Le saviez-vous ? Le Jardin des Plantes renferme de nombreuses originalités. Parmi les plus récentes en date : un jardin potager permaculturel. Créé il y a deux ans, à l’initiative de Jean-François « Jeff » Fauveau, membre de notre équipe de jardiniers-botanistes, ce carré permaculturel est aujourd’hui lauréat du prestigieux concours national des jardins potagers, organisé par la Société Nationale d’Horticulture de France ! Une immense fierté pour notre Faculté et les équipes du Jardin des Plantes. À l’occasion de la remise des prix qui a eu lieu le 30 novembre, nous avons rencontré Jeff qui nous a renseigné sur ce projet.

 

Un projet issu d’une réflexion post-confinement

C’est en 2020 que germe dans l’esprit de Jeff l’idée de créer un carré potager permaculturel au Jardin des Plantes. Intrigué par l’actualité d’alors, notre jardinier avait en effet observé que de nombreuses personnes se saisissaient de la permaculture pour répondre à des enjeux politiques et économiques.

Investi par la mission de sensibilisation du Jardin des Plantes, Jeff souhaite, par ce jardin, inviter les Montpelliérains à se réapproprier l’agriculture et à reprendre la main sur leur alimentation. Pour cela, il pense son projet autour des variétés de plantes à privilégier sur nos balcons, terrasses et jardins dans notre région au climat méditerranéen.

 

Un jardin permaculturel : kézako ?

Lorsqu’on demande à Jean-François de nous expliquer à quoi correspond un Jardin permaculturel, il nous répond sur deux plans :

  • Le plan technique: la permaculture est issue de pratiques mutualisées à travers le monde, visant à observer la chimie du sol afin d’avoir le moins d’action possible sur celui-ci et sa construction. L’objectif est d’associer des variétés spécifiques de plantes, principalement vivaces, pour créer des systèmes symbiotiques permettant ainsi d’éviter l’apport d’intrants chimiques tels que les pesticides ou des engrais.
  • Le plan des valeurs: plus qu’une simple pratique, la permaculture repose selon Jeff, sur un système de valeurs visant à « protéger la terre, les hommes et partager les surplus ».

 

Somme toute, un jardin permaculturel est un jardin pensé durablement, grâce à une observation minutieuse des écosystèmes biologiques. Travaillé dans le respect de la nature, des saisons et des hommes, il permet d’aboutir des végétaux cultivés sans apports de produits chimiques.

 

Le carré permaculturel du Jardin des Plantes : un lieu de diversité végétale, ouvert au public

Initié en 2020, le jardin permaculturel est visible au niveau du carré numéro 4 de l’école de systématique du Jardin des Plantes. Sur une surface de près de 200 m², le potager concentre plus de 250 espèces de plantes, toutes comestibles. Parmi les espèces cultivées, Jeff essaie de varier entre des plantes dites « classiques » et d’autres plus « originales ». On y retrouve ainsi tomates, aubergines, concombres, pommes, raisins, maïs mais aussi des choux de Daubenton, de l’ail Rocambolle, de la stévia, des cacahuètes ou du bissap. Des fleurs comestibles sont également au rendez-vous pour égayer les papilles des plus gourmands.

Ce potager permaculturel est entretenu par les soins de Jeff qui s’applique également à le faire découvrir aux Montpelliérains par le biais de visites guidées, entre mars et novembre. Jeff en profite pour y prodiguer des conseils sur la permaculture et faire découvrir le fruit de son travail en donnant aux visiteurs quelques fruits et légumes à déguster lorsque la saison s’y prête !

 

Un projet original, lauréat du concours national des jardins potagers 2022

Toute cette variété et ces initiatives pédagogiques ont sans aucun doute contribuer à faire de ce projet un des lauréats du concours national des jardins potagers !

Après avoir candidaté en juin sur la catégorie 4 « Jardin ou Parcelle Pédagogique », les équipes du Jardin des Plantes ont reçu en septembre les jurys du concours au cours d’une visite de deux heures, au cours de laquelle ils ont posé diverses questions techniques à notre jardinier.

Quelques semaines plus tard, c’est avec grand plaisir que Jeff découvrait avoir été sélectionné parmi les 60 jardins en compétition pour recevoir le Grand Prix du meilleur jardin potager pédagogique de France ! 

C’est au cours d’une cérémonie ayant eu lieu le 30 novembre 2022 à Paris que Jean-François et Emmanuel Spicq, chef de culture du Jardin des Plantes ont reçu le prix. Une véritable fierté pour Jeff :

« C’est une très belle surprise. Je suis très heureux, ce projet et ce concours nous permettent de sortir de notre périmètre habituel. Cela nous permet de nous mettre en contact avec d’autres institutions nationales, de nous ouvrir vers l’extérieur. J’ai hâte d’échanger avec les autres participants et lauréats pour faire évoluer ce projet vers d’autres horizons ! »

 

 

 

De la suite dans les projets du Jardin

Outre le joli coup de projecteur sur notre Jardin, ce concours est en effet l’occasion de développer de nouvelles relations d’échanges ou partenariales avec d’autres jardiniers, jardins et/ou institutions, associations.

« J’espère pouvoir trouver dans ces échanges de nouveaux conseils pour développer la pratique de la permaculture sur d’autres projets. Après le potager, j’aimerais expérimenter avec d’autres collègues jardiniers du Jardin des Plantes, la possibilité de développer un nouveau carré permaculturel sur la thématique des plantes résistantes à la sécheresse ! » nous informe Jeff, enthousiaste.

Le carré, déjà identifié, se situera sur le massif Dunal Dellile, une autre parcelle de l’école de systématique. Nous souhaitons donc le meilleur pour la suite à nos équipes du Jardin pour ce nouveau projet, qui sera peut-être l’occasion de postuler à ce concours, dans une autre catégorie !

 

Infos pratiques :

Tous les cinq ans, une nouvelle équipe décanale, composée de vice-doyen.ne.s et de chargé.es de mission est nommée par le ou la Doyen.ne pour le ou la représenter dans le cadre de missions définies. Cette année, Pr Nadine Houede a été nommée Vice-Doyenne aux finances. Elle succédera prochainement au Vice-Doyen Messner sur cette fonction. Retrouvez ici son interview : découvrez son parcours et les projets qu’elle souhaite mettre en place dans le cadre de sa mission !

Vous avez été nommée par la Doyenne Mme Isabelle Laffont, pouvez-vous nous présenter votre parcours ainsi que votre spécialité ?

Diplômée de deux doctorats médecine et biostatistique, j’ai eu la chance de passer deux années au Canada en fin de cursus, ce qui m’a permis d’obtenir une solide expérience en oncologie urologique et une dynamique de recherche. J’ai fait ma première partie de carrière en tant qu’oncologue au centre anticancéreux de Bordeaux, chef du département d’onco-urologie et de l’unité des essais de phase précoce, membre actif de sociétés savantes française et américaine en oncologie.

Actuellement cheffe de service au CHU de Nîmes et adjointe au chef du pôle, je mène de nombreux programmes de recherche au sein d’une unité INSERM de Montpellier et me bats pour la mise à disposition rapide des progrès de la recherche au bénéfice des patients.

 

Comment comptez-vous concilier vos activités de vice-doyenne et vos autres obligations professionnelles ?

J’ai la chance d’être appuyée par une équipe jeune et dynamique en oncologie, j’occupe deux fonctions inhérentes au statut universitaire, directrice du Cancéropole Grand Sud-Ouest, au plus près des équipes de recherche en cancérologie, et maintenant vice-doyenne chargée des finances, en soutien aux projets des enseignants et des étudiants.

 

Quels seront vos contributions et vos objectifs ? Quels sont les projets que vous souhaitez mener à bien dans votre fonction ?

Madame La Doyenne m’ayant accordée sa confiance dans cette nomination, je souhaite l’assister au mieux dans les missions de gestion qui me sont dévolues, à la fois pour ses actions spécifiques en terme de DI et DIU et en lien avec l’université. Je travaillerai pour un équilibre budgétaire afin d’offrir aux étudiants et enseignants les meilleures conditions d’enseignement possible.

 

Qu’est-ce qui vous a motivé à accepter cette nomination ?

Si je dois souligner que les chiffres sont dans ma nature, deux facteurs m’ont motivée pour accepter ce poste, d’une part ma reconnaissance envers la faculté qui m’a nommée Professeur en 2015 et mon souhait de mettre en retour toutes mes ressources à contribution pour la poursuite de ses actions, d’autre part le compagnonnage bienveillant de mon prédécesseur le Pr Patrick Messner.

Régulièrement, la DVC (Direction de la Vie des Campus) lance des appels à projets nommés « ALIVE » pour améliorer la vie des étudiants sur les campus de l’Université de Montpellier. Ces projets, construits en collaboration avec les étudiants de chaque campus permettent de donner naissance à des initiatives originales qui sont financées par la CVEC. En 2020, la Faculté a répondu à l’appel permettant d’aboutir à la création d’un abri-vélos sécurisé sur le campus Arnaud de Villeneuve.

De quoi parle-t-on ?

Alive, ce sont des appels à projets lancés, chaque année, par la DVC (Direction de la Vie des Campus) avec un cahier des charges clairement exprimé :

« Dans le cadre du déploiement de la CVEC*, l’Université de Montpellier a choisi de lancer l’appel à projets ALIVE « Amélioration des lieux de vie étudiante » à destination des UFR, Écoles et Instituts. L’appel à projets est lancé pour la création ou la réhabilitation d’espaces destinés à la vie étudiante sur les campus de l’UM et ce, en dehors des lieux de formation. »

Ces appels à projets  ont donc pour objectifs de :

  • Favoriser les conditions d’accueil et de la vie étudiante
  • Développer le mieux vivre ensemble pour les étudiant·e·s.

 

Le projet de 2020-2021 : un abri à vélos sécurisé pour le campus ADV

En 2020, la Faculté de Médecine, en collaboration avec le Vice-Doyen étudiant de l’époque, Florian Mary, décide de consulter ses confrères et consœurs étudiant.e.s et de répondre à l’appel à projet ALIVE. Il est ressorti de cette consultation le besoin d’un abri à vélos sécurisé. Sa construction a ainsi débuté en janvier 2022 et a été achevée en ce début d’année universitaire.

L’abri à vélo est maintenant en fonction avec un accès sécurisé par carte pour 150 étudiants du Campus ADV. Ceux-ci se sont inscrits volontairement en septembre suite à l’appel émis par la direction de la faculté par e-mail. En janvier 2023, le nombre d’accès sera réévalué à la hausse s’il est constaté une sous-utilisation de l’abri.

Cet abri constitue un véritable avantage pour nos étudiants qui peuvent ainsi allier efficacité et écologie en choisissant le vélo comme mode de transport. La sécurisation de l’abri permet de limiter fortement les vols !

 

* La loi n° 2018-166 Orientation et Réussite des Étudiants du 8 mars 2018, dite loi ORE, a créé une contribution vie étudiante et de campus (CVEC), destinée selon l’article L. 841-5.-I du code de l’éducation à « favoriser l’accueil et l’accompagnement social, sanitaire, culturel et sportif des étudiant·e·s et à conforter les actions de prévention et d’éducation à la santé réalisées à leur intention »

En juillet, via le pôle échanges de l’ACM, 13 étudiants ont eu l’opportunité de s’envoler pour le Togo dans le cadre d’un projet solidaire pour une association qui œuvre pour la réhabilitation d’une école. Une soirée restitution du Projet de Solidarité Internationale a été organisée autour de la projection d’un film ! Retour d’expérience.

Comment s’est passé votre voyage ?

Le voyage s’est merveilleusement bien passé. Nous avions évidemment beaucoup de craintes puisque bien que le projet a été pensé il y a 3 ans, il n’a jamais abouti jusqu’au bout à cause de la crise sanitaire. Nous étions donc les premiers à partir mais le voyage s’est bien passé que ce soit au niveau du pré-projet (récolte d’argent, bourses, tombola..), de la sécurité, de la relation avec les volontaires togolais, avec les enfants, au niveau du chantier… Notre arrivée a aussi été bien préparée par notre association locale partenaire Espace Hotsi qui nous a accompagnés de notre arrivée à l’aéroport jusqu’à notre départ en passant par la gestion des logements, des repas, des transports…

Quelles étaient vos missions ?

Notre mission principale était l’aide à la rénovation de 4 classes d‘école maternelle / primaire ainsi que des latrines. Le soutien était d’abord financier puisque c’est nous qui avons financé le matériel et les bénévoles (environ 3800 euros). Ensuite, nous avons apporté une aide humaine en constituant une main-d’œuvre supplémentaire sur le chantier.
Les après-midi nous avons organisé des jeux et ateliers avec les enfants du village volontaires (peinture, balle aux prisonniers..). Nous avons aussi assisté à la cérémonie de fin d’année de l’école où les résultats scolaires sont prononcés. Nous avons profité de cette occasion pour offrir le matériel scolaire nécessaire à la rentrée 2022 aux élèves, permettant ainsi une égalité des chances puisque tous les enfants n’ont pas les moyens de payer le matériel demandé.

Qu’avez-vous mis en place ?

Le chantier consistait en la rénovation des escaliers (maçonnerie), de la toiture, des gouttières et de la peinture (nous avons poncé puis repeint les murs extérieurs et intérieurs).

Avez-vous été confrontés à des complications auxquelles vous ne vous attendiez pas ?

Nous ne pouvons pas dire que nous avons été confrontés à de réelles complications. Nous nous étions préparés à être gênés par l’hygiène qui était différente mais nous nous sommes finalement adaptés assez vite (l’adaptation est rapide quand nous n’avons pas le choix). Ainsi, nous avons surtout été surpris d’abord par l’autonomie des enfants et cela dès le plus jeune âge (parfois un enfant de 5 ans peut porter et s’occuper de son petit frère de 1 an). Nous avons aussi pu constater la différence culturelle en ce qui concerne les relations amoureuses et la conceptualisation de celles-ci. A part le choc culturel qui est inhérent à ce genre d’expérience nous n’avons pas vraiment été confrontés à de grosses complications, il s’agit simplement de s’adapter sur tous les aspects de la vie dans un pays ou le mode de vie est à l’opposé de ce que nous connaissons en Europe.

Avant votre voyage, vous vous êtes rapprochés de Médecin du Monde, comment se sont articulées vos actions de sensibilisation ?

En effet, nous avons eu un premier contact avec Médecin du Monde qui était très motivé pour nous accompagner sur cette aventure, malheureusement après plusieurs relances nous n’avons pas eu de nouvelles de leur part. Nous avions donc préparé des séances de sensibilisation mais sur place la pratique a été beaucoup moins évidente que ce que nous pensions. Tout d’abord parce que les enfants ne parlent pas tous bien français en fonction de leur âge (ils apprennent le français à l’école puisque c’est la langue officielle du pays). Et ils avaient aussi surtout envie de jouer avec nous et de faire des activités physiques. La disparité du groupe ne nous a donc pas permis de réaliser nos actions de sensibilisation comme nous l’avions espéré. Cet aspect de la mission est donc un point à améliorer pour l’année prochaine.

En quoi l’expérience vous a impactée ?

Cette question est assez difficile. Je pense qu’il nous a fallu d’abord du temps à chacun au retour afin de « digérer » tout ce que nous avons vécu. Nous n’avons pas la prétention de dire que ce voyage nous a transformé du tout au tout et que nous sommes maintenant des personnes nouvelles. Mais cette expérience marque assurément et nous a beaucoup apporté d’un point de vue humain. Il est parfois intéressant de « se prendre une claque » et nous pouvons dire que c’était une véritable tornade culturelle, sociale et humaine que nous avons vécu. Au retour, nous sommes toujours nous, étudiants en médecine à la Faculté de Montpellier-Nîmes, dans l’engrenage de notre train train quotidien, mais il n’y a pas un jour ou je ne repense pas à ce voyage au Togo. Je ne sais pas si cette expérience fera de moi quelqu’un de meilleur, ou améliorera ma pratique de futur médecin, mais elle m’a apporté quelque chose, cela est certain.

Quel bilan en faites-vous ?

J’ai le plaisir de pouvoir dire que le bilan de cette mission est extrêmement positif. Bien sûr nous pouvons nous améliorer sur la gestion du départ en amont, la gestion de l’argent sur place (difficulté de retrait), la préparation et l’adaptation de la sensibilisation. Mais rien que le fait d’avoir mené la mission à bien est une réussite. De plus, nous sommes certains de l’utilité de notre action puisque nous sommes en contact avec Étienne, le directeur de l’école qui nous envoie régulièrement des vidéos des enfants ayant classe dans leur bâtiment fraîchement rénové. Ce projet est donc évidemment à reconduire en essayant au maximum d’améliorer les petits cafouillages de cette année.

Avez-vous de nouveaux projets ?

Les nouvelles Vice-Présidentes en charge des Échanges au sein de l’Association Carabine Montpelliéraine ont récemment présenté auprès des étudiants en médecine le nouveau projet de cette année qui consiste à repartir au Togo avec l’association Espace HOTSI. En effet, nous sommes persuadés que la continuité de cette mission est essentielle pour une année supplémentaire. La forme du projet reste donc la même (chantier de rénovation, construction, soutien scolaire…), le fond reste encore à définir avec la nouvelle équipe des Med’Trotters qui sera bientôt sélectionnée.

Découvrez l’aventure des Med’Trotters en vidéo !

Tous les cinq ans, une nouvelle équipe décanale, composée de vice-doyen.ne.s et de chargé.es de mission est nommée par le ou la Doyen.ne pour le ou la représenter dans le cadre de missions définies. Cette année, Pr Gérald Chanques a été nommé Vice-Doyen aux Affaires Générales, au Patrimoine et à la Vie de Campus. Retrouvez ici son interview : découvrez son parcours et les projets qu’il souhaite mettre en place dans le cadre de sa mission !

 

Vous avez été nommé par la Doyenne Mme Isabelle Laffont, pouvez-vous nous présenter votre parcours ainsi que votre spécialité ?

J’ai passé mon bac et mes études à Montpellier, on peut dire que je suis un petit quart parisien et ¾ montpelliérain. J’ai adoré mes études à tel point qu’il m’a été difficile de choisir une « spécialité ». Je me suis dirigé vers l’anesthésie-réanimation pour plusieurs raisons, tout d’abord pour la transversalité des connaissances médicales, mais aussi pour l’arsenal humain et matériel dont on dispose au sein de nos équipes pour soigner en toute sécurité, incluant la prise en charge de la douleur et des situations les plus critiques.

 

Comment comptez-vous concilier vos activités de vice-doyen et vos autres obligations professionnelles ?

Il s’agit d’un projet mûri au sein de mon département hospitalier avec mes collègues et mon chef de service qui m’a toujours soutenu et encouragé dans mon parcours professionnel. Mon investissement à la faculté a été progressif depuis ma nomination il y a 8 ans. Je conserve une activité clinique qui enrichit constamment mon enseignement et mes recherches. Réciproquement, ma compréhension des institutions universitaires structure toutes mes missions de PUPH. La Faculté et son histoire singulière, ou encore l’Université (je suis élu à la commission de la formation et de la vie universitaire et aux sections disciplinaires du conseil académique) me font réfléchir à toutes les facettes de mon exercice, du soin à l’enseignement et à l’innovation. Le changement sociétal qui s’opère dans la relation à l’autre (lutte contre les inégalités, contre les violences sexuelles et sexistes…) est un tournant majeur et attendu de nos institutions.

 

Quels seront vos contributions et vos objectifs ? Quels sont les projets que vous souhaitez mener à bien dans votre fonction ?

J’ai découvert progressivement l’importance de l’enseignement et de la transmission auprès des plus jeunes, et aussi l’importance d’avoir une faculté nourrie de plusieurs campus (Nîmes et Montpellier, modernité et patrimoine) et d’un esprit Universitaire avec un grand U qui a du sens à la fois pour nos patients, nos étudiants et la société. La Faculté a une histoire urbaine. Elle est à l’interface du grand public.

Les enjeux aujourd’hui pour notre faculté sont multiples en termes d’organisation de l’institution, de ses campus et de la valorisation de son patrimoine : que la communauté universitaire (étudiante, enseignante, administrative) s’approprie cette histoire passée et future en la laissant perspirer vers l’autre, nos collègues des autres composantes de l’Université, nos collègues soignants, et le grand public. Parmi le grand public, il y a des patients potentiels. L’image que l’on renvoie de la faculté à travers notre histoire et notre patrimoine doit être en adéquation avec les exigences d’aujourd’hui, l’innovation, l’excellence du soin, mais aussi la prise en compte de la précarité et de l’accès au soin. C’est le tout qui fait notre faculté et on ne peut dormir sereinement si l’on ne s’efforce pas dans tous ces enjeux. L’union de l’équipe de direction réunie autour de notre doyenne fera la force de l’institution impliquant tous ses enseignant(e)s et l’administration, celles et ceux des équipes précédentes et préparant les générations futures.

 

Qu’est-ce qui vous a motivé à accepter cette nomination ?

Mon envie d’aider un projet décanal orienté vers le collectif et la bienveillance, l’écoute, avec des objectifs ambitieux pour l’institution. J’ai été très reconnaissant de cette nomination car elle permet de poursuivre de manière cohérente le travail mené depuis plusieurs années avec le Doyen Mondain et le Vice-Doyen Lavabre-Bertrand sur des projets complexes (préparation des contrats plan état région pour des travaux de longue durée au bâtiment historique, études pour le learning-center, interface avec les affaires générales de la Faculté et de l’Université pour l’élaboration d’un grand nombre de projets impliquant institutions, collectivités et entreprises dans le cadre des 800 ans…).

Le saviez-vous ? Il existe une association du tutorat pour les années supérieures en santé pour les étudiant.e.s de la Faculté de Médecine Montpellier-Nîmes ! Nommée TASM3 et facilement identifiable grâce à THOR sa tortue mascotte, l’association est cette année présidée par Siham BELMIR. Retrouvez son interview ci-dessous !

 

En quelques mots, c’est quoi l’asso TASM3 ?

Il s’agit d’une association à but non lucratif de compagnonnage qui propose un accompagnement et un soutien pédagogique aux étudiants de médecine et maïeutique de leur 2eme année à leur 6eme année.

D’ailleurs doit-on vous appeler TASM3 ou Thor Tutosup’ ?

TASM3 est le nom officiel de l’association mais on nous appelle plus communément Tutosup’. Thor est seulement notre mascotte a l’instar d’Oscar pour l’ACM ou encore Freddie pour Med’ley.

Quelles sont les activités que vous menez tout au long de l’année ? Pouvez-vous nous les présenter ?

  • Pour les DFGSM2 :
    • Un SPR P2 avec des rappels de biophysique et de biologie cellulaire/histologie
    • Des séances de révision Wooclap sur toutes les UEs qui tombent aux partiels
    • Le monitorat d’anatomie
    • Des séances de débriefing de stage en petits groupes

 

  • Pour les DFGSM3 :
    • Des séances de sémiologie
    • Une conférence de méthodologie et d’informations sur la R2C et comment travailler les collèges
    • Des séances de débriefing de stage en petits groupes

 

  • Pour les DFASM :
    • Des séances de lecture d’ECG / imagerie médicale
    • Des ateliers de sutures et d’habillage stérile
    • Une conférence sur l’externat et comment faire l’entrée d’un patient à l’hôpital
    • Des séances préparatoires aux ECOS

 

  • Pour les sages-femmes :
    • Des séances de révision

 

  • Pour tous :
    • Des tombolas pour gagner des référentiels et du matériel médical
    • Des réductions dans les commerces ou enseignes partenaires

Pourquoi avez-vous intégré l’association à titre personnel ?

J’ai rejoint l’association après 2 ans de tutorat de 1ère année. Je suis passionnée par l’enseignement et c’est assez naturellement que j’ai repris l’asso. Avec la réforme R2C, je pense qu’il est important d’avoir un TAS digne de ce nom pour soutenir et accompagner au mieux les étudiants. J’ai vraiment voulu développer les activités de l’association pour élargir notre champ d’action sur les campus de Montpellier et Nîmes.

Qu’apporte votre association aux étudiants ? Pourquoi selon vous adhérer à votre association ?

Elle permet de consolider ses connaissances et d’apporter une certaine sérénité avant les partiels et les stages à venir. Nous apportons un soutien pédagogique et psychologique aux étudiants dans leurs études qui sont reconnues pour être prenantes et difficiles. Notre association se base sur le compagnonnage et l’apprentissage par les pairs qui sont des valeurs primordiales dans les études de santé. Nous avons une approche pédagogique différente car ce sont des séances faites par des étudiants pour des étudiants. Les tuteurs sont beaucoup plus accessibles et disponibles et jouent un rôle d’interlocuteur entre les étudiants et les responsables pédagogiques.

Comment adhérer au TASM3 ?

L’adhésion à notre association est gratuite et automatique dès l’entrée en 2ème année de médecine ou maïeutique. Elle permet d’avoir accès à nos séances et aux informations qui circulent sur nos pages Facebook et Instagram. Nous publions sur nos réseaux sociaux, les offres de nos partenaires ainsi que des QCMs et des cas cliniques d’entraînement.

Quelques mots sur le bureau de l’année 2022-2023 ?

Notre bureau est constitué d’étudiants de 3ème et 4ème année de médecine et maïeutique appartenant aux 2 sites de Montpellier et Nîmes. Nous sommes très impliqués dans le développement de l’association, on aimerait élargir le contenu proposé au sein de notre tutorat et mettre en place de nouvelles initiatives pour répondre au mieux aux besoins des étudiants. Nous sommes fiers car beaucoup de nos projets ont pu voir le jour cette année notamment les ateliers sutures / habillage stérile ou encore le SPR P2 et nous espérons continuer sur cette lancée.

 

Nos étudiants ont du talent et des idées à revendre ! Alors que nos étudiants montpelliérains se mobilisent pour un projet solidaire au Togo, nos étudiants nîmois eux, ont choisi le Sénégal et la ville de Dakar pour le projet humanitaire annuel porté par l’association Crocos du Monde. Une belle initiative que nous ne voulions pas manquer de relayer. Reportage et interview.

 

Les Crocos du Monde : une association nîmoise aux enjeux humanitaires

Créée en 2007, ‘’ les Crocos du Monde ‘’ est une association d’étudiants en santé de la Faculté de Médecine, sur son Campus à Nîmes. Le but : permettre aux étudiants de s’engager dans des activités humanitaires et d’être sensibilisés aux disparités mondiales. L’association participe à des projets de solidarité internationale axés sur la santé et l’éducation, rendus possibles grâce à des collectes de fonds menées durant l’année universitaire. Plusieurs actions ont déjà été réalisées dans plusieurs pays tels que le Cameroun, le Burkina Faso, le Maroc et le Togo.

Le Projet DAKAR, c’est quoi ?

Cette année, c’est au Sénégal que les Crocos du Monde passent à l’action. Pour le projet 2021-2022, l’association se tourne vers la récolte de subventions et de matériel médical et paramédical qui seront acheminés à Fatick. Durant l’année scolaire, les étudiants ont eu l’occasion de rencontrer plusieurs associations : l’AAD, la MRCCR et l’OSD, afin d’échanger du matériel et des connaissances. Le CHU de Nîmes a contribué à cette cause en fournissant du matériel dans le cadre d’un partenariat et de la coopération hospitalière internationale, mis en place entre le CHU de Nîmes et les sites du Sénégal.

Un projet concrétisé !

Avec l’aide de l’administration et des adhérents des CDM, le container a été chargé à la Faculté de Médecine, à Nîmes. Celui-ci fut mené à Fos sur Mer, d’où il est parti le 22 juin est arrivé au port de Dakar le 30 juin 2022.

Afin de constater la bonne arrivée du matériel et de vérifier son bon fonctionnement, 3 étudiants de DFGSM2 se sont rendus sur place du 15 au 20 juillet 2022 accompagnés du Président de l’association . Cette visite était l’occasion de rencontrer les contacts sur place et de visiter le CHU de Fann ainsi que le CH de Fatick pour l’année prochaine.

 

Afin d’en savoir plus sur les tenants et aboutissants de ce projet, nous sommes partis à la rencontre du Président 2021-22 des Crocos du Monde, Joffrey Buland ! Découvrez son interview ci-dessous !

 

Bonjour Joffrey, peux-tu te présenter et nous indiquer quel est ton rôle dans ce projet ?

Bonjour, je m’appelle Joffrey Buland et je suis maintenant en D2 médecine à Nîmes. Pendant le projet des Crocos du Monde « Dakar 2022 », en D1, j’avais le rôle de président dans l’association. Le rôle du président, en collaboration avec le bureau restreint est d’organiser le projet international. Nous nous sommes occupés de communiquer avec les contacts sur place, lancer les appels de devis pour le container de fin d’année, et organiser son acheminement ainsi que le voyage sur place.

 

Peux-tu nous en dire plus sur ce projet ? En quoi consistait-il ?

Ce projet a été une nouveauté pour les Crocos du Monde, nous avions pour ambition de mettre en place une action internationale qui serait plus pérenne, un partenariat sur le long terme qui pourrait être réactualisé chaque année. C’est toujours dans cet objectif de pérennité que nous avons pensé au container, pour donner une seconde vie au matériel que nous avons pu récolter au cours de l’année. Les Crocos du Monde étant avant tout tournés vers le partage et le développement durable, l’idée nous a semblé pertinente. L’objectif étant la récolte tout au long de l’année via différents partenaires de matériel médical et paramédical, qui a été acheminé au Sénégal, plus précisément le CH de Fatick, à 150 km au sud de Dakar.

 

Pourquoi avoir choisi le Sénégal ? Qu’est-ce qui a motivé votre choix ?

Nous nous sommes tournés vers le Sénégal grâce à un médecin du CHU de Nîmes, le docteur Christophe Boisson, qui nous a énormément aidé dans la mise en place de notre projet. Le Dr Boisson envoie déjà depuis plusieurs années des containers de matériel médical à Dakar, c’est avec lui et nos personnes de confiance sur place que nous avons décidé de nous orienter vers le CH de Fatick. S’en ait suivi un partenariat officiel entre le CHU de Carémeau et le CHU de Dakar, dont les Crocos du Monde et Fatick sont une branche. Ce partenariat contient 3 axes, l’acheminement de matériel auquel nous avons pris part, des formations médicales et paramédicales via le pôle de simulation, et des formations d’ingénieurs et techniciens biomédicaux.

 

Comment avez-vous organisé la collecte de matériel ?

La collecte de matériel a débuté par une expression des besoins de la part du CH, qui nous a fourni une liste. Nous avons sélectionné dans cette liste le matériel que nous étions en mesure de récupérer, qui était à notre portée. Le projet « Dakar 2022 » a donc été essentiellement centré sur le pôle de néphrologie qui est en plein développement à Fatick. Une fois l’objectif ciblé, nous nous sommes tournés vers nos partenaires, qu’il s’agisse de particuliers, d’autres associations ou majoritairement le CHU de Nîmes et le Dr Boisson, et nous avons commencé notre recherche et notre récolte.

 

Au final, quel type de matériel avez-vous réussi à collecter ? Cela représente quel volume ?

A la fin de l’année, nous avions récupéré suffisamment pour remplir un container de 33 m3 soit 2,5 tonnes de matériel. Celui-ci était majoritairement du matériel d’urologie et néphrologie avec des sondes, des kits de stomie urinaire, mais également un peu de matériel de chirurgie comme des circuits de ventilation et des kits de coelioscopie. Nous avons également eu la chance de trouver du gros matériel électronique, 7 brancards d’urgence et une table d’accouchement. L’objectif étant de donner une seconde vie à ce que nous avons envoyé, toutes les dates de péremptions ont été vérifiées et tout matériel électronique a été testé et remis à neuf si nécessaire via Apelem, une association d’ingénieurs et techniciens biomédicaux faisant part au partenariat avec le CHU de Nîmes.

 

Tu as fait partie du voyage au mois de juillet. Comment cela s’est-il passé ? Qu’est-ce que cela t’a apporté à toi ainsi qu’à tes collègues ?

Nous sommes partis à quatre avec trois étudiants en P2 médecine à Nîmes, dont deux font désormais parti du bureau restreint. L’objectif était de leur faire visiter les lieux comme le CH de Fatick, pour lesquels ils récolteront leur matériel, afin qu’ils aient une idée précise de leur futur projet 2023. Et par la même occasion leur faire rencontrer nos personnes de confiance et nos contacts sur place, ce qui permettra une meilleure communication pour l’année à venir, et pour qu’ils puissent visualiser le pourquoi, le comment et le pour qui. Ce voyage a été humainement très enrichissant, il nous a permit de voir et comprendre des fonctionnements hospitaliers et culturels différents, avec des moyens eux aussi plus ou moins différents selon les structures.

 

Est-ce que cela te motive à t’engager dans la Médecine Humanitaire ?

La médecine humanitaire a toujours été mon grand projet déjà en entrant en PACES, mon objectif a toujours été d’intégrer Médecins Sans Frontières ou d’autres organismes pour partir en mission. Quand j’ai découvert l’association des Crocos du Monde, et que j’ai eu la chance avec mes amis de pouvoir m’investir à mon échelle dès la D1 je n’ai pas hésité. Cette année m’a permis d’encore approfondir et renforcer ce rêve une fois diplômé.

 

Quid des prochains projets pour Crocos du Monde ?

Pour répondre à cette question, je laisse la parole à Chloé Messines, nouvelle présidente des Crocos du Monde pour le mandat 2022/2023.

Chloé : Les Crocos du Monde ont toujours le regard orienté vers le partenariat entre le CHU de Nîmes et de Dakar et plus spécifiquement dans la constitution du container de dispositif médical, l’essentiel de notre investissement en interne et les évènements proposés ont pour but de financer le projet. De plus, il est important pour nous ainsi que pour nos collaborateurs sénégalais de nous rencontrer et de témoigner de la bonne réception du container. A l’image de l’année précédente, les crocos du monde tiennent à se rendre à Dakar et à Fatick pour échanger avec les personnes qui ont fait en sorte que ce projet puisse voir le jour. Maintenant, notre objectif de cette année est de créer également une vraie vie associative pour les adhérents en proposant des évènements plus variés (cleanwalks, interventions dans les écoles, maraudes etc), avec un aspect inter associatif (collaboration au sein du projet Nîmes en rose porté par la corporation sage-femme, la semaine pep’s avec le Tutorat Santé Nîmes). Ainsi nous nous appuyons sur la motivation des deuxièmes années de médecine et sage-femme pour le bon développement de l’association.

 

Quelques semaines après nos IPA (Infirmiers en Pratique Avancée) c’est au tour de nos étudiants en médecine de vivre leur Cérémonie de Remise de diplômes.

Une cérémonie organisée traditionnellement au Jardin des Plantes

Ayant lieu traditionnellement au Jardin des Plantes, à l’occasion du 3e week-end de septembre, cette cérémonie est l’occasion pour les proches et les familles de nos étudiants de (re)découvrir la faculté à travers une visite privée des locaux en compagnie de nos enseignants, avant d’applaudir nos nouveaux diplômés !

 

Un rite de passage vers les études médicales de 3e cycle

Les étudiants présents à cette cérémonie arrivent au terme de leurs deux premiers cycles d’études (6 années). Ils entrent ainsi en 3e cycle et deviennent internes dans l’une des spécialités de médecine / chirurgie, à Montpellier ou bien dans d’autres villes.

Nous leur souhaitons le meilleur pour la suite de leur carrière ! Félicitations à tous et toutes !

 

Quelques photos

C’est un rendez-vous à ne pas manquer pour étudiants, praticiens, enseignants et personnels : les projections-débats du Cin’éthique, proposées par l’Espace de Réflexion Ethique d’Occitanie font leur grand retour. Retrouvez ci-dessous le programme des séances à venir.

 

Un lieu et un horaire à retenir pour 4 séances annuelles

Les séances de projection-débat du Cin’éthique ont lieu à 19h30 dans l’amphithéâtre d’anatomie de la Faculté, au niveau du Bâtiment Historique. Retrouvez le programme détaillé des projections et des débats attenants en cliquant sur l’image ci-dessous.

 

Le programme SPES (Soins Primaires Environnement et Santé) est une formation du Département Universitaire de Médecine Générale de la Faculté de Médecine de Montpellier-Nîmes. Une journée de formation destinée aux internes en Médecine Générale ainsi qu’une conférence grand public auront lieu le jeudi 13 octobre 2022 sur le campus ADV.

 

SPES, un projet de formation lauréat 2021 du 3e PRSE, reconduit par l’ARS

SPES est un projet de formation en santé environnementale à destination des internes en médecine générale. Il s’inscrit dans l’appel à projet porté par l’ARS Occitanie dans le cadre du 3ème Plan Régional Santé-Environnement, dont il est l’un des lauréats. Après un franc succès, l’ARS a proposé un contrat pluriannuel d’objectifs et de moyens pour une durée de 3 ans.  

SPES est ainsi toujours organisé en 3 temps :

  • Un enseignement distanciel proposé aux internes de médecine générale (1ère année de DES de Médecine Générale) et aux enseignants du département de médecine générale.

  • Un enseignement présentiel qui aura lieu le Jeudi 13 octobre 2022 au sein de notre Campus Santé Arnaud de Villeneuve. Destiné aux internes de médecine générale en 1ère année de DES, il sera consacré le matin à des interventions et des échanges avec des experts en santé environnementale et l’après-midi à des sessions de travail avec les internes pour co-construire des travaux de thèses en santé-environnementale.

  • Une conférence grand public le Jeudi 13 octobre 2022 au sein de notre Campus Santé Arnaud de Villeneuve, à partir de 17h30. Destiné au grand public, elle sera consacrée cette année à un sujet plus que jamais d’actualité : « Les Impacts Santé des Vagues de Chaleur »

Programme de l’édition 2022