Archive d’étiquettes pour : Médecine

La semaine dernière, nous nous retrouvions en compagnie de l’Association Carabins Montpelliéraine pour en savoir plus sur la vie associative des étudiants en médecine. Aujourd’hui, c’est Salomé Duteurtre, la Vice-Doyenne étudiante qui répond à nos questions !

En quelques mots, qu’est-ce qu’ADEMMOOS ?

ADEMMOOS est l’Association des Élus étudiants de Montpellier-Nîmes en Médecine, Orthophonie, Orthoptie et Sage-femme. Elle rassemble près de 40 représentants étudiants élus des différentes filières. 

Nous travaillons au quotidien :

  • en Interprofessionnalité : l’ensemble des filières de la faculté sont représentées ;
  • en Intersite, via une collaboration entre Montpelliérains et Nîmois ;
  • pour Représenter l’ensemble des étudiants de l’UFR auprès de l’administration, de la faculté et du CHU.

Quelles activités ou actions mettez-vous en place tout au long de l’année ? 

Avant tout, notre année est rythmée par nos actions de représentation étudiante.

Ainsi, nous sommes présents dans 2 grands conseils au sein de la faculté :

  • Le conseil pédagogique permet une concertation entres les différents acteurs de la faculté (Enseignants, Administratifs et Étudiants) au sujet des formations proposées par l’UFR. On y aborde notamment les modalités de contrôle de connaissance ou la réévaluation des outils pédagogiques. 
  • Le conseil de gestion est l’instance décisionnelle de la faculté, qui vote et révise le règlement intérieur, le budget, les conventions portées par la facultés ou encore les projets de formation.

 

Notre objectif est donc de porter la voix des étudiants, souvent en s’appuyant sur des sondages, qui permettent un recueil minutieux de l’avis et des positions des étudiants concernant les divers sujets se présentant au cours de l’année universitaire. 

D’autre part, nous menons également des projets multiples pour améliorer nos conditions de formations. Par exemple, plusieurs de nos actions concernent la promotion de la santé :

  • L’amélioration du bien-être étudiant sous toutes ses formes est une de nos priorités. Dans le cadre de nos formations difficiles et exigeantes, certains étudiants peuvent se trouver en difficultés : nous essayons de les accompagner et les rediriger vers des dispositifs capables de les aider.
  • Nous communiquons autour de la vaccination contre la grippe pour encourager les étudiants, futurs soignants, à se faire vacciner. Nous avons notamment organisé une journée de vaccination dans les locaux de la faculté. 

Nous soutenons également les actions qui visent à favoriser la vie étudiante sur les Campus. Nous sommes présents aux Journées Portes Ouvertes et aux Journées Européennes du Patrimoine pour animer les visites et échanger avec le public. Mais, nous participons aussi à l’aménagement des espaces de vie et de travail.

Nous informons les étudiants sur l’actualité de la faculté, par exemple, durant la période de la crise Covid, nous les avons tenu au courant régulièrement de la situation et des réorganisations de nos formations.

Nous accompagnons les externes en médecine dans le choix de leur spécialités, au travers du Forum du Futur Interne (FFI), que nous organisons en lien avec le Syndicat des Internes du Languedoc Roussillon.

Enfin, nous travaillons avec l’ensemble des associations étudiantes de la faculté :

  • Nous soutenons les projets de soutien et pédagogie menés par des étudiants : Tutorats PACES, Tutorats d’années supérieures en médecine et sage-femme, Conférence de préparation à l’iECN…
  • Nous participons à la représentation étudiante à l’échelle locale (AGEM) et à l’échelle nationale dans nos associations de filières respectives.

Qu’apporte l’association aux étudiants ?

Notre association favorise plusieurs choses :

  • le soutien et la représentation de l’ensemble des étudiants inscrits au sein de l’UFR Médecine de Montpellier-Nîmes de l’Université de Montpellier ;
  • la promotion de l’amélioration des conditions de vie étudiante (en termes de qualité d’études et d’offre pédagogique) au sein de l’UFR par l’établissement d’un dialogue permanent entre les étudiants, leurs représentants élus et les associations, toutes filières confondues, appartenant à l’UFR ;
  • le rassemblement des étudiants des différentes composantes de l’UFR, notamment par l’élaboration d’initiatives étudiantes communes, afin d’aller par-delà les clivages inhérents aux différents cursus et de proposer une émulation par mise en synergie des différentes habiletés.

De plus, aucune contribution financière n’est demandée aux étudiants. Le simple fait d’être inscrits au sein de l’UFR permet aux étudiants de bénéficier de l’ensemble des activités proposées par notre association.

Quelques mots sur le bureau de l’année 2020-2021 ?

Le bureau de notre association est formé d’étudiants, élus UFR ou non, nommés pour un an d’octobre à octobre pour coordonner l’équipe des représentants étudiants.

Le renouvellement pour 2020-2021 débutera dans l’été : n’hésitez pas à vous rapprocher du bureau actuel si vous êtes intéressés par un des postes !

N’hésitez pas à nous contacter pour toute question sur la représentation étudiante !

 

Le projet MUSE (« Montpellier Université d’Excellence ») Réunit 19 institutions investies dans les avancées et l’innovation pédagogique. Aujourd’hui, plusieurs projets portés par des acteurs de la Faculté sont lauréats et seront financés par la fondation. 

Vers de nouvelles formations : TakeOff #3

Un appel à projet a été lancé par la fondation MUSE afin de renforcer l’innovation pédagogique, notamment dans la transformation et la création de nouveau cursus de formation. L’objectif est simple : se rapprocher au maximum de la demande actuelle du marché du travail et des besoins de la société, voir même anticiper les besoins à venir avec les changements sociétales. 

Parmi les 30 projets retenus, 3 proviennent de la Faculté de Médecine et se verront donc dotés d’un budget permettant de les mener à bien. 

  • Le projet « Développement d’outils pédagogiques en soutien à la formation des infirmiers en pratiques avancées mention Onco-hématologie » porté par Nadine Houede.
  • Le projet « Double cursus Rabelais Santé-Sciences » porté par Stephan Matecki
  • Le projet « Université d’été montpelliéraine initiatique chirurgicale » porté par Astrid Herrero.

Soutenu pour 3 années universitaires, ces projets permettront de former toujours plus efficacement nos étudiants !

Et des outils pédagogiques adaptés : TakeOff #4

Outre ces nouvelles formations, la fondation Muse soutient également des projets d’équipements pédagogiques innovants. Pour assurer une bonne continuité pédagogique, l’environnement de travail doit également être adapté. 

C’est ainsi que 3 autres projets de la Faculté, cette fois-ci concernant de nouveaux équipement innovants ont été retenus :

  • Une « Application de suivi pédagogique de l’apprentissage et réalisation des gestes techniques en médecine » porté par Antoine Debourdeau et Valentin Favier.
  • Une « Immersion sonore et visuelle en séance pédagogique de simulation en santé » porté par Blaise Debien.
  • Un projet sur « L’Intérêt de l’acquisition d’un simulateur numérique chirurgical pour la mise en place de la réforme des études médicales 2021-2023. Apprentissage et Certification d’un diplôme en chirurgie hors bloc opératoire » porté par Astrid Herrero et  François Régis Souche.

C’est donc de nombreuses innovations pédagogiques qui devraient voir le jour au cours des prochaines années à la Faculté de Médecine aussi bien en terme de formations que d’outils pédagogiques !

Une volonté d’innovation déjà mise en place : TakeOff#1 et TakeOff#2

Deux autres appels à projets lancés par l’I-Site Muse avaient déjà eu lieu auparavant. Il s’agit de TakeOff#1 et de TakeOff2.

Là encore, la Faculté s’est montrée réactive et certaines de ses propositions ont été lauréates. Tout d’abord lors du premier appel, TakeOff#1

  • La création du « DIU International : Infections émergentes », proposé par Éric Delaporte. 
  •  La création d’un « Laboratoire numérique de sciences précliniques », porté par Fares Gouzi. 
  • Une proposition « D’apprentissage en anatomie et Chirurgie par simulation et impression 3D », porté par Valentin Favier.
  • Une « Pédagogie chirurgicale en réalité étendue », soutenu par Nicolas Lonjona.
  • Un projet de « Savoir-faire artisanal au service de l’innovation en simulation médicale », Porté par Astrid Herrero. 

Puis dans un second temps, lors de l’appel à projet TakeOff#2

  • Le « Master International One Health et Maladie Infectieuse », qui fait suite au DIU International créé grâce au TakeOff#1. 
  • La création d’un « Escape Game pédagogique interdisciplinaire en centre de simulation : Mystère à SimHU Nîmes », qui permet de développer la cohésion, la communication et la collaboration entre futurs professionnels de santé. 
  • La création d’un outils de « Dissection virtuelle 3D dynamique pour l’enseignement de l’anatomie chirurgicale VESALE 3D», qui s’inscrit dans une volonté de ne jamais pratiquer la première fois sur patient

En plus de l’Association Med’Ley, cette semaine on retrouve également l’Association Carabine Montpelliéraine (ACM) et son président, Colin Azria.

En quelques mots, qu’est-ce que l’Association Carabine Montpellieraine ?

L’Association Carabine Montpelliéraine (ou la Corpo Médecine de Montpellier) est une association relevant de la loi de 1901, à but non lucratif, apartisane et aconfessionnelle, qui se veut représentative des étudiants en médecine de Montpellier. C’est la seule association qui représente officiellement et uniquement les étudiants en médecine à Montpellier de la 1ère année (PACES) à la 6ème année.

Jouissant de relations étroites avec le Tutorat de la PACES et l’équipe pédagogique de l’UFR Médecine, l’ACM accompagne les étudiants tout au long de leur cursus en proposant diverses offres (ouvrages, polycopiés, stéthoscopes et autres matériel..) et en leur offrant la possibilité de participer à différents événements (actions solidaires, événements culturels, soirées étudiantes, Gala..).

De plus, l’ACM s’inscrit dans le réseau de représentation étudiante locale (Z’élus associatifs) et nationale (ANEMF – Association Nationale des Étudiants en Médecine de France), porteur des revendications au niveau des instances administratives et gouvernementales.

Quelles activités ou actions mettez-vous en place tout au long de l’année ?

Les actions que nous menons sont très variées et mêlent toutes les opportunités qui peuvent se présenter durant nos études. Tout d’abord, nous mettons en place un service direct de ventes de polycopiés des cours pour faciliter l’apprentissage des étudiants. 

Nous sommes présents dans les échanges nationaux et internationaux que nous mettons en place grâce au réseau de l’ANEMF sous forme de programmes d’échanges multiples. 

Nous avons aussi noué depuis plusieurs années des relations fortes avec des commerçants de tout Montpellier qui nous proposent des « bons plans ». Nous sommes de plus, en voie d’étendre notre champ d’action pour participer plus activement à la solidarité et au développement durable dans notre belle ville de Montpellier. Des simples soirées étudiantes, en passant par les événements solidaires de santé globale comme le Téléthon, Movember, Octobre Rose ou Sidaction, le Gala Médecine mais aussi avec un pôle Culture présent quotidiennement proposant les paniers bios, les ciné’kult et les bons plans étudiants de Montpellier, l’ACM a pour but d’accompagner les étudiants en médecine tout au long de leur cursus.

Pourquoi avoir choisi la filière médecine à titre personnel et qu’est-ce que l’association apporte aux étudiants de cette filière ?

Personnellement, j’ai toujours eu une certaine attirance pour les concepts médicaux, c’est donc tout naturellement que je me suis orienté dans cette filière. C’est en choisissant Médecine que l’on se rend compte de tout le travail qu’il nous reste à faire. Mais c’est en donnant son temps bénévolement au service d’une association, que l’on se rend vraiment compte de l’immensité du travail que l’on peut et que l’on a à faire. En ayant décrit brièvement nos actions ci-dessus, je pense que la Corpo Médecine est une institution qui depuis maintenant quelques générations, participe au quotidien de la vie des Carabins et permet de faire vivre nos traditions. 

Pourquoi selon vous adhérer à votre association ? 

En adhérant à notre association, vous pourrez en effet découvrir tous nos bons plans sur Montpellier, participer à tous nos événements, avoir la possibilité d’accéder aux services que l’on propose (ventes de polycopiés, de matériels, d’ouvrage…) et bien plus encore!

Comment adhère-t-on ? 

L’adhésion est simple, il suffit de nous retrouver au local de l’association au campus Arnaud de Villeneuve situé au 641 Avenue du Doyen Gaston Giraud, 34090 Montpellier. Le coût de l’adhésion est de 10€ à renouveler chaque année universitaire. 

Quelques mots sur le bureau de l’année 2020-2021 ?

L’élection du bureau de la Corpo Médecine se fait chaque fin d’année universitaire par les étudiants de deuxième année. Ils choisissent les personnes parmi les membres de leur promotion afin de constituer le bureau de la Corpo pour l’année qui suit. Vous pouvez découvrir les nouveaux membres du bureau sur notre site internet.

Nous sommes également présent sur les réseaux, vous pouvez nous retrouver: 

Après notre rencontre avec l’AMESF, cette semaine, c’est en compagnie du bureau 2019-2020 de l’association Corporation Carabins Crocodiles (CCC) que nous nous retrouvons. La présidente, Célia Pourtier et les autres membres nous en disent plus sur l’association nîmoise.

En quelques mots, qu’est-ce que la CCC ?

La corporation carabins crocodiles est une association à but non lucratif, régie par la loi du 1er juillet 1901 et le décret du 16 août 1901. Tenue par des étudiants en médecine de deuxième et troisième et années, elle a de nombreuses fonctions dans la vie étudiante de la faculté de Nîmes : par exemple l’édition et la vente de polycopiés destinés aux étudiants de la Faculté de Médecine sur le site de Nîmes. Il nous arrive également d’organiser des manifestations étudiantes qu’elles soient festives, solidaires, culturelles, sportives, ou de loisir.

L’association nous permet à la fois de représenter les adhérents auprès des entités administratives de la Faculté de Médecine de Montpellier-Nîmes et de l’Université de Montpellier avec la collaboration des élus étudiants et d’intégrer et soutenir les responsables locaux de SCOPE/SCORE.

Quelles activités ou actions mettez-vous en place tout au long de l’année ? 

Tout au long de l’année l’association organise des évènements de santé publique pour sensibiliser les étudiants de la Faculté et récolter des fonds pour diverses associations : 

  • Movember pour sensibiliser au dépistage du cancer de la prostate durant le mois de Novembre. 
  • Le Téléthon, la CCC tient un stand dans le Hall du CHU de Nîmes et récolte des fonds pour la fondation. 
  • Prévention sexuelle et vente de roses lors de la Saint-Valentin, afin de sensibiliser aux différentes IST et moyens de contraception. 
  • L’hôpital des nounours pour familiariser les plus jeunes au milieu hospitalier. 
  • Le repas à l’aveugle à Vatel avec la Fédération des aveugles et amblyopes de France. (FAAF) 

Nous soutenons les étudiants de première année de PACES avec l’édition et la vente de polycopiés, en accord avec les professeurs d’université. Nous les accompagnons également tout au long de l’année en leur organisant des repas sur le site de Carémeau, mais également en les soutenant à la sortie du concours du premier semestre. 

Nous organisons de nombreux évènements de rassemblement étudiant comme Le Gala annuel au mois de Novembre, ou la soirée post concours PACES du mois de décembre. 

Cette année, c’est aussi nous qui, en coordination avec Lucas Dafontis et l’ACM sur le site de Montpellier, avons organisé le concours blanc des D4.

Pourquoi avoir choisi la filière médecine à titre personnel et qu’est-ce que l’association apporte aux étudiants de cette filière ?

« A titre personnel, j’ai eu la vocation de pratiquer la médecine alors que je préparais mon concours PACES, j’avais 18 ans. Il m’est alors apparu comme une évidence de vouloir venir en aide à ceux qui sont dans la souffrance et dans la faiblesse, et de préserver la vie dans ce qu’elle a de plus beau. La médecine est une filière passionnante, les études sont difficiles, mais je n’avais jamais vu un tel esprit de soutien presque familial, entre ceux qui deviendront mes futurs confrères/soeurs. » Célia P. 

« Avec un grand attrait pour les matières scientifiques, et ayant pour volonté d’être au service des autres mais ne sachant pas encore par quel moyen, après le Bac, je me suis d’abord orientée vers un IUT biologique. Le diplôme obtenu, j’ai tenté la PACES avec pour but la pharmacie, ce à quoi je suis arrivée. Puis en 4ème année, avec le désir grandissant d’être au contact direct des patients à l’hôpital, et décisionnaire de la prise en charge, j’ai finalement compris que c’était la médecine qui me correspondait à 100%. Un long cheminement personnel et professionnel, et une passerelle plus tard, me voilà dans les plus belles études à mes yeux. Longues, difficiles mais tellement prenantes, satisfaisantes et enrichissantes. Avec qui plus est une grande entraide, et de jolies rencontres amicales. » Laure M. 

Quant à l’association, elle apporte aux étudiants membres l’occasion de se réaliser dans un travail d’équipe, de développer de nouveaux projets et de se réaliser dans leur investissement personnel. Et aux adhérents de se retrouver dans un cadre extérieur à celui de l’hôpital, pour échanger et se retrouver.

Pourquoi selon vous adhérer à votre association ? 

Adhérer à notre association permet plusieurs choses. Tout d’abord, les étudiants en PACES,  DFGSM2, et DFGSM3 peuvent acheter les cours et polycopiés disponibles afin de compléter leurs révisions. Les adhérents ont aussi la possibilité de participer à nos événements de rassemblement étudiants quels qu’ils soient ou d’acheter les différents produits dérivés et goodies que nous mettons à leur disposition comme par exemple le pull de la Faculté.

Enfin, l’adhésion permet à tout étudiant d’avoir une voix lors des Assemblées Générales.

Comment adhère-t-on ?

Pour adhérer, c’est très simple, il vous suffit de remplir une fiche d’adhésion en renseignant votre nom, adresse, mail et numéro de téléphone et de payer la somme de dix euros. 

Vous recevrez ainsi votre carte d’adhésion qui vous permettra de venir acheter les cours dont vous avez besoin au local de la corpo sur le site de la faculté de Nîmes. 

Quelques mots sur le bureau de l’année 2020-2021 ?

Une seule liste s’est présentée pour la succession du Bureau restreint de la corporation carabins crocodiles, elle a été présentée et approuvée par l’unanimité des adhérents présents à l’assemblée générale de démission du bureau 2019/2020. Ainsi suite à la démission de notre bureau les nouveaux représentants de l’association sont : 

Président : Alexandre CARRAT 

Trésorier : Arthur POMMIER 

Vice-présidente générale : Léhéna CACHIA 

Secrétaire : Ambrine BOUZIT 

Pour des soucis de distanciation sociale et au vu des mesures sanitaires actuelles, la faculté étant fermée jusqu’à nouvelle ordre, cette assemblée générale s’est déroulée en visio-conférence sur ZOOM. Étaient présentes plus de 40 personnes lors de cette assemblée. 

Pour finir, vous pouvez, dès maintenant, nous suivre sur la page facebook : @CCC.Corpo 

Nous contacter sur Facebook via le compte : Charles Claude Croco 

Et nous retrouvez sur Instagram : @CharlesClaudeCroco

 

La pratique d’une activité physique n’est pas seulement un moyen de perdre du poids. L’intérêt du sport est majeur d’un point de vue médical, sociétal et économique. C’est en effet un allié pour les défenses immunitaire ou encore pour le bien-être général : marcher, courir ou jardiner active des mécanismes métaboliques, autrement dit des réactions biologiques, se déroulant dans notre corps.

Les bienfaits du sport peuvent être visible sur le physique mais aussi sur la santé mentale :

Santé physique

Lutte contre surpoids et les maladies de type diabète

Le sport ne permet pas à proprement parlé d’éviter l’obésité ou le surpoids. Toutefois, l’activité physique est régulièrement prescrite en complément d’un traitement adapté pour aider les patients à atteindre leurs objectifs.

De manière générale, le sport permet de réguler le poids dans le but d’obtenir une silhouette plus tonique. le muscle peut produire certaines hormones, les myokines, ayant des effets métaboliques à distance sur plusieurs organes. En effet, comme le dit Cédric Moro (directeur de recherche à l’Inserm au sein de l’Institut des maladies métaboliques et cardiovasculaires de Toulouse), « Chez un patient obèse, le muscle comporte un peu de graisse. Faire de l’exercice la fait fondre et l’insuline devient alors plus efficace pour alimenter le muscle en sucre. Cela limite notamment l’apparition du diabète de type 2 ». 

Les effets positif du sport sur les problèmes de surpoids ou de diabète ne sont bénéfiques que s’ils sont pratiqués correctement. Il y a des recommandations qui existes et qui doivent être respectées pour que cela soit efficace avec un minimum d’effets secondaires. 

Maladies cardiovasculaires

Du côté des maladies cardiovasculaires, les facteurs risques sont connus : tabac, stress, hypertension… Une activité physique régulière améliore et régule le fonctionnement du système cardiaque entraînant une diminution des risques cardio-vasculaires :

  • Réduction potentielle de 50% de l’hypertension artérielle
  • Augmentation du bon taux de cholestérol
  • Régulation du taux de sucre dans le sang

On sait aussi qu’en dessous d’un seuil de VO2 max, soit la quantité maximale d’oxygène que le corps consomme lors d’un effort intense, un insuffisant cardiaque doit être transplanté. Le chercheur en physiologie à l’I2MC, Thibaut Guiraud, explique qu’ « Avec l’activité, on améliore sa capacité physique et on peut l’extraire de la zone rouge qui se situe au-dessus de 5 METs (équivalents à la capacité de marcher à 4-5 km/h pendant quelques minutes ».

Ainsi, l’activité physique régulière permet au coeur d’être plus résistant et donc de prévenir ou ralentir les problèmes cardiovasculaires.

 

Cancer

Ce n’est plus un secret, l’activité physique peut être bénéfique sur la guérison de certains cancers.

Le cancer est la première cause de mortalité devant les maladies cardiovasculaires : le nombre de cas a doublé sur les 30 dernières années.

La pratique sportive pendant un traitement permet au corps de contrer certains effets négatifs des traitements tel que la fatigue. A condition bien sûr que l’effort soit modéré et adapté en fonction du traitement. L’oncologue du Centre Léon-Bérard, Béatrice Fervers, nous explique que « Plus tôt le patient commence l’activité physique après son diagnostic, mieux il arrive à contrer les effets secondaires ».

En effet, bouger modifie la composition corporelle (diminution de l’adiposité viscérale et maintien, voire amélioration de la masse musculaire) ainsi que la force musculaire. Les conséquences possibles de la pratique régulière de l’activité physique sur les mécanismes impliqués dans la prolifération tumorale s’expliquent : les effets les mieux documentés concernent le cancer du sein et relèvent de la régulation glycémique, de l’augmentation de la sensibilité à l’insuline, d’un effet anti-inflammatoire et d’une régulation hormonale.

Selon les chercheurs de l’ISERM, l’activité physique permettrait de réduire les risques de récidives liés au cancers du sein et du côlon.

Santé mentale

Nous avons pu le voir dans l’article sur la méditation, l’activité physique contribue à une meilleure santé mentale.

Le sport n’aide pas seulement les personnes atteintes de maladies. Le sport permet aussi de développer le bien-être de la personne qui le pratique pour des risques psychologiques réduits.

Anti-stress

L’activité physique peut permettre de réduire le stress. En effet, le sport déclenche dans l’organisme la production d’hormones appelées endorphines, des hormones du bien-être. Ainsi, après une activité sportive, le degré d’anxiété s’en trouve diminué. 

Le Docteur Martine Duclos, endocrinologue et chef du service de Médecine du sport aux CHU Gabriel-Montpied et Estaing (Clermont-Ferrand), explique que le sport permet de palier à l’utilisation d’anxiolytiques par exemple « chez des sujets anxieux ou stressés, l’activité physique régulière procure les mêmes bénéfices que les anxiolytiques, sans les effets secondaires et l’accoutumance ; elle apporte aussi une action similaire à celle des antidépresseurs chez des sujets souffrant de dépression légère à modérée ». Le sport induit aussi une sécrétion de neuromédiateurs impliqués dans la dépression quand ils sont en carence, sérotonine en tête.

Au-delà de son effet tranquillisant, le sport permet aussi de faire une coupure avec le quotidien, et d’oublier les petits tracas qui nous occupent habituellement l’esprit le temps de la pratique.

Qualité du sommeil

De la réduction du stress à l’amélioration du sommeil, il n’y a qu’un pas. 

Le Docteur Duclos témoigne que “l’activité sportive aura deux conséquences positives : vous aurez moins de difficultés d’endormissement et les sportifs auront moins de réveils précoces”.

Cela s’explique notamment grâce à la régulation de la tension artérielle et la sécrétion d’endorphines qui permettent de mieux se détendre. Ainsi, grâce au sport, on est moins stressé ce qui entraîne une fatigue physique et non une fatigue psychologique.

De plus, la pratique sportive oblige les personnes à mieux s’organiser et donc à réguler son rythme biologique (appelé aussi rythme circadien). Cela implique aussi une meilleure alimentation pour de meilleures performance. Tous ces facteurs jouent un rôle importants sur la qualité du sommeil.

Toutefois, il est important de ne pas faire de sport trop tard dans la journée “car sinon cela décalera votre horaire d’endormissement”, souligne Martine Duclos.

Cerveau et dépression

Pour finir, le sport permet au cerveau de sécréter de la dopamine. La dopamine est un neurotransmetteur qui intervient dans le mécanisme de la récompense.

Mémoire, cognition, humeur : l’exercice physique optimise les performances et la santé mentales.

L’équipe de Lisa Weinberg du Georgia Institute of Technology (Etats-Unis) a effectué une étude sur des étudiants : mémoriser 90 photos. Le premier groupe devait effectuer une exercice de musculation des jambes pendant que l’autre groupe restait assis. Deux jours plus tard, les étudiants devaient reconnaître le plus d’images possible sur un lot de 180 : le groupe entraîné a su en reconnaître 60 %, 10 % de plus que les témoins.

La chercheuse Martine Duclos a constaté une “corrélation positive entre leur condition physique et la catégorie de lycée dans lequel ils étaient (général, professionnel, agricole). ». Cela s’explique, selon le Docteur Duclos, parce que “l’activité musculaire entraîne la production de myokines, des protéines qui, par un mécanisme complexe, vont pousser le cerveau à produire des facteurs de croissance, des neurotrophines et plus particulièrement le BDNF (brain-derived neurotrophic factor). Il favorise la création de microvaisseaux (angiogenèse) et la production de nouveaux neurones (neurogenèse)”.

Le sport à la faculté – Association ASMM (AS Médecine Montpellier)

Cette association de sport est constituée de 3-4 membres au service des étudiants en médecine qui souhaitent pratiquer une activité physique régulière. Dans le but de promouvoir le sport, elle met à leur disposition des terrains et du matériel sportifs et organise des compétitions universitaires.

Nos projets :

  • Création d’une équipe de Volley féminine;
  • Développement d’une équipe de rugby mélangeant étudiants en médecine et en odontologie;
  • Création d’une équipe de basket constituée d’étudiants en médecine, pharmacie et odontologie;
  • Organisation de tournoi de futsal, tennis, pétanque, beach volley.

Bureau :

Président : Mustapha MOUSTAFAOUI
Secrétaire : Maxime FOULQUIER
Trésorier : Youssef TRIGUI

 

 

Contact :

Institut de Biologie
4 Boulevard Henri IV
34965 Montpellier Cedex 2

Instagram

 

Sources : 
https://lejournal.cnrs.fr/articles/le-sport-est-bon-pour-la-sante-cest-prouve
https://www.naturaforce.com/blog/2017/06/03/bienfaits-du-sport-sur-la-sante/
https://www.sciencesetavenir.fr/sante/bouger-ameliorer-le-cerveau_29226

Le stress, l’anxiété ont des impacts sur notre système cardio-vasculaire ce qui engendre une augmentation du stress et de l’anxiété. C’est un cercle vicieux ! Ainsi, des solutions non médicamenteuses existent et sont à la portée d’un grand nombre de personnes. Parmi elles, nous pouvons compter sur la méditation.

La méditation est connue pour avoir plusieurs effets positifs sur la santé.

Stimule le cerveau

Une des particularités de la méditation pleine conscience est qu’elle permet de développer sa mémoire en favorisant l’attention. Cela consiste à considérer l’esprit comme un muscle. Ainsi, comme tout autre muscle, pour le développer, il faut l’entrainer quotidiennement à l’aide de la méditation pleine conscience.

Cette-dernière permet de maintenir l’attention focalisée sur une idée précise et d’éviter de laisser son esprit trop divaguer.

Le saviez-vous ?

La méditation de pleine conscience, ou mindfulness, consiste à se concentrer sur ses sensations, sa respiration, ses émotions, ses pensées, sans émettre de jugement de valeur. Elle a été développée par Jon Kabat-Zinn, un professeur de médecine de l’Université du Massachusetts. 

Des études américaines dirigée par la neuroscientifique Sara Lazar, de la Harvard Medical School, ont prouvé que la méditation permettrait d’augmenter la matière grise dans les zones de l’apprentissage, de la mémoire et du contrôle des émotions.

Cette étude a aussi prouvé que la méditation pouvait être fortement appréciée pour les personnes ayant des troubles de l’attention : réduction de l’hyperactivité, de l’impulsivité et donc renforcement de l’attention.

Anti-dépresseur 

Parmi les autres bienfaits de la méditation, les recherches ont montré que celle-ci permet de diminuer le stress, l’anxiété et donc les risques de dépression. Comment cela fonctionne-t-il ? On se concentre sur la respiration par une simple prise de conscience de l’inspiration et de l’expiration. Ces techniques sont facilement accessibles à tous, même aux enfants.

Le saviez-vous ?

Le Professeur Tu-Anh Tran, enseignant à la Faculté, a mis à disposition sur sa chaîne YouTube 4 méditations guidées* pour que les enfants et leurs familles puissent pratiquer tout le long de la journée pour avoir la paix en soi et se concentrer sur le travail.

Episode 1 :

Episode 2 :

 

Episode 3 :

  

Episode 4:

  

 

Cette méthode augmente le mouvement respiratoire permettant une meilleure diffusion de l’oxygène dans le corps et plus particulièrement dans le cerveau. Enfin, la méditation pleine conscience améliore le fonctionnement du cortex préfrontal qui est dédié à la gestion des émotions. Celui-ci développe l’intuition et la créativité tout en limitant les émotions négatives comme le stress, la peur ou encore la colère.

« La méditation équilibre les degrés d’excitation des deux hémisphères cérébraux. Ce point d’équilibre facilite l’harmonie entre le corps et l’esprit. La méditation est une ressource précieuse à une époque qui génère de plus en plus de déséquilibres psychosomatiques » – Marc de Smedt, éditeur, écrivain et journaliste français, spécialiste des techniques de méditation et des sagesses du monde.

Booster d’immunité

Enfin, la méditation est aussi pour ses bienfaits en tant que « booster » d’immunité. 

En effet, la méditation pleine conscience a des effets sur les gènes pro-inflammatoires permettant à l’organisme de se régénérer plus facilement après une situation de stress ou d’anxiété. 

Le repos qu’elle procure est considéré comme plus efficace et plus profond que celui atteint pendant le sommeil. Le corps produit moins de déchets grâce à une oxygénation accrue des poumons agissant ainsi sur le système hormonal, vasculaire et musculaire. Ainsi, cela implique donc une augmentation de l’immunité et une régulation de la sensibilité à la douleur.

Le saviez-vous ?

La Faculté de Médecine Montpellier-Nîmes propose un Diplôme Universitaire (DU) Méditation et Santé. 
Objectif(s) de la formation :
Connaître les principes, les apports de la méditation et savoir la mettre en pratique pour améliorer la santé des soignants et des patients.
Compétences acquises

  • Identifier ce qu’est /n’est pas la méditation
  • Comprendre les mécanismes physiologiques de la méditation et leur intérêt dans la santé Identifier des applications possibles de la méditation en milieux de soins
  • Poursuivre ou renforcer sa propre pratique régulière
  • Mettre en œuvre un projet intégrant la méditation dans son milieu de soin (pour ses patients ou son entourage professionnel)

Des études via le protocole de “Mindfulness-bases stress reduction” (MBSR) en anglais, ont montré des effets positifs sur la réduction des gènes pro-inflammatoires, la réponse immunitaire au vaccin anti-grippal, la communication immunitaire chez les personnes atteintes de cancer ou encore l’activité des cellules immunitaires chez les patients porteurs du VIH.

Ce qu’il faut retenir

Durant cette crise sanitaire sans précédent, il est important de trouver de nouvelles façons de se protéger du stress et de l’anxiété dû au confinement. Ainsi, pratiquer la méditation en groupe, même à distance, permet de rompre la sensation d’isolement social et créé des liens d’appartenance.

La méditation

  • Favorise l’attention et développe la mémoire
  • Permet de réguler le stress et l’anxiété
  • Aiderait le système immunitaire à se développer

 

*Ces méditations sont extraites de son livre « Méditasoins: petites méditations pour grands maux de l’enfant » aux éditions Thierry Souccar.
*Journal de thérapie comportementale et cognitive (2010) 20, 11—15 – Impact de l’approche thérapeutique de pleine conscience mindfulness-based stress reduction (MBSR) sur la santé psychique (stress, anxiété, dépression) chez des étudiants –  C. Berghmans, C. Tarquinio, M. Kretsch

 

Le Professionnel de Santé :

Nous remercions le Pr Tran pour son aide apportée à l’occasion de la rédaction de cet article.

Tu-Anh Tran

Tu-Anh Tran

Professeur, chef du service Pédiatrie CHU de Nîmes

Le Pr Tu-Anh TRAN est pédiatre, spécialiste des maladies inflammatoires et rhumatologiques de l’enfant, et chef de service de pédiatrie au Centre hospitalier universitaire de Nîmes. Lui-même adepte de la méditation, il est à l’origine de la création d’un des premiers diplômes universitaires de méditation en France, à la faculté de médecine de Montpellier-Nîmes : « Méditation et santé ». Le professeur Tran utilise depuis plus de 10 ans la méditation pour soigner ses jeunes patients.

 

 

 

MOOC Maïeutique

La formation de nos étudiants est primordiale pour la Faculté, c’est pourquoi nous mettons à votre disposition trois plateformes pédagogiques concernant particulièrement les étudiants de la filière Maïeutique, mais qui peuvent aussi intéresser la filière Médecine.

Formagyn

Cette plateforme propose le contenu pédagogique du DU « suivi gynécologique de prévention, sexualité, régulation des naissances » de l’Université de Brest et est gratuite pour tous les étudiants du 17 mars au 17 juin. Le contenu riche et très bien élaboré porte principalement sur le suivi et les urgences gynécologiques, la contraception et bien d’autres sujets encore.

Pédagogie Numérique en Santé

Cette plateforme regroupe plusieurs MOOC (Massive Open Online Course): des formations en ligne ouvertes à tous, composées généralement de vidéos explicatives et de QCM de connaissances. Pédagogie Numérique en Santé traite la santé de la femme et de l’enfant, avec notamment des sujets tels que les violences faites aux femmes et aux enfants, l’allaitement, la contraception, la ménopause, etc…

Aborder la violence

Cette plateforme ne contient pour le moment que deux MOOC, le premier, qui traite de la victimologie, a été conçue en collaboration avec Gynécologie sans frontière. Le second MOOC présent sur la plateforme traite, quant à lui, de la domination masculine.

Cette ensemble de formations permettra donc à certains d’avoir des compléments directement en lien avec leurs cours, tandis que les autres profiteront d’informations complémentaires toujours utiles pour leurs futures professions.

 

Nous remercions Romain PONS, étudiant en maïeutique élu au Conseil Pédagogique, pour l’aide apportée dans le cadre de la rédaction de cet article.

 

 

Article bibliothèque

Une plateforme de diffusion de vidéos scientifiques axées santé et biologie est accessible aux étudiants en illimité jusqu’au 30 avril.

Une plateforme vidéo pour la recherche et l’enseignement

JoVE est un éditeur d’articles scientifiques sous format vidéo. Les articles sont peer-reviewed, c’est-à-dire contrôlés et validés par des scientifiques avant diffusion. Ils sont indexés sur PubMed et Medline, présentant des expérimentations et protocoles filmés au sein des plus prestigieuses universités et des plus grands laboratoires de recherche dans le monde.

Pour découvrir les vidéos

Il suffit de s’authentifier sur l’ENT de l’Université => Cliquer sur la tuile « Bibliothèques » => Saisir « JOVE » dans le moteur de recherche

Votre expérience utilisateur nous permettra d’évaluer la pertinence de cette ressource documentaire pour l’Université. N’hésitez pas à nous faire part de votre avis en écrivant à scd-docelec@umontpellier.fr

Durant la crise épidémique du Covid-19 certains stages sont maintenus tandis que d’autres sont suspendus.

Retrouvez ici, selon votre profil les dispositions prises et les contacts à prendre ! 

Étudiants en médecine

Les stages des DFGSM 2&3 sont annulés (soit les stages de sémiologie, le service sanitaire et les stages de MIA et MIC).

Pour plus d’infos : med-scol-1-2@umontpellier.fr 

 

Étudiants des autres filières

Vous êtes étudiant en filière maïeutique, en filière paramédicale (Orthophonie, Orthoptie), ou bien en Master. Voici les consignes pour vos stages.

Les stages en 4e et 5e année sont maintenus. Des consignes seront directement données par mail aux étudiants pour leur affectation.

Si votre stage est suspendu : #RestezChezVous

Quoiqu’il en soit, qu’importe votre filière, si votre stage est momentanément ou durablement suspendu, nous vous demandons de respecter les consignes du gouvernement et de #ResterChezVous. 

 

Le confinement permettra de soutenir le travail de nos soignants en limitant le nombre de contaminations, et donc de patients dans les services de soins hospitaliers. Nous comptons sur votre mobilisation afin de limiter les conséquences de cette épidémie. Préservez-vous et vos proches, restez chez vous, adoptez les gestes barrières, respectez les règles de distanciation sociale et ne sortez qu’en cas de nécessité. 

 

Vous pouvez également rejoindre la réserve civique afin de participer à l’effort collectif :

Enfin, la Faculté sera à vos côtés durant toute cette période : relais des informations importantes, lien social, propositions d’activités ou encore aide à vos révisions, n’oubliez pas de nous suivre sur les réseaux sociaux : @FacultemedMPL sur Twitter et @FacMedecineMtpNîmes sur Facebook ! 

 

Examen certifiant du C3

Le Certificat de Compétences Clinique, « C3 ou C cube » est un examen mis en place afin d’évaluer les étudiants sur les compétences acquises en stage et en enseignement par simulation.

Qu’est ce que le C3 ?

Nos étudiants ont un enseignement complet permettant d’acquérir des connaissances et des compétences. Afin de valider l’acquisition des compétences nécessaires à la future profession de médecin, la Faculté de Médecine Montpellier-Nîmes a mis en place le C3. Cette épreuve permet d’évaluer les compétences que les étudiants de cinquième et sixième année de médecine (DFASM 2 et 3), ont acquis en stage et sur les plateaux de mise en situation.

Comment les étudiants sont-ils évalués ?

Simulation C3

Les étudiants sont observés durant cette épreuve dans leur capacité à fournir un diagnostic correct, dans leurs techniques de soin mais aussi dans leur qualité de communication avec le patient. Annoncer une maladie grave ou ausculter un nourrisson demande des connaissances et des gestes précis. Le C3 permet d’observer tout cela avec des mannequins de simulation haute fidélité, des examinateurs jouant le rôle de patients et même avec la collaboration d’infirmiers en poste.

En plus d’être une évaluation pour l’étudiant, cette épreuve reste un moyen d’apprendre et de progresser. Plutôt que de répondre à une question sur feuille, les étudiants ont l’occasion de discuter et de débriefer avec les examinateurs. Ces retours leurs permettent d’avoir une idée précise de leur niveau, de leurs qualités et de leurs défauts, dans l’optique de toujours s’améliorer. La Faculté de Médecine est la seule faculté à avoir mis en place un examen blanc ainsi qu’un examen certifiant.

Comment ça s’organise ? 

ette épreuve demande à la Faculté de Médecine de nombreux moyens, matériels et humains. D’une part, les locaux doivent être aménagés spécifiquement en vue de mettre en place cet examen, et ce à la fois sur le campus de Montpellier et celui de Nîmes. D’autre part, de nombreux encadrants et examinateurs sont nécessaires afin d’en assurer le bon déroulement.

Certaines Facultés qui doivent mettre en place ce type d’examen innovant dans la perspective de la réforme du 2ème cycle des études médicales sont déjà venues observer notre fonctionnement. Ce type d’examen a aussi été mis en place à Toulouse et le développement du C3 sur la faculté Montpellier-Nïmes se fait dans un esprit d’homogénéisation dans la région Occitanie.

Pour vous faire une idée concrète du déroulé du C3, visionnez la vidéo ci-dessous.