Archive d’étiquettes pour : Médecine

La pratique d’une activité physique n’est pas seulement un moyen de perdre du poids. L’intérêt du sport est majeur d’un point de vue médical, sociétal et économique. C’est en effet un allié pour les défenses immunitaire ou encore pour le bien-être général : marcher, courir ou jardiner active des mécanismes métaboliques, autrement dit des réactions biologiques, se déroulant dans notre corps.

Les bienfaits du sport peuvent être visible sur le physique mais aussi sur la santé mentale :

Santé physique

Lutte contre surpoids et les maladies de type diabète

Le sport ne permet pas à proprement parlé d’éviter l’obésité ou le surpoids. Toutefois, l’activité physique est régulièrement prescrite en complément d’un traitement adapté pour aider les patients à atteindre leurs objectifs.

De manière générale, le sport permet de réguler le poids dans le but d’obtenir une silhouette plus tonique. le muscle peut produire certaines hormones, les myokines, ayant des effets métaboliques à distance sur plusieurs organes. En effet, comme le dit Cédric Moro (directeur de recherche à l’Inserm au sein de l’Institut des maladies métaboliques et cardiovasculaires de Toulouse), « Chez un patient obèse, le muscle comporte un peu de graisse. Faire de l’exercice la fait fondre et l’insuline devient alors plus efficace pour alimenter le muscle en sucre. Cela limite notamment l’apparition du diabète de type 2 ». 

Les effets positif du sport sur les problèmes de surpoids ou de diabète ne sont bénéfiques que s’ils sont pratiqués correctement. Il y a des recommandations qui existes et qui doivent être respectées pour que cela soit efficace avec un minimum d’effets secondaires. 

Maladies cardiovasculaires

Du côté des maladies cardiovasculaires, les facteurs risques sont connus : tabac, stress, hypertension… Une activité physique régulière améliore et régule le fonctionnement du système cardiaque entraînant une diminution des risques cardio-vasculaires :

  • Réduction potentielle de 50% de l’hypertension artérielle
  • Augmentation du bon taux de cholestérol
  • Régulation du taux de sucre dans le sang

On sait aussi qu’en dessous d’un seuil de VO2 max, soit la quantité maximale d’oxygène que le corps consomme lors d’un effort intense, un insuffisant cardiaque doit être transplanté. Le chercheur en physiologie à l’I2MC, Thibaut Guiraud, explique qu’ « Avec l’activité, on améliore sa capacité physique et on peut l’extraire de la zone rouge qui se situe au-dessus de 5 METs (équivalents à la capacité de marcher à 4-5 km/h pendant quelques minutes ».

Ainsi, l’activité physique régulière permet au coeur d’être plus résistant et donc de prévenir ou ralentir les problèmes cardiovasculaires.

 

Cancer

Ce n’est plus un secret, l’activité physique peut être bénéfique sur la guérison de certains cancers.

Le cancer est la première cause de mortalité devant les maladies cardiovasculaires : le nombre de cas a doublé sur les 30 dernières années.

La pratique sportive pendant un traitement permet au corps de contrer certains effets négatifs des traitements tel que la fatigue. A condition bien sûr que l’effort soit modéré et adapté en fonction du traitement. L’oncologue du Centre Léon-Bérard, Béatrice Fervers, nous explique que « Plus tôt le patient commence l’activité physique après son diagnostic, mieux il arrive à contrer les effets secondaires ».

En effet, bouger modifie la composition corporelle (diminution de l’adiposité viscérale et maintien, voire amélioration de la masse musculaire) ainsi que la force musculaire. Les conséquences possibles de la pratique régulière de l’activité physique sur les mécanismes impliqués dans la prolifération tumorale s’expliquent : les effets les mieux documentés concernent le cancer du sein et relèvent de la régulation glycémique, de l’augmentation de la sensibilité à l’insuline, d’un effet anti-inflammatoire et d’une régulation hormonale.

Selon les chercheurs de l’ISERM, l’activité physique permettrait de réduire les risques de récidives liés au cancers du sein et du côlon.

Santé mentale

Nous avons pu le voir dans l’article sur la méditation, l’activité physique contribue à une meilleure santé mentale.

Le sport n’aide pas seulement les personnes atteintes de maladies. Le sport permet aussi de développer le bien-être de la personne qui le pratique pour des risques psychologiques réduits.

Anti-stress

L’activité physique peut permettre de réduire le stress. En effet, le sport déclenche dans l’organisme la production d’hormones appelées endorphines, des hormones du bien-être. Ainsi, après une activité sportive, le degré d’anxiété s’en trouve diminué. 

Le Docteur Martine Duclos, endocrinologue et chef du service de Médecine du sport aux CHU Gabriel-Montpied et Estaing (Clermont-Ferrand), explique que le sport permet de palier à l’utilisation d’anxiolytiques par exemple « chez des sujets anxieux ou stressés, l’activité physique régulière procure les mêmes bénéfices que les anxiolytiques, sans les effets secondaires et l’accoutumance ; elle apporte aussi une action similaire à celle des antidépresseurs chez des sujets souffrant de dépression légère à modérée ». Le sport induit aussi une sécrétion de neuromédiateurs impliqués dans la dépression quand ils sont en carence, sérotonine en tête.

Au-delà de son effet tranquillisant, le sport permet aussi de faire une coupure avec le quotidien, et d’oublier les petits tracas qui nous occupent habituellement l’esprit le temps de la pratique.

Qualité du sommeil

De la réduction du stress à l’amélioration du sommeil, il n’y a qu’un pas. 

Le Docteur Duclos témoigne que “l’activité sportive aura deux conséquences positives : vous aurez moins de difficultés d’endormissement et les sportifs auront moins de réveils précoces”.

Cela s’explique notamment grâce à la régulation de la tension artérielle et la sécrétion d’endorphines qui permettent de mieux se détendre. Ainsi, grâce au sport, on est moins stressé ce qui entraîne une fatigue physique et non une fatigue psychologique.

De plus, la pratique sportive oblige les personnes à mieux s’organiser et donc à réguler son rythme biologique (appelé aussi rythme circadien). Cela implique aussi une meilleure alimentation pour de meilleures performance. Tous ces facteurs jouent un rôle importants sur la qualité du sommeil.

Toutefois, il est important de ne pas faire de sport trop tard dans la journée “car sinon cela décalera votre horaire d’endormissement”, souligne Martine Duclos.

Cerveau et dépression

Pour finir, le sport permet au cerveau de sécréter de la dopamine. La dopamine est un neurotransmetteur qui intervient dans le mécanisme de la récompense.

Mémoire, cognition, humeur : l’exercice physique optimise les performances et la santé mentales.

L’équipe de Lisa Weinberg du Georgia Institute of Technology (Etats-Unis) a effectué une étude sur des étudiants : mémoriser 90 photos. Le premier groupe devait effectuer une exercice de musculation des jambes pendant que l’autre groupe restait assis. Deux jours plus tard, les étudiants devaient reconnaître le plus d’images possible sur un lot de 180 : le groupe entraîné a su en reconnaître 60 %, 10 % de plus que les témoins.

La chercheuse Martine Duclos a constaté une “corrélation positive entre leur condition physique et la catégorie de lycée dans lequel ils étaient (général, professionnel, agricole). ». Cela s’explique, selon le Docteur Duclos, parce que “l’activité musculaire entraîne la production de myokines, des protéines qui, par un mécanisme complexe, vont pousser le cerveau à produire des facteurs de croissance, des neurotrophines et plus particulièrement le BDNF (brain-derived neurotrophic factor). Il favorise la création de microvaisseaux (angiogenèse) et la production de nouveaux neurones (neurogenèse)”.

Le sport à la faculté – Association ASMM (AS Médecine Montpellier)

Cette association de sport est constituée de 3-4 membres au service des étudiants en médecine qui souhaitent pratiquer une activité physique régulière. Dans le but de promouvoir le sport, elle met à leur disposition des terrains et du matériel sportifs et organise des compétitions universitaires.

Nos projets :

  • Création d’une équipe de Volley féminine;
  • Développement d’une équipe de rugby mélangeant étudiants en médecine et en odontologie;
  • Création d’une équipe de basket constituée d’étudiants en médecine, pharmacie et odontologie;
  • Organisation de tournoi de futsal, tennis, pétanque, beach volley.

Bureau :

Président : Mustapha MOUSTAFAOUI
Secrétaire : Maxime FOULQUIER
Trésorier : Youssef TRIGUI

 

 

Contact :

Institut de Biologie
4 Boulevard Henri IV
34965 Montpellier Cedex 2

Instagram

 

Sources : 
https://lejournal.cnrs.fr/articles/le-sport-est-bon-pour-la-sante-cest-prouve
https://www.naturaforce.com/blog/2017/06/03/bienfaits-du-sport-sur-la-sante/
https://www.sciencesetavenir.fr/sante/bouger-ameliorer-le-cerveau_29226

Le stress, l’anxiété ont des impacts sur notre système cardio-vasculaire ce qui engendre une augmentation du stress et de l’anxiété. C’est un cercle vicieux ! Ainsi, des solutions non médicamenteuses existent et sont à la portée d’un grand nombre de personnes. Parmi elles, nous pouvons compter sur la méditation.

La méditation est connue pour avoir plusieurs effets positifs sur la santé.

Stimule le cerveau

Une des particularités de la méditation pleine conscience est qu’elle permet de développer sa mémoire en favorisant l’attention. Cela consiste à considérer l’esprit comme un muscle. Ainsi, comme tout autre muscle, pour le développer, il faut l’entrainer quotidiennement à l’aide de la méditation pleine conscience.

Cette-dernière permet de maintenir l’attention focalisée sur une idée précise et d’éviter de laisser son esprit trop divaguer.

Le saviez-vous ?

La méditation de pleine conscience, ou mindfulness, consiste à se concentrer sur ses sensations, sa respiration, ses émotions, ses pensées, sans émettre de jugement de valeur. Elle a été développée par Jon Kabat-Zinn, un professeur de médecine de l’Université du Massachusetts. 

Des études américaines dirigée par la neuroscientifique Sara Lazar, de la Harvard Medical School, ont prouvé que la méditation permettrait d’augmenter la matière grise dans les zones de l’apprentissage, de la mémoire et du contrôle des émotions.

Cette étude a aussi prouvé que la méditation pouvait être fortement appréciée pour les personnes ayant des troubles de l’attention : réduction de l’hyperactivité, de l’impulsivité et donc renforcement de l’attention.

Anti-dépresseur 

Parmi les autres bienfaits de la méditation, les recherches ont montré que celle-ci permet de diminuer le stress, l’anxiété et donc les risques de dépression. Comment cela fonctionne-t-il ? On se concentre sur la respiration par une simple prise de conscience de l’inspiration et de l’expiration. Ces techniques sont facilement accessibles à tous, même aux enfants.

Le saviez-vous ?

Le Professeur Tu-Anh Tran, enseignant à la Faculté, a mis à disposition sur sa chaîne YouTube 4 méditations guidées* pour que les enfants et leurs familles puissent pratiquer tout le long de la journée pour avoir la paix en soi et se concentrer sur le travail.

Episode 1 :

Episode 2 :

 

Episode 3 :

  

Episode 4:

  

 

Cette méthode augmente le mouvement respiratoire permettant une meilleure diffusion de l’oxygène dans le corps et plus particulièrement dans le cerveau. Enfin, la méditation pleine conscience améliore le fonctionnement du cortex préfrontal qui est dédié à la gestion des émotions. Celui-ci développe l’intuition et la créativité tout en limitant les émotions négatives comme le stress, la peur ou encore la colère.

« La méditation équilibre les degrés d’excitation des deux hémisphères cérébraux. Ce point d’équilibre facilite l’harmonie entre le corps et l’esprit. La méditation est une ressource précieuse à une époque qui génère de plus en plus de déséquilibres psychosomatiques » – Marc de Smedt, éditeur, écrivain et journaliste français, spécialiste des techniques de méditation et des sagesses du monde.

Booster d’immunité

Enfin, la méditation est aussi pour ses bienfaits en tant que « booster » d’immunité. 

En effet, la méditation pleine conscience a des effets sur les gènes pro-inflammatoires permettant à l’organisme de se régénérer plus facilement après une situation de stress ou d’anxiété. 

Le repos qu’elle procure est considéré comme plus efficace et plus profond que celui atteint pendant le sommeil. Le corps produit moins de déchets grâce à une oxygénation accrue des poumons agissant ainsi sur le système hormonal, vasculaire et musculaire. Ainsi, cela implique donc une augmentation de l’immunité et une régulation de la sensibilité à la douleur.

Le saviez-vous ?

La Faculté de Médecine Montpellier-Nîmes propose un Diplôme Universitaire (DU) Méditation et Santé. 
Objectif(s) de la formation :
Connaître les principes, les apports de la méditation et savoir la mettre en pratique pour améliorer la santé des soignants et des patients.
Compétences acquises

  • Identifier ce qu’est /n’est pas la méditation
  • Comprendre les mécanismes physiologiques de la méditation et leur intérêt dans la santé Identifier des applications possibles de la méditation en milieux de soins
  • Poursuivre ou renforcer sa propre pratique régulière
  • Mettre en œuvre un projet intégrant la méditation dans son milieu de soin (pour ses patients ou son entourage professionnel)

Des études via le protocole de “Mindfulness-bases stress reduction” (MBSR) en anglais, ont montré des effets positifs sur la réduction des gènes pro-inflammatoires, la réponse immunitaire au vaccin anti-grippal, la communication immunitaire chez les personnes atteintes de cancer ou encore l’activité des cellules immunitaires chez les patients porteurs du VIH.

Ce qu’il faut retenir

Durant cette crise sanitaire sans précédent, il est important de trouver de nouvelles façons de se protéger du stress et de l’anxiété dû au confinement. Ainsi, pratiquer la méditation en groupe, même à distance, permet de rompre la sensation d’isolement social et créé des liens d’appartenance.

La méditation

  • Favorise l’attention et développe la mémoire
  • Permet de réguler le stress et l’anxiété
  • Aiderait le système immunitaire à se développer

 

*Ces méditations sont extraites de son livre « Méditasoins: petites méditations pour grands maux de l’enfant » aux éditions Thierry Souccar.
*Journal de thérapie comportementale et cognitive (2010) 20, 11—15 – Impact de l’approche thérapeutique de pleine conscience mindfulness-based stress reduction (MBSR) sur la santé psychique (stress, anxiété, dépression) chez des étudiants –  C. Berghmans, C. Tarquinio, M. Kretsch

 

Le Professionnel de Santé :

Nous remercions le Pr Tran pour son aide apportée à l’occasion de la rédaction de cet article.

Tu-Anh Tran

Tu-Anh Tran

Professeur, chef du service Pédiatrie CHU de Nîmes

Le Pr Tu-Anh TRAN est pédiatre, spécialiste des maladies inflammatoires et rhumatologiques de l’enfant, et chef de service de pédiatrie au Centre hospitalier universitaire de Nîmes. Lui-même adepte de la méditation, il est à l’origine de la création d’un des premiers diplômes universitaires de méditation en France, à la faculté de médecine de Montpellier-Nîmes : « Méditation et santé ». Le professeur Tran utilise depuis plus de 10 ans la méditation pour soigner ses jeunes patients.

 

 

 

MOOC Maïeutique

La formation de nos étudiants est primordiale pour la Faculté, c’est pourquoi nous mettons à votre disposition trois plateformes pédagogiques concernant particulièrement les étudiants de la filière Maïeutique, mais qui peuvent aussi intéresser la filière Médecine.

Formagyn

Cette plateforme propose le contenu pédagogique du DU « suivi gynécologique de prévention, sexualité, régulation des naissances » de l’Université de Brest et est gratuite pour tous les étudiants du 17 mars au 17 juin. Le contenu riche et très bien élaboré porte principalement sur le suivi et les urgences gynécologiques, la contraception et bien d’autres sujets encore.

Pédagogie Numérique en Santé

Cette plateforme regroupe plusieurs MOOC (Massive Open Online Course): des formations en ligne ouvertes à tous, composées généralement de vidéos explicatives et de QCM de connaissances. Pédagogie Numérique en Santé traite la santé de la femme et de l’enfant, avec notamment des sujets tels que les violences faites aux femmes et aux enfants, l’allaitement, la contraception, la ménopause, etc…

Aborder la violence

Cette plateforme ne contient pour le moment que deux MOOC, le premier, qui traite de la victimologie, a été conçue en collaboration avec Gynécologie sans frontière. Le second MOOC présent sur la plateforme traite, quant à lui, de la domination masculine.

Cette ensemble de formations permettra donc à certains d’avoir des compléments directement en lien avec leurs cours, tandis que les autres profiteront d’informations complémentaires toujours utiles pour leurs futures professions.

 

Nous remercions Romain PONS, étudiant en maïeutique élu au Conseil Pédagogique, pour l’aide apportée dans le cadre de la rédaction de cet article.

 

 

Article bibliothèque

Une plateforme de diffusion de vidéos scientifiques axées santé et biologie est accessible aux étudiants en illimité jusqu’au 30 avril.

Une plateforme vidéo pour la recherche et l’enseignement

JoVE est un éditeur d’articles scientifiques sous format vidéo. Les articles sont peer-reviewed, c’est-à-dire contrôlés et validés par des scientifiques avant diffusion. Ils sont indexés sur PubMed et Medline, présentant des expérimentations et protocoles filmés au sein des plus prestigieuses universités et des plus grands laboratoires de recherche dans le monde.

Pour découvrir les vidéos

Il suffit de s’authentifier sur l’ENT de l’Université => Cliquer sur la tuile « Bibliothèques » => Saisir « JOVE » dans le moteur de recherche

Votre expérience utilisateur nous permettra d’évaluer la pertinence de cette ressource documentaire pour l’Université. N’hésitez pas à nous faire part de votre avis en écrivant à scd-docelec@umontpellier.fr

Durant la crise épidémique du Covid-19 certains stages sont maintenus tandis que d’autres sont suspendus.

Retrouvez ici, selon votre profil les dispositions prises et les contacts à prendre ! 

Étudiants en médecine

Les stages des DFGSM 2&3 sont annulés (soit les stages de sémiologie, le service sanitaire et les stages de MIA et MIC).

Pour plus d’infos : med-scol-1-2@umontpellier.fr 

 

Étudiants des autres filières

Vous êtes étudiant en filière maïeutique, en filière paramédicale (Orthophonie, Orthoptie), ou bien en Master. Voici les consignes pour vos stages.

Les stages en 4e et 5e année sont maintenus. Des consignes seront directement données par mail aux étudiants pour leur affectation.

Si votre stage est suspendu : #RestezChezVous

Quoiqu’il en soit, qu’importe votre filière, si votre stage est momentanément ou durablement suspendu, nous vous demandons de respecter les consignes du gouvernement et de #ResterChezVous. 

 

Le confinement permettra de soutenir le travail de nos soignants en limitant le nombre de contaminations, et donc de patients dans les services de soins hospitaliers. Nous comptons sur votre mobilisation afin de limiter les conséquences de cette épidémie. Préservez-vous et vos proches, restez chez vous, adoptez les gestes barrières, respectez les règles de distanciation sociale et ne sortez qu’en cas de nécessité. 

 

Vous pouvez également rejoindre la réserve civique afin de participer à l’effort collectif :

Enfin, la Faculté sera à vos côtés durant toute cette période : relais des informations importantes, lien social, propositions d’activités ou encore aide à vos révisions, n’oubliez pas de nous suivre sur les réseaux sociaux : @FacultemedMPL sur Twitter et @FacMedecineMtpNîmes sur Facebook ! 

 

Examen certifiant du C3

Le Certificat de Compétences Clinique, « C3 ou C cube » est un examen mis en place afin d’évaluer les étudiants sur les compétences acquises en stage et en enseignement par simulation.

Qu’est ce que le C3 ?

Nos étudiants ont un enseignement complet permettant d’acquérir des connaissances et des compétences. Afin de valider l’acquisition des compétences nécessaires à la future profession de médecin, la Faculté de Médecine Montpellier-Nîmes a mis en place le C3. Cette épreuve permet d’évaluer les compétences que les étudiants de cinquième et sixième année de médecine (DFASM 2 et 3), ont acquis en stage et sur les plateaux de mise en situation.

Comment les étudiants sont-ils évalués ?

Simulation C3

Les étudiants sont observés durant cette épreuve dans leur capacité à fournir un diagnostic correct, dans leurs techniques de soin mais aussi dans leur qualité de communication avec le patient. Annoncer une maladie grave ou ausculter un nourrisson demande des connaissances et des gestes précis. Le C3 permet d’observer tout cela avec des mannequins de simulation haute fidélité, des examinateurs jouant le rôle de patients et même avec la collaboration d’infirmiers en poste.

En plus d’être une évaluation pour l’étudiant, cette épreuve reste un moyen d’apprendre et de progresser. Plutôt que de répondre à une question sur feuille, les étudiants ont l’occasion de discuter et de débriefer avec les examinateurs. Ces retours leurs permettent d’avoir une idée précise de leur niveau, de leurs qualités et de leurs défauts, dans l’optique de toujours s’améliorer. La Faculté de Médecine est la seule faculté à avoir mis en place un examen blanc ainsi qu’un examen certifiant.

Comment ça s’organise ? 

ette épreuve demande à la Faculté de Médecine de nombreux moyens, matériels et humains. D’une part, les locaux doivent être aménagés spécifiquement en vue de mettre en place cet examen, et ce à la fois sur le campus de Montpellier et celui de Nîmes. D’autre part, de nombreux encadrants et examinateurs sont nécessaires afin d’en assurer le bon déroulement.

Certaines Facultés qui doivent mettre en place ce type d’examen innovant dans la perspective de la réforme du 2ème cycle des études médicales sont déjà venues observer notre fonctionnement. Ce type d’examen a aussi été mis en place à Toulouse et le développement du C3 sur la faculté Montpellier-Nïmes se fait dans un esprit d’homogénéisation dans la région Occitanie.

Pour vous faire une idée concrète du déroulé du C3, visionnez la vidéo ci-dessous.

Prix de thèse Agnes McLaren 2020

Pour la toute première fois, l’association Agnes McLaren organise un prix de médecine, doté de 4000€ ! Les candidatures sont ouvertes aux étudiants de la Faculté de Médecine Montpellier-Nîmes qui soutiendront leur thèse d’exercice en 2020, en 2021 et ceux l’ayant soutenu en 2019. Retrouvez ci-dessous les modalités d’inscription et les critères d’éligibilité de votre thèse.
 

Télécharger le communiqué de presse du 30 août 2021

Un prix porté par l’association Agnes McLaren, récompensant une thèse dont le travail porte sur la santé des femmes ou des enfants.

L’association Agnes McLaren, créée en 2018 oeuvre pour le maintien de la mémoire d’Agnes McLaren, écossaise et première femme médecin diplômée de la Faculté de Médecine de Montpellier, en 1878. C’est en l’honneur de cette femme médecin, qui dédia sa vie aux soins des femmes les plus défavorisées ou exclues de la société que l’association souhaite décerner pour la première fois un prix de thèse.
 
Ainsi, l’association met en place en 2021 le Prix de Thèse Agnes McLaren. Ce prix récompense une thèse d’exercice originale, portant sur la santé des femmes en situation de précarité / vulnérabilité ou bien sur la santé des enfants exposés à la précarité et/ou les situations de vulnérabilité. Le Prix, d’un montant de 4000 € sera décerné en novembre 2021 après pré-sélection par un comité et étude par un jury composé de professionnels de santé.

 

Critères d’éligibilité

Afin de concourir à l’obtention de ce prix de thèse, les candidats doivent respecter plusieurs critères d’éligibilité :

 

  • Ouverts à nos étudiant(e)s

    Critère 1 : Être étudiant(e) au sein de la Faculté de Médecine Montpellier-Nîmes

  • Année 2019-2020-2021

    Critère 2 : Soutenir sa thèse d’exercice en 2019, 2020 ou 2021

  • Sujet de thèse

    Critère 3 : Soutenir une thèse dont le sujet traite de la santé des femmes les plus défavorisées voire exclues ou bien sur la santé des enfants exposés à la précarité et/ou les situations de vulnérabilité

  • Projet post-thèse

    Critère 4 : Thèse ouvrant sur un projet opérationnel

Quelles sont les étapes à suivre pour concourir ?

La première édition du Prix de thèse McLaren va se dérouler en 5 phases, tel que suit :

  • avant le 15 nov. 2020

  • déc. 2020

    Phase de pré-sélection

    Phase de pré-sélection des thèses reçues par le comité de présélection. 5 thèses pré-sélectionnées.

    déc. 2020

  • 27 déc. 2020

    Avis de sélection

    Transmission de l’avis de sélection aux 5 candidats retenus.

  • janv-fév. 2021

    Phase de sélection finale

    Examen des 5 thèses pré-sélectionnées par le jury. Les candidats doivent transmettre leurs thèses et travaux post-thèses avant le 24 janvier 2021.

    janv-fév. 2021

  • sept. 2021

    Cérémonie de remise du prix

    Remise du prix Agnes McLaren lors de la cérémonie officielle.

 

Nous vous espérons nombreux à concourir pour ce prix ! A vos plumes donc, et bon courage dans la rédaction de vos thèses !

 

En 2020, la Faculté de médecine fête ses 800 ans. Pour débuter les célébrations de cet événement, découvrez les ouvrages les plus précieux de la bibliothèque historique de médecine lors d’une exposition exceptionnelle intitulée : « Des livres et des hommes : naissance de la bibliothèque de l’École de médecine de Montpellier ». Retrouvez de nombreux ouvrages de collection dans les salles Tekné Makré du Bâtiment Historique, du 21 septembre au 9 novembre.

Une longue tradition humaniste

De Henri Haguenot au collectionneur Xavier Atger en passant par Chaptal, Prunelle ou Barthez, la richesse de la bibliothèque de médecine de Montpellier est aussi celle des grands humanistes qui l’ont constituée à partir de la seconde moitié du 18e siècle. Dons personnels, legs, achats ou confiscations révolutionnaires, cette collection encyclopédique témoigne d’une volonté marquée de mettre à disposition des médecins, des étudiants mais aussi du grand public, « les meilleurs ouvrages écrits sur chaque matière » (Prunelle).

 

 

Un fonds patrimonial exceptionnel

Manuscrits médiévaux et modernes, incunables, livres, revues, thèses… Cette exposition est l’occasion de découvrir les pièces rares et d’une grande diversité contenues dans ces collections : le Chansonnier de Montpellier, le Psaultier de Charlemagne, le Traité du vin d’Arnaud de Villeneuve, des œuvres d’Hippocrate et Galien, et les Liliacées de Redouté… Autant de trésors que le public pourra découvrir. Un rappel indispensable d’une vision humaniste et encyclopédique du savoir dont ces œuvres sont encore aujourd’hui les magnifiques témoins.

 

Visites commentées

  • Jeudi 3 octobre à 12h : par Elizabeth Denton, co-commissaire de l’exposition
  • Mardi 15 octobre à 13h : par Elizabeth Denton et Pascaline Todeschini, co-commissaires de l’exposition

    Sans inscription, au bâtiment historique de la Faculté de médecine. Rendez-vous en rez-de-cour, devant les salles d’exposition Tekné Makré.

 

« Des livres et des hommes : naissance de la bibliothèque de l’École de médecine », du 21 septembre au 9 novembre. Bâtiment historique de la Faculté de médecine, 2 rue de l’école de médecine Du mardi au samedi de 13h à 17h30.