Chers étudiant.e.s, retrouvez dans l’article ci-dessous les résultats d’admission en MMOPKE du second groupe d’épreuves pour les étudiants en LAS inscrits pour l’année universitaire 2020-21.

 

Résultats LAS

Cliquez sur le bouton ci-dessous pour télécharger les résultats des LAS admis au second groupe d’épreuves :

Bien comprendre les résultats

Pour bien comprendre les acronymes et analyser vos résultats, consultez l’aide ci-dessous :

Lorsque le résultat affiche ADAC, c’est que vous êtes admis avant choix, LC signifiant liste complémentaire. Toutefois pour les formations de Médecine et de Maïeutique, si le résultat affiché est LC alors que vous êtes admis en médecine ou maïeutique lorsque vous vous référez à l’affichage des classements (ADMP), ceci est lié à l’existence des deux sites de formation. La répartition se faisant par ordre de mérite, vous devez par conséquent référencer ces formations dans vos choix priorisés conformément à la procédure préciser dans le document joint.

Sur l’affichage ADMP = admis avant choix dans la formation de médecine ou de maïeutique, indépendamment du site de formation : Nîmes ou Montpellier. 

Deux étapes à réaliser : 

  • ETAPE 1 : PRIORISATION DES CHOIX

    Afin que vous puissiez prioriser vos choix, l’application choix de filière sera ouverte du lundi 19 juillet 12h00 jusqu’au mardi 20 juillet 12h00.
    • Spécificité pour Médecine et Maïeutique :

    Au regard des délais très courts, pour chacune de ces formations vous choisirez le site de Montpellier ou Nîmes à l’issue du 2nd groupe d’épreuves directement dans l’application choix de filières en priorisant le site de formation qui vous intéresse le plus lorsque vous êtes admis ou sur liste complémentaire dans au moins l’une de ces deux formations. 

  • ETAPE 2 : CONFIRMATION OU ABANDON DE L’ADMISSION

    Vous devez Confirmer ou abandonner l’admission dans une formation MMOP dans la circonstance où vous seriez admis dans une formation MMOP.

    À l’issue de l’étape 1 vous recevrez un courriel vous invitant à consulter le résultat de votre éventuelle admission et à répondre dans les plus brefs délais à un questionnaire afin que vous puissiez accepter ou abandonner votre éventuelle admission dans une formation MMOP.

    ATTENTION : LA CONFIRMATION D’UNE ADMISSION EST REQUISE SOUS PEINE D’EN PERDRE LE BENEFICE !! 

Pour la première fois, la Faculté de Médecine a eu l’honneur de remettre les diplômes aux étudiants d’IPA des promotions 2020 et 2021.

Cérémonie de remise de diplôme

Cette cérémonie a eu lieu le 12 juillet 2021 au sein du Bâtiment Historique de la Faculté. Au total 36 étudiants, appartenant aux promotions 2020 et 2021, ont reçu leurs diplômes.

AU PROGRAMME : 

  • 17H DISCOURS

    L’occasion pour le Doyen Mondain ainsi que le Président de l’Université de Montpellier de prendre la parole pour féliciter les nouveaux diplômés et remercier les partenaires de cette formation. Isabelle Laffont, responsable pédagogique de ce DE IPA a également prononcer quelques mots.

  • 18H Remise des diplômes

    Ces discours se sont suivis de la remise des diplômes. L’occasion pour la responsable pédagogique de revenir sur les 36 différents parcours des nouveaux diplômés et de les féliciter personnellement.

  • 19H Photo collective

    Photos collectives des deux promotions en présence de Monsieur le Doyen, le Président de l’Université, la Responsable pédagogique et les professeurs de ce DE.

  • 19H30 Moment de convivialité

    Les nouveaux diplômés ont pu profiter d’un moment de convivialité autour d’un buffet.

Retrouvez notre sélection de photos de cette journée !

Dans une optique de préparation de l’année de PASS et de LAS, les associations du tutorat santé de l’Université de Montpellier (Association du Tutorat Santé de Montpellier, Tutorat Santé Nîmes et Association des Tuteurs en Pharmacie) mettent en place un Stage de Pré-Rentrée afin de faciliter l’insertion universitaire des étudiants ainsi qu’une bonne appréhension de l’année à venir.

 

Les objectifs de ce stage

Ce stage donne l’occasion de se familiariser avec les points clés des cours qui seront abordés au premier semestre, de commencer à trouver son propre rythme de travail et d’avoir une immersion progressive dans une année de PASS ou de LAS.

De ce fait, deux SPR distincts seront organisés :

  • POUR LES PASS

    Un SPR pour les étudiants en PASS, qui débutera le 23 août et se terminera le 4 septembre par une colle commune.

  • POUR LES LAS

    Un SPR pour les étudiants en LAS, prévu les 30 et 31 août, permettant une introduction à la mineure santé.

Le stage de Pré-Rentrée pour les étudiants en PASS

L’adhésion au Stage de Pré-Rentrée PASS coûtera 15€, prix nécessaire pour payer les polycopiés imprimés des diaporamas présentés. Il vous faudra au préalable être inscrit au tutorat, cette inscription étant gratuite et ouverte toute l’année (accessible ici).

Ce SPR aura lieu du 23 août au 4 septembre. Il se déroulera en présentiel sur les sites respectifs des trois associations, c’est-à-dire :

ATSM

Site Arnaud de Villeneuve,

641 Av. du Doyen Gaston GIRAUD

34 090 Montpellier

TSN

Site Carémeau,

186 Chemin du Carreau de Lanes

30 900 Nîmes

ATP

Faculté de Pharmacie,

15 Av. Charles FLAHAULT

34 090 Montpellier

 

L’organisation en présentiel de ce stage vise à faciliter les premiers contacts des étudiants avec l’environnement universitaire, entre eux, mais aussi avec les tuteurs avec qui ils seront amenés à interagir au cours de l’année.

Voici le lien des inscriptions :

Stage de Pré-Rentrée ATSM Stage de Pré-Rentrée ATP Stage de Pré-Rentrée TSN

Le stage de Pré-Rentrée pour les étudiants en LAS

Ce SPR aura lieu les 30 et 31 août. Afin de garantir l’égalité des chances entre les étudiants des différentes facultés, il aura lieu en dématérialisé via la plateforme ZOOM.

Voici le lien vers les inscriptions (le Stage de Pré-Rentrée des LAS est commun aux 3 sites) :

En 2020, le Docteur Valentin FAVIER, avec la collaboration du Docteur Antoine Debourdeau , participe une nouvelle fois à l’appel à projet MUSE ayant pour but d’accompagner à la transformation pédagogique des formations. Il en ressort lauréat avec son projet intitulé « Application de Suivi Pédagogique de l’Apprentissage et Réalisation des gestes Techniques en médecine ».

Genèse du projet

La qualité de la formation des médecins est un enjeu de santé publique afin de soigner au mieux la population pour les années à venir. La compétence médicale est un processus long à acquérir, au cours duquel l’étudiant doit maîtriser des compétences théoriques et techniques. L’interne en médecine doit apprendre les gestes et procédures qui feront le socle de sa pratique médicale durant les 4 à 6 ans que dure son internat. Ses connaissances théoriques sont fréquemment évaluées par des examens théoriques. 

Actuellement, les internes en médecine effectuent leurs stages cliniques selon une maquette pédagogique prédéfinie, séparée en semestres, et obtiennent leur diplôme d’études spécialisées à l’issue de leur cursus avec la soutenance d’un mémoire. 

Néanmoins, au cours de l’internat, les étudiants en médecine travaillent à temps plein à l’hôpital et leur formation facultaire dans les locaux de l’université est réduite à quelques journées par an. 

Cependant la validation du cursus médical ne prend pas en compte les compétences techniques de l’interne, et il existe peu d’outils permettant de suivre leur acquisition et d’observer l’évolution de l’apprenant au fur et à mesure des stages.

C’est dans ce contexte que les Docteurs Favier et Debourdeau ont décidé de mettre en place une application permettant de suivre l’évolution des étudiants en santé concernant leurs compétences techniques.

La naissance de SPART APP

SPART-App est un projet qui propose de mettre à disposition des internes de médecine, de leurs formateurs, et du responsable pédagogique, une application mobile pour recenser chacune des procédures réalisées tout au long de leur internat (e-carnet). Ce projet pilote concerne les spécialités d’anesthésie-réanimation, de gastroentérologie, d’ORL et de Chirurgie maxillo-faciale. Voici ses objectifs :

 

  • Pour l’apprenant, cet e-carnet permettra de voir en temps réel sa progression (taux de succès, courbe d’apprentissage), de mettre en lumière certains points à améliorer, et de permettre d’alerter son responsable pédagogique en cas de pratique insuffisante.

  •  Pour l’encadrant, cet outil permettra de recueillir les difficultés ressenties par l’apprenant, d’éclaircir et trouver des solutions aux points bloquants, et de construire un débriefing. 

  • Pour le responsable pédagogique, il permettra d’adapter les objectifs pédagogiques au cas par cas en fonction des difficultés rencontrées par les étudiants, de dépister des insuffisances de formation (notamment le nombre de gestes) pour pouvoir alerter les encadrants, et de proposer des solutions concrètes personnalisées à l’étudiant et à son équipe encadrante. 

L’application : un choix stratégique

Le format dématérialisé, via une application pouvant fonctionner hors réseau, permet de s’affranchir  des carnets de procédures qui ne sont pas annotés de façon régulière. L’interne pourra évaluer son geste immédiatement après l’avoir réalisé, sur son smartphone.

Chaque interne aura à disposition un compte étudiant, spécifique de sa spécialité. Sur ce compte l’interne pourra rentrer chaque procédure réalisée au cours du temps en détaillant le geste, le succès ou l’échec, les difficultés rencontrées. Avec les données insérées dans l’application, il est possible de suivre sa courbe d‘apprentissage.

Le superviseur du geste réalisé pourra, s’il le souhaite, valider l’évaluation du geste faite par l’interne, et s’en servir de support pour un débriefing technique. L’enseignant aura à sa disposition les données de chacun des internes qu’il encadre. Cela permettra au responsable d’enseignement (chef de service) de s’assurer qu’un nombre de procédures suffisant est bien réalisé par chaque interne, et de repérer les internes en difficultés pour leur apporter un soutien plus important. 

Les impacts de START APP

Grâce à ce projet, le Docteur Favier espère faire évoluer l’apprentissage des compétences techniques et générer des impacts à court, moyen et long terme.

  • A court terme, SPART-app permettra de faire un état des lieux de la formation technique actuelle en médecine et chirurgie. Actuellement cette formation est subjectif et varie selon les intervenants. Ce projet serait un outil permettant d’objectiver et de rationaliser le suivi des étudiants.

  • A moyen terme, ce dispositif permettra à l’étudiant de suivre la progression et d’orienter son cursus de formation en fonction de ses carences et compétences. Le projet pourrait également s’étendre à d’autres filières que celles citées précédemment. Cette innovation pédagogique pourrait ensuite se généraliser au niveau national sous l’impulsion de l’Université de Montpellier.

    Sur le plan scientifique, les données recueillies de cette application serviront à la réalisation d’études de pédagogie dans chacune des spécialités concernées avec comme objectif d’évaluer l’impact d’interventions (dont la simulation, une composante également étudiée par le Docteur Favier) sur l’acquisition des compétences techniques pour guider le changement des pratiques pédagogiques de façon rationnelle. 

  • A long terme, cette transformation pédagogique permettra l’amélioration des pratiques au niveau local et national, avec un impact réel sur l’amélioration de la sécurité des patients, en diminuant le risque d’erreurs techniques.

Actuellement le projet des Docteurs Favier et Debourdeau suit son cours et devrait être lancé prochainement.

Julie Bay, étudiante en première année d’orthoptie partira en mission humanitaire au Kenya du 30 octobre au 14 novembre 2021. Le but de cette mission est de réaliser des dépistages visuels gratuits pour les enfants des écoles de Taïta.

Une mission de l’association Eye Need View

Eye Need View est une association loi 1901 créée en 2014 par trois orthoptistes. Elle a pour but d’organiser des missions de dépistage visuel, de réfraction et formation dans le domaine de la santé visuelle dans les pays en voie de développement.

Pour la première fois, Eye Need View fait appel aux étudiants en santé visuelle pour réaliser sa prochaine mission humanitaire au Kenya. A cette occasion, dans les quatorze département d’orthoptie de France, cinq étudiants participent à ce projet.

La Faculté de Médecine représentée par Julie Bay

Et cette année, c’est une étudiante en 1ère année d’orthoptie à la Faculté de Médecine de Montpellier-Nîmes qui a été sélectionnée pour cette mission. Recrutée à la suite de l’envoi de son CV et de sa lettre de motivation, elle représentera la Faculté et l’Université de Montpellier durant toute cette mission. Nous avons eu l’occasion de la rencontrer :

Bonjour Julie, peux-tu te présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Julie Bay, j’ai 29 ans et je suis originaire de l’île de la Réunion. Après avoir obtenu mon BTS opticien lunetier et accumulé plusieurs expériences professionnelles dans ce domaine, j’ai décidé de me reconvertir en tant qu’orthoptiste. Je suis donc actuellement étudiante à la Faculté de Médecine de Montpellier-Nîmes.

Comment as-tu entendu parler du projet Eye Need View ?

Très intéressée par le domaine de la santé visuelle et par l’humanitaire, je me tenais régulièrement au courant des actualités à ce sujet. Un jour j’ai vu l’appel à projet de la FFEO (Fédération Française des Etudiants en Orthoptie) concernant la mission Eye Need View et j’ai décidé de postuler car ce projet correspondait parfaitement à mes attentes.

Pourquoi avoir voulu participer à cette mission humanitaire ?

Tout d’abord, l’action humanitaire m’a toujours  attiré, je me suis toujours engagée à mettre mon savoir-faire au service des autres. J’ai toujours été sensibilisée par mon entourage à réaliser des actions solidaires. Déjà à la Réunion je faisais partie, avec ma famille, d’une association pour aider les personnes défavorisées. Ce qui est un plus avec ce projet c’est qu’il me permet d’associer mon travail à mon envie d’aider les autres. J’ai déjà effectué des missions humanitaire de dépistage à Paris avec Vision For Life pour des personnes défavorisées. Cela m’aide à grandir aussi bien personnellement que professionnellement parlant.

On ne le sait pas toujours mais 10% des enfants présentent un trouble visuel à 6 ans et ne sont pas pris en charge. Les troubles de la vision ont un impact considérable sur les enfants notamment pour l’apprentissage. Cette mission est donc très importante pour moi.

Comment as-tu financer ta mission humanitaire ?

Le coût de la mission est estimé à 9000€ pour l’ensemble des étudiants qui y participent. Nous avons eu 6000€ de soutien de la part des partenaires. J’ai également eu des financements de la part du Fonds de Solidarité et de Développement des Initiatives Étudiantes (FSDIE) de l’Université de Montpellier qui a pour but d’aider les étudiants ayant un projet dans divers domaines.

Enfin, nous allons organiser une cagnotte en ligne pour réunir les fonds manquants nécessaires.

Le déroulé de la mission

L’objectif durant les deux semaines de la mission est de dépister 2500 enfants dans les écoles du village de Taïta, au sud du Kenya. Pour que cela soit possible cette mission est divisée en plusieurs étapes :

  • La récolte des lunettes

    La première étape de la mission consiste à récolter un maximum de lunettes d’enfants. L’objectif est d’en récolter 500 minimum, avant le départ pour la mission, afin d’avoir une large gamme de correction disponible sur place.

  • Le tri des lunettes

    Une fois toutes les lunettes récoltées, les étudiants devront les nettoyer, les trier, les étiqueter afin que la distribution pendant la mission soit la plus simple et rapide possible.

  • Départ pour la mission

    A la suite de ces deux étapes cruciales, les étudiants s’envoleront enfin de Paris direction Naïrobi au Kenya.

    Pendant deux semaines, ils parcourront l’ensemble du village de Taïta pour aller à la rencontre des enfants dans les écoles et réaliser des dépistages visuels. Des lunettes seront alors remises immédiatement aux enfants nécessitant une correction visuelle.

  • Retour en France

    Après leur mission, les étudiants rentreront en France pour participer au congrès de la FFEO qui se déroulera à Paris et présenter les résultats de cette initiative. Ainsi, ils espèrent faire rayonner leurs Facultés respectives et transmettre à d’autres étudiants cette envie de participer à une mission humanitaire.

Soutenez le projet de Julie

L’association Eye Need View ainsi que les étudiants qui participent à ce projet humanitaire ont à cœur de réussir cette mission. Vous pouvez les soutenir de deux façon différentes :

  • Via le don de lunettes : Des caisses sont mises à votre disposition au sein du Campus Arnaud de Villeneuve afin de collecter des lunettes de taille enfant.
  • Via le don financier : Vous pouvez faire un don pour soutenir le financement de cette mission humanitaire en cliquant sur ce bouton.

Dans le cadre des 800 ans, une exposition de photographies aura lieu du 10 juillet au 10 octobre. Réalisée par le renommé photographe Cédric MATET, elle aura lieu au Jardin des Plantes. Ce photographe a également réalisé en 2020 l’exposition « Derrière les masques » qui met en avant 200 portraits de personnels médicaux.

Infos pratiques

 

« L’humain dans son jardin »

Le titre de l’exposition est fondamentalement lié à son contenu. En effet, pour cette occasion, l’artiste a choisi de travailler avec des pièces anatomiques provenant du conservatoire d’anatomie de la Faculté. Pour mieux comprendre son projet, nous avons réalisé une interview du photographe.

 

Quel est votre parcours ?

Je suis d’origine Sétois. J’ai fait une école de design à Montpellier qui s’appelle aujourd’hui l’ESMA. À la suite de cela, j’intègre l’école de l’image Gobelins à Paris. Plus tard, je reprends mes études pour passer un magister en Urbanisme et Développement Durable parce que la ville m’intéresse. Entre temps, je fais de la direction artistique et du design au sein de boîtes de communication.

Ce qui m’intéresse, c’est de lier l’art à la ville, aux plans, à la cartographie, à l’humain. Un artiste doit, à mon sens, être au sein de son contexte : urbain, politique, humain.

 

Pouvez-vous nous parler du projet « Derrière les masques » ?

C’est Gérald CHANQUES, Professeur à la faculté et médecin à l’Hôpital Saint Eloi qui m’a contacté et qui m’a proposé ce projet. Je voulais transposer une vision de ce que peuvent être les soignants et leurs engagements. 

 

Comment vous définiriez-vous ?

Si je dois me définir et définir mon travail, je parle de la transdisciplinarité. En effet, je suis photographe, mais je suis aussi plasticien, j’aime travailler avec divers matériaux et divers corps de métier.

 

Pouvez-vous nous parler de votre nouvelle exposition « l’humain dans son jardin » ?

C’est une idée assez ancienne de traiter le Jardin des Plantes, j’ai cependant une vraie passion pour le musée d’anatomie que j’ai vu lorsque j’étais étudiant. Pouvoir parler de botanique à travers le jardin, mais aussi de l’homme et de la recherche sur le corps, je trouve ça fabuleux. Le projet s’est monté à deux, avec une nouvelle fois, le Professeur CHANQUES.

Ce projet est intéressant car il me fait sortir de ma zone de confort, habituellement je réalise des portraits et là, ce n’est pas le cas.
De plus, étant donné que toutes les pièces sont classées au patrimoine, j’ai un rapport avec la conservatrice qui est particulier. C’est le troisième sujet de ce travail, je ne peux pas travailler sans elle. Habituellement, je contrôle mon modèle, là je ne peux pas au vu de sa fragilité, chaque déplacement doit être réalisé par la conservatrice.
C’est intéressant car la pièce et le jardin vivent en dehors de moi. 

Nous sommes trois sur ce projet : Jane qui fait de l’art numérique et qui est vidéaste, Luc qui fait entre autres du motion design et moi qui fait de l’image et qui m’occupe de la direction artistique de tout ça. Aucun de nous trois ne sait ce que l’on va obtenir comme résultat.

 

Comment avez-vous choisi les pièces anatomiques ?

Je me suis d’abord fait conseiller par le Professeur CHANQUES et les conservateurs pour savoir quelles sont les pièces emblématiques du conservatoire. Je n’ai pas choisi les pièces en fonction de leurs esthétismes puisque ce que l’on veut à travers cette exposition, c’est raconter une histoire et donner du sens.
La seule exception à cela, c’est un buste que nous avons trouvé, dont personne ne connaît l’identité, l’histoire ou son époque. Je l’ai trouvé fragile et touchant et j’ai donc choisi de le prendre. C’est la seule pièce que j’ai prise au « feeling ».

Il y a des pièces que malheureusement nous n’avons pas pu prendre à cause de leur fragilité. J’étais également séduit par d’autres pièces, mais qui ne représentait pas le corps humain et qui nous éloignaient donc du sujet. Je les traiterai plus tard pour un autre travail plus personnel.

Certaines pièces sont également trop difficiles à déplacer de par leurs poids. Cependant, cela fait partie de l’histoire de l’exposition.
Pour certaines pièces que l’on ne pouvait pas sortir au Jardin des Plantes, nous avons emmené le Jardin à celles-ci en prenant des branches et des feuillages.