Dans l’objectif de permettre aux étudiants de PASS et de LAS d’anticiper au mieux leur année d’étude de santé, le Stage de Pré-Rentrée (SPR) est un événement phare des associations de tutorat de la Faculté de médecine de Montpellier-Nîmes.
Tous les cinq ans, une nouvelle équipe décanale, composée de vice-doyen.ne.s et de chargé.es de mission est nommée par le ou la Doyen.ne pour le ou la représenter dans le cadre de missions définies. Cette année, Pr Arnaud Bourdin a été nommé Vice-Doyen en charge des liens avec les Délégations à la Recherche Clinique et à l’Innovation (DRCI) des CHU de Montpellier et de Nîmes. Retrouvez ici son interview : découvrez son parcours et les projets qu’il souhaite mettre en place dans le cadre de sa mission !
Vous avez été nommé par la Doyenne Mme Isabelle Laffont, pouvez-vous nous présenter votre parcours ainsi que votre spécialité ?
La pneumologie est une discipline extrêmement vaste, couvrant des champs aussi divers que le vasculaire, l’inflammation, l’oncologie, l’allergie, l’immunologie, l’aérologie ou plus classiquement la science de l’environnement, l’infectiologie, la réanimation, l’addictologie et une bonne part de technicité. Elle inspire à la culture, la connaissance, l’ouverture d’esprit. C’est et de très loin l’organe le plus en contact avec l’environnement. C’est un organe difficile à explorer. Il faut être dans ce contact, dans cette volonté de comprendre, de raisonner et de générer des évidences pour appréhender cette multiplicité de thématiques ; c’est aussi une discipline qui inspire l’humilité avec ce que cela comporte de responsabilité et d’éthique pour progresser.
Comment comptez-vous concilier vos activités de vice-doyen et vos autres obligations professionnelles ?
En tant que Président de la DRCI et du CRBSP, j’ai à cœur depuis de nombreuses années à insuffler une culture scientifique dans notre faculté. La connaissance est souvent là, à portée de main, et toutes les questions ne se règlent pas par des recettes cuisines impossibles à enseigner. La question n’est donc pas de concilier des activités, mais de promouvoir cette vision autant que possible dans toutes les activités de la Faculté de Médecine.
Quels seront vos contributions et vos objectifs ? Quels sont les projets que vous souhaitez mener à bien dans votre fonction ?
Le premier objectif est bien entendu pédagogique : la recherche est omniprésente dans les cursus santé, depuis la validation des connaissances jusqu’à la délivrance des différents diplômes jusqu’aux missions des enseignants chercheurs. Charte de responsabilité, éthique, respect des patients, sont intimement issus des enseignements humains et sociaux du passé, et la Faculté de Montpellier-Nîmes se doit d’être précurseur dans le domaine. Le deuxième est d’insuffler une culture de recherche dans la Faculté, à travers ses engagements, mais aussi son patrimoine humain et intellectuel. En lien avec le conseil scientifique, l’orientation des grands projets structurants, l’identification des besoins, l’analyse des succès mais aussi des échecs, doivent nous aider à progresser collectivement.
Qu’est-ce qui vous a motivé à accepter cette nomination ?
La formation par la recherche, le goût du progrès, le refus de la médiocrité, de « l’idiopathique », l’envie de toujours mieux soigner et mieux accompagner, ce qui passe par des politiques pédagogiques et scientifiques rigoureuses et ambitieuses, sont les leviers de la motivation. Aujourd’hui, c’est un défi urgent à relever pour notre Faculté et plus largement pour nos institutions Hospitalo-Universitaires, pour garantir certes leur légitimité et leur pérennité, mais aussi et surtout leur excellence.
Une consultation pour doudou ?
Comme chaque année depuis 2002, nos étudiants des filières médecine, maïeutique et orthophonie (via les corpos ACM, AMESF et Dislalie), s’associent aux étudiants des filières pharmacie, dentaire, kinésithérapie et ergothérapie pour organiser une manifestation tant unique par sa douceur que par son utilité : l’Hôpital des Nounours.
Le concept ? Les étudiants en santé accueillent des enfants de maternelles issus de quartiers défavorisés pour les sensibiliser au monde hospitalier et aux examens de santé à travers une mise en scène ludique : ce sont leurs doudous qui seront les patients d’un jour !
Un objectif qui perdure
L’objectif de cet évènement ? Dédramatiser les consultations de santé. Comme on le sait le milieu médical peut être très intimidant et impressionnant, d’autant plus pour les enfants…Par cette opération les étudiants espèrent donc changer la vision froide et effrayante du docteur que la plupart peuvent avoir.
Un hôpital pluri-disciplinaire
L’opération, qui aura lieu cette année du 11 au 13 avril, accueillera un mini parcours de soin pour les peluches des enfants, répartis dans 12 classes de maternelle. Un véritable “mini-hôpital” !
Au programme, pas moins de 15 stands de soins pluridisciplinaires ! Pour se préparer à la médiation avec les enfants, les étudiants qui animent les stands ont reçu une formation spéciale donnée par une pédopsychiatre du CHU de Montpellier.
Stands tenus par les étudiant.es de médecine (ACM)
- Cardiologie
- Nutrition
- Pneumologie
- Chirurgie
- Médecine Générale
- Ophtalmologie
- Gastroentérologie
Stand tenu par les étudiant.es de maïeutique (AMESF)
Stand tenu par les étudiant.es en orthophonie (DISLALIE)
Stands tenus par les étudiants des autres filières de santé :
- Pharmacie
- Infirmière
- Kinésithérapeute
- Manipulation Radiologique
- Ergothérapeute
- Dentaire
Les étudiants de l’association Montpellier Artistic Project (MAP) vous invitent à venir disséquer une scène de l’œuvre de Godard « Le Mépris » lors de l’exposition exceptionnelle de l’artiste Sylvain Fraysse au Bâtiment Historique de la Faculté de Médecine Montpellier-Nîmes. Nous les avons rencontrés pour parler de ce projet inédit.
Comment est né ce projet ?
Le projet « Camille » est né en 2022, d’une envie des membres de la Montpellier Artistic Project de faire découvrir de nouvelles formes d’art aux étudiants de la Faculté de Médecine Montpellier-Nîmes. Le bureau 2021-2022 de la MAP a ainsi pris contact avec le Fonds Régional d’Art Contemporain (FRAC) dans l’optique de créer un projet en commun et c’est ainsi qu’est née cette collaboration avec Sylvain Fraysse, artiste plasticien, et Céline Mélissent, chargée des publics et de la diffusion de la collection au FRAC.
En quoi consiste cette expérience artistique pour les visiteurs ?
L’exposition consiste en une expérience sensorielle en lumières et sons autour du film Le Mépris de Jean-Luc Godard. L’artiste utilise la Salle de Dissection du Bâtiment Historique de la Faculté de Médecine Montpellier-Nîmes pour y « disséquer » une scène du film. Lors de cette scène mythique, le réalisateur énumère à la manière d’une dissection les parties du corps de Camille, un des personnages principaux, incarné par Brigitte Bardot. Sylvain Fraysse recrée les filtres de couleurs de la scène à l’aide de gélatines sur les vitres de la salle de dissection et découpe aussi la bande-son originale du film pour en 24 fréquences. Il dissèque ainsi l’essence même de la scène.
La MAP c’est quoi exactement ?
La « Montpellier Artistic Project » est une association loi 1901 née en août 2020, de trois étudiantes en médecine qui voulaient organiser des activités artistiques au sein de la faculté.
Depuis 3 ans, le bureau de la MAP s’est agrandi et nous proposons divers ateliers et activités à travers nos quatre pôles : Arts Appliqués, Arts Oratoires, Arts Littéraires et Arts Culinaires. Pour cela, nous mettons à disposition du matériel et des séances d’initiation à diverses pratiques artistiques et organisons également des concours d’œuvres sur nos réseaux sociaux, ainsi qu’un concours d’éloquence chaque semestre.
Vous pouvez nous retrouver à travers notre mascotte, un caméléon qui prend le nom de Léon Art sur Facebook, ainsi que sur notre compte Instagram.
Pourquoi ce projet vous tient-il à cœur ?
Il nous tient à cœur car il nous permet de faire vivre le Bâtiment Historique de la Faculté en ouvrant une salle auparavant jamais ouverte au public, et ainsi de pouvoir donner une impulsion à l’association en sortant de nos ateliers habituels. Nous avons appris énormément de ce projet, et espérons qu’il plaira aux étudiants et aux visiteurs. De plus, nous sommes très fièr.es de participer à la candidature de Montpellier Capitale de la Culture 2028 et de pouvoir nous impliquer dans les dynamiques de la Métropole. C’est une expérience haute en couleurs qui nous permet de rassembler les étudiants.
Quels soutiens avez-vous pu rassembler ?
Nous avons eu l’opportunité de travailler avec Sylvain Fraysse et le FRAC via Céline Mélissent qui était notre interlocutrice privilégiée dans l’élaboration de ce projet. Ce dernier a eu la chance d’être sélectionné pour participer à la candidature de Montpellier Capitale Européenne de la Culture 2028, et nous avons ainsi pu bénéficier d’une aide financière pour la réalisation de l’exposition. La TaM nous a soutenu en accordant la mise en en place des affichages dans certains arrêts de tramway et de bus de la Métropole pour promouvoir l’exposition.
Nous avons également reçu le soutien de l’Université de Montpellier (UM) à travers le Fonds Solidaire d’Initiative Etudiante (FSDIE), et le service Arts et Culture de l’UM avec notamment Eléonore Szturemski, ainsi que de la Faculté de Médecine Montpellier-Nîmes. Nous tenons à remercier tout particulièrement Madame la Doyenne Isabelle Laffont ainsi que le Professeur Gérald Chanques pour leur soutien et leur aide logistique.
Infos pratiques sur l’exposition
Bâtiment Historique de la Faculté de Médecine Montpellier-Nîmes
2 rue de l’Ecole de Médecine
34000 Montpellier
Exposition ouverte au public du 22 mars au 18 avril :
- mardi, mercredi, jeudi, vendredi de 14h à 19h
- samedi de 10h à 19h
Les étudiants des médiations lors de ces jours d’ouverture, en visite libre.
Les mardis, des visites guidées seront proposées par les étudiants du master de médiation de la Faculté d’éducation de Montpellier.
- Mardi 28 mars, 4 et 11 avril à 15h, 16h et 17h
- Mardi 18 avril à 15h et 16h
Des créneaux de médiation supplémentaires proposés par les membres de l’association seront communiqués ultérieurement sur la page Facebook de l’évènement.
Tous les cinq ans, une nouvelle équipe décanale, composée de vice-doyen.ne.s et de chargé.es de mission est nommée par le ou la Doyen.ne pour le ou la représenter dans le cadre de missions définies. Cette année, le Pr Stephan Matecki a été élu président du Conseil Scientifique. Retrouvez ici son interview : découvrez son parcours et les projets qu’il souhaite mettre en place dans le cadre de sa mission !
Vous avez été élu Président du Conseil Scientifique, pouvez-vous nous présenter votre parcours ainsi que votre spécialité ?
Je suis physiologiste, responsable de l’Unité d’Explorations Fonctionnelles Pédiatriques et d’une équipe de recherche au seins de l’Unité UMR CNRS 9214- INSERM U1046 situé à l’IURC. Je suis également co-responsable du Master Biologie-Santé. Ayant fait mes études de médecine à Paris, j’ai réalisé par la suite mon internat ainsi que mon assistanat de Physiologie à Montpellier. J’ai toujours développé un réel attachement à la formation scientifique et au suivi de nos étudiants dans leur parcours scientifique. Ainsi j’ai pu développer tout un accompagnement de nos plus jeune par la mise en place d’un double cursus santé sciences qui a été conçu pour tous les étudiants de santé. Ce cursus a été labélisé récemment par l’INSERM et a été intégré au réseau national des filières Médecine-Sciences de son Ecole. J’ai également pu développer, au sein du conseil Scientifique, cette stratégie d’accompagnement par un système de tuteurage très précoce et régulier de tous nos candidats aux carrières hospitalo-universitaires, qui feront notre Faculté de demain.
Comment comptez-vous concilier vos activités professionnelles avec celles de Président du Conseil Scientifique ?
Quand on aime, on ne compte plus ses heures. Mais en tant que physiologiste, mes obligations professionnelles sont moins contraignantes par rapport à un clinicien ou un chirurgien. De plus, je pense que mes activités en tant que responsable du master Biologie santé ainsi que responsable d’équipe de recherche sont très complémentaires à mes fonction au sein du conseil scientifique. Fonction, qui je le rappelle, est très centrée sur le tuteurage et l’accompagnement bienveillant de nos jeunes, désireux d’une carrière hospitalo-universitaire.
Quels seront vos contributions et vos objectifs ? Quels sont les projets que vous souhaitez mener à bien dans votre fonction ?
Je voudrai m’atteler à promouvoir la lisibilité de notre faculté de Médecine Montpellier-Nîmes en matière de sa politique scientifique en adéquation avec les CHU de Montpellier et de Nîmes, en mettant en avant son cœur de métier qui est la formation dans le domaine de la santé et ses forces vives que sont nos étudiants. Je voudrai également monter en puissance dans l’accompagnement du conseil scientifique des jeunes candidats, qui sera basée sur une relation de bienveillance et de mentoring. L’objectif sera de les former à la réflexion qu’ils doivent porter sur leur positionnement scientifique, positionnement qui va les orienter dans leur future carrière scientifique. Accompagnement du candidat qui doit être mise en place le plus tôt possible, ce qui permettra de mieux conseiller et orienter le candidat, afin d’arriver au jours de l’audition en toute confiance, puisque le parcours et le positionnement scientifique aura été avalisé en amont. Enfin, je voudrai continuer à développer les double cursus santé médecine, en les adaptant à la demande de plus en plus forte, surtout depuis la mise en place de la valorisation du parcours de l’étudiant qui sera prise en compte dans la procédure d’appariement.
Qu’est-ce qui vous a motivé à accepter cette nomination ?
C’est avant toute chose le plaisir d’apporter à nos plus jeunes toute l’aide qu’ils méritent. Leur enthousiasme et leur écoute est un véritable moteur pour moi, presque un bain de jouvence.
La 18ème édition de Primavera se tiendra le dimanche 19 mars 2023 au Jardin des Plantes de Montpellier. Des expositions, des conférences et une vente de plantes rares y auront lieu de 10h à 18h.
1. Une occasion en or d’acquérir une plante d’exception
La vente de plantes rares de Primavera a de quoi ravir les férus de botanique comme les jardiniers du dimanche. Imaginez : pouvoir admirer tous les jours un petit bout du Jardin des Plantes dans votre salon ou votre jardin. Le vert sera la tendance déco du printemps !
2. Une journée source de savoir

Les 3 conférences à ne pas rater :
- 14h30 : « La nomenclature végétale : des auteurs pré-linnéens au Code de Shenzhen » par Pierre COULOT, pharmacien biologiste, fondateur et
président de la Société botanique d’Occitanie, spécialiste de la famille des Fabaceae. - 15h30 : «Les mystères du labyrinthe» par Andrée LAFON. Passionnée par la littérature, le théâtre et la psychanalyse, elle a été amenée à écrire des livres
qui font une grande place à la psychologie des profondeurs. - 16h30 : « Le projet de restauration de l’Intendance de Pierre Richer de Belleval et son labyrinthe» par le Professeur Thierry LAVABRE-BERTRAND, Directeur du Jardin des Plantes.
3. Un mélange entre art et nature
Anne Tassin, artiste céramiste, vous invite à visiter son exposition « Inspiration végétale »
4. Venez découvrir le monument Rabelais, récemment rénové !
Sculpté par Jacques Villeneuve, le monument, dédié à Rabelais et aux plaisirs de la vie, fut inauguré le 6 novembre 1921 par le Président de la République Alexandre Millerand. Le monument fût offert par les étudiants dans le cadre de la célébration des 700 ans de la Faculté de Médecine où Rabelais a étudié en 1530.
L’Université de Montpellier, la Faculté de Médecine Montpellier-Nîmes ainsi que la Fondation d’Entreprises du Jardin des plantes de Montpellier ont contribué à la restauration de ce monument.
5. C’est le printemps !
Qui n’aime pas flâner dans les allées du Jardin des Plantes au printemps ? C’est le moment rêvé pour apercevoir la flore luxuriante du jardin reprendre vie après l’hiver. Primavera est une excellente excuse, s’il en faut, pour découvrir ou redécouvrir le Jardin des Plantes de Montpellier.
Tous les cinq ans, une nouvelle équipe décanale, composée de vice-doyen.ne.s et de chargé.es de mission est nommée par le ou la Doyen.ne pour le ou la représenter dans le cadre de missions définies. Chaque année, un.e Vice-Doyen.ne étudiant.e est nommé.e par ses pairs élus au Conseil de Gestion pour les représenter auprès de l’équipe décanale. Après Florian Mary et Théo Lacoste, c’est donc Paul-Arthur Valet qui prend la fonction de Vice-Doyen étudiant et président d’Ademmoos. Retrouvez ici son interview : découvrez son parcours et les projets qu’il souhaite mettre en place dans le cadre de sa mission !
Bonjour Paul-Arthur, pour celles et ceux qui ne te connaîtraient pas, peux-tu te présenter ?
Bonjour, je m’appelle Paul-Arthur VALET, j’ai 21 ans et je suis en 4e année de médecine à Nîmes, c’est la première fois que le vice-doyen est issu du site nîmois. Par ailleurs, je suis élu étudiant en conseil de gestion et président de l’ADEMMOOS (l’association des élus étudiants de toutes les filières). Bien que ma future spécialité soit changeante de stage en stage, j’ai en tête d’être chirurgien.
Tu as été choisi parmi les adhérents d’ADEMMOOS pour être Vice-Doyen étudiant, faisant ainsi suite à Théo Lacoste. Comment s’est déroulée cette passation ?
La passation s’est bien déroulée, cela étant dit le début de mandat a été un peu particulier notamment avec la situation au national. Il a fallu organiser une mobilisation, en concertation avec le SILR, l’ACM et la CCC, que je remercie pour leur aide. La mobilisation a réuni 400 étudiant·e·s, ce qui est historique à Montpellier-Nîmes. Suivi de la révélation de nos enquêtes VSS et santé mentale des étudiant·e·s, qui est le point de départ d’un changement de paradigme que l’on commence à apercevoir.
Qu’est-ce qui t’as donné envie de t’engager dans cette fonction ?
Depuis ma deuxième année je suis membre de l’ADEMMOOS, d’abord VP Com’ puis trésorier et enfin président/VDE. J’ai toujours porté un fort intérêt pour la représentation, être en lien direct avec les étudiant·e·s, pouvoir les aider. Par ailleurs, être en lien avec l’équipe décanale est très enrichissant, surtout au sein d’une équipe bienveillante et à l’écoute.
Comment vas-tu concilier tes activités de vice-doyen à tes obligations d’étudiant ?
Cela est, disons-le, relativement complexe mais je le savais en acceptant ces responsabilités. Il faut donc être particulièrement organisé, mais ces postes (président et
VDE) sont tellement passionnants. Pour réussir à tout concilier il faut savoir déléguer, je tiens donc à remercier le bureau de l’association et plus particulièrement la vice-présidente générale, Soukaina MOUH MOUH élue au conseil pédagogique qui fait un travail de l’ombre, mais ô combien essentiel.
Quels sont tes objectifs et tes priorités pour ce mandat ? Souhaites-tu reprendre la suite du projet « Bien-Etre » étudiant initié par ton prédécesseur ?
Concernant le projet « Bien-Être », nous avons au sein du bureau 2 vice-présidents, Emma PETON & Florent BENOIST, en qui j’ai toute confiance pour remplir la mission qui leur a été
confiée. Qui ont déjà organisé des stands pour le mois sans tabac ou encore le Noël solidaire qui a pour objectif de mettre en relation les étudiant·e·s de l’UFR médecine Montpellier-Nîmes souhaitant se réunir pour un repas de Noël.
Par ailleurs je crois beaucoup au travail inter associatif, les associations étudiantes donnent de la vie à notre campus, elles jouent un rôle structurel sur les deux sites de notre faculté. À titre personnel, ma priorité est la lutte contre les VSS, et permettre aux victimes de parler.
Quelles actions souhaites-tu mettre en place pour les étudiants ?
Au delà de continuer les projets déjà existants comme l’édition des guides de rentrée, le Forum du Futur Interne … J’aimerais relancer certains projets qui ont dû s’arrêter avec le
Covid, comme les cafés reprez’, qui étaient des moments d’échanges avec les administratrices de l’ANEMF et vos élu·e·s au local. Globalement je pense que la représentation nationale est fondamentale, au même titre que celle au local, pour cela nous avons 2 membres allouées à cette tâche, à savoir pour Montpellier Zoé DOLADILLE (ADEMMOOS) et Rémi BOURGAUX (ACM) et pour Nîmes Manon VALETTE (ADEMMOOS) et Elise DE LOTH (CCC).
Un mot pour conclure ?
Le sujet qui me tient particulièrement à coeur est celui des violences sexistes et sexuelles (VSS). Ce que je souhaite c’est une libération de la parole, afin de briser l’omerta qui
empêche les victimes de s’exprimer.
Grâce à nos enquêtes et aux réponses facultaires, les langues commencent à se délier, il ne tient qu’à nous de ne pas trahir le courage que les victimes ont eu de prendre la parole.
“La honte doit changer de camp.”
Tous les cinq ans, une nouvelle équipe décanale, composée de vice-doyen.ne.s et de chargé.es de mission est nommée par le ou la Doyen.ne pour le ou la représenter dans le cadre de missions définies. Cette année, le professeur Maurice Hayot a été nommé Chargé de mission numérique en santé et innovation des enseignements numériques .
Retrouvez ici son interview : découvrez son parcours et les projets qu’il souhaite mettre en place dans le cadre de sa mission !
Vous avez été nommé « Chargé de mission numérique en santé et innovation des enseignements numériques » par la Doyenne Pr. Isabelle Laffont, pouvez-vous nous présenter votre parcours ainsi que votre spécialité ?
Je suis médecin, physiologiste pour ma discipline universitaire, et pneumologue pour ma spécialité médicale. Je suis également chef de service du Service de Physiologie Clinique du CHU de Montpellier qui comporte trois équipes médicales d’explorations fonctionnelles, respiratoires, métaboliques et pédiatrique.
Les principales missions des médecins physiologistes résident dans l’exploration clinique et la recherche des grandes fonctions de l’organisme ainsi que l’accompagnement personnalisé des patients, notamment par la réadaptation. Les outils numériques sont venus enrichir notre pratique ces dernières années.
Dans le domaine de la santé numérique, j’ai contribué depuis une dizaine d’années à créer et à codiriger plusieurs formations dans le cadre « TIC et Santé Montpellier » (« TIC » pour « technologies de l’information et de la Communication ») notamment :
- le Master « STIC pour la Santé » qui a évolué vers « Sciences et Numérique pour la Santé »,
- le DIU national de Télémédecine réunissant 7 université en France.
Comment comptez-vous concilier vos activités de chargé de mission et vos autres obligations professionnelles ?
Le domaine du numérique en santé est devenu un axe fort dans mes activités et c’est naturellement que je le poursuivrai dans cette mission. Je ferai le lien entre les différents acteurs de l’Université de Montpellier et ses partenaires impliqués dans la santé numérique avec notre faculté, ses étudiants et ses enseignants.
Quels seront vos contributions et vos objectifs ? Quels sont les projets que vous souhaitez mener à bien dans votre fonction ?
L’enjeu actuel est de donner à tous les professionnels de santé et du médico-social un socle de compétences en matière santé numérique sur différents aspects qui les concerneront au quotidien dans leur pratique professionnelle :
- données de santé, cybersécurité en santé,
- télésanté (télémédecine et télésoin),
- e-santé et outils numériques,
- modalités de communication entre patients et soignants ou soignants entre eux.
Les autres professions qui ne sont pas de la santé doivent aussi être formés ; le niveau Master semble le plus adapté en formation initiale mais une forte place est à accorder à la formation continue ou par apprentissage.
C’est en créant une dynamique forte dans notre faculté et au sein de l’Université de Montpellier, en m’appuyant sur les fortes expertises que nous réunissions dans les différentes composantes, que je compte mener ma mission. Ainsi, le projet phare est de créer « l’Ecole de Santé Numérique de l’Université de Montpellier » avec des partenaires activement impliqués.
Qu’est-ce qui vous a motivé à accepter cette nomination ?
La thématique, qui semble nouvelle pour certains, a toujours été fortement soutenue au niveau de la présidence de l’Université de Montpellier mais aussi par les doyens qui se sont succédés depuis un dizaine d’année.
Madame la Doyenne Laffont m’a accordé de longue date une écoute attentive et encourageante dans ce domaine, avant même d’avoir occupé cette fonction. Le travail bienveillant en équipe pour innover en pédagogie est un moteur puissant !
Montpellier centre : Bâtiment Historique
2 rue École de Médecine
CS 59001
34060 Montpellier cx 2
04 34 43 36 00
Montpellier Nord
641 avenue du Doyen Gaston Giraud
34070 Montpellier
04 34 43 35 00/01
Nîmes
186, chemin du Carreau de Lanes
CS 83021
30908 Nîmes cedex 2
04 66 02 81 81
Montpellier Jardin des plantes
34000 Montpellier

















