A l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine 2021, le Bâtiment Historique et le Jardin des Plantes de la Faculté de Médecine ouvrent leur portes au public pour des visites guidées. En raison du contexte sanitaire, les visites sont accessibles uniquement sur réservation préalable. Toutes les infos dans cet article.

MAJ du 17/09/21 :

En raison d’une décision préfectorale liées aux manifestations prévues en centre-ville, nous sommes malheureusement contraints de fermer le Jardin des Plantes de Montpellier au public le samedi 18 septembre 2021 après-midi.
En conséquence, les visites prévues samedi après-midi sont annulées. Les visites prévues le matin sont en revanche maintenues.
Nous sommes sincèrement désolés de la situation et vous remercions pour votre compréhension.

Samedi 18 Septembre : (Re)-Découvrez le Jardin des Plantes !

Commencez votre week-end culturel et patrimonial par une visite du Jardin des Plantes ! Au programme, découvertes du Jardin sous différentes thématiques, guidés par nos personnels passionnés. Profitez-en pour redécouvrir également l’exposition « l’Humain dans son Jardin » à travers des visites guidées par l’artiste photographe Cédric Matet ! En savoir+ sur l’expo.

 

INFORMATION IMPORTANTE

En raison du contexte sanitaire, les visites sont accessibles sur réservation obligatoire préalable. Le contrôle du pass sanitaire sera également nécessaire pour l’accès aux visites. Pour faire votre réservation, cliquez ci-dessous !

Rendez-vous à l’entrée du Boulevard Henri IV (à côté de la croix rouge Française)
Ouverture du Jardin à 10 heures

  • 10h00 « Le Jardin des Plantes : rencontre de la médecine et de la botanique » par Pr. Lavabre-Bertrand
  • 10h15 « Visite guidée par l’artiste de l’exposition : l’Humain dans Jardin » par le photographe Cédric Matet
  • 10h30 « L’abeille et l’humain en 2021 » par Jean-François Fauveau et Jean-Pierre Baudon
  • 11h00 « La serre Martins et sa collection de succulentes » Par Emmanuel Spicq
  • 11h15 « Visite guidée par l’artiste de l’exposition : l’Humain dans Jardin » par le photographe Cédric Matet
  • 11h30 « L’abeille et l’humain en 2021 » par Jean-François Fauveau et Jean-Pierre Baudon
  • 13h30 « Les collections végétales du Jardin des Plantes » par Didier Morisot
  • 14h00 « L’abeille et l’humain en 2021 » par Jean-François Fauveau et Jean-Pierre Baudon
  • 14h15 « Visite guidée par l’artiste de l’exposition : l’Humain dans Jardin » par le photographe Cédric Matet
  • 14h30 « Les plantes aromatiques et à épices du Jardin des Plantes » par Pr. John De Vos
  • 15h00 « La montagne de Richer, au carrefour de l’histoire et de l’écologie » par Denis Nespoulous
  • 15h30 « Les bustes et l’école systématique » par Emmanuel Spicq
  • 16h00 « Les collections végétales du Jardin des Plantes » par Didier Morisot
  • 16h30 « L’abeille et l’humain en 2021 » par Jean-François Fauveau et Jean-Pierre Baudon
  • 17h00 « Visite générale du jardin » par Emmanuel Spicq

 

Attention, seul le Jardin des Plantes est accessible dans le cadre des visites guidées le samedi 18 septembre. Le bâtiment historique sera accessible lui uniquement le dimanche…

FacMedMtp-BH

Dimanche 19 Septembre : Poursuivez votre balade culturelle par une visite de la Faculté historique !

Après avoir profité des allées bucoliques du jardin, revenez-nous voir dimanche 19 septembre pour découvrir la Faculté de Médecine dans son Bâtiment Historique. Deux circuits de visite uniques, guidés par les experts patrimoniaux de la faculté vous seront proposés :

  • Un premier circuit, consacré à l’Anatomie vous fera découvrir la salle Amador, l’ancienne salle de dissection ainsi que les salles Tekné Makré qui abritent l’exposition Corps à Coeur, entièrement dédiée aux pièces anatomiques conservées par la Faculté (veuillez noter que le conservatoire est fermé et donc non accessible dans le cadre de cette visite en raison de travaux de rénovation).
  • Un deuxième circuit vous permettra de découvrir les salles d’apparats de la faculté, de la Salle des Actes à la Salle du Conseil, mettez-vous dans la peau d’un impétrant (futur docteur en médecine), prêt à soutenir sa thèse !

 

Le programme SPES (Soins Primaires Environnement et Santé) est un projet de formation du Département Universitaire de Médecine Générale de la Faculté de Médecine de Montpellier-Nîmes et de la Maison de Santé Pluriprofessionnelle Universitaire Avicenne de Cabestany. Une journée de formation destinée aux internes en Médecine Générale ainsi qu’une conférence grand public auront lieu le 9 septembre 2021.

 

Genèse du projet

Il s’inscrit dans l’appel à projet porté par l’ARS Occitanie dans le cadre du 3ème Plan Régional Santé-Environnement, dont il est l’un des lauréats. Il vise en particulier à renforcer l’appropriation de la santé environnementale pour les citoyens et les professionnels de santé.

Organisation du projet

Il est organisé à cette fin en 3 temps :

  • Un enseignement distanciel proposé aux internes de médecine générale (1ère année de DES de Médecine Générale) et aux enseignants du département de médecine générale.

  • Un enseignement présentiel qui aura lieu le Jeudi 9 Septembre 2021 au Bâtiment historique de la faculté de médecine de Montpellier-Nîmes. Destiné aux internes de médecine générale en 1ère année de DES, il sera consacré le matin à des interventions et des échanges avec des experts en santé environnementale et l’après-midi à des sessions de travail avec les internes pour co-construire des travaux de thèses en santé-environnementale.

  • Une conférence grand public le jeudi 9 Septembre 2021 en soirée au Bâtiment historique de la faculté de médecine de Montpellier-Nîmes. Destiné au grand public, elle sera consacrée cette année à la pollution atmosphérique.

Découvrez la formation SPES plus en détail

Rencontre avec le responsable pédagogique

Le Docteur François Carbonnel, maître de conférence des Universités de Médecine Général à la Faculté de Médecine de Montpellier-Nîmes et médecin généraliste au sein de la MSPU Avicenne ressort lauréat de l’appel à projet porté par l’ARS Occitanie.

Pourquoi avoir voulu mettre en place cette formation Soins Primaires Environnement et Santé ?

L’environnement peut être porteur de risques sur nos sociétés et sur la santé. Cette formation permet de faire prendre conscience à nos confrères de ce qu’est la santé environnementale. Nous souhaitons les former sur ce champ encore peu connu.

Quel est le but de cette nouvelle formation ?

Grâce à cette formation, les futurs médecins généralistes pourront dans un premier temps identifier les risques qu’a l’environnement sur la santé afin d’être en capacité de les soigner. Dans un second temps, ils pourront les prédire et les éviter.

A qui s’adresse cette formation ?

Cette formation s’adresse en premier lieu aux internes et aux enseignants en médecine générale. Le but de cette formation est qu’elle devienne pérenne et utile pour que nous puissions la proposer à plus large échelle et que la problématique de la santé environnementale soit abordée sur l’ensemble des territoires.

La journée du 9 septembre

Cette journée se déroulera en deux temps : un premier temps destiné à la formation des internes et des enseignants en médecine générale. Un second temps, ouvert au grand public, pendant lequel une conférence sera organisé.

Voici le programme de ces deux parties :

Programme de la journée destinée aux internes

  • 8H30

    Accueil des participants

  • 9H

    Discours officiels

  • 10H

    Aménager les espaces pour lutter contre la sédentarité par G.Ninot

  • 11H

    Pollution de l’air par I. Annesi-Maesano

  • 12H

    Allergies et environnement par P. Demoly

  • 13H

    Pause déjeuner

  • 14H

    Ateliers accompagnement thèses sur la santé environnementale par les membres du DUMG

Programme de la conférence destinée au grand public

  • 17H30

    « La Santé Environnementale à l’Université de Montpellier et dans nos territoires »

  • 18H30

    « La Pollution de l’air »  Conférencière : Pr Isabella Annesi-Maesano, Directrice de Recherche INSERM, Co-Directrice Institut Desbrest d’Epidémiologie et Santé Publique (IDESP), UMR 1302, INSERM et Université de Montpellier


A noter que ce programme est susceptible de changer selon le contexte sanitaire.

 

 

 

Dans une optique de préparation de l’année de PASS et de LAS, les associations du tutorat santé de l’Université de Montpellier (Association du Tutorat Santé de Montpellier, Tutorat Santé Nîmes et Association des Tuteurs en Pharmacie) mettent en place un Stage de Pré-Rentrée afin de faciliter l’insertion universitaire des étudiants ainsi qu’une bonne appréhension de l’année à venir.

 

Les objectifs de ce stage

Ce stage donne l’occasion de se familiariser avec les points clés des cours qui seront abordés au premier semestre, de commencer à trouver son propre rythme de travail et d’avoir une immersion progressive dans une année de PASS ou de LAS.

De ce fait, deux SPR distincts seront organisés :

  • POUR LES PASS

    Un SPR pour les étudiants en PASS, qui débutera le 23 août et se terminera le 4 septembre par une colle commune.

  • POUR LES LAS

    Un SPR pour les étudiants en LAS, prévu les 30 et 31 août, permettant une introduction à la mineure santé.

Le stage de Pré-Rentrée pour les étudiants en PASS

L’adhésion au Stage de Pré-Rentrée PASS coûtera 15€, prix nécessaire pour payer les polycopiés imprimés des diaporamas présentés. Il vous faudra au préalable être inscrit au tutorat, cette inscription étant gratuite et ouverte toute l’année (accessible ici).

Ce SPR aura lieu du 23 août au 4 septembre. Il se déroulera en présentiel sur les sites respectifs des trois associations, c’est-à-dire :

ATSM

Site Arnaud de Villeneuve,

641 Av. du Doyen Gaston GIRAUD

34 090 Montpellier

TSN

Site Carémeau,

186 Chemin du Carreau de Lanes

30 900 Nîmes

ATP

Faculté de Pharmacie,

15 Av. Charles FLAHAULT

34 090 Montpellier

 

L’organisation en présentiel de ce stage vise à faciliter les premiers contacts des étudiants avec l’environnement universitaire, entre eux, mais aussi avec les tuteurs avec qui ils seront amenés à interagir au cours de l’année.

Voici le lien des inscriptions :

Stage de Pré-Rentrée ATSM Stage de Pré-Rentrée ATP Stage de Pré-Rentrée TSN

Le stage de Pré-Rentrée pour les étudiants en LAS

Ce SPR aura lieu les 30 et 31 août. Afin de garantir l’égalité des chances entre les étudiants des différentes facultés, il aura lieu en dématérialisé via la plateforme ZOOM.

Voici le lien vers les inscriptions (le Stage de Pré-Rentrée des LAS est commun aux 3 sites) :

Julie Bay, étudiante en première année d’orthoptie partira en mission humanitaire au Kenya du 30 octobre au 14 novembre 2021. Le but de cette mission est de réaliser des dépistages visuels gratuits pour les enfants des écoles de Taïta.

Une mission de l’association Eye Need View

Eye Need View est une association loi 1901 créée en 2014 par trois orthoptistes. Elle a pour but d’organiser des missions de dépistage visuel, de réfraction et formation dans le domaine de la santé visuelle dans les pays en voie de développement.

Pour la première fois, Eye Need View fait appel aux étudiants en santé visuelle pour réaliser sa prochaine mission humanitaire au Kenya. A cette occasion, dans les quatorze département d’orthoptie de France, cinq étudiants participent à ce projet.

La Faculté de Médecine représentée par Julie Bay

Et cette année, c’est une étudiante en 1ère année d’orthoptie à la Faculté de Médecine de Montpellier-Nîmes qui a été sélectionnée pour cette mission. Recrutée à la suite de l’envoi de son CV et de sa lettre de motivation, elle représentera la Faculté et l’Université de Montpellier durant toute cette mission. Nous avons eu l’occasion de la rencontrer :

Bonjour Julie, peux-tu te présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Julie Bay, j’ai 29 ans et je suis originaire de l’île de la Réunion. Après avoir obtenu mon BTS opticien lunetier et accumulé plusieurs expériences professionnelles dans ce domaine, j’ai décidé de me reconvertir en tant qu’orthoptiste. Je suis donc actuellement étudiante à la Faculté de Médecine de Montpellier-Nîmes.

Comment as-tu entendu parler du projet Eye Need View ?

Très intéressée par le domaine de la santé visuelle et par l’humanitaire, je me tenais régulièrement au courant des actualités à ce sujet. Un jour j’ai vu l’appel à projet de la FFEO (Fédération Française des Etudiants en Orthoptie) concernant la mission Eye Need View et j’ai décidé de postuler car ce projet correspondait parfaitement à mes attentes.

Pourquoi avoir voulu participer à cette mission humanitaire ?

Tout d’abord, l’action humanitaire m’a toujours  attiré, je me suis toujours engagée à mettre mon savoir-faire au service des autres. J’ai toujours été sensibilisée par mon entourage à réaliser des actions solidaires. Déjà à la Réunion je faisais partie, avec ma famille, d’une association pour aider les personnes défavorisées. Ce qui est un plus avec ce projet c’est qu’il me permet d’associer mon travail à mon envie d’aider les autres. J’ai déjà effectué des missions humanitaire de dépistage à Paris avec Vision For Life pour des personnes défavorisées. Cela m’aide à grandir aussi bien personnellement que professionnellement parlant.

On ne le sait pas toujours mais 10% des enfants présentent un trouble visuel à 6 ans et ne sont pas pris en charge. Les troubles de la vision ont un impact considérable sur les enfants notamment pour l’apprentissage. Cette mission est donc très importante pour moi.

Comment as-tu financer ta mission humanitaire ?

Le coût de la mission est estimé à 9000€ pour l’ensemble des étudiants qui y participent. Nous avons eu 6000€ de soutien de la part des partenaires. J’ai également eu des financements de la part du Fonds de Solidarité et de Développement des Initiatives Étudiantes (FSDIE) de l’Université de Montpellier qui a pour but d’aider les étudiants ayant un projet dans divers domaines.

Enfin, nous allons organiser une cagnotte en ligne pour réunir les fonds manquants nécessaires.

Le déroulé de la mission

L’objectif durant les deux semaines de la mission est de dépister 2500 enfants dans les écoles du village de Taïta, au sud du Kenya. Pour que cela soit possible cette mission est divisée en plusieurs étapes :

  • La récolte des lunettes

    La première étape de la mission consiste à récolter un maximum de lunettes d’enfants. L’objectif est d’en récolter 500 minimum, avant le départ pour la mission, afin d’avoir une large gamme de correction disponible sur place.

  • Le tri des lunettes

    Une fois toutes les lunettes récoltées, les étudiants devront les nettoyer, les trier, les étiqueter afin que la distribution pendant la mission soit la plus simple et rapide possible.

  • Départ pour la mission

    A la suite de ces deux étapes cruciales, les étudiants s’envoleront enfin de Paris direction Naïrobi au Kenya.

    Pendant deux semaines, ils parcourront l’ensemble du village de Taïta pour aller à la rencontre des enfants dans les écoles et réaliser des dépistages visuels. Des lunettes seront alors remises immédiatement aux enfants nécessitant une correction visuelle.

  • Retour en France

    Après leur mission, les étudiants rentreront en France pour participer au congrès de la FFEO qui se déroulera à Paris et présenter les résultats de cette initiative. Ainsi, ils espèrent faire rayonner leurs Facultés respectives et transmettre à d’autres étudiants cette envie de participer à une mission humanitaire.

Soutenez le projet de Julie

L’association Eye Need View ainsi que les étudiants qui participent à ce projet humanitaire ont à cœur de réussir cette mission. Vous pouvez les soutenir de deux façon différentes :

  • Via le don de lunettes : Des caisses sont mises à votre disposition au sein du Campus Arnaud de Villeneuve afin de collecter des lunettes de taille enfant.
  • Via le don financier : Vous pouvez faire un don pour soutenir le financement de cette mission humanitaire en cliquant sur ce bouton.

Dans le cadre des 800 ans, une exposition de photographies aura lieu du 10 juillet au 10 octobre. Réalisée par le renommé photographe Cédric MATET, elle aura lieu au Jardin des Plantes. Ce photographe a également réalisé en 2020 l’exposition « Derrière les masques » qui met en avant 200 portraits de personnels médicaux.

Infos pratiques

 

« L’humain dans son jardin »

Le titre de l’exposition est fondamentalement lié à son contenu. En effet, pour cette occasion, l’artiste a choisi de travailler avec des pièces anatomiques provenant du conservatoire d’anatomie de la Faculté. Pour mieux comprendre son projet, nous avons réalisé une interview du photographe.

 

Quel est votre parcours ?

Je suis d’origine Sétois. J’ai fait une école de design à Montpellier qui s’appelle aujourd’hui l’ESMA. À la suite de cela, j’intègre l’école de l’image Gobelins à Paris. Plus tard, je reprends mes études pour passer un magister en Urbanisme et Développement Durable parce que la ville m’intéresse. Entre temps, je fais de la direction artistique et du design au sein de boîtes de communication.

Ce qui m’intéresse, c’est de lier l’art à la ville, aux plans, à la cartographie, à l’humain. Un artiste doit, à mon sens, être au sein de son contexte : urbain, politique, humain.

 

Pouvez-vous nous parler du projet « Derrière les masques » ?

C’est Gérald CHANQUES, Professeur à la faculté et médecin à l’Hôpital Saint Eloi qui m’a contacté et qui m’a proposé ce projet. Je voulais transposer une vision de ce que peuvent être les soignants et leurs engagements. 

 

Comment vous définiriez-vous ?

Si je dois me définir et définir mon travail, je parle de la transdisciplinarité. En effet, je suis photographe, mais je suis aussi plasticien, j’aime travailler avec divers matériaux et divers corps de métier.

 

Pouvez-vous nous parler de votre nouvelle exposition « l’humain dans son jardin » ?

C’est une idée assez ancienne de traiter le Jardin des Plantes, j’ai cependant une vraie passion pour le musée d’anatomie que j’ai vu lorsque j’étais étudiant. Pouvoir parler de botanique à travers le jardin, mais aussi de l’homme et de la recherche sur le corps, je trouve ça fabuleux. Le projet s’est monté à deux, avec une nouvelle fois, le Professeur CHANQUES.

Ce projet est intéressant car il me fait sortir de ma zone de confort, habituellement je réalise des portraits et là, ce n’est pas le cas.
De plus, étant donné que toutes les pièces sont classées au patrimoine, j’ai un rapport avec la conservatrice qui est particulier. C’est le troisième sujet de ce travail, je ne peux pas travailler sans elle. Habituellement, je contrôle mon modèle, là je ne peux pas au vu de sa fragilité, chaque déplacement doit être réalisé par la conservatrice.
C’est intéressant car la pièce et le jardin vivent en dehors de moi. 

Nous sommes trois sur ce projet : Jane qui fait de l’art numérique et qui est vidéaste, Luc qui fait entre autres du motion design et moi qui fait de l’image et qui m’occupe de la direction artistique de tout ça. Aucun de nous trois ne sait ce que l’on va obtenir comme résultat.

 

Comment avez-vous choisi les pièces anatomiques ?

Je me suis d’abord fait conseiller par le Professeur CHANQUES et les conservateurs pour savoir quelles sont les pièces emblématiques du conservatoire. Je n’ai pas choisi les pièces en fonction de leurs esthétismes puisque ce que l’on veut à travers cette exposition, c’est raconter une histoire et donner du sens.
La seule exception à cela, c’est un buste que nous avons trouvé, dont personne ne connaît l’identité, l’histoire ou son époque. Je l’ai trouvé fragile et touchant et j’ai donc choisi de le prendre. C’est la seule pièce que j’ai prise au « feeling ».

Il y a des pièces que malheureusement nous n’avons pas pu prendre à cause de leur fragilité. J’étais également séduit par d’autres pièces, mais qui ne représentait pas le corps humain et qui nous éloignaient donc du sujet. Je les traiterai plus tard pour un autre travail plus personnel.

Certaines pièces sont également trop difficiles à déplacer de par leurs poids. Cependant, cela fait partie de l’histoire de l’exposition.
Pour certaines pièces que l’on ne pouvait pas sortir au Jardin des Plantes, nous avons emmené le Jardin à celles-ci en prenant des branches et des feuillages.

 

Depuis 10 ans, le jardin des plantes organise des visites de l’été afin que le grand public connaisse mieux notre jardin botanique. Découvrez le programme de l’été 2021.

 

Des visites pour petits et grands

 

Accessibles à tous, les visites de l’été du Jardin des Plantes abordent plusieurs thématiques :
  • Les collections des plantes médicinales du jardin des Plantes
  • La Montagne de Richer, au carrefour de l’histoire et de l’écologie
  • La serre Martins et sa collection de succulentes
  • Visites du Jardin Comestible Permaculturel
  • Les aromates et les carrés des sens

Infos pratiques

ADRESSE

Boulevard Henri IV,

34000 Montpellier

  • Entrée gratuite

  • Sans inscriptions

  • Rendez-vous 10 minutes avant les débuts de visite

Il y a 100 ans, les étudiants de la Faculté de Médecine de Montpellier inauguraient des œuvres au sein du Jardin des Plantes et du Bâtiment historique de celle-ci pour célébrer le 7e centenaire. Pour reproduire cette action symbolique à l’occasion des 800 ans, une association a été créée, par les actuels étudiants, en 2019.

La naissance d’une association

Pour mener à bien ce projet, l’Association Carabine Montpelliéraine (ACM) et le Syndicat des Internes du Languedoc-Roussillon (SIRL) s’associent et créent l’Association pour une Cérémonie Historique des Etudiants en Médecine de Montpellier (ACHEMM). Celle-ci est composée de 19 membres et présidée par Allan Guilliey, étudiant en 4e année de médecine. L’association a pour but la mise en place du projet, de l’idée à la réalisation, notamment avec la recherche des artistes qui exposeront leurs œuvres dans le nouveau Campus Arnaud de Villeneuve.

Un événement repensé à la suite du Covid-19

A l’origine, cette exposition devait être introduite par un gala organisé par les étudiants de l’ACHEMM. De nombreuses institutions européennes devaient y être conviées en fin d’année 2020 et l’association avaient la possibilité de prendre la parole lors du congrès du groupe COIMBRA initialement prévu en juin 2020. Ce groupe, fondé en 1985 a pour but de réunir et de promouvoir l’excellence des universités européennes, en vue d’en pérenniser le haut niveau d’enseignement, la recherche et la mobilité académique sur le plan international, tout en créant des liens culturels particuliers.
Malheureusement, les contraintes sanitaires obligeants à repenser l’événement, un vernissage de l’exposition aura donc lieu en juillet 2021 afin de mettre en lumière le travail des étudiants.

Un travail colossal

Pour mener à bien ce projet, les étudiants de l’association ont dû investir beaucoup de leur temps et de leur énergie. Pour exposer des œuvres faisant sens, les étudiants ont effectué un appel à projet auprès des artistes locaux. Une vingtaine d’artistes ont envoyé leurs travaux : à la suite de cela, les étudiants en ont choisi treize en fonction de ceux qui paraissaient artistiquement le plus en adéquation avec le projet.

Ensuite, les membres de l’association ont dû démarcher les Collectivités territoriales afin d’obtenir des financements pour rémunérer les artistes. Ces institutions ont été d’une aide précieuse pour mener à bien ce projet.

Finalement, un très gros travail d’organisation a été réalisé tout au long de ces deux années pour pouvoir mettre en avant cette exposition et à travers elle, l’histoire de la Faculté.

La transmission comme fil rouge

Le thème de cette exposition est la transmission. En effet, la Faculté, vieille de 800 ans, s’est enrichie en 2017 d’un nouveau site au summum de la modernité : le Campus Arnaud de Villeneuve. Les œuvres de cette exposition font le lien entre ces deux sites, alliant classique et modernité, réalisme et abstrait afin de représenter les deux lieux et à travers ceux-ci, les deux époques.

La pièce maîtresse de cette exposition, réalisée par Nicolas Daubanes, est d’ailleurs une molécule d’ADN pour rappeler que malgré le fait que la Faculté soit répartie sur différents sites, tous ces campus partagent le même ADN et s’intègrent dans l’histoire de celle-ci.

Les artistes et leurs œuvres

Visiter l’exposition

Des visites guidées seront proposées le samedi 10 et le dimanche 11 juillet à partir de 14h. Elles se feront dans le respect des gestes barrières. Les inscriptions sont obligatoires :

 

L’association remercie tous ses partenaires (la DRAC, le FRAC, le département d’Hérault, la région Occitanie, Pumkin, le CROUS, L’Université de Montpellier, la Métropole, la Ville de Montpellier) pour leur soutien ainsi que le Professeur Gérald CHANQUES et les services de la Faculté qui ont œuvré au bon déroulement de ce projet. 

En 2016 et 2018, Mesdames Barjon et Blanc, filles de l’ancien Doyen Gaston Giraud, lèguent les archives de leur père à l’université de Montpellier. Ces archives permettent aujourd’hui de vous proposer une exposition sur les évolutions des différents bâtiments et sites de la Faculté depuis le VIIème centenaire commémoré en 1921.

 

Une exposition divisée en plusieurs parties

Cette exposition, réalisée par le service des archives de l’Université de Montpellier, (Sophie Dikoff, Antoine Redouly et Gwendoline Perrault) en collaboration avec Mme Barjon et Monsieur le Professeur Dedet et avec la participation en particulier du Doyen Jacques Bringer, du Professeur Daniel Jarry et de M Serge Caminade, portera sur les évolutions des différents bâtiments et sites qui composent la Faculté : le Bâtiment Historique,  l’Institut de Biologie,  les extensions à Nîmes et sur le site Nord de Montpellier (l’UPM et le bâtiment du campus Arnaud de Villeneuve) et pour finir le Jardin des Plantes.

Plongez-vous au cœur des archives

Grâce aux dons de la famille de l’ancien Doyen Giraud, cette exposition est riche en photographies. Vous pourrez admirer des photos des anciens bâtiments pour ainsi vous rendre compte de toutes les évolutions architecturales de ceux-ci. L’exposition met également en valeur d’autres documents significatifs du développement des bâtiments, comme par exemple des plans architecturaux, des lettres manuscrites, des cartes postales…

Un travail de grande envergure

A cette occasion, nous avons interrogé Sophie Dikoff, l’archiviste en charge de cette exposition pour comprendre comment celle-ci a été mise en place.

Pourriez-vous nous parler de votre métier ?

Mon rôle, en tant qu’archiviste au sein de l’Université de Montpellier est d’accompagner l’ensemble des structures à traiter leurs archives conformément à la législation en vigueur sur les archives publiques. Cette mission se fait en lien avec les archives départementales de l’Hérault qui exerce un contrôle scientifique et technique.  Les archives permettent de laisser une trace des évolutions qu’elles soient architecturales, sociétales…

 

D’où proviennent les archives présentes dans cette exposition ?

La majorité de celles-ci provient des dons de la famille du Doyen Giraud. En effet, le doyen conservait beaucoup de documents sur ces différents travaux en tant que Doyen de la Faculté de Médecine de Montpellier mais aussi à titre individuel, passionné par l’histoire de la Médecine et de la Faculté de Montpellier. Les autres archives proviennent de la collection iconographique de l’Université, de la photothèque de l’Université et de celle de la Conférence des Présidents d’Université qui ont été complétées par des photographies réalisées pour l’exposition.

 

Combien de temps avez-vous mis à préparer cette exposition ?

L’exposition devait initialement avoir lieu en octobre 2020 mais face aux contraintes sanitaires, nous avons dû la reporter. Je travaille donc sur ce projet environ depuis le début de l’année 2020. Le processus est très long puisqu’il faut d’abord effectuer des recherches pour pouvoir connaitre les différents aspects du sujet (recherches dans les archives, lectures, rendez-vous auprès de personnes ressource), sélectionner les documents les plus intéressants, solliciter des autorisations d’utilisation des photos en fonction des droits d’auteur, rédiger des textes, déterminer un parcours de visite. Côté scénographie, nous avons fait appel à un scénographe professionnel, André Dumonnet. Pour cette exposition, le parti-pris a été de  faire une présentation par bâtiment et ensuite par ordre chronologique. Un panneau présente une chronologie tous bâtiments et sites confondus.

 

Une exposition ouverte à tous

L’exposition qui aura lieu du 18 juin 2021 à 13h30 au 21 juillet 2021 à 18h00 est gratuite. Les visites seront libres du mercredi au vendredi de 13h30 à 18h ainsi que les samedis de 10h à 12h30 et guidées les samedis de 13h30 à 18h.

 

« La Maison de Santé Pluridisciplinaire Universitaire (MSPU) Avicenne fut inaugurée à Cabestany près de Perpignan en 2018. En juin 2021, deux autres MSPU viennent compléter ce dispositif territorial. A l’occasion de cette ouverture, un moment solennel a eu lieu le jeudi 27 mai pour faire un bilan de la MSPU de Cabestany, et de présenter le projet des deux nouvelles MSPU. »

 

MSPU : Kézako ?

Une Maison de Santé Pluridisciplinaire est une maison de santé pluriprofessionnelle ayant conclu, avec l’ARS et une université ayant une composante médecine, une convention ayant pour objet le développement de la formation et de la recherche en soins primaires. 

 

La MSPU d’Avicenne : un bilan concluant

Cette MSPU, gérée par le Dr Mark OUDE ENGBERIK et regroupant une trentaine de professionnels de santé dans différents domaines, a réalisé plusieurs projets depuis ces 5 dernières années. Deux projets principaux ont été abordés lors de cette conférence :

  • Le projet TSAPP  qui vise à former les professionnels de santé concernant l’accès aux soins des personnes en situation de handicap.
  • Le projet SPES (Soins Primaires Environnement et Santé) qui a pour objectif de développer la culture santé et environnement des professionnels et du grand public.

Sur le plan universitaire, cette MSPU est dotée de 16 maîtres de stage dans plusieurs domaines de santé et accueille 6 à 10 stagiaires par an.

Deux nouvelles MSPU dans la région

Suite au succès des projets menés par la MSPU d’Avicenne, deux autres maisons ont été inaugurées dans la région afin de répondre aux besoins territoriaux dans ce domaine.

  • MSPU LA SOURCE

    • Inaugurée en février 2020, cette MSPU est localisée à Vergèze et est gérée par le Dr Céline Varraut.
    • Elle compte, en son sein, 25 professionnels dans 10 domaines de santé différents
    • Elle axe ses objectifs autour de trois grands thèmes : le territoire, la formation et les soins
  • MSPU Pauline Lataud

    • Cette MSPU est multisites, ainsi elle est localisée à Castries, Prades le Lez, Saint Georges d’Orques et Vendargues et est gérée par le Dr Philippe Lognos.
    • Elle compte, en son sein, 50 professionnels dans 9 domaines de santé différents
    • Elle axe également ses objectifs autour des mêmes thématiques que la précédente.

Un projet commun se dessine autour de ces trois MSPU : construire un réseau de recherche et rendre le service accessible aux citoyens de proximité.