fauveau et l’association APIS SCHOLA
par Emmanuel Spicq
Inspirée par le Jardin des plantes et son herbarium historique, découvrez l’exposition Botanica réalisée par Christelle Boulé à l’occasion du Festival Boutographie. Du samedi 07 au dimanche 29 mai, une balade florale s’offre à vous en plein cœur de l’Orangerie.
Le festival Boutographie propose chaque année une programmation parallèle créant un circuit dans divers lieux culturels de Montpellier. Initialement programmé en 2019 puis annulé en raison de la crise sanitaire, le Jardin des Plantes accueille cette année le projet Botanica, une série de 15 tableaux rendant hommage à ses collections botaniques. Pour découvrir la genèse du projet et ses inspirations, nous avons échangé avec l’artiste Christelle Boullé.
J’ai grandi à Montréal et réalisé mes études en art. J’ai par la suite choisi de bifurquer vers le design graphique et obtenu un bachelor en 2009. Après m’être installée à Lausanne en Suisse, j’ai travaillé pendant 4 ans en tant que graphiste en agence. Suite à cette expérience, j’ai décidé de reprendre mes études et je me suis inscrite en 2014-2016 en Master photographie au sein de l’école ECAN, école reconnue mondialement. C’est à ce moment que j’ai commencé à travailler la photographie comme je le fais aujourd’hui, de façon expérimentale notamment à travers une série que j’ai réalisé sur le parfum. C’est un travail au sein d’un laboratoire comme pour les photos argentiques mais ici, elles sont développées en couleur. J’aime qu’une photo soit unique et cette technique est un terrain de jeu pour la création.
En 2017, j’ai postulé avec mon projet de diplôme pour exposer au Pavillon populaire. J’ai été recontactée fin 2019 pour une exposition Hors les Murs qui permet de découvrir dans Montpellier différentes séries de photos. Ils se sont tournés vers moi car je travaille avec les matières. J’aime beaucoup le projet des Boutographies car il permet de découvrir des artistes émergents, c’est très rafraîchissant et nous offre la possibilité de découvrir des projets qui ont moins de visibilité.
Cette invitation est un très beau cadeau. Je travaillais depuis 2-3 ans sur la représentation du parfum quand les Boutographies ont eu cette idée avec le Jardin des Plantes de Montpellier. J’ai donc commencé mes recherches sur ce lieu et j’ai tout de suite été inspirée. Le lieu est super. J’ai regardé des documentaires et reportages pour découvrir la richesse des herbiers, ce qui m’a tout de suite intéressé. Je souhaitais me rapprocher de la matière et rendre hommage à la nature, aux parfums et aux formes. J’ai alors voulu créer un jardin intemporel, un jardin que nous pouvons avoir chez nous ou bien qui pouvait exister il y a 300 ans afin de jongler entre le passé et le futur.
Je ne me suis pas rendue au Jardin des Plantes, j’ai décidé de l’imaginer et d’être dans une démarche d’inspiration. Je me suis alors aidée de mes amis qui ont voyagé par exemple au Japon ou au Canada et qui ont photographié des plantes. Mon travail s’est basé sur mes recherches et surtout sur mon interprétation de ce que pouvait être le Jardin.
Débutée en 2020, la série de photographie Botanica n’est pas terminée et Christelle Boulé la poursuit.
Pour découvrir une explosion de couleur, rendez-vous à l’orangerie tout au long du mois de mai !
Le 30 janvier 2022 Ô la belle vie diffusée sur France 3 mettait à l’honneur la Faculté de Médecine de Montpellier dans une émission dédiée. Disponible en replay, vous découvrirez l’histoire de ce haut lieu d’enseignement depuis 800 ans et ses actualités..
Dans le cadre de l’émission Ô la Belle Vie, partez, en compagnie du Professeur Gérald Chanques, à la découverte des dessous de la plus ancienne Faculté de médecine du monde encore en activité. Rabelais, Rondelet et les lieux emblématiques de la Faculté n’auront plus de secrets pour vous. Entre art et avancée technologique, l’émission s’intéressera entre autres à la robotique et au travail de la céramiste Isabelle Doblas Coutaud qui représente l’anatomie à travers ses œuvres. Et puis, ce sera l’occasion d’une petite échappée au Jardin des Plantes en compagnie de Cédric Matet, créateur de l’exposition “L’Humain dans son Jardin”.
Ô la Belle Vie – La médecine à Montpellier, tout un art, produit par Grand Angle Production et France Télévisions.
Présentée par Sophie Jovillard. Diffusée le dimanche 30 janvier 2022 et disponible en replay ici.
A l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine 2021, le Bâtiment Historique et le Jardin des Plantes de la Faculté de Médecine ouvrent leur portes au public pour des visites guidées. En raison du contexte sanitaire, les visites sont accessibles uniquement sur réservation préalable. Toutes les infos dans cet article.
Commencez votre week-end culturel et patrimonial par une visite du Jardin des Plantes ! Au programme, découvertes du Jardin sous différentes thématiques, guidés par nos personnels passionnés. Profitez-en pour redécouvrir également l’exposition « l’Humain dans son Jardin » à travers des visites guidées par l’artiste photographe Cédric Matet ! En savoir+ sur l’expo.
En raison du contexte sanitaire, les visites sont accessibles sur réservation obligatoire préalable. Le contrôle du pass sanitaire sera également nécessaire pour l’accès aux visites. Pour faire votre réservation, cliquez ci-dessous !
Rendez-vous à l’entrée du Boulevard Henri IV (à côté de la croix rouge Française)
Ouverture du Jardin à 10 heures
Attention, seul le Jardin des Plantes est accessible dans le cadre des visites guidées le samedi 18 septembre. Le bâtiment historique sera accessible lui uniquement le dimanche…
Après avoir profité des allées bucoliques du jardin, revenez-nous voir dimanche 19 septembre pour découvrir la Faculté de Médecine dans son Bâtiment Historique. Deux circuits de visite uniques, guidés par les experts patrimoniaux de la faculté vous seront proposés :
En raison du contexte sanitaire, les visites sont accessibles sur réservation obligatoire préalable. Le contrôle du pass sanitaire sera également nécessaire pour l’accès aux visites. Pour faire votre réservation, cliquez ci-dessous !
Vous le savez déjà sûrement : le Jardin des Plantes est un endroit unique à Montpellier pour se détendre. Mais savez-vous que c’est également un lieu de découverte et d’échange ? Les jardiniers-botanistes prennent à cœur cette fonction et réalisent de nombreuses manifestations, tout au long de l’année, pour vous le faire découvrir sous cet angle. C’est notamment le cas en ce moment avec « Les visites de l’été« . Enfin, le Jardin des Plantes a une fonction pédagogique tout au long de l’année, mission en plein essor qui renoue avec les origines (l’enseignement de la botanique) autour des objectifs et à l’aide des outils du monde d’aujourd’hui. Pour renforcer cet aspect pédagogique, l’un d’eux, Denis Nespoulous a réalisé des sentiers connectés pour vous permettre de découvrir le jardin comme vous ne l’avez jamais vu !
Le sentier appelé « SMART BOTA » fût créé en 2018 pour le MOOC d’initiation à la botanique de l’association Tela Botanica.
Cette association, créée en 1999 et regroupant un large réseau de botanistes francophones, a pour vocation de :
Les sentiers connectés sont des fiches accessibles à tous et réparties sur plusieurs parcours . Elles sont accessibles via un QR CODE, à l’aide d’un smartphone ou d’une tablette. Celles-ci vous permettent de découvrir les richesses du jardin en toute autonomie. Les quatre différents parcours sont affichés à l’entrée du Jardin des Plantes : vous n’avez qu’à vous laisser guider, ou au choix, vous perdre dans les allées.
Vous pourrez retrouver sur ces fiches botaniques plusieurs informations concernant la plante que vous scannez comme par exemple une description, les usages ou encore l’habitat de celle-ci. Un moyen ludique et amusant d’en apprendre plus sur la flore qui nous entoure !
Pour l’instant, vous pouvez retrouver cinq sentiers connectés au sein du Jardin des Plantes. Ceux-ci sont susceptibles d’évoluer au fil du temps grâce à votre collaboration.
Le sentier SMART’BOTA
Second sentier connecté du Jardin des Plantes de Montpellier, et premier sentier à vocation pédagogique, il a été créé en 2018 pour le MOOC d’initiation à la botanique de Tela Botanica dont Denis est le référent. Celui-ci a pour but d’initier les passionnés à la botanique. Il regroupe une soixantaine d’espèces et vous présente les principales familles de plantes.
Le sentier SMART’PHARMA
Extension du premier sentier « SMART’BOTA », ce sentier fut créé pour les étudiants de la Faculté de Pharmacie de Montpellier. En effet, une multitude de plantes peuvent servir à des fins thérapeutiques et médicinales. Ce sentier permet aux étudiants d’allier l’ aspect théorique de leurs cours aux aspects pratiques en observant directement les plantes au sein du Jardin. Ce sentier pédagogique est, lui aussi, accessible à tous. Il regroupe également une soixantaine d’espèces de plantes.
Le sentier ARBRES REMARQUABLES
Ce sentier, créé en 2014 est le plus ancien sentier du Jardin des Plantes. Il vous permet de découvrir tous les secrets des grands arbres du Jardin des Plantes. C’est également le seul sentier qui peut être parcouru sans votre smartphone puisqu’ il dispose de pupitres de lecture, mais n’hésitez pas à flasher les QR Codes intégrés aux panneaux pour vous connecter à tous les secrets de la botanique ! Ce sentier connecté est composé de 25 espèces d’arbres choisis parmi les plus remarquables et les plus anciens du jardin.
Le sentier HERBES FOLLES
Ce sentier, créé à l’occasion du MOOC Herbes Folles de Tela Botanica (seconde édition prévue cet automne !), a pour but de vous faire redécouvrir ces plantes qu’on appelle de façon péjorative « les mauvaises herbes ». Elles aussi ont leurs vertus, et au-delà de leurs inconvénients qu’il ne s’agit pas de nier, jouent aussi un rôle important dans notre environnement. Les herbes folles du jardin vous invitent à résonner avec les problématiques de la biodiversité. Ce parcours vous permettra de voir ces « mauvaises herbes » autrement…
Le sentier OBSERVATOIRE DES SAISONS
Le dernier sentier est quelque peu particulier puisqu’il est lui-même connecté à un programme de science participative. Devenez acteur de ce programme du CNRS en observant les 12 espèces qui composent le sentier. Son objectif est aussi de nous sensibiliser au réchauffement climatique en nous initiant à la phénologie (l’observation des événements périodiques, ici des végétaux). Vous pouvez demander, à l’entrée du Jardin des Plantes, une fiche spécialement conçue pour que vous puissiez y noter vos observations. Ces données aideront les scientifiques à mieux comprendre et accompagner l’évolution du climat et ses problématiques.
Si vous souhaitez découvrir davantage le Jardin des Plantes de Montpellier à travers des outils numériques, vous pouvez télécharger l’application SMART’ FLORE sur tous vos appareils Androïd. Celle-ci vous propose :
Dans le cadre des 800 ans, une exposition de photographies aura lieu du 10 juillet au 10 octobre. Réalisée par le renommé photographe Cédric MATET, elle aura lieu au Jardin des Plantes. Ce photographe a également réalisé en 2020 l’exposition « Derrière les masques » qui met en avant 200 portraits de personnels médicaux.
L’exposition aura lieu au Jardin des Plantes de Montpellier.
Boulevard Henri IV,
34000 Montpellier
Cette exposition aura lieu du 9 juillet au 10 octobre 2021.
Le Jardin des Plantes est ouvert :
Le titre de l’exposition est fondamentalement lié à son contenu. En effet, pour cette occasion, l’artiste a choisi de travailler avec des pièces anatomiques provenant du conservatoire d’anatomie de la Faculté. Pour mieux comprendre son projet, nous avons réalisé une interview du photographe.
Quel est votre parcours ?
Je suis d’origine Sétois. J’ai fait une école de design à Montpellier qui s’appelle aujourd’hui l’ESMA. À la suite de cela, j’intègre l’école de l’image Gobelins à Paris. Plus tard, je reprends mes études pour passer un magister en Urbanisme et Développement Durable parce que la ville m’intéresse. Entre temps, je fais de la direction artistique et du design au sein de boîtes de communication.
Ce qui m’intéresse, c’est de lier l’art à la ville, aux plans, à la cartographie, à l’humain. Un artiste doit, à mon sens, être au sein de son contexte : urbain, politique, humain.
Pouvez-vous nous parler du projet « Derrière les masques » ?
C’est Gérald CHANQUES, Professeur à la faculté et médecin à l’Hôpital Saint Eloi qui m’a contacté et qui m’a proposé ce projet. Je voulais transposer une vision de ce que peuvent être les soignants et leurs engagements.
Comment vous définiriez-vous ?
Si je dois me définir et définir mon travail, je parle de la transdisciplinarité. En effet, je suis photographe, mais je suis aussi plasticien, j’aime travailler avec divers matériaux et divers corps de métier.
Pouvez-vous nous parler de votre nouvelle exposition « l’humain dans son jardin » ?
C’est une idée assez ancienne de traiter le Jardin des Plantes, j’ai cependant une vraie passion pour le musée d’anatomie que j’ai vu lorsque j’étais étudiant. Pouvoir parler de botanique à travers le jardin, mais aussi de l’homme et de la recherche sur le corps, je trouve ça fabuleux. Le projet s’est monté à deux, avec une nouvelle fois, le Professeur CHANQUES.
Ce projet est intéressant car il me fait sortir de ma zone de confort, habituellement je réalise des portraits et là, ce n’est pas le cas.
De plus, étant donné que toutes les pièces sont classées au patrimoine, j’ai un rapport avec la conservatrice qui est particulier. C’est le troisième sujet de ce travail, je ne peux pas travailler sans elle. Habituellement, je contrôle mon modèle, là je ne peux pas au vu de sa fragilité, chaque déplacement doit être réalisé par la conservatrice.
C’est intéressant car la pièce et le jardin vivent en dehors de moi.
Nous sommes trois sur ce projet : Jane qui fait de l’art numérique et qui est vidéaste, Luc qui fait entre autres du motion design et moi qui fait de l’image et qui m’occupe de la direction artistique de tout ça. Aucun de nous trois ne sait ce que l’on va obtenir comme résultat.
Comment avez-vous choisi les pièces anatomiques ?
Je me suis d’abord fait conseiller par le Professeur CHANQUES et les conservateurs pour savoir quelles sont les pièces emblématiques du conservatoire. Je n’ai pas choisi les pièces en fonction de leurs esthétismes puisque ce que l’on veut à travers cette exposition, c’est raconter une histoire et donner du sens.
La seule exception à cela, c’est un buste que nous avons trouvé, dont personne ne connaît l’identité, l’histoire ou son époque. Je l’ai trouvé fragile et touchant et j’ai donc choisi de le prendre. C’est la seule pièce que j’ai prise au « feeling ».
Il y a des pièces que malheureusement nous n’avons pas pu prendre à cause de leur fragilité. J’étais également séduit par d’autres pièces, mais qui ne représentait pas le corps humain et qui nous éloignaient donc du sujet. Je les traiterai plus tard pour un autre travail plus personnel.
Certaines pièces sont également trop difficiles à déplacer de par leurs poids. Cependant, cela fait partie de l’histoire de l’exposition.
Pour certaines pièces que l’on ne pouvait pas sortir au Jardin des Plantes, nous avons emmené le Jardin à celles-ci en prenant des branches et des feuillages.
Depuis 10 ans, le jardin des plantes organise des visites de l’été afin que le grand public connaisse mieux notre jardin botanique. Découvrez le programme de l’été 2021.
Boulevard Henri IV,
34000 Montpellier
Entrée gratuite
Sans inscriptions
Rendez-vous 10 minutes avant les débuts de visite
MAJ du 29/09/20 – Les Jeudis de l’UM du 6 et 8 octobre sont malheureusement annulés en raison de la situation sanitaire actuelle. Après un lancement sur le Campus Arnaud de Villeneuve en janvier, les jeudis de l’UM reviennent en cette fin d’année 2020 pour un cycle de conférences inédites autour de la santé. Retrouvez les sessions des Jeudis de l’UM sur le Campus de la Faculté de Pharmacie ainsi qu’à l’Orangerie du Jardin des plantes.
Les jeudis de l’UM reviennent en 2020 ! Ouvertes au public, ces conférences sont l’occasion d’en apprendre plus sur les nouvelles technologies et pédagogies de santé, mais aussi d’élargir ses connaissances sur les plantes médicinales ou encore l’aromathérapie ! Autant de sujets qui seront traités tout au long de l’année par des enseignants-chercheurs de notre Université.
Aussi loin que l’on remonte dans le temps, grâce aux manuscrits anciens, l’avenir de l’humanité a semble-t-il toujours été intimement lié aux plantes. La renommée des premiers médecins (depuis Hippocrate, le Père de la médecine, 450 ans av. JC) s’est bâtie le plus souvent sur la grande connaissance qu’ils en avaient et des soins qu’ils en tiraient. Logiquement donc, on a qualifié les plantes utilisées pour la formulation de ces nouveaux remèdes (« médicaments » = « pharmacon »), de « médicinales ». Mais, que reste-t-il de cette définition historique et ancestrale ? Que signifie encore pour nos contemporains et quelle est l’importance des « plantes médicinales », en 2020 ?
Un événement, deux conférences ! Apprenez-en plus sur le Jardin des Plantes ainsi que sur les plantes et parfums !
En raison du contexte sanitaire, le port du masque est obligatoire pour tous.
« Jamais la première fois chez l’homme » pour un professionnel de santé. Même si il y a toujours une première fois, il est important de préparer les futurs professionnels de santé par un apprentissage par mise en situation, que ce soit pour les gestes techniques, pour les habiletés relationnelles, pour la communication interprofessionnelles, ou bien pour la préparation aux situations d’urgence où toutes les actions doivent être parfaitement coordonnées.
Inspirées des standards de l’aéronautique, les plateformes de simulation en santé sont un outil incontournable de la formation du savoir-faire et du savoir-être des futurs professionnels de santé en complément des stages au contact des patients. Cette première édition des jeudis de l’UM au cours des 800 ans de la Faculté de Médecine est l’occasion de découvrir ces outils remarquables en découvrant le Campus Santé Arnaud de Villeneuve et d’appréhender les enjeux de ces techniques pédagogiques qui restent dans la droite ligne de la doctrine de la Faculté de Médecine plaçant l’homme au centre des préoccupations.
Retrouvez ci-dessous le programme des conférences de la journée, à suivre à partir de 15h, en Amphithéâtre Rondelet !
La semaine dernière, nous nous retrouvions en compagnie de la Corporation Carabins Crocodiles pour en savoir plus sur la vie associative nîmoise. Aujourd’hui, c’est Gaël Gomez, le président de l’association musicale de Montpellier qui se prête au jeu des questions réponses !
Med’ley Montpellier Association est l’association de musique siégeant à la Faculté de Médecine. Celle-ci est, depuis l’année dernière, ouverte à tous les étudiants en filière de santé (médecine, sages femmes, pharmacie, dentaire, kiné, etc..). Avant tout, notre but est d’introduire la musique dans ces études longues et difficiles. Cela permet également à tous ces futurs professionnels de santé de se côtoyer au cours de nos différents événements. Ce n’est pas qu’une association pour les musiciens mais bien une opportunité de rencontre et de partage entre étudiants dans une ambiance musicale.
L’association Med’ley organise des événements relativement variés. Tout d’abord, nous avons la chance de pouvoir donner du bonheur aux enfants hospitalisés en jouant dans les services pédiatriques du CHU à Arnaud de Villeneuve et à Gui de Chauliac.
A côté de ce pôle humanitaire, nous organisons des concerts dans des bars montpelliérains réputés ainsi que des soirées Blind Test et karaoké, toujours dans l’optique de tous se retrouver autour du thème de la musique.
De plus, depuis 2 ans, notre concours de chant, les Med’ley Music Awards, réunit les chanteurs, toutes filières confondues, de l’Université de Montpellier et d’autres villes telles que Toulouse et Nîmes. Ce concours se déroulant dans l’amphithéâtre d’anatomie réunit tous les ans plus de 200 personnes avec une nouveauté depuis cette année : la qualification directe pour la finale de la Coupe de France d’Interprétation pour notre grande gagnante. Cette dernière peut aussi profiter d’un enregistrement studio chez notre partenaire.
Par ailleurs, en fin d’année universitaire, nous organisons un grand concert en plein air dans le Jardin des Plantes avec vente de nourriture et de boissons qui au vu de la crise actuelle n’a pas pu avoir lieu.
Med’ley permet aussi aux musiciens de jouer dans d’autres nombreux événements comme le Gala Médecine, lors des Scènes Ouvertes de L’ACM ou encore pendant les Journées du Patrimoine, etc..
Pour terminer, toute l’année, dans notre salle de musique, nous mettons en place des tutos pour permettre aux adhérents d’apprendre un instrument mais aussi des JAM pour faciliter les rencontres entre musiciens.
L’association permet aux étudiants en santé de se rencontrer en musique quelle que soit leur filière et de se changer les idées. Elle permet aux gens d’échanger et se retrouver dans un cadre beaucoup plus ludique qu’est la musique.
De plus, de par nos interventions en pédiatrie, ces futurs professionnels de santé peuvent ainsi appréhender l’hôpital différemment, sous un angle plus divertissant.
Tout d’abord, nos adhérents ont un libre accès à notre salle de musique au bâtiment historique où ils pourront s’exercer, répéter ou utiliser nos instruments mis à leur disposition.
Ils ont également l’opportunité de jouer au CHU et de se produire au cours de tous ces différents événements dans lesquels nous intervenons. Mais ils peuvent aussi simplement venir profiter de nos nombreux tarifs préférentiels et passer un bon moment en musique.
Les adhérents désireux d’apprendre la musique ou de s’y remettre peuvent participer à nos Tutos Med’ley.
Enfin, ils pourront profiter de réductions et d’offres chez nos différents partenaires.
L’adhésion, d’un montant de 5€ pour les 2ème années (DFGSM2, DFGSA2, etc..), 3€ pour les PACES et les 3ème années et gratuit pour les années supérieures, peut s’effectuer à tout moment de l’année.
Vous pourrez ainsi adhérer au cours de nos permanences au sein des différentes facultés, avant ou au cours de nos événements ou en nous contactant via nos réseaux.
Le bureau 2020-2021 est déjà défini et prendra ses fonctions après l’Assemblée Générale de Passation qui aura lieu début Juin. Ce bureau motivé, prometteur et plein de nouvelles idées saura satisfaire nos futurs adhérents d’autant plus que 4 filières de Santé y sont regroupées…
En attendant, vous pouvez nous retrouver dès à présent sur nos réseaux :
Facebook : @MedleyMontpellierAssociation
Instagram: @medley.asso
Marie-Anne GILLAIN naît en 1773 à Montreuil près de Versailles.
Elle est envoyée en pension chez les religieuses de la Visitation.
Pendant la Révolution, elle se réfugie à Etampes, chez une parente mère supérieure des Hospitalières de l’Hôtel-Dieu.
Elle y suit les leçons du chirurgien et y exerce pendant deux ans et demi, de 1793 à 1796, les fonctions de dame hospitalière, c’est-à-dire de laïque offrant bénévolement ses services aux pauvres malades.
En 1797, elle revient à Versailles pour se marier avec Louis BOIVIN, sous-chef de bureau aux Domaines nationaux.
Rapidement enceinte, elle se retrouve brutalement veuve en 1798, à 25 ans, sans ressources et avec une petite fille à élever.
Elle décide alors de mettre à profit l’enseignement acquis auprès du chirurgien de l’Hôtel-Dieu d’Étampes et se fait admettre à l’École de sages-femmes de la Maternité en 1799.
En 1800, elle obtient son diplôme et part à Versailles pour y retrouver sa fille et exercer son métier.
En 1801, suite à la mort de sa fille, elle obtient de Marie-Louise Lachapelle l’autorisation de revenir à l’Hospice de la Maternité
En 1803, elle est nommée surveillante en chef de la section de l’allaitement. Elle occupe ce poste pendant onze ans, jusqu’en 1814. Pendant ce long séjour, elle en profite pour suivre les cours de sa protectrice, des chirurgiens de la Maternité (Baudelocque, puis Dubois) et des médecins en chef (Andry, et surtout Chaussier) dont elle recueille les observations et les leçons.
En 1812, elle rédige un Mémorial de l’art des accouchements, et le publie. Celui-ci est agréé par le ministère de l’Intérieur qui en fait un des manuels que reçoivent les lauréates de la Maternité.
En 1814, la place de surveillante qu’elle occupait est supprimée et elle est renvoyée, avec une gratification représentant la valeur de son salaire annuel, soit 360 francs.
A partir d’octobre, elle obtient alors un poste de garde magasin et d’économe à l’hôpital général de Poissy, qu’elle conserve jusqu’en janvier 1819, date à laquelle l’hôpital général est converti en prison.
Cette période de sa vie est mal connue : continue-t-elle sa pratique obstétricale en dépit de ses nouvelles fonctions, plus administratives ? Le fait-elle dans le cadre de l’hôpital général ? Dans celui d’une clientèle privée ? Toujours est-il qu’elle semble un temps bénéficier d’un traitement confortable de 1 200 francs annuels, soit presque autant que la maîtresse sage-femme de la Maternité.
En 1818, elle concourt anonymement au prix d’émulation de la Société de médecine de Paris, en présentant un mémoire sur les hémorragies internes de l’utérus. Elle obtient la médaille.
Le 1er février 1819, elle entre à la Maison Royale de Santé à Paris comme sage-femme surveillante en chef, avec les appointements modestes de 350 francs /an.
En 1821, une opportunité de promotion se présente à elle à l’occasion de la mort de Marie-Louise Lachapelle.
Le Conseil général des Hospices doit, selon la procédure, proposer au ministre de l’Intérieur une liste de cinq candidates à la succession de l’illustre sage-femme.
Le 14 novembre 1821, le Conseil se met d’accord après vote sur une liste où Marie-Anne Boivin occupe la première place ; elle obtient 12 voix sur 12 lors du premier tour destiné à désigner la première.
Un mois et demi plus tard, le ministre de l’Intérieur avalise le choix du Conseil.
Mais la lauréate refuse la place (ou plutôt démissionne), obligeant le conseil à proposer une autre liste. Pourquoi ce refus ? Tous les biographes contemporains expliquent cette décision par la promesse publique qu’aurait faite Marie-Anne Boivin à son ancienne protectrice de ne jamais la remplacer, même après sa mort. Si c’est le cas, elle respecta sa parole et c’est une autre sage-femme, Madeleine Catherine Legrand, qui est nommée en 1822.
Marie-Anne Boivin continue donc d’exercer à la Maison Royale de Santé où elle accumule les observations, les publications et les distinctions.
En 1828, elle présente un mémoire sur les avortements spontanés qui est couronné par la Société de médecine de Bordeaux.
En septembre 1835, à 62 ans, usée et fatiguée, elle prend sa retraite, et presse le conseil des hospices de lui verser une pension. Enfin, après une première attaque qui la laisse hémiplégique, elle meurt en mai 1841.
En 1902, une des salles de la Maternité rénovée reçoit le nom de Marie-Anne Boivin.
Elle naît en 1563 Boulevard Saint Germain ou à Mons dans une famille de médecins.
Elle se marie en 1594 à Martin BOURSIER, maitre chirurgien, élève d’Ambroise PARÉ.
Elle se trouve sans ressources quand son mari est engagé dans les armées du roi.
Elle acquiert vite une renommée auprès des dames de la cour et accouche la reine à six reprises.
Elle est rétribuée 500 couronnes pour la naissance d’un garçon et 300 pour la naissance d’une fille.
Elle perd sa renommée à la suite du décès de Marie De BOURBON-MONTPENSIER, épouse de Gaston d’ORLÉANS, lors de la naissance de la Grande Mademoiselle.
Selon les chirurgiens ayant pratiqué l’autopsie de l’accouchée, le décès serait dû à la persistance de débris placentaires dans l’utérus et Louise Bourgeois est alors accusée de négligence.
À cette époque, les obstétriciens masculins sont peu nombreux à exercer, et tentent de prendre le pas sur la confrérie des sages-femmes.
Louise remet en cause leur compétence en critiquant violemment les conclusions de l’autopsie et les compétences des médecins pratiquant l’obstétrique ; toutefois sa réponse a l’effet inverse à celui-ci escompté, en leur faisant de la publicité.
Elle est la première sage-femme à avoir écrit un livre d’obstétrique, Observations diverses sur la stérilité, perte de fruits, fécondité, accouchements et maladies des femmes et enfants nouveau-nés, publié en 1609.
Dans ce livre elle signale que la stérilité du couple peut être d’origine masculine, même si, comme les médecins de cette époque, elle confond aptitude à procréer avec vigueur sexuelle.
Elle identifie le rôle de la malnutrition sur la santé du fœtus, et elle est la première à prescrire l’administration de fer pour soigner l’anémie.
Elle met en avant l’importance des connaissances en anatomie pour les sages-femmes, et supplie les médecins d’autoriser celles-ci à assister aux conférences et aux travaux de dissection.
En 1636, les sages-femmes parisiennes lancent une pétition auprès de la Faculté de médecine pour que Louise Bourgeois soit autorisée à leur donner des cours d’obstétrique, mais ce droit leur est refusé.
Par la suite, une de ses élèves, Marguerite du Tertre de la Marche est toutefois nommée responsable des sages-femmes à l’Hôtel Dieu, et parvient à refondre le contenu de leur formation.
Elle meurt le 20 décembre 1636 Boulevard Saint Germain à 73 ans.
Il naît le 30 novembre 1745 à Heilly en Picardie.
Il est le fils de Jean Baptiste BAUDELOCQUE, chirurgien, et d’Anne Marguerite LEVASSEUR. Ses frères Félix Honoré (1744-1794) et Jean Baptiste (1749-1800) ont été tous deux médecins. Il est le troisième d’une famille de dix enfants.
C’est son père qui l’initia à la chirurgie dans les campagnes de Picardie.
Il acheva ses études à Paris à l’Hôpital de la Charité où un maître d’obstétrique réputé, Solayrès de Renhac (1737-1772) officiait.
En 1772, après la mort prématurée de Solayrès, à l’âge de 35 ans, il recueillit les manuscrits de ses cours et lui succéda dans la charge d’enseignement de l’obstétrique à l’Hôpital de la Charité. Grâce à Baudelocque, l’œuvre de Solayrès a échappé à l’oubli.
En 1775, à l’initiative du chirurgien Augier du FOT, démonstrateur d’accouchements à Soissons, il publia, grâce aux manuscrits légués par Solayrès de RENHAC, la première édition d’un manuel destiné à l’enseignement des sages-femmes. Cet ouvrage fut publié une seconde fois plus tard sous son seul nom, sous le titre « Principes sur l’art des accouchemens par demande et réponses en faveur des élèves sages-femmes ». Il connut trois rééditions du vivant de Baudelocque et trois autres posthumes.
En 1776, suite à sa soutenance de thèse portant sur la symphyséotomie « An in partu propter angustiam pelvis impossibili, symphysis ossium secanda ? », il est nommé chirurgien de l’hôpital de la Charité, à Paris, et fut reçu maître en chirurgie par le Collège de chirurgie de Paris.
Le 5 ou 6 avril 1777 à Paris, il épouse Andrée DERULLIER (de Vulier, de Voulier, de Rullie, de Rouillier), dont la famille fabrique des mannequins de femmes enceintes pour les démonstrations dans les cours d’accouchements, elle meurt le 4 janvier 1787, sans enfant.
Il publia en 1781 et 1789 les deux premières éditions de son traité savant « L’Art des accouchemens » en deux tomes. Il devint célèbre pour son forceps, sa pratique de la césarienne et l’invention du pelvimètre, qui permet de mesurer le diamètre antéro-postérieur externe, afin de déterminer les patientes chez lesquelles pourraient être rencontrées des difficultés à l’accouchement.
Le 14 septembre 1788 à Amiens, il épouse ensuite Marie Catherine Rose Laurent, le couple eut cinq enfants (3 filles et 2 garçons).
Pendant la Révolution française, les corporations et facultés furent abolies. Les hôpitaux perdirent une partie de leur personnel et de leur financement. Baudelocque réussit cependant à bâtir sa réputation d’accoucheur grâce à une clientèle de ville et à des cours privés d’obstétrique.
En 1794, l’ancienne Faculté de médecine fut remplacée par l’École centrale de Santé de Paris, il y fut chargé des cours pour les étudiants en médecine et pour les sages-femmes.
En octobre 1795, l’Hospice de la Maternité accueille les femmes pauvres et les filles mères pour leur accouchement et permit la formation clinique des sages-femmes et des médecins de l’École de Santé.
De plus, cet établissement recueille également les enfants abandonnés.
En 1798, Baudelocque, en plus de son poste de professeur d’obstétrique à l’Ecole de Santé de Paris, devint chirurgien en chef de la Maternité.
En 1802, fut créée l’école de l’Hospice de la Maternité dans laquelle Baudelocque déploya ses talents de pédagogue utilisant des mannequins permettant de s’exercer aux examens et aux manœuvres obstétricales. Il privilégia l’observation sur l’action préférant laisser faire la nature et se servit le moins possible des instruments.
Occupé par ses multiples charges, il délégua une partie de son autorité à la sage-femme en chef de la Maternité, Marie-Louise Lachapelle (1769-1821) qui assura une partie de l’enseignement des élèves sages-femmes et qu’elle fut autorisée à manier seule le forceps en cas d’accouchement difficile.
Il fut mêlé à un retentissant procès qui lui avait été intenté par un médecin accoucheur, Jean François SACOMBE, farouche opposant de la césarienne et défenseur des pratiques traditionnelles des sages-femmes. Sacombe, qui s’était érigé en défenseur des sages-femmes, accusant Baudelocque d’infanticide, finit par perdre son procès en 1804 et, par la même occasion, tout sens de la mesure.
En 1806, Napoléon nomme Jean-Louis Baudelocque titulaire de la chaire d’obstétrique, la première chaire de spécialité médicale en France.
Il devint le médecin accoucheur des reines d’Espagne, de Hollande, de Naples et de toutes les dames de la cour.
Il avait été choisi et retenu d’avance pour mettre au monde l’héritier attendu par Napoléon et l’impératrice Marie-Louise d’Autriche. Mais, frappé de congestion cérébrale, il n’allait pas voir naître le Roi de Rome.
Il meurt le 2 ou 3 mai 1810, au 16 rue Jacob à Paris (6e) à 65 ans, où il demeurait.
Il a été inhumé au cimetière de l’Ouest de Vaugirard, puis exhumé pour cause d’expropriation au motif du percement du boulevard Pasteur actuel.
Il sera alors inhumé le 17 août 1839 au cimetière du Père-Lachaise (45e division).
Il est le plus célèbre des médecins accoucheurs de son époque.
Médecin de l’hôpital des Enfants malades, il laissera en 1890 son nom à la clinique Baudelocque.
En 1966 sera édifiée la maternité Port-Royal. Les deux fusionnent en 1993 (Paris 14e).
Avenue Denfert-Rochereau existe aujourd’hui une école de sages-femmes portant son nom.
Il naît le 2 juillet 1746 à Dijon, paroisse Saint Pierre.
Son père était maître vitrier.
Après avoir suivi les services de l’hôpital de Dijon, sa mère l’envoya à Paris pour poursuivre ses études de médecine et il se fit inscrire au Collège royal de Chirurgie : il y effectua une scolarité régulière entre 1765 et 1767 ; il y suivit les cours d’anatomie de Raphaël SABATIER et de Jean-Joseph SUE.
Parallèlement, il s’initiait à la chirurgie avec les cliniques de de Lafaye et l’après-midi, celles de Isaac GOURSAUD.
Ses années de Chirurgie prirent fint en 1768, date à laquelle il obtint le titre de Maître en Chirurgie : il s’établit à Dijon en qualité de chirurgien
Il se marie le 27 juillet 1767 à Quetigny, Côte d’Or, avec Jeanne CARRE, fille et petite-fille d’un Maître Chirurgien. Ensemble ils ont un fils Bernard François Hector (1769-1837).
En 1769, il ouvrit un cours gratuit d’anatomie humaine et comparée qui fut suivi par de nombreux étudiants pendant plus de dix ans.
en 1774, les Etats de Bourgogne avaient créé un enseignement de la chimie avec Louis-Bernard GUYTON de MORVEAU comme professeur titulaire et Hugues MARET et François CHAUSSIER comme adjoints. Au décès de MARET, en 1786, il fut promu deuxième professeur de chimie.
A Dijon, ses qualités professionnelles lui attirèrent la faveur de la clientèle et sa renommée dépassa rapidement la Bourgogne ; il se fit remarquer à l’Académie de Chirurgie par plusieurs communications de sorte qu’il obtint, en la séance publique du 10 avril 1777, la Médaille d’Or de l’Académie.
Il fut reçu Docteur en Médecine, à l’Université de Besançon, le 14 janvier 1780 et en 1784, il devint correspondant de la Société Royale de Médecine. Cette même année, il fut admis à l’Académie des Sciences, Arts et Belles-Lettres de Dijon dont il devint secrétaire général suite à la mise en retraite de Guyton de Morveau.
En 1785, il publia, à la demande des Etats de Bourgogne, une instruction populaire portant sur ma morsure des animaux enragés : « Méthode de traiter les morsures des animaux enragés, et de la vipère ; suivie d’un précis sur la pustule maligne » (avec Joseph Enaux 1726-1798).
En 1789, il publia une étude sur les muscles du corps humain, dans laquelle il proposait une classification plus rationnelle que celle jusqu’alors enseignée : « Exposition sommaire des muscles du corps humain suivant la classification et la nomenclature méthodiques adoptées au cours public d’anatomie de Dijon » ; cet ouvrage connut une réédition en 1797.
Le 20 décembre 1789, il lut à l’Académie de Dijon un mémoire « Observations chirurgico-légales sur un point important de la jurisprudence criminelle » dans laquelle il démontrait le rôle que pouvait jouer le médecin pour éclairer la justice ; cet ouvrage fut remarqué et il ouvrit l’année suivante à Dijon, un cours de Médecine Légale.
Le 3 nivôse an III (23 décembre 1794), il se marie avec Angélique LABOREY à Dijon (Section du Crébillon), ils ont également un fils Franck Bernard Simon (1804-1866).
En 1794, Antoine-François Fourcroy fut chargé par la Convention nationale de réorganiser l’enseignement médical et chercha une personnalité susceptible de lui proposer les détails de cette organisation. Claude-Antoine Prieur-Duvernois, de la Côte-d’Or, qui dirigeait au Comité de salut public, l’Enseignement des Sciences et des Arts, lui indiqua François Chaussier qui entra ainsi au Comité de l’Instruction Publique : il rédigea un rapport et un projet de décret qu’il lut à la tribune de la Convention, le 7 frimaire de l’an III (27 novembre 1794) ; il y proposait la création d’une seule « Ecole centrale de Santé » à Paris ; les conventionnels, ouverts largement à la décentralisation, demandèrent la création d’autres écoles semblables à Montpellier et à Strasbourg et c’est sur ces bases, que le rapport fut adopté, le 14 frimaire (4 décembre).
Chaussier retourna à Dijon, où il reprit ses cours et ses études ainsi que les missions qui lui avaient été confiées : il avait été nommé médecin des Hospices de Dijon en avril 1793 et Chirurgien des Prisons; il n’y resta pas longtemps, puisqu’il fut rappelé à Paris pour occuper la chaire d’anatomie et de physiologie de l’Ecole de Santé. Chaussier fut, selon l’expression de Joseph-Henri Réveillé-Parise, le professeur de physiologie le plus célèbre de l’Ecole de Paris: il défendit que le vitalisme était la base de toutes les études de physiologie.
Un décret du 7 vendémiaire an III (28 septembre 1794) ayant créée officiellement l’École centrale des travaux publics, future École polytechnique, le Conseil d’administration proposa, moins d’un mois après l’ouverture, d’y installer une infirmerie et de nommer un « officier de santé » (désignation révolutionnaire pour les médecins) pour soigner les élèves malades et donner aussi des leçons sur «l’art de prévenir les maladies et de les soulager». L’état nominatif des agents de l’Ecole polytechnique de l’année suivante le porte comme adjoint de Claude Louis Berthollet « chargé en même temps du cours de Zootechnie et de Salubrité, et Médecin de l’Ecole » : en fait, il enseigna le cours de Berthollet pendant son absence en Italie en 1796-1797. Après la régularisation de l’enseignement de la chimie, Chaussier semble avoir abandonné l’enseignement de cette science et s’être restreint presque entièrement à ses fonctions de médecin.
En 1799, parurent « Les tables synoptiques » qui furent un grand succès. Elles constituent un résumé de physiologie, de pathologie et de thérapeutiques des divers appareils anatomiques du corps humain.
Le 9 mai 1804, il est nommé Médecin des Hospices de la Maternité et on lui confia la Présidence des jurys médicaux pour les examens d’Officier de Santé, Pharmacien et Sage-femme pour la circonscription de la Faculté de Médecine de Paris.
Il fait partie de la commission, nommée par le ministre de l’Intérieur en octobre 1810 pour étudier les « remèdes secrets » ; il y côtoie André Marie Constant Duméril, Jean-Joseph Menuret, Nicolas Deyeux.
En 1815, après la chute du Premier Empire, il fut remplacé dans ses fonctions de médecin de l’Ecole Polytechnique, mais il resta titulaire de sa chaire à la Faculté jusqu’au 21 novembre 1822, date à laquelle la Restauration modifia l’organisation de la Faculté : il fut nommé professeur honoraire et sa chaire lui fut retirée. Il en éprouva une grande amertume et le lendemain, il eut une attaque d’apoplexie qui le priva temporairement de la parole et de la marche. Il se rétablit néanmoins, mais demeura hémiplégique, ce qui ne l’empêcha pas de poursuivre son activité à la Maternité.
Le 6 mai 1823, il fut admis à l’Académie des sciences.
Entre 1824 et 1827, il sortit plusieurs ouvrages de médecine légale: « Manuel médico-légal des poisons, précédé de considérations sur l’empoisonnement »14, « Recueil de mémoires, consultations, et rapports sur divers objets de médecine légale »15, « Mémoire médico-légal sur la viabilité de l’enfant naissant, présenté à Mgr le garde des sceaux, ministre de la Justice »16
François Chaussier est décédé en son domicile parisien, le 19 juin 1828 à 81 ans, d’une crise d’apoplexie.
Il est inhumé au Cimetière du Père-Lachaise (18e division) le 21 juin : Nicolas-Philibert Adelon prononça un discours au nom de l’Académie, Marie-Alexandre Désormaux, qui représentait la Faculté, fit de même, Duméril, au nom de l’Académie Royale des Sciences lut une longue éloge funèbre.
Don 2ème fils, Franck CHAUSSIER suivit la même voie que son père et soutint sa thèse de doctorat en 1827 à Montpellier.
Il est un médecin français, professeur de la Faculté de médecine de Paris, membre de l’Académie royale de médecine et de l’Académie des sciences.
Chaussier fut l’éditeur principal des articles consacrés à la Pharmacie par l’Encyclopédie méthodique13.
Elle naît en 1712 à, Clermont-Ferrand dans une famille de médecins.
Elle est d’abord pendant trois ans l’élève d’Anne BAIRSIN, maîtresse sage-femme.
En 1739, le 26 septembre, elle reçoit son diplôme et peu après devient sage-femme jurée.
Elle exerce comme maîtresse sage-femme au Châtelet à Paris pendant seize ans.
En 1752, pour joindre la pratique à la théorie, elle publie un livre « Abrégé de l’Art des accouchements ».
En 1754, elle retourne en Auvergne et commence à donner des cours gratuitement.
En 1758, elle conçoit sa fameuse « machine » de démonstration (faite de bois, carton, tissus, coton) qui est approuvée le 1er décembre par l’Académie de chirurgie.
Au cours de la formation qui durait deux mois les élèves étaient invitées à s’exercer sur le mannequin.
Elle meurt le 16 avril 1794 à 79 ans à Bordeaux dans le dénuement et la solitude, sa nièce et son mari étant absents. Il y a une rue Angélique du Coudray, à Thorigné-Fouillard et également une rue Madame-du-Coudray à Clermont-Ferrand, sa ville natale. La maternité de l’hôpital de Melun (77) porte aussi son nom.