En 2018, le Docteur Fares GOUZI participe à l’appel à projet MUSE ayant pour but d’accompagner à la transformation pédagogique des formations. Il en ressort lauréat avec son projet intitulé « Laboratoire Numérique de sciences précliniques ».

 

MUSE « Take-Off » qu’est-ce que c’est ?

Le projet MUSE « Montpellier Université d’Excellence » mobilise les forces de 16 institutions vers une ambition commune : faire émerger à Montpellier une université thématique de recherche intensive, internationalement reconnue pour son impact dans les domaines liés à l’agriculture, l’environnement et la santé, susceptible de devenir pour tous les membres du consortium un partenaire académique auquel ils seront fortement liés et dont ils pourront se prévaloir.

Grâce à ces appels à projet « Take Off », elle accompagne la stratégie de transformation pédagogique des établissements et des composantes du consortium MUSE. En 3 ans, l’I-SITE MUSE a ainsi mobilisé 6 M€ pour soutenir les innovations pédagogiques à travers ce programme. Le projet « Laboratoire Numérique de Sciences Préclinique » fait partie des projets sélectionnés à l’occasion du Take-Off #1. Découvrez-le dans cet article !

Le projet du Docteur Gouzi s’inscrit dans les intentions de MUSE

Le docteur Gouzi a participé a été lauréat du Take Off 1 de MUSE ayant pour objectif  d’accompagner à la transformation pédagogique. Pour mieux comprendre le projet du Docteur Gouzi, il faut commencer par comprendre ce que sont les sciences pré-cliniques. Ces disciplines pré-cliniques constituent le socle du 1er cycle des études de santé. Elles sont au nombre de sept : Anatomie, Histologie, Embryologie, Biophysique, Physiologie, Biologie Cellulaire, Biochimie… et sont étudiées lors de la 2ième et 3ième année d’études de santé.

Avant la mise en place du projet du Docteur Gouzi, les disciplines pré-cliniques étaient majoritairement étudiées par le biais de cours magistraux. Ces cours magistraux représentaient 77% de leurs cours dans ces disciplines.

 

Des enseignants au coeur du projet

Afin de mener à bien son projet, le Docteur Gouzi, également enseignant de physiologie, a mobilisé ses collègues médecins et enseignants. Ensemble, ils ont créé le Groupe de Réflexion pour l’Enseignement des Sciences Pré-cliniques en Santé (GRESP) regroupant une douzaine d’enseignants volontaires.Ce GREPS s’est regroupé pendant un an, à raison de deux fois par mois, pendant plusieurs heures pour réfléchir ensemble sur le projet.

 

Un projet de réorganisation

Comme évoqué précédemment, les cours magistraux prenaient une place considérable dans l’enseignement des études de santé. Le projet du GRESP a pour but de réorganiser les enseignements et d’intégrer plus de travaux pratiques et d’enseignements dirigés. Pour mettre en place le projet, les enseignants ont choisi l’Unité d’Enseignement intitulée « Appareils respiratoires » qui est une UE étudiée en 2ème année d’études de santé. Le but final est d’obtenir un enseignement alliant de la pédagogie active et de la pluridisciplinarité.

 

Mais alors, qu’est-ce que c’est ? :

 

  • La pédagogie active

    La pédagogie active a pour but de faire participer les étudiants dans leur processus d’apprentissage. Au lieu de simplement écouter et digérer l’information, les étudiants réfléchissent, manipulent, annotent, interagissent entre eux mais aussi avec l’enseignant. Cette pratique nécessite la formation de plus petits groupes d’étudiants. C’est pour cela, qu’avec le projet du GRESP, les cours magistraux sont passés de 77 à 34% pour laisser place à davantage de travaux pratiques et d’enseignement dirigés.

  • La pluridisciplinarité

    La pluridisciplinarité consiste à faire coexister le travail de plusieurs disciplines à un même sujet. Dans le cas du projet du GREPS, elle s’est matérialisée à travers la réorganisation complète des différents cours de l’UE « Appareils respiratoires ». Ainsi, les étudiants n’étudient plus les sept disciplines pré-cliniques séparément mais plutôt simultanément. Les cours ont été morcelés par organes et chaque discipline est traitée simultanément à travers un organe particulier.

Un long travail de mise en place

 

Pour techniquement mettre en place ce projet, les membres du GREPS ont effectué de nombreuses modifications :

 Comme évoqué précédemment, ils ont d’abord changé les ratios des différents types de cours, en diminuant considérablement le nombre d’heures de cours magistraux, pour les remplacer par des travaux pratiques et des enseignements dirigés. Cependant, le nombre total d’heures est resté inchangé pour ne pas augmenter la charge de travail des étudiants et pour respecter la réforme en vigueur.

 Puis ils ont modifié les contenus des cours pour y intégrer plus de pédagogie active et de pluridisciplinarité. Pour cela, plusieurs nouvelles choses ont été mises en place :

  • La création de scénario pédagogique pour les différentes matières de l’UE « appareils respiratoire ».

  • Grâce à la créativité des enseignants, ils ont pu également mettre en place des outils numériques pouvant illustrer les différents scénarios (ex : visiblebody : outil numérique représentant un corps humain en 3D où chaque partie du corps peut être retirée, analysée, disséquée ce qui permet à l’étudiant de faire un travail pratique d’anatomie en ligne et gratuit).

  • La création d’un espace sur Moodle : avec un espace qui reprend la structuration par objectif et qui permet aux étudiants de travailler de chez eux, de façon régulière.

  • L’utilisation d’outils non numérique comme des maquettes par exemple pour faire comprendre plus facilement aux étudiants qu’avec un schéma.

  • L’utilisation de vidéos : ex : syncope en direct, les étudiants doivent réfléchir sur ce qui s’est passé pour savoir ce qui a engendré la syncope. A la suite de cela, ils vérifient leurs hypothèses avec les logiciels mis à leur disposition.

Une transformation pédagogique utile

  • Les objectifs de ce projet sont de développer, chez les étudiants, des compétences en sciences pré-cliniques en essayant de les initier au raisonnement et à la démarche expérimentale. Mais également en les faisant réfléchir et en leur faisant comprendre les choses de façon plus dynamique.

  • L’objectif, pour les acteurs du projet, était également de remettre du sens et de la cohérence au sein de l’instruction des sciences pré-clinique. Ils voulaient créer un cheminement d’apprentissage logique dont les étudiants seraient capables de retirer davantage de connaissances.

Mais alors, est-ce que cela fonctionne ?

 

 

Un projet mis en oeuvre depuis 2019

Ce projet, effectif depuis 2019 au sein de la faculté de Médecine de Montpellier-Nîmes a permis la réalisation de nombreuses autres choses :

  • D’abord, ce projet est un pilote pour l’hybridation de l’enseignement. Même si ce n’est pas l’objectif principal de départ, les cours réalisés dans cette unité d’enseignement sont à la fois en distanciels et en présentiels. Face à la crise sanitaire actuelle, il constitue un exemple pour remanier les cours de façon hybride.
  • Parallèlement, ce projet est pilote pour la nouvelle réforme. En effet, la nouvelle réforme d’accès aux études de santé PASS/LAS a engendré des remaniements de la 2e et 3e année. Si l’efficacité de la pédagogie active et de la pluridisciplinarité parvient à être prouvée, ce modèle pourra être retranscrit à d’autres unités d’enseignement, d’autres facultés ou encore d’autres filières.
  • Enfin, d’un point de vue scientifique, les évaluations, qui ont été ou qui vont être menées, vont permettre de prouver l’utilité, en termes d’apprentissage, d’un tel projet.

 

Taxe d'apprentissage

Vendredi 19 mars 2021, nous avons eu le plaisir d’accueillir Antoine Petit, PDG au CNRS – Centre National de la Recherche Scientifique, au sein du campus Arnaud de Villeneuve dans le cadre de la signature d’une convention de partenariat avec l’Université de Montpellier. Nous avons également accueilli Philippe Poignet, directeur du LIRMM Laboratoire d’Informatique, de robotique et de Microélectronique de Montpellier, qui a présenté les projets de robotique chirurgicale qui sont hébergés à la Faculté de Médecine.

 

Intervention de Philippe Poignet directeur du LIRMM

 

Durant cet événement, nous avons eu la visite de Philippe Poignet, directeur du Laboratoire d’Informatique, de robotique et de Microélectronique de Montpellier. Il a profité de cette occasion pour présenter les projets de robotique chirurgicale qui sont hébergés par la faculté de Médecine au campus Arnaud de Villeneuve. Ces projets sont menés par une équipe du LIRMM appelée DEXTER qui se donne pour objectif de concevoir, réaliser et commander des robots performants capables de gestes fins, rapides et/ou précis.

 

Présentation de trois projets de robotique chirurgicale

 

  • Un projet de chirurgie maxillo faciale :

Porteurs du projet : Dr. Marie de Boutray (PH, Chirurgie maxillo-faciale et stomatologie au CHU Montpellier et chercheuse associée dans l’équipe robotique chirurgicale du LIRMM) et Dr. Nabil Zemiti (MCU à l’UM) et Pr. Philippe Poignet (PU à l’UM) de l’équipe robotique chirurgicale du LIRMM.

Financements : Fondation des gueules cassées, Labex CAMI, Labex Numev.

Description du projet : Actuellement, face à une perte de substance mandibulaire, le gold standard est de réaliser une reconstruction osseuse autologue par lambeau libre de fibula (greffe osseuse fibulaire) revascularisé au niveau des vaisseaux cervicaux. La difficulté principale de cette chirurgie réside dans la conformation de l’os fibulaire long et rectiligne, en un lambeau angulé dans les 3 plans de l’espace pour s’adapter à la forme de la mandibule à reconstruire. A l’heure actuelle, des moyens existent pour aider l’équipe chirurgicale à obtenir de manière optimale cette conformation 3D, telles que les guides de coupe et plaques sur mesure ou les modélisations par impression 3D. Mais ces techniques restent très coûteuses et extrêmement chronophages ce qui constitue un frein à leur utilisation en pratique quotidienne. Les porteurs du projet se sont donc intéressés à l’amélioration de cette conformation fibulaire par l’utilisation d’un robot collaboratif pour le guidage du geste chirurgical. Pour cela, ils ont développé une technique de conformation fibulaire robot-assistée couplée à une modélisation virtuelle des ostéotomies. Ce projet est en cours de validation préclinique sur modèle cadavérique au niveau de la faculté de médecine de Montpellier.

  • Un projet de chirurgie orthopédique de l’épaule :

Porteurs du projet : Dr. Pierre-Emmanuel Chammas (Chirurgie orthopédique CHU de Montpellier) et Dr. Nabil Zemiti (MCU à l’UM) et Pr. Philippe Poignet (PU à l’UM) de l’équipe robotique chirurgicale du LIRMM.

 Description du projet :  L’important vieillissement des populations occidentales engendre une augmentation de l’incidence des fractures liées à l’ostéoporose ainsi que des pathologies arthrosiques. L’arthroplastie ou remplacement prothétique d’une articulation, est une indication fréquente dans ces pathologies au niveau de l’épaule (en 2010, 10.831 actes en France). Les enjeux médico-économiques sont importants, avec la nécessité d’opérer plus de patients, avec une sécurité, une précision et une rapidité toujours plus grande.

Ces conditions sont nécessaires à un retour aux conditions de la vie antérieure le plus bref possible et au maintien de l’autonomie de la personne, directement corrélée avec l’espérance de vie chez le sujet âgé.

Le positionnement optimal des prothèses articulaires représente l’un des critères les plus importants pour obtenir le meilleur résultat fonctionnel en post-opératoire, le moins de complications possibles, ainsi qu’une durée de vie supérieure de la prothèse en limitant le risque d’usure à moyen et à long termes.

Dans ce contexte et plus précisément en chirurgie de prothèse totale d’épaule, le bon positionnement de l’implant glénoïdien est l’un des déterminants du résultat fonctionnel et de sa longévité. Il est dépendant du positionnement initial d’une broche guide. L’instrumentation conventionnelle est caractérisée par une variabilité importante de positionnement même quand elle est réalisée par des cliniciens experts. Les solutions de chirurgie assistée par ordinateur permettent un positionnement précis et reproductible avec certaines limites. Les porteurs de ce projet ont proposé de mettre en place une assistance robotique pour un positionnement précis et reproductible de la broche glénoïdienne par rapport à l’usage d’une instrumentation conventionnelle. Ils ont démontré lors d’une étude préclinique réalisée au niveau de la faculté de médecine de Montpellier que cette solution permettait un positionnement angulaire plus précis et reproductible de la broche glénoïdienne et ce indépendamment du niveau d’expertise de l’opérateur.

  • Un projet de chirurgie ORL : 

Porteurs du projet : Dr. Fréderic Venail (PU-PH Chirurgie ORL du  CHU de Montpellier) et Dr. Nabil Zemiti (MCU à l’UM),  Pr. Philippe Poignet (PU à l’UM)  et Lucas Lavenir (doctorant à l’UM) de l’équipe robotique chirurgicale du LIRMM.

Financements : Fondation Agir pour l’audition, Labex CAMI, Région Occitanie.

 

Description du projet : Les implants cochléaires sont les premières neuroprothèses fonctionnelles à avoir été développées pour les sujets humains. Elles restaurent la perception auditive chez les individus atteints de surdité sévère à profonde. L’implantation de ces prothèses requiert l’insertion d’un porte-électrode dans la cochlée permettant ainsi la stimulation électrique de l’extrémité des fibres du nerf auditif.

Aujourd’hui, l’insertion de ce porte-électrode est une étape critique de la procédure chirurgicale car elle nécessite de faire avancer ce réseau d’électrodes de 1mm de diamètre dans un petit trou (~2mm) de la cochlée (fenêtre ronde). Cette insertion est réalisée en clinique de manière manuelle, en « aveugle » et sans possibilité de contrôle et de correction de trajectoire à l’intérieur de la cochlée.

L’absence de contrôle visuel et la faible manipulabilité du porte-électrode sont à l’origine de nombreux dommages causés aux structures cochléaires et la perte consécutive de l’ouïe résiduelle.  Un tel risque empêche l’implantation d’implant cochléaire chez les individus atteints de surdité plus légère.

Pour répondre à ces problématiques, les porteurs du projet travaillent actuellement (travaux de thèse de Lucas Lavenir) sur le développement d’un logiciel de navigation permettant le guidage du geste chirurgical pour la pose de neuroprothèses auditives en utilisant une sonde ultrasonore dédiée….

Cette sonde est portée par le système RobOtol de chez Collin Medical, ce qui ouvre la possibilité de suivi automatique du mouvement d’insertion et le guidage de l’électrode.

L’aboutissement de ce projet ouvrira la voie à des interventions thérapeutiques plus sûres pour les pathologies de l’oreille interne, telles que l’administration in situ de médicaments ou la thérapie génique qui ne peuvent être réalisées sans risque avec les outils dont les chirurgiens ORL disposent actuellement.

 

Une convention de partenariat pour la période 2021-2026

Le CNRS et l’Université de Montpellier renouvellent pour une seconde période quinquennale leur partenariat. Cette convention qui lie le CNRS, l’Université de Montpellier, l’Université Paul Valéry, l’Ecole Nationale Supérieure de Chimie de Montpellier ainsi que la Région Académique d’Occitanie a pour objectif de préciser les éléments de politique scientifique partagée, déclinée au travers du pilotage des unités communes et de sa mise en oeuvre opérationnelle en entérinant des accords fondamentaux sur leur gestion et leur fonctionnement.

 

Les cinq grands domaines scientifiques du partenariat

 

 

  • Agriculture-Environnement-Biodiversité

    Ce domaine est un point fort de l’Université de Montpellier qui mène des recherches sur la biodiversité et qui considère un large éventail d’organismes et de milieux. L’Université est classée 1ère université française et 2ème université mondiale au classement de Shanghai 2020 sur l’écologie.

  • Biologie-Santé :

    En matière de biologie,  Montpellier est l’un des sites nationaux les plus attractifs et visibles à l’échelle nationale.

  • Chimie

    Visible et attractif au niveau mondial, la chimie montpelliéraine constitue un pôle d’excellence sur trois domaines essentiels répondant à de grands enjeux sociétaux : énergie, matériaux et vecteurs ; valorisation des ressources naturelles et procédés de la chimie durable ; santé et protection de l’homme. 

  • Mathématiques, Informatique, Physique, et Systèmes

    Plusieurs sujets de recherche fondamentale sont traités et appliqués à travers ce domaine scientifique notamment en mathématiques, informatique, mécanique, physique et astrophysique.

  • Sciences humaines et sociales

    L’université de Montpellier concentre ses recherches dans ce domaine à travers différentes thématiques : 

    • les sciences du territoire
    • les sciences de l’environnement
    • les sciences économiques
    • les sciences politiques
    • les domaines du droit

 

Un comité d’orientation et de suivi

Afin d’assurer le suivi du partenariat, tant sur le plan stratégique que sur le plan opérationnel, la convention prévoit la constitution d’un comité d’orientation et de suivi. Les signataires s’engagent à partager des bilans régulièrement. Les modalités de cette convention sont définies suite à une négociation guidée par un objectif d’équilibre et de prise en compte des spécificités des unités partagées.

 

Nous remercions Nabil Zemiti, porteur des trois projets de robotique chirurgical, qui nous a apporté son aide précieuse quant à la rédaction de cet article.

Le projet MUSE (« Montpellier Université d’Excellence ») Réunit 19 institutions investies dans les avancées et l’innovation pédagogique. Aujourd’hui, plusieurs projets portés par des acteurs de la Faculté sont lauréats et seront financés par la fondation. 

Vers de nouvelles formations : TakeOff #3

Un appel à projet a été lancé par la fondation MUSE afin de renforcer l’innovation pédagogique, notamment dans la transformation et la création de nouveau cursus de formation. L’objectif est simple : se rapprocher au maximum de la demande actuelle du marché du travail et des besoins de la société, voir même anticiper les besoins à venir avec les changements sociétales. 

Parmi les 30 projets retenus, 3 proviennent de la Faculté de Médecine et se verront donc dotés d’un budget permettant de les mener à bien. 

  • Le projet « Développement d’outils pédagogiques en soutien à la formation des infirmiers en pratiques avancées mention Onco-hématologie » porté par Nadine Houede.
  • Le projet « Double cursus Rabelais Santé-Sciences » porté par Stephan Matecki
  • Le projet « Université d’été montpelliéraine initiatique chirurgicale » porté par Astrid Herrero.

Soutenu pour 3 années universitaires, ces projets permettront de former toujours plus efficacement nos étudiants !

Et des outils pédagogiques adaptés : TakeOff #4

Outre ces nouvelles formations, la fondation Muse soutient également des projets d’équipements pédagogiques innovants. Pour assurer une bonne continuité pédagogique, l’environnement de travail doit également être adapté. 

C’est ainsi que 3 autres projets de la Faculté, cette fois-ci concernant de nouveaux équipement innovants ont été retenus :

  • Une « Application de suivi pédagogique de l’apprentissage et réalisation des gestes techniques en médecine » porté par Antoine Debourdeau et Valentin Favier.
  • Une « Immersion sonore et visuelle en séance pédagogique de simulation en santé » porté par Blaise Debien.
  • Un projet sur « L’Intérêt de l’acquisition d’un simulateur numérique chirurgical pour la mise en place de la réforme des études médicales 2021-2023. Apprentissage et Certification d’un diplôme en chirurgie hors bloc opératoire » porté par Astrid Herrero et  François Régis Souche.

C’est donc de nombreuses innovations pédagogiques qui devraient voir le jour au cours des prochaines années à la Faculté de Médecine aussi bien en terme de formations que d’outils pédagogiques !

Une volonté d’innovation déjà mise en place : TakeOff#1 et TakeOff#2

Deux autres appels à projets lancés par l’I-Site Muse avaient déjà eu lieu auparavant. Il s’agit de TakeOff#1 et de TakeOff2.

Là encore, la Faculté s’est montrée réactive et certaines de ses propositions ont été lauréates. Tout d’abord lors du premier appel, TakeOff#1

  • La création du « DIU International : Infections émergentes », proposé par Éric Delaporte. 
  •  La création d’un « Laboratoire numérique de sciences précliniques », porté par Fares Gouzi. 
  • Une proposition « D’apprentissage en anatomie et Chirurgie par simulation et impression 3D », porté par Valentin Favier.
  • Une « Pédagogie chirurgicale en réalité étendue », soutenu par Nicolas Lonjona.
  • Un projet de « Savoir-faire artisanal au service de l’innovation en simulation médicale », Porté par Astrid Herrero. 

Puis dans un second temps, lors de l’appel à projet TakeOff#2

  • Le « Master International One Health et Maladie Infectieuse », qui fait suite au DIU International créé grâce au TakeOff#1. 
  • La création d’un « Escape Game pédagogique interdisciplinaire en centre de simulation : Mystère à SimHU Nîmes », qui permet de développer la cohésion, la communication et la collaboration entre futurs professionnels de santé. 
  • La création d’un outils de « Dissection virtuelle 3D dynamique pour l’enseignement de l’anatomie chirurgicale VESALE 3D», qui s’inscrit dans une volonté de ne jamais pratiquer la première fois sur patient
Article bibliothèque

Une plateforme de diffusion de vidéos scientifiques axées santé et biologie est accessible aux étudiants en illimité jusqu’au 30 avril.

Une plateforme vidéo pour la recherche et l’enseignement

JoVE est un éditeur d’articles scientifiques sous format vidéo. Les articles sont peer-reviewed, c’est-à-dire contrôlés et validés par des scientifiques avant diffusion. Ils sont indexés sur PubMed et Medline, présentant des expérimentations et protocoles filmés au sein des plus prestigieuses universités et des plus grands laboratoires de recherche dans le monde.

Pour découvrir les vidéos

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Examen certifiant du C3

Le Certificat de Compétences Clinique, « C3 ou C cube » est un examen mis en place afin d’évaluer les étudiants sur les compétences acquises en stage et en enseignement par simulation.

Qu’est ce que le C3 ?

Nos étudiants ont un enseignement complet permettant d’acquérir des connaissances et des compétences. Afin de valider l’acquisition des compétences nécessaires à la future profession de médecin, la Faculté de Médecine Montpellier-Nîmes a mis en place le C3. Cette épreuve permet d’évaluer les compétences que les étudiants de cinquième et sixième année de médecine (DFASM 2 et 3), ont acquis en stage et sur les plateaux de mise en situation.

Comment les étudiants sont-ils évalués ?

Simulation C3

Les étudiants sont observés durant cette épreuve dans leur capacité à fournir un diagnostic correct, dans leurs techniques de soin mais aussi dans leur qualité de communication avec le patient. Annoncer une maladie grave ou ausculter un nourrisson demande des connaissances et des gestes précis. Le C3 permet d’observer tout cela avec des mannequins de simulation haute fidélité, des examinateurs jouant le rôle de patients et même avec la collaboration d’infirmiers en poste.

En plus d’être une évaluation pour l’étudiant, cette épreuve reste un moyen d’apprendre et de progresser. Plutôt que de répondre à une question sur feuille, les étudiants ont l’occasion de discuter et de débriefer avec les examinateurs. Ces retours leurs permettent d’avoir une idée précise de leur niveau, de leurs qualités et de leurs défauts, dans l’optique de toujours s’améliorer. La Faculté de Médecine est la seule faculté à avoir mis en place un examen blanc ainsi qu’un examen certifiant.

Comment ça s’organise ? 

ette épreuve demande à la Faculté de Médecine de nombreux moyens, matériels et humains. D’une part, les locaux doivent être aménagés spécifiquement en vue de mettre en place cet examen, et ce à la fois sur le campus de Montpellier et celui de Nîmes. D’autre part, de nombreux encadrants et examinateurs sont nécessaires afin d’en assurer le bon déroulement.

Certaines Facultés qui doivent mettre en place ce type d’examen innovant dans la perspective de la réforme du 2ème cycle des études médicales sont déjà venues observer notre fonctionnement. Ce type d’examen a aussi été mis en place à Toulouse et le développement du C3 sur la faculté Montpellier-Nïmes se fait dans un esprit d’homogénéisation dans la région Occitanie.

Pour vous faire une idée concrète du déroulé du C3, visionnez la vidéo ci-dessous.

ENA-2020

C’est le rendez-vous incontournable de la recherche et de l’innovation dans le Gard : Les Entretiens Nîmes-Alès ! Chaque année, le Pôle Métropolitain Nîmes-Alès organise un cycle de conférences inédites au sein des établissements d’enseignement supérieur, en partenariat avec les entreprises. La Faculté de Médecine est fière d’être partenaire de ces manifestations !

 

La science prépare aujourd’hui les innovations de demain.

Mieux faire connaître aux citoyens les compétences du territoire dans le domaine de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, telle est l’ambition des Entretiens Nîmes-Alès.

A travers une série d’événements ouverts à tous – colloques, conférences, tables-rondes, ateliers, expositions, visites – organisés au cours d’une même semaine.

Venez découvrir les innovations en germe dans le domaine du numérique, de la santé, de l’environnement, des risques….

L’édition 2020 se déroulera du 4 ou 8 février prochain.

Programme des #ENTRETIENSNA 2020 Inscriptions #ENTRETIENSNA

ENA 2020 affiche

 

 

Visitez la plateforme SimHu de notre site Nîmois !

A l’occasion de l’édition 2020 des Entretiens Nîmes-Alès, la Faculté de Médecine sur son site de Nîmes, ouvre les portes de sa plateforme de simulation, la SimHu en partenariat avec le CHU de Nîmes. Nos équipes vous ferons découvrir les dernières technologies utilisées en pédagogie médicale, notamment les mannequins de simulation. Des ateliers de simulation haute-fidélité seront proposés au public, qui pourra se mettre dans la peau des futurs professionnels de santé !

En savoir+ sur cette animation En savoir+ sur notre SimHU

 

 

 

Comment s’y rendre ?

Le rendez-vous est donné le samedi 8 février 2020 à partir de 9h sur notre Campus Carreau de Lanes !

Adresse : 186 chemin du Carreau de Lanes, 30000 NÎMES

Bus : « trambus » ligne T2 ou « bus  » ligne 5 direction CHU Carémeau

Accès routier : Autoroute A9, Sortie 25 Nîmes Ouest – Possibilité de Parking sur place.

 

Nous vous attendons nombreux !