L’association AD@lY et la Faculté ont l’honneur d’accueillir ce mardi 14 juin Son Excellence Monsieur DINH Toan Thang, Ambassadeur du Vietnam en France.
Au programme
L’association AD@lY et la Faculté ont l’honneur d’accueillir ce mardi 14 juin Son Excellence Monsieur DINH Toan Thang, Ambassadeur du Vietnam en France.
Accueil
Allocution de la Doyenne Laffont
Remerciements et présentation de la Président d’AD@lY, Anna Owhadi Richardson
Ouvrage Dalat, passé présent et futur de M. PharmS
Allocution du Pr Charles Sultan, représentant le maire Michaël Delafosse
Allocution de Clare Hart, vice-présidente chargée des relations internationales
Allocution du / de la représentant(e) de la région
Allocution du / de la représentant(e) de l’Académie
Allocution de l’Ambassadeur SEM Dinh Toan Thang
Témoignages des membres et amis de l’AD@lY : Hélène Mandroux, Jacques Touchon
Visite du Jardin des Plantes par l’Association des Amis du Jardin des Plantes de Montpellier
Le 1er juin 2022 avait lieu l’inauguration de l’École de Gériatrie et de Gérontologie au Bâtiment Historique de la Faculté de Médecine. Nous avons ainsi pu célébrer cet accomplissement en présence d’Isabelle Laffont, Doyenne de la Faculté ; de Jacques Mercier, VP de l’Université de Montpellier ; Nicole Marin-Khoury, adjointe au Maire de la Ville de Montpellier.
Ce projet, porté par le Professeur Claude Jeandel, Directeur de l’Ecole de Gériatrie et de Gérontologie ; le Docteur Stéphanie Miot, sa Directrice adjointe ; Mme Myriam Aggoun, sa Responsable Administrative et Mme Marie-Laure Portalez, ingénieure d’études constitue la première école du domaine en France.
En effet, cette école est née d’un constat sociétal : nous devons faire face à un véritable défi démographique. Celui-ci se traduit par un vieillissement de la population et l’augmentation du nombre de personnes en perte d’autonomie (2,45 millions en 2060, contre 1,6 million en 2030). Proposer une offre de formation en gérontologie adaptée, à destination des étudiants et des professionnels du secteur, est devenu indispensable compte tenu de ces enjeux sociétaux, médicaux et scientifiques.
Afin de proposer une approche transversale et holistique des problématiques du grand âge, une offre de formation diversifiée a ainsi été créée, proposant une pédagogie innovante dans les différents champs d’application du secteur (médical, épidémiologique, psychologique, juridique…).
Issue du programme IDEFI-TIL (Initiatives d’Excellence en Formations innovantes – Trans Innov Longévité) initié en 2014 sur la Faculté, les formations en gérontologie de la Faculté de Médecine ont déjà permis à de nombreux professionnels des domaines médicaux et paramédicaux de se spécialiser sur ce secteur.
L’innovation est au cœur des priorités de l’école de Gériatrie et de Gérontologie qui propose notamment des formations adaptées aux parcours en e-learning. Des ateliers de simulation sont également organisés une fois par an. Enfin, un tutorat est assuré par les anciens étudiants des différentes formations.
Par ailleurs, les personnes âgées seront associées à l’enseignement et certaines formations leur seront destinées dans le cadre de l’éducation thérapeutique.
A destination des professionnels du secteur sanitaire et médico-social.
Coordination pédagogique des unités d’enseignement des études de médecine
Actions de formation, de sensibilisation et de soutien
Formation sur les maladies chroniques et éducation thérapeutique des patients
Cette initiative fait d’ores et déjà parler d’elle ! Retrouvez ci-dessous les différents articles de presse !
Article du Midi Libre : Les premiers pas d’une École de Gériatrie et de Gérontologie à la Faculté de Médecine
La Marseillaise : Une école de gériatrie et de gérontologie à Montpellier
Chers étudiant.e.s, retrouvez dans l’article ci-dessous les résultats d’admission en MMOP du premier groupe d’épreuves pour les étudiants en PASS et LAS inscrits pour l’année universitaire 2021-22.
Étudiant.e.s inscrit.e.s en… | Résultats Premier Groupe d’Épreuves PROVISOIRES | Résultats Premier Groupe d’Épreuves DÉFINITIFS |
PASS | Résultats PASS | Résultats PASS |
Étudiants hors EEE | Résultats Étudiants hors EEE | AU2G |
LAS 1 (Humanités) | Résultats LAS 1 (Humanités) | Résultats LAS 1 (Humanités) |
LAS 1 (Sciences) | Résultats LAS 1 (Sciences) | Résultats LAS 1 (Sciences) |
LAS 2-3 (Humanités) | Résultats LAS 2-3 (Humanités) | Résultats LAS 2-3 (Humanités) |
LAS 2-3 (Sciences) | Résultats LAS 2-3 (Sciences) | Résultats LAS 2-3 (Sciences) |
Pour bien comprendre les acronymes et analyser vos résultats, consultez l’aide ci-dessous :
Vous pouvez avoir par formation santé différents types de résultats :
Pour la 19ème édition des « Rendez-vous aux Jardins », les jardiniers-botanistes vous accueillent au quatre coins de l’Europe autour du thème « les jardins face au changement climatique ». La manifestation, organisée par le ministère de la culture, aura lieu du vendredi 3 au dimanche 5 juin 2022. Et bonne nouvelle, le Jardin Des Plantes de Montpellier y participe sur deux jours.
Dès le vendredi 3 juin, ce sont près de 2 200 jardins qui ouvriront leurs portes, offrant des moments de joie et de découverte. Une occasion à partager en famille et entre amis à travers de nombreuses d’activités. Tout au long du week-end, les visiteurs pourront interagir avec des experts sur les mesures de conservation de la nature, l’objectif étant d’informer sur la protection de la biodiversité essentielle au bien-être du vivant. Par ailleurs, depuis quelques années, au vu d’une coopération européenne réussie, de nombreux pays y participent tel que l’Allemagne, le Portugal, la Croatie, l’Italie, la Pologne et également la France. L’occasion de découvrir de splendides Jardins dont le Jardin des Plantes de la Faculté de Médecine de Montpellier
Le Jardin des Plantes de la Faculté de Médecine de Montpellier ouvre ses portes cette année pour sa 19ème participation. Par groupe de 25, vous découvrirez, à travers 14 visites, les lieux emblématiques du Jardin, autour de thèmes récurrents tels que « L’abeille et l’humain en 2022 », « Des aromatiques et les carrés des 5 sens » ou bien de visites générales. Tous férus de botanique, nos 5 jardiniers-botanistes qui, en l’espace d’un week-end enfileront la casquette de guides, vous présenteront l’adaptation des plantes face au changement climatique dans leur secteur respectif. Le but de ces deux jours est de favoriser l’interaction entre nos jardiniers-botanistes et le grand public mais également sensibiliser les jeunes et les plus grands à préserver et valoriser le Jardin des Plantes de la Faculté. Lieu emblématique de Montpellier, venez le découvrir sous un nouvel œil. Nous vous attendons nombreux !
Le départ de toutes les visites se fait à la loge des gardiens municipaux du Boulevard Henri IV.
Le nombre maximum pour chaque visite est limité à 25 personnes.
par Jeff Fauveau et l’association APIS SCHOLA
par Emmanuel Spicq
par Ludovic Rioux et Jean-Louis Talavera
par Didier Morisot
par Denis Nespoulous
par Jean-Louis Talavera
par Ludovic Rioux et Jean-Louis Talavera
par Denis Nespoulous
par Jeff Fauveau et l’association APIS SCHOLA
par Emmanuel SPICQ
par Jean-Louis Talavera
par Denis Nespoulous
par Jeff Fauveau et l’association APIS SCHOLA
par Emmanuel Spicq
Les personnes âgées représentent plus de 20% de la population française (Source INSEE 2020), pourtant, vieillir reste mal compris. Grâce aux outils de simulation proposés dans cet atelier innovant, les participants pourront faire un bon de plusieurs années dans le temps. Ils pourront ainsi aiguiser, par l’expérience, leurs compétences dans l’accompagnement des personnes âgées.
Cet atelier, proposé par l’Ecole de Gériatrie et de Gérontologie, a été créé pour permettre à ses participants de faire l’expérience des principales déficiences liées au vieillissement.
Il est mené par sa responsable administrative, Myriam Taroudjit et Marie-Laure Portalez, ingénieure d’études.
Des équipements spéciaux permettent aux participants de faire l’expérience sensorielle des principales déficiences liées à l’âge. Ils peuvent ainsi percevoir les difficultés des personnes âgées et mieux comprendre leurs comportements et leurs besoins spécifiques.
“Un véritable apprentissage par l’expérience dans le but d’améliorer les conditions de vie des personnes âgées“
L’efficacité de cette méthode par simulation a fait l’objet d’une étude réalisée par des étudiants en médecine à l’Université Julius-Maximilians de Wurtzbourg (Dr. med. Filz S.A., Dr. med. Swoboda W. et al.).
Les recherches, effectuées sous forme de stages pratiques impliquant le port d’une combinaison de simulation, ont conduit aux résultats suivants :
A l’aide de combinaisons de simulation composées de plusieurs éléments, les participants se mettent à la place d’une personne âgée en faisant l’expérience des difficultés physiques et morales liées au vieillissement.
Quelques exemples :
Elles provoquent une perception différente de la couleur, un flou granuleux, une sensibilité à l’éblouissement et/ou un rétrécissement du champ visuel
Il provoque une perte d’audition à haute fréquence
Ce gilet permet aux participants de faire l’expérience d’une courbure de la colonne vertébrale, de basculement de bassin vers l’avant, d’une faiblesse posturale, de restriction de la mobilité, de perte de force, d’une augmentation du stress physique et/ou de l’affaiblissement du sens de l’équilibre.
Ils provoquent une restriction de la mobilité des mains, une diminution de l’agilité et une diminution de la sensation tactile
Les poids de cheville provoquent une perte de force musculaire, une coordination altérée et une démarche incertaine en traînant les pieds
Cette semelle particulière donne une sensation spongieuse et diminue la sensibilité du contact avec le sol, elle permet d’éprouver la sensation d’insécurité
Ces autres gants permettent la simulation de tremblements, reproduits de façon réaliste grâce à la stimulation musculaire électrique et d’un module de commande réglable en continu
Chaque année, cet atelier innovant est donc proposé aux élèves de l’École afin de compléter leur cursus et améliorer leur compréhension de la personne âgée. Les témoignages sont élogieux :
Stéphanie : “Cet atelier était très intéressant et toutes les personnes travaillant auprès d’un public âgé devraient pouvoir participer à cet atelier de simulation. Perdre des sens est très perturbant.”
Mariam : “Cet après-midi, j’ai vécu ce que les personnes avancées en âge que j’accompagne vivent au quotidien. Les douleurs musculaires, les problèmes auditifs et visuels, la lenteur, dus à l’environnement qui n’est plus adapté pour évoluer en toute sécurité“
Maïlys : “Dans le cadre professionnel, j’apporterai une attention d’autant plus particulière à ces « douleurs » et la manière dont les personnes le vivent et le subissent dans leur quotidien pour adapter au mieux les réponses à leurs besoins.”
Plus de photos :
Le Karab’s c’est quoi ? Il s’agit d’un livre de poche répertoriant les établissements et les bons plans de la ville pour les étudiants locaux et étrangers. Réalisé par des étudiants de l’ACM corpo leur projet voit le jour le 27 avril 2022 après 3 ans de travail et d’acharnement.
Adopter le Karab’s c’est faire le choix de la praticité ! Aussi grand qu’un livre de poche, ce petit guide se glissera facilement dans votre sac pour être emporté partout dans les rues de Montpellier.
Pratique par sa taille mais aussi par son format ! Le Karab’s se compose de 6 chapitres pour accompagner votre vie étudiante au quotidien : manger, travailler, s’aérer, sortir, se cultiver et boire (avec modération, ne l’oublions pas…!). Le guide est clair et facile à comprendre, il contient des photos des différents lieux (pratique pour les nouveaux arrivants à Montpellier !) avec des renseignements tels que les horaires, le prix, la localisation et bien plus encore…
Que vous soyez étudiants locaux ou bien étranger, Le Karab’s est un moyen rapide et efficace de connaitre de bonnes adresses ou d’en découvrir de nouvelles, en centre-ville ou dans les alentours de Montpellier ! Des restaurants chics de Montpellier en passant par les bars à petit prix toutes les catégories de lieux y figurent.
Après 3 ans de dur labeur, les étudiants de l’ACM Corpo ont enfin pu voir leur projet aboutir ! Se procurer ce guide, c’est aussi soutenir leur travail.
Que vous soyez amateur.ice de bons plans ou tout simplement curieux.se, ce guide est fait pour vous ! Le plus ? Le Karab’s est 100% gratuit et disponible à la corpo Médecine à Montpellier alors foncez vous le procurer !
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Une publication partagée par Karab’s : Guide de l’Étudiant (@karabs.mtp)
Et parce qu’une si belle initiative ne pouvait pas passer à côté de la presse locale, le Karab’s a déjà fait deux parutions ! Bientôt présent sur Radio Campus Montpellier et sur Fun Radio, ce petit guide a de grands jours devant lui !
Inspirée par le Jardin des plantes et son herbarium historique, découvrez l’exposition Botanica réalisée par Christelle Boulé à l’occasion du Festival Boutographie. Du samedi 07 au dimanche 29 mai, une balade florale s’offre à vous en plein cœur de l’Orangerie.
Le festival Boutographie propose chaque année une programmation parallèle créant un circuit dans divers lieux culturels de Montpellier. Initialement programmé en 2019 puis annulé en raison de la crise sanitaire, le Jardin des Plantes accueille cette année le projet Botanica, une série de 15 tableaux rendant hommage à ses collections botaniques. Pour découvrir la genèse du projet et ses inspirations, nous avons échangé avec l’artiste Christelle Boullé.
J’ai grandi à Montréal et réalisé mes études en art. J’ai par la suite choisi de bifurquer vers le design graphique et obtenu un bachelor en 2009. Après m’être installée à Lausanne en Suisse, j’ai travaillé pendant 4 ans en tant que graphiste en agence. Suite à cette expérience, j’ai décidé de reprendre mes études et je me suis inscrite en 2014-2016 en Master photographie au sein de l’école ECAN, école reconnue mondialement. C’est à ce moment que j’ai commencé à travailler la photographie comme je le fais aujourd’hui, de façon expérimentale notamment à travers une série que j’ai réalisé sur le parfum. C’est un travail au sein d’un laboratoire comme pour les photos argentiques mais ici, elles sont développées en couleur. J’aime qu’une photo soit unique et cette technique est un terrain de jeu pour la création.
En 2017, j’ai postulé avec mon projet de diplôme pour exposer au Pavillon populaire. J’ai été recontactée fin 2019 pour une exposition Hors les Murs qui permet de découvrir dans Montpellier différentes séries de photos. Ils se sont tournés vers moi car je travaille avec les matières. J’aime beaucoup le projet des Boutographies car il permet de découvrir des artistes émergents, c’est très rafraîchissant et nous offre la possibilité de découvrir des projets qui ont moins de visibilité.
Cette invitation est un très beau cadeau. Je travaillais depuis 2-3 ans sur la représentation du parfum quand les Boutographies ont eu cette idée avec le Jardin des Plantes de Montpellier. J’ai donc commencé mes recherches sur ce lieu et j’ai tout de suite été inspirée. Le lieu est super. J’ai regardé des documentaires et reportages pour découvrir la richesse des herbiers, ce qui m’a tout de suite intéressé. Je souhaitais me rapprocher de la matière et rendre hommage à la nature, aux parfums et aux formes. J’ai alors voulu créer un jardin intemporel, un jardin que nous pouvons avoir chez nous ou bien qui pouvait exister il y a 300 ans afin de jongler entre le passé et le futur.
Je ne me suis pas rendue au Jardin des Plantes, j’ai décidé de l’imaginer et d’être dans une démarche d’inspiration. Je me suis alors aidée de mes amis qui ont voyagé par exemple au Japon ou au Canada et qui ont photographié des plantes. Mon travail s’est basé sur mes recherches et surtout sur mon interprétation de ce que pouvait être le Jardin.
Débutée en 2020, la série de photographie Botanica n’est pas terminée et Christelle Boulé la poursuit.
Pour découvrir une explosion de couleur, rendez-vous à l’orangerie tout au long du mois de mai !
Le saviez-vous ? Le pôle échanges de l’ACM organise cette année une mission de solidarité internationale au Togo ! 13 étudiant.e.s auront ainsi l’opportunité de s’envoler au mois de juillet afin de rejoindre une association qui œuvre pour la réhabilitation d’une école. Interview.
Nous sommes Anouk Evrard et Claire Boin. Actuellement étudiantes en DFGSM3 à la Faculté, nous sommes aussi élues au sein de l’ACM. Notre rôle de VP échange consiste à faciliter les échanges internationaux (que ce soit pour des étudiants entrants ou sortants) ou interCHU (échanges entre CHU à l’occasion du stage d’été).
La nouveauté cette année, c’est ce projet de solidarité internationale qu’on a nommé “Med’Trotter” !
Med’Trotter c’est un projet qui est né dans la tête de Camille Borne, notre ancienne VP échange, en 2019. Malheureusement, en raison de la crise sanitaire, le projet n’a pas pu aboutir et c’est pour cela que nous avons décidé de le remettre au goût du jour cette année !
Concrètement, il s’agit d’un projet en lien avec “Espace Hotsi”. C’est une association togolaise qui met en place des chantiers de rénovation afin d’améliorer la qualité de vie des habitants.
Cette année, l’objectif est de partir durant un mois pour aider cette association sur le chantier de rénovation d’une école à Wli, près de Tsévié.
Avec de l’huile de coude ! Nous allons aider les membres de l’association durant un mois à rénover 4 classes ainsi que les sanitaires. C’est très important car l’école enseigne de la maternelle au primaire, donc cela va bénéficier à de nombreux enfants.
Puisqu’il fait très chaud au Togo, nous ne pourrons être sur le chantier que le matin. Nous avons donc prévu d’animer des ateliers avec les enfants et les villageois durant les après-midis. Nous avons pensé à plusieurs thématiques autour de l’art, du dessin, de la sculpture, du sport, du chant, de la danse ou encore du jardinage ! Bien sûr, nous aiderons également en faisant du soutien scolaire et des actions de sensibilisation. Pour cela, nous nous sommes inspirés des actions que nous pouvons mener au cours de nos services sanitaires. Nous nous sommes également rapprochées de Médecins du Monde, afin qu’ils nous aiguillent sur la façon la plus adéquate de faire de la sensibilisation. On tient vraiment à faire les choses correctement.
Et puis le soir, ce sera l’occasion de faire des veillées. On a envie de partager avec la population, d’échanger sur nos histoires, nos cultures et nos traditions.
Ce projet nécessite de mobiliser 24000 euros. Ces dépenses sont réparties à la fois pour le chantier en lui-même, pour le matériel scolaire et de jardinage dont nous avons besoin pour les ateliers, mais également bien sûr, pour tout ce qui est lié au transport, à l’hébergement et aux frais médicaux des 13 étudiant.e.s en médecine qui sont sur le départ !
Pour parvenir à mobiliser cet argent, nous avons déjà demandé une bourse au FSDIE que nous avons obtenue. Elle nous permet de financer le voyage de 5 étudiants sur les 13 qui partent. Nous avons également sollicité une bourse auprès du CROUS, de la JSI (Jeunesse Solidarité Internationale donnée par le Fonjep) et du département. Nous sommes dans l’attente des résultats.
Notre dernière carte est l’autofinancement. Pour cela, nous avons mis en place le “Stand TOGO” que nous installons 1 fois par mois à la Faculté. Notre objectif est de vendre des en-cas et surtout des vêtements de seconde main afin de financer notre voyage.
Il est donc possible de nous aider en nous donnant des vêtements dont vous ne voulez plus au local de la corpo et/ou en achetant des vêtements qui vous plaisent lorsque le stand est en place ! Il n’y a aucune perte : les vêtements qui ne sont pas trop usés, sont redonnés à l’occasion des maraudes organisées par le pôle ISS de l’ACM !
Nous avons également mis en place une cagnotte pour toutes celles et ceux qui souhaiteraient nous faire un don.
Enfin, nous organisons une tombola au mois d’avril ! Il suffit de se procurer un ticket en vente à la corpo. Le tirage au sort se fera à l’occasion de notre stand Togo du 21 avril ! Des pin’s seront également en vente pour l’occasion, alors n’oubliez pas de venir nous voir et de nous suivre sur notre compte instagram : @med_trotter !
Après avoir été lauréats du Take-Off 3 de MUSE, les Docteurs Herrero et Bonnel ont présenté la formation PREPABLOC au cours de la séance « Recherche Et Innovation Chirurgicale 2021 » de l’Académie Nationale de Chirurgie. Cette formation a alors reçu le prix de l’innovation pédagogique ! Retour sur cette formation unique.
Le lancement de PREPABLOC trouve sa source dans une démarche de co-création à l’initiative du Dr. Herrero, accompagnée par le Dr. Ferrandis. Une équipe pluriprofessionnelle et pluridisciplinaire a été composée rassemblant :
Proposé et coordonné par l’extracteur d’innovation, il s’agit d’un marathon de l’innovation sous la forme d’un concours en équipes d’une dizaine de personnes. Des séances de créativité permettent de concevoir des projets utiles en un temps record et d’apprendre à les « pitcher » en fin de semaine. Les cinq thèmes étaient le stress, la communication, la pédagogie chirurgicale de demain, l’attractivité des métiers du bloc et inventer un « Escape Game ».
Les futurs IBODES, tuteurs des chirurgiens de demain, ont eu la chance de participer à divers ateliers théoriques ou pratiques tout au long d’une semaine de type « congrès ». Les responsables de l’école IBODE ont axé leurs présentations sur l’hygiène et l’instrumentation. Les Chefs de Cliniques-Assistants des hôpitaux du CHU et de l’ICM ont quant à eux animé des cours théoriques, en témoignant sur leur métier de chirurgiens des hôpitaux, en dirigeant des ateliers sur la suture et les nœuds chirurgicaux, ainsi qu’en permettant aux étudiants de tester leur habilité sur console de cœlioscopie. Les équipes du LIRMM ont également collaboré sur le plateau de simulation high-tech hospitalo-universitaire du campus Arnaud de Villeneuve que le Dr. Debien et ses équipes font vivre au quotidien. Un atelier était aussi dédié à la réalisation des plâtres avec Christophe, le gypso-thérapeute réfèrent des urgences du CHU.
Pouvoir proposer à tous les étudiants en médecine une formation structurée, harmonisée au préalable à leur arrivée en stages hospitaliers chirurgicaux ou aux urgences.
Ainsi que celui des encadrants qui les accueillent au sein des blocs et qui, outre le temps nécessaire à les former en plus de leur charge de travail, avaient toujours l’angoisse de les voir faire des erreurs par méconnaissance dans ce milieu ô combien contrôlé.
Qui bénéficiera au patient mais aussi à la sérénité d’un lieu de travail exigeant.
Avec une information objective.
Pour que les étudiants sachent créer, structurer et présenter des projets conformes aux ambitions qu’ils pourront nourrir tant sur le plan de leur avenir professionnel que scientifique.
Ce projet a pu prendre vie grâce à l’appui financier de MUSE (Montpellier Université d’Excellence) par le biais d’un appel à projet « Take OFF 3 » remporté en Juin 2020 avec l’aide active de l’extracteur d’innovation (Dr. Christophe BONNEL et Anaïs CAUSSE). L’équipe du Centre d’Innovation pédagogique de MUSE (CSIP) a également apporté sa pierre à l’édifice avec la réalisation d’un jeu de cartes interactif, ludique et à la scénarisation d’un « Escape Game » qui sera proposé l’année prochaine.
La création de cette Unité d’Enseignement libre fut une réussite auprès des étudiants. En effet, fondé par une équipe pluriprofessionnelle et pluridisciplinaire, ce projet a été particulièrement suivi par un public intéressé composé d’étudiants en 3ème année de médecine, des élèves ingénieurs du LIRMM (Roboticiens) ainsi que des élèves IBODE (Infirmiers de Bloc opératoire).
Les étudiants ont particulièrement apprécié l’expérience et le projet lauréat sur la pédagogie chirurgicale de demain est à l’étude pour tenter de lui donner un avenir. Les équipes enseignantes nîmoises déjà largement rodées à ces concepts sont déjà dans la boucle pour l’adapter et l’équipe PREPABLOC partagera son expérience avec tous ceux qui, sur le plan national, souhaiteront s’en inspirer conformément aux souhaits de l’académie.
Alors que les débats sur la santé mentale des étudiants ont ressurgi suite à la crise sanitaire et à l’heure de la réforme du 2e cycle, nos équipes pédagogiques ont développé, en collaboration avec les étudiants et des usagers, un concept pédagogique unique en son genre. Nommé temporairement “UE Savoir-Être et communication thérapeutique”, ce programme d’enseignement tourné vers l’empathie constitue une véritable innovation éthique et pédagogique. Afin d’en savoir plus, nous nous sommes tournés vers les porteurs de ce projet : Dr Amandine Luquiens et Pr Céline Bourgier ainsi que vers Théo Lacoste, étudiant membre du comité de pilotage.
En 2018, le projet de réforme du second cycle des études médicales (R2C) arrive dans les mains des différents responsables pédagogiques de la Faculté et interpelle le Pr Céline Bourgier. En effet, celle-ci constate que les modalités d’évaluation des étudiants suite à la R2C porteront entre autres sur l’évaluation du savoir-être et de l’empathie des étudiants, au travers du certificat de compétences cliniques (C3). Or, à ce moment-là, aucun enseignement entièrement dédié au développement de cette compétence n’existe dans notre offre de formation.
Rejointe en 2019 par Dr Amandine Luquiens, psychiatre-addictologue au CHU de Nîmes, les deux médecins vont donc s’associer pour piloter le projet de développement d’une unité d’enseignement novatrice, à même de répondre aux exigences de la R2C. Leur première piste est d’étudier le niveau actuel d’empathie des étudiants en médecine.
Leurs premiers constats sont surprenants. En effet les deux praticiennes, découvrent au gré de leurs recherches bibliographiques que les étudiants en médecine ont tendance à subir un déclin de leur empathie tout au long de leurs études. “Ce déclin débute de manière concomitante avec les stages hospitaliers. Il semblerait que la différence entre “l’idéalisation du métier de soignant” et la “réalité du métier de soignant” soit un facteur déclenchant” – explique Amandine Luquiens
Autre observation : ce déclin est très fortement corrélé aux problèmes de burn-out et de dépression que peuvent rencontrer les étudiants en santé.
Ces constats motivent les porteuses de projet à créer une nouvelle unité d’enseignement (UE) innovante, portée par un objectif double :
Ces deux éléments complémentaires seront dès lors co-développés par un comité dédié, composé d’enseignants, d’étudiants et d’usagers.
Une telle UE nécessite une période de création puis d’expérimentation qui se concrétisera au sein de la Faculté en 5 grandes étapes :
S’agissant d’une UE créée de manière collaborative, les enseignantes ont eu à cœur de créer un comité de pilotage intégrant les étudiants afin que l’UE leur soit adaptée le mieux possible. Le comité est par ailleurs soutenu par le Conseil Pédagogique de la Faculté (présidé alors par Pr Denis Morin) et est composé d’enseignants de différents horizons ou de différentes spécialités afin d’avoir une vision globale du projet.
À l’aide des personnels administratifs de scolarité, Amandine Luquiens et Céline Bourgier recensent les UE et enseignements existants au sein de l’offre de formation, mettant l’accent sur la relation patient-médecin, la construction de la relation de soin et le savoir-être. Ceci leur permet d’entrer en contact avec les enseignants porteurs des enseignements existants et de les intégrer au comité de pilotage de la nouvelle UE.
Le comité de pilotage propose une nouvelle organisation des enseignements existants sur une durée de 5 ans. Ceci, en les remaniant dans un ordre plus logique, avec une mise en œuvre plus progressive et congruente avec l’entrée des étudiants en stage hospitalier. En parallèle du remaniement de l’existant, de nouveaux enseignements sont proposés pour compléter l’offre de formation comme le module de communication thérapeutique, découpé en 3 niveaux progressifs et dans lequel sera intégré l’atelier-théâtre pré-existant.
La promotion DFGSM2 2021-22 est la promotion pilote et inaugure l’ensemble des enseignements de l’UE sur les 5 années. Quelques modules sont par ailleurs proposés aux DFGSM3 afin de tester les enseignements (étape 6)
Afin de mesurer l’impact de l’enseignement sur les étudiants, 3 promotions sont évaluées régulièrement sur des critères liés à l’empathie, mais aussi au bien-être, ou encore à la conception de la relation de soin. La promo DFGSM2 21-22 sera comparée à la DFGSM3 21-22 qui aura bénéficié d’un enseignement allégée, à la promotion DFASM1 21-22 qui, elle, n’aura pas pu bénéficier des différents modules de l’UE.
Comme le rappelle Théo Lacoste, Vice-Doyen étudiant 21-22, les étudiants en médecine sont “perfectionnistes” : “Ils sont sélectionnés car ce sont les meilleurs. Et ce mode de sélection se poursuit au cours des années. Le besoin d’être ou du moins de paraître “infaillible” à tous les niveaux – que ce soit professionnellement ou émotionnellement – continue jusqu’à devenir une composante presque culturelle de notre façon de penser.”
Or, c’est précisément une acculturation sur ce sujet que doit susciter cette UE : Amandine Luquiens le précise : “Nous recherchons une acculturation des étudiants, voire même, de la Faculté dans son ensemble. La Faculté prend soin de ses étudiants et les étudiants doivent prendre soin d’eux. Nous allons ainsi les aider à se saisir d’outils qui vont de pair à la fois pour se protéger mais aussi pour enrayer la “suppression émotionnelle” ; une stratégie de gestion utilisée depuis de nombreuses années par les médecins pour appréhender la relation patient-soignant.”
Pour parvenir à cet objectif, l’UE est structurée autour de 4 grands modules, tous obligatoires :
L’humanisme est une valeur cœur de la Faculté. Elle est partie intégrante de son histoire, mais elle constitue également une valeur porteuse pour son avenir, comme en témoigne ce programme innovant, à plus d’un titre. En effet, il s’agit là d’une innovation éthique et pédagogique :
La mise en place de cette UE sur le cursus médecine pose inévitablement la question des autres filières portées par la faculté (maïeutique, paramédical). “La médecine est relativement en retard par rapport aux autres cursus”, concède Dr Luquiens. “En effet, il existe déjà des UE dans les autres cursus, mais pas de manière aussi structurée dans le temps. L’idée est donc, une fois cette UE fiabilisée “d’essaimer” sur les autres filières, dans une volonté d’approche transdisciplinaire de ces compétences.”
Marie-Anne GILLAIN naît en 1773 à Montreuil près de Versailles.
Elle est envoyée en pension chez les religieuses de la Visitation.
Pendant la Révolution, elle se réfugie à Etampes, chez une parente mère supérieure des Hospitalières de l’Hôtel-Dieu.
Elle y suit les leçons du chirurgien et y exerce pendant deux ans et demi, de 1793 à 1796, les fonctions de dame hospitalière, c’est-à-dire de laïque offrant bénévolement ses services aux pauvres malades.
En 1797, elle revient à Versailles pour se marier avec Louis BOIVIN, sous-chef de bureau aux Domaines nationaux.
Rapidement enceinte, elle se retrouve brutalement veuve en 1798, à 25 ans, sans ressources et avec une petite fille à élever.
Elle décide alors de mettre à profit l’enseignement acquis auprès du chirurgien de l’Hôtel-Dieu d’Étampes et se fait admettre à l’École de sages-femmes de la Maternité en 1799.
En 1800, elle obtient son diplôme et part à Versailles pour y retrouver sa fille et exercer son métier.
En 1801, suite à la mort de sa fille, elle obtient de Marie-Louise Lachapelle l’autorisation de revenir à l’Hospice de la Maternité
En 1803, elle est nommée surveillante en chef de la section de l’allaitement. Elle occupe ce poste pendant onze ans, jusqu’en 1814. Pendant ce long séjour, elle en profite pour suivre les cours de sa protectrice, des chirurgiens de la Maternité (Baudelocque, puis Dubois) et des médecins en chef (Andry, et surtout Chaussier) dont elle recueille les observations et les leçons.
En 1812, elle rédige un Mémorial de l’art des accouchements, et le publie. Celui-ci est agréé par le ministère de l’Intérieur qui en fait un des manuels que reçoivent les lauréates de la Maternité.
En 1814, la place de surveillante qu’elle occupait est supprimée et elle est renvoyée, avec une gratification représentant la valeur de son salaire annuel, soit 360 francs.
A partir d’octobre, elle obtient alors un poste de garde magasin et d’économe à l’hôpital général de Poissy, qu’elle conserve jusqu’en janvier 1819, date à laquelle l’hôpital général est converti en prison.
Cette période de sa vie est mal connue : continue-t-elle sa pratique obstétricale en dépit de ses nouvelles fonctions, plus administratives ? Le fait-elle dans le cadre de l’hôpital général ? Dans celui d’une clientèle privée ? Toujours est-il qu’elle semble un temps bénéficier d’un traitement confortable de 1 200 francs annuels, soit presque autant que la maîtresse sage-femme de la Maternité.
En 1818, elle concourt anonymement au prix d’émulation de la Société de médecine de Paris, en présentant un mémoire sur les hémorragies internes de l’utérus. Elle obtient la médaille.
Le 1er février 1819, elle entre à la Maison Royale de Santé à Paris comme sage-femme surveillante en chef, avec les appointements modestes de 350 francs /an.
En 1821, une opportunité de promotion se présente à elle à l’occasion de la mort de Marie-Louise Lachapelle.
Le Conseil général des Hospices doit, selon la procédure, proposer au ministre de l’Intérieur une liste de cinq candidates à la succession de l’illustre sage-femme.
Le 14 novembre 1821, le Conseil se met d’accord après vote sur une liste où Marie-Anne Boivin occupe la première place ; elle obtient 12 voix sur 12 lors du premier tour destiné à désigner la première.
Un mois et demi plus tard, le ministre de l’Intérieur avalise le choix du Conseil.
Mais la lauréate refuse la place (ou plutôt démissionne), obligeant le conseil à proposer une autre liste. Pourquoi ce refus ? Tous les biographes contemporains expliquent cette décision par la promesse publique qu’aurait faite Marie-Anne Boivin à son ancienne protectrice de ne jamais la remplacer, même après sa mort. Si c’est le cas, elle respecta sa parole et c’est une autre sage-femme, Madeleine Catherine Legrand, qui est nommée en 1822.
Marie-Anne Boivin continue donc d’exercer à la Maison Royale de Santé où elle accumule les observations, les publications et les distinctions.
En 1828, elle présente un mémoire sur les avortements spontanés qui est couronné par la Société de médecine de Bordeaux.
En septembre 1835, à 62 ans, usée et fatiguée, elle prend sa retraite, et presse le conseil des hospices de lui verser une pension. Enfin, après une première attaque qui la laisse hémiplégique, elle meurt en mai 1841.
En 1902, une des salles de la Maternité rénovée reçoit le nom de Marie-Anne Boivin.
Elle naît en 1563 Boulevard Saint Germain ou à Mons dans une famille de médecins.
Elle se marie en 1594 à Martin BOURSIER, maitre chirurgien, élève d’Ambroise PARÉ.
Elle se trouve sans ressources quand son mari est engagé dans les armées du roi.
Elle acquiert vite une renommée auprès des dames de la cour et accouche la reine à six reprises.
Elle est rétribuée 500 couronnes pour la naissance d’un garçon et 300 pour la naissance d’une fille.
Elle perd sa renommée à la suite du décès de Marie De BOURBON-MONTPENSIER, épouse de Gaston d’ORLÉANS, lors de la naissance de la Grande Mademoiselle.
Selon les chirurgiens ayant pratiqué l’autopsie de l’accouchée, le décès serait dû à la persistance de débris placentaires dans l’utérus et Louise Bourgeois est alors accusée de négligence.
À cette époque, les obstétriciens masculins sont peu nombreux à exercer, et tentent de prendre le pas sur la confrérie des sages-femmes.
Louise remet en cause leur compétence en critiquant violemment les conclusions de l’autopsie et les compétences des médecins pratiquant l’obstétrique ; toutefois sa réponse a l’effet inverse à celui-ci escompté, en leur faisant de la publicité.
Elle est la première sage-femme à avoir écrit un livre d’obstétrique, Observations diverses sur la stérilité, perte de fruits, fécondité, accouchements et maladies des femmes et enfants nouveau-nés, publié en 1609.
Dans ce livre elle signale que la stérilité du couple peut être d’origine masculine, même si, comme les médecins de cette époque, elle confond aptitude à procréer avec vigueur sexuelle.
Elle identifie le rôle de la malnutrition sur la santé du fœtus, et elle est la première à prescrire l’administration de fer pour soigner l’anémie.
Elle met en avant l’importance des connaissances en anatomie pour les sages-femmes, et supplie les médecins d’autoriser celles-ci à assister aux conférences et aux travaux de dissection.
En 1636, les sages-femmes parisiennes lancent une pétition auprès de la Faculté de médecine pour que Louise Bourgeois soit autorisée à leur donner des cours d’obstétrique, mais ce droit leur est refusé.
Par la suite, une de ses élèves, Marguerite du Tertre de la Marche est toutefois nommée responsable des sages-femmes à l’Hôtel Dieu, et parvient à refondre le contenu de leur formation.
Elle meurt le 20 décembre 1636 Boulevard Saint Germain à 73 ans.
Il naît le 30 novembre 1745 à Heilly en Picardie.
Il est le fils de Jean Baptiste BAUDELOCQUE, chirurgien, et d’Anne Marguerite LEVASSEUR. Ses frères Félix Honoré (1744-1794) et Jean Baptiste (1749-1800) ont été tous deux médecins. Il est le troisième d’une famille de dix enfants.
C’est son père qui l’initia à la chirurgie dans les campagnes de Picardie.
Il acheva ses études à Paris à l’Hôpital de la Charité où un maître d’obstétrique réputé, Solayrès de Renhac (1737-1772) officiait.
En 1772, après la mort prématurée de Solayrès, à l’âge de 35 ans, il recueillit les manuscrits de ses cours et lui succéda dans la charge d’enseignement de l’obstétrique à l’Hôpital de la Charité. Grâce à Baudelocque, l’œuvre de Solayrès a échappé à l’oubli.
En 1775, à l’initiative du chirurgien Augier du FOT, démonstrateur d’accouchements à Soissons, il publia, grâce aux manuscrits légués par Solayrès de RENHAC, la première édition d’un manuel destiné à l’enseignement des sages-femmes. Cet ouvrage fut publié une seconde fois plus tard sous son seul nom, sous le titre « Principes sur l’art des accouchemens par demande et réponses en faveur des élèves sages-femmes ». Il connut trois rééditions du vivant de Baudelocque et trois autres posthumes.
En 1776, suite à sa soutenance de thèse portant sur la symphyséotomie « An in partu propter angustiam pelvis impossibili, symphysis ossium secanda ? », il est nommé chirurgien de l’hôpital de la Charité, à Paris, et fut reçu maître en chirurgie par le Collège de chirurgie de Paris.
Le 5 ou 6 avril 1777 à Paris, il épouse Andrée DERULLIER (de Vulier, de Voulier, de Rullie, de Rouillier), dont la famille fabrique des mannequins de femmes enceintes pour les démonstrations dans les cours d’accouchements, elle meurt le 4 janvier 1787, sans enfant.
Il publia en 1781 et 1789 les deux premières éditions de son traité savant « L’Art des accouchemens » en deux tomes. Il devint célèbre pour son forceps, sa pratique de la césarienne et l’invention du pelvimètre, qui permet de mesurer le diamètre antéro-postérieur externe, afin de déterminer les patientes chez lesquelles pourraient être rencontrées des difficultés à l’accouchement.
Le 14 septembre 1788 à Amiens, il épouse ensuite Marie Catherine Rose Laurent, le couple eut cinq enfants (3 filles et 2 garçons).
Pendant la Révolution française, les corporations et facultés furent abolies. Les hôpitaux perdirent une partie de leur personnel et de leur financement. Baudelocque réussit cependant à bâtir sa réputation d’accoucheur grâce à une clientèle de ville et à des cours privés d’obstétrique.
En 1794, l’ancienne Faculté de médecine fut remplacée par l’École centrale de Santé de Paris, il y fut chargé des cours pour les étudiants en médecine et pour les sages-femmes.
En octobre 1795, l’Hospice de la Maternité accueille les femmes pauvres et les filles mères pour leur accouchement et permit la formation clinique des sages-femmes et des médecins de l’École de Santé.
De plus, cet établissement recueille également les enfants abandonnés.
En 1798, Baudelocque, en plus de son poste de professeur d’obstétrique à l’Ecole de Santé de Paris, devint chirurgien en chef de la Maternité.
En 1802, fut créée l’école de l’Hospice de la Maternité dans laquelle Baudelocque déploya ses talents de pédagogue utilisant des mannequins permettant de s’exercer aux examens et aux manœuvres obstétricales. Il privilégia l’observation sur l’action préférant laisser faire la nature et se servit le moins possible des instruments.
Occupé par ses multiples charges, il délégua une partie de son autorité à la sage-femme en chef de la Maternité, Marie-Louise Lachapelle (1769-1821) qui assura une partie de l’enseignement des élèves sages-femmes et qu’elle fut autorisée à manier seule le forceps en cas d’accouchement difficile.
Il fut mêlé à un retentissant procès qui lui avait été intenté par un médecin accoucheur, Jean François SACOMBE, farouche opposant de la césarienne et défenseur des pratiques traditionnelles des sages-femmes. Sacombe, qui s’était érigé en défenseur des sages-femmes, accusant Baudelocque d’infanticide, finit par perdre son procès en 1804 et, par la même occasion, tout sens de la mesure.
En 1806, Napoléon nomme Jean-Louis Baudelocque titulaire de la chaire d’obstétrique, la première chaire de spécialité médicale en France.
Il devint le médecin accoucheur des reines d’Espagne, de Hollande, de Naples et de toutes les dames de la cour.
Il avait été choisi et retenu d’avance pour mettre au monde l’héritier attendu par Napoléon et l’impératrice Marie-Louise d’Autriche. Mais, frappé de congestion cérébrale, il n’allait pas voir naître le Roi de Rome.
Il meurt le 2 ou 3 mai 1810, au 16 rue Jacob à Paris (6e) à 65 ans, où il demeurait.
Il a été inhumé au cimetière de l’Ouest de Vaugirard, puis exhumé pour cause d’expropriation au motif du percement du boulevard Pasteur actuel.
Il sera alors inhumé le 17 août 1839 au cimetière du Père-Lachaise (45e division).
Il est le plus célèbre des médecins accoucheurs de son époque.
Médecin de l’hôpital des Enfants malades, il laissera en 1890 son nom à la clinique Baudelocque.
En 1966 sera édifiée la maternité Port-Royal. Les deux fusionnent en 1993 (Paris 14e).
Avenue Denfert-Rochereau existe aujourd’hui une école de sages-femmes portant son nom.
Il naît le 2 juillet 1746 à Dijon, paroisse Saint Pierre.
Son père était maître vitrier.
Après avoir suivi les services de l’hôpital de Dijon, sa mère l’envoya à Paris pour poursuivre ses études de médecine et il se fit inscrire au Collège royal de Chirurgie : il y effectua une scolarité régulière entre 1765 et 1767 ; il y suivit les cours d’anatomie de Raphaël SABATIER et de Jean-Joseph SUE.
Parallèlement, il s’initiait à la chirurgie avec les cliniques de de Lafaye et l’après-midi, celles de Isaac GOURSAUD.
Ses années de Chirurgie prirent fint en 1768, date à laquelle il obtint le titre de Maître en Chirurgie : il s’établit à Dijon en qualité de chirurgien
Il se marie le 27 juillet 1767 à Quetigny, Côte d’Or, avec Jeanne CARRE, fille et petite-fille d’un Maître Chirurgien. Ensemble ils ont un fils Bernard François Hector (1769-1837).
En 1769, il ouvrit un cours gratuit d’anatomie humaine et comparée qui fut suivi par de nombreux étudiants pendant plus de dix ans.
en 1774, les Etats de Bourgogne avaient créé un enseignement de la chimie avec Louis-Bernard GUYTON de MORVEAU comme professeur titulaire et Hugues MARET et François CHAUSSIER comme adjoints. Au décès de MARET, en 1786, il fut promu deuxième professeur de chimie.
A Dijon, ses qualités professionnelles lui attirèrent la faveur de la clientèle et sa renommée dépassa rapidement la Bourgogne ; il se fit remarquer à l’Académie de Chirurgie par plusieurs communications de sorte qu’il obtint, en la séance publique du 10 avril 1777, la Médaille d’Or de l’Académie.
Il fut reçu Docteur en Médecine, à l’Université de Besançon, le 14 janvier 1780 et en 1784, il devint correspondant de la Société Royale de Médecine. Cette même année, il fut admis à l’Académie des Sciences, Arts et Belles-Lettres de Dijon dont il devint secrétaire général suite à la mise en retraite de Guyton de Morveau.
En 1785, il publia, à la demande des Etats de Bourgogne, une instruction populaire portant sur ma morsure des animaux enragés : « Méthode de traiter les morsures des animaux enragés, et de la vipère ; suivie d’un précis sur la pustule maligne » (avec Joseph Enaux 1726-1798).
En 1789, il publia une étude sur les muscles du corps humain, dans laquelle il proposait une classification plus rationnelle que celle jusqu’alors enseignée : « Exposition sommaire des muscles du corps humain suivant la classification et la nomenclature méthodiques adoptées au cours public d’anatomie de Dijon » ; cet ouvrage connut une réédition en 1797.
Le 20 décembre 1789, il lut à l’Académie de Dijon un mémoire « Observations chirurgico-légales sur un point important de la jurisprudence criminelle » dans laquelle il démontrait le rôle que pouvait jouer le médecin pour éclairer la justice ; cet ouvrage fut remarqué et il ouvrit l’année suivante à Dijon, un cours de Médecine Légale.
Le 3 nivôse an III (23 décembre 1794), il se marie avec Angélique LABOREY à Dijon (Section du Crébillon), ils ont également un fils Franck Bernard Simon (1804-1866).
En 1794, Antoine-François Fourcroy fut chargé par la Convention nationale de réorganiser l’enseignement médical et chercha une personnalité susceptible de lui proposer les détails de cette organisation. Claude-Antoine Prieur-Duvernois, de la Côte-d’Or, qui dirigeait au Comité de salut public, l’Enseignement des Sciences et des Arts, lui indiqua François Chaussier qui entra ainsi au Comité de l’Instruction Publique : il rédigea un rapport et un projet de décret qu’il lut à la tribune de la Convention, le 7 frimaire de l’an III (27 novembre 1794) ; il y proposait la création d’une seule « Ecole centrale de Santé » à Paris ; les conventionnels, ouverts largement à la décentralisation, demandèrent la création d’autres écoles semblables à Montpellier et à Strasbourg et c’est sur ces bases, que le rapport fut adopté, le 14 frimaire (4 décembre).
Chaussier retourna à Dijon, où il reprit ses cours et ses études ainsi que les missions qui lui avaient été confiées : il avait été nommé médecin des Hospices de Dijon en avril 1793 et Chirurgien des Prisons; il n’y resta pas longtemps, puisqu’il fut rappelé à Paris pour occuper la chaire d’anatomie et de physiologie de l’Ecole de Santé. Chaussier fut, selon l’expression de Joseph-Henri Réveillé-Parise, le professeur de physiologie le plus célèbre de l’Ecole de Paris: il défendit que le vitalisme était la base de toutes les études de physiologie.
Un décret du 7 vendémiaire an III (28 septembre 1794) ayant créée officiellement l’École centrale des travaux publics, future École polytechnique, le Conseil d’administration proposa, moins d’un mois après l’ouverture, d’y installer une infirmerie et de nommer un « officier de santé » (désignation révolutionnaire pour les médecins) pour soigner les élèves malades et donner aussi des leçons sur «l’art de prévenir les maladies et de les soulager». L’état nominatif des agents de l’Ecole polytechnique de l’année suivante le porte comme adjoint de Claude Louis Berthollet « chargé en même temps du cours de Zootechnie et de Salubrité, et Médecin de l’Ecole » : en fait, il enseigna le cours de Berthollet pendant son absence en Italie en 1796-1797. Après la régularisation de l’enseignement de la chimie, Chaussier semble avoir abandonné l’enseignement de cette science et s’être restreint presque entièrement à ses fonctions de médecin.
En 1799, parurent « Les tables synoptiques » qui furent un grand succès. Elles constituent un résumé de physiologie, de pathologie et de thérapeutiques des divers appareils anatomiques du corps humain.
Le 9 mai 1804, il est nommé Médecin des Hospices de la Maternité et on lui confia la Présidence des jurys médicaux pour les examens d’Officier de Santé, Pharmacien et Sage-femme pour la circonscription de la Faculté de Médecine de Paris.
Il fait partie de la commission, nommée par le ministre de l’Intérieur en octobre 1810 pour étudier les « remèdes secrets » ; il y côtoie André Marie Constant Duméril, Jean-Joseph Menuret, Nicolas Deyeux.
En 1815, après la chute du Premier Empire, il fut remplacé dans ses fonctions de médecin de l’Ecole Polytechnique, mais il resta titulaire de sa chaire à la Faculté jusqu’au 21 novembre 1822, date à laquelle la Restauration modifia l’organisation de la Faculté : il fut nommé professeur honoraire et sa chaire lui fut retirée. Il en éprouva une grande amertume et le lendemain, il eut une attaque d’apoplexie qui le priva temporairement de la parole et de la marche. Il se rétablit néanmoins, mais demeura hémiplégique, ce qui ne l’empêcha pas de poursuivre son activité à la Maternité.
Le 6 mai 1823, il fut admis à l’Académie des sciences.
Entre 1824 et 1827, il sortit plusieurs ouvrages de médecine légale: « Manuel médico-légal des poisons, précédé de considérations sur l’empoisonnement »14, « Recueil de mémoires, consultations, et rapports sur divers objets de médecine légale »15, « Mémoire médico-légal sur la viabilité de l’enfant naissant, présenté à Mgr le garde des sceaux, ministre de la Justice »16
François Chaussier est décédé en son domicile parisien, le 19 juin 1828 à 81 ans, d’une crise d’apoplexie.
Il est inhumé au Cimetière du Père-Lachaise (18e division) le 21 juin : Nicolas-Philibert Adelon prononça un discours au nom de l’Académie, Marie-Alexandre Désormaux, qui représentait la Faculté, fit de même, Duméril, au nom de l’Académie Royale des Sciences lut une longue éloge funèbre.
Don 2ème fils, Franck CHAUSSIER suivit la même voie que son père et soutint sa thèse de doctorat en 1827 à Montpellier.
Il est un médecin français, professeur de la Faculté de médecine de Paris, membre de l’Académie royale de médecine et de l’Académie des sciences.
Chaussier fut l’éditeur principal des articles consacrés à la Pharmacie par l’Encyclopédie méthodique13.
Elle naît en 1712 à, Clermont-Ferrand dans une famille de médecins.
Elle est d’abord pendant trois ans l’élève d’Anne BAIRSIN, maîtresse sage-femme.
En 1739, le 26 septembre, elle reçoit son diplôme et peu après devient sage-femme jurée.
Elle exerce comme maîtresse sage-femme au Châtelet à Paris pendant seize ans.
En 1752, pour joindre la pratique à la théorie, elle publie un livre « Abrégé de l’Art des accouchements ».
En 1754, elle retourne en Auvergne et commence à donner des cours gratuitement.
En 1758, elle conçoit sa fameuse « machine » de démonstration (faite de bois, carton, tissus, coton) qui est approuvée le 1er décembre par l’Académie de chirurgie.
Au cours de la formation qui durait deux mois les élèves étaient invitées à s’exercer sur le mannequin.
Elle meurt le 16 avril 1794 à 79 ans à Bordeaux dans le dénuement et la solitude, sa nièce et son mari étant absents. Il y a une rue Angélique du Coudray, à Thorigné-Fouillard et également une rue Madame-du-Coudray à Clermont-Ferrand, sa ville natale. La maternité de l’hôpital de Melun (77) porte aussi son nom.