L’association AD@lY et la Faculté ont l’honneur d’accueillir ce mardi 14 juin Son Excellence Monsieur DINH Toan Thang, Ambassadeur du Vietnam en France.
Au programme
L’association AD@lY et la Faculté ont l’honneur d’accueillir ce mardi 14 juin Son Excellence Monsieur DINH Toan Thang, Ambassadeur du Vietnam en France.
Accueil
Allocution de la Doyenne Laffont
Remerciements et présentation de la Président d’AD@lY, Anna Owhadi Richardson
Ouvrage Dalat, passé présent et futur de M. PharmS
Allocution du Pr Charles Sultan, représentant le maire Michaël Delafosse
Allocution de Clare Hart, vice-présidente chargée des relations internationales
Allocution du / de la représentant(e) de la région
Allocution du / de la représentant(e) de l’Académie
Allocution de l’Ambassadeur SEM Dinh Toan Thang
Témoignages des membres et amis de l’AD@lY : Hélène Mandroux, Jacques Touchon
Visite du Jardin des Plantes par l’Association des Amis du Jardin des Plantes de Montpellier
Le 1er juin 2022 avait lieu l’inauguration de l’École de Gériatrie et de Gérontologie au Bâtiment Historique de la Faculté de Médecine. Nous avons ainsi pu célébrer cet accomplissement en présence d’Isabelle Laffont, Doyenne de la Faculté ; de Jacques Mercier, VP de l’Université de Montpellier ; Nicole Marin-Khoury, adjointe au Maire de la Ville de Montpellier.
Ce projet, porté par le Professeur Claude Jeandel, Directeur de l’Ecole de Gériatrie et de Gérontologie ; le Docteur Stéphanie Miot, sa Directrice adjointe ; Mme Myriam Aggoun, sa Responsable Administrative et Mme Marie-Laure Portalez, ingénieure d’études constitue la première école du domaine en France.
En effet, cette école est née d’un constat sociétal : nous devons faire face à un véritable défi démographique. Celui-ci se traduit par un vieillissement de la population et l’augmentation du nombre de personnes en perte d’autonomie (2,45 millions en 2060, contre 1,6 million en 2030). Proposer une offre de formation en gérontologie adaptée, à destination des étudiants et des professionnels du secteur, est devenu indispensable compte tenu de ces enjeux sociétaux, médicaux et scientifiques.
Afin de proposer une approche transversale et holistique des problématiques du grand âge, une offre de formation diversifiée a ainsi été créée, proposant une pédagogie innovante dans les différents champs d’application du secteur (médical, épidémiologique, psychologique, juridique…).
Issue du programme IDEFI-TIL (Initiatives d’Excellence en Formations innovantes – Trans Innov Longévité) initié en 2014 sur la Faculté, les formations en gérontologie de la Faculté de Médecine ont déjà permis à de nombreux professionnels des domaines médicaux et paramédicaux de se spécialiser sur ce secteur.
L’innovation est au cœur des priorités de l’école de Gériatrie et de Gérontologie qui propose notamment des formations adaptées aux parcours en e-learning. Des ateliers de simulation sont également organisés une fois par an. Enfin, un tutorat est assuré par les anciens étudiants des différentes formations.
Par ailleurs, les personnes âgées seront associées à l’enseignement et certaines formations leur seront destinées dans le cadre de l’éducation thérapeutique.
A destination des professionnels du secteur sanitaire et médico-social.
Coordination pédagogique des unités d’enseignement des études de médecine
Actions de formation, de sensibilisation et de soutien
Formation sur les maladies chroniques et éducation thérapeutique des patients
Cette initiative fait d’ores et déjà parler d’elle ! Retrouvez ci-dessous les différents articles de presse !
Article du Midi Libre : Les premiers pas d’une École de Gériatrie et de Gérontologie à la Faculté de Médecine
La Marseillaise : Une école de gériatrie et de gérontologie à Montpellier
Pour la 19ème édition des « Rendez-vous aux Jardins », les jardiniers-botanistes vous accueillent au quatre coins de l’Europe autour du thème « les jardins face au changement climatique ». La manifestation, organisée par le ministère de la culture, aura lieu du vendredi 3 au dimanche 5 juin 2022. Et bonne nouvelle, le Jardin Des Plantes de Montpellier y participe sur deux jours.
Dès le vendredi 3 juin, ce sont près de 2 200 jardins qui ouvriront leurs portes, offrant des moments de joie et de découverte. Une occasion à partager en famille et entre amis à travers de nombreuses d’activités. Tout au long du week-end, les visiteurs pourront interagir avec des experts sur les mesures de conservation de la nature, l’objectif étant d’informer sur la protection de la biodiversité essentielle au bien-être du vivant. Par ailleurs, depuis quelques années, au vu d’une coopération européenne réussie, de nombreux pays y participent tel que l’Allemagne, le Portugal, la Croatie, l’Italie, la Pologne et également la France. L’occasion de découvrir de splendides Jardins dont le Jardin des Plantes de la Faculté de Médecine de Montpellier
Le Jardin des Plantes de la Faculté de Médecine de Montpellier ouvre ses portes cette année pour sa 19ème participation. Par groupe de 25, vous découvrirez, à travers 14 visites, les lieux emblématiques du Jardin, autour de thèmes récurrents tels que « L’abeille et l’humain en 2022 », « Des aromatiques et les carrés des 5 sens » ou bien de visites générales. Tous férus de botanique, nos 5 jardiniers-botanistes qui, en l’espace d’un week-end enfileront la casquette de guides, vous présenteront l’adaptation des plantes face au changement climatique dans leur secteur respectif. Le but de ces deux jours est de favoriser l’interaction entre nos jardiniers-botanistes et le grand public mais également sensibiliser les jeunes et les plus grands à préserver et valoriser le Jardin des Plantes de la Faculté. Lieu emblématique de Montpellier, venez le découvrir sous un nouvel œil. Nous vous attendons nombreux !
Le départ de toutes les visites se fait à la loge des gardiens municipaux du Boulevard Henri IV.
Le nombre maximum pour chaque visite est limité à 25 personnes.
par Jeff Fauveau et l’association APIS SCHOLA
par Emmanuel Spicq
par Ludovic Rioux et Jean-Louis Talavera
par Didier Morisot
par Denis Nespoulous
par Jean-Louis Talavera
par Ludovic Rioux et Jean-Louis Talavera
par Denis Nespoulous
par Jeff Fauveau et l’association APIS SCHOLA
par Emmanuel SPICQ
par Jean-Louis Talavera
par Denis Nespoulous
par Jeff Fauveau et l’association APIS SCHOLA
par Emmanuel Spicq
L’Hôpital des Nounours est de retour en 2022 ! Pour tout savoir de cette opération de sensibilisation utile et attachante, lisez cet article !
Comme chaque année depuis 2002, nos étudiants des filières médecine, maïeutique et orthophonie (via les corpos ACM, AMESF et Dislalie), s’associent aux étudiants des filières pharmacie, dentaire, kinésithérapie et ergothérapie pour organiser une manifestation tant unique par sa douceur que par son utilité : l’Hôpital des Nounours.
Le concept ? Les étudiants en santé accueillent des enfants de maternelles issues de quartiers défavorisés pour les sensibiliser au monde hospitalier et aux examens de santé à travers une mise en scène ludique : ce sont leurs doudous qui seront les patients d’un jour !
L’opération, qui aura lieu cette année du 28 mars au 1er avril, accueillera un mini parcours de soin pour les peluches des enfants, répartis dans 12 classes de maternelle. Un véritable “mini-hôpital” !
Au programme, pas moins de 15 stands de soins pluridisciplinaires ! Pour se préparer à la médiation avec les enfants, les étudiants qui animent les stands ont reçu une formation spéciale donnée par une pédopsychiatre du CHU de Montpellier.
Stands tenus par les étudiant.es de médecine (ACM)
Stand tenu par les étudiant.es de maïeutique (AMESF)
Stand tenu par les étudiant.es en orthophonie (DISLALIE)
Stands tenus par les étudiants des autres filières de santé :
“Alors que les blouses blanches peuvent parfois impressionner les tout-petits, l’objectif de cette opération est vraiment de dédramatiser les examens hospitaliers que pourraient être amenés à suivre les enfants dans le futur” explique Carlota, Vice-Présidente ISS de l’ACM Corpo.
“Pour compléter le tableau et rendre la chose plus réelle, les étudiants ont même préparé des mini cartes vitales et des carnets de santé factices !” précise Pauline, deuxième VP ISS de l’ACM Corpo.
Avec un tel dispositif, il ne fait nul doute que les nounours de nos petit.es invité.es ressortiront en pleine forme !
Où : Campus Arnaud de Villeneuve, 2e étage
Quand : du 28 mars au 1er avril 2022
Chaque année, la Faculté organise le Printemps de la Médecine, un événement destiné aux médecins généralistes. Toutes les infos dans cet article !
Ces journées sont l’occasion d’aborder toutes les actualités médicales marquantes de l’année le matin et d’aborder l’après-midi sous la forme d’ateliers les bonnes pratiques dans des thèmes de pratique médicale courante. Cette journée, comme les précédentes, sera déposée sur le site de l’ANDPC afin d’être labellisée et la Faculté se chargera des inscriptions des médecins souhaitant y participer. D’ici là réservez cette date sur votre agenda !
Pour toute précision complémentaire liée notamment au programme et aux modalités d’inscription, n’hésitez pas à vous adresser au bureau en charge de la gestion du DPC à la Faculté via l’adresse suivante: med-fmc-dpc@umontpellier.fr.
avec Dr Camille Roubille (8h40 – 9h10), Pr Hubert Blain (9h10 – 9h40) et Dr David Costa (9h40 – 10h10)
Dr Laurence Papinaud
Pr Éric Renard
Pr Moglie Le Quintrec
Pr François Roubille
Mot de la Doyenne
Mot du Conseil de l’Ordre Départemental de l’Hérault (Actualités de l’Ordre par le Dr Philippe Cathala)
Pour vous inscrire, cliquez sur le lien ci-dessous ! Le bureau de la Formation Médicale Continue et des DPC vous attend nombreux !
Le mois d’avril 2022 sera marqué par l’organisation des élections des 3 conseils de notre UFR : le Conseil de Gestion (ou conseil d’UFR), le Conseil Pédagogique et le Conseil Scientifique. Retrouvez dans cet article l’agenda de ces élections et les différentes modalités de candidature et de vote.
Téléchargez ci-dessous tous les documents relatifs à cette élection :
Collège A
Les listes électorales sont consultables à l’accueil du campus ADV et du campus de Nîmes, ainsi que sur l’intranet de l’Université.
Téléchargez ci-dessous la proclamation des résultats
Téléchargez ci-dessous tous les documents relatifs à cette élection :
Pour la deuxième année l’association Agnes McLaren organise un prix de médecine, doté de 4000€ ! Les candidatures sont ouvertes aux étudiant.e.s de la Faculté de Médecine Montpellier-Nîmes qui soutiendront leur thèse d’exercice entre septembre 2021 et mars 2023. Retrouvez ci-dessous les modalités d’inscription et les critères d’éligibilité de votre thèse.
L’association Agnes McLaren, créée en 2018 œuvre pour le maintien de la mémoire d’Agnes McLaren, écossaise et première femme médecin diplômée de la Faculté de Médecine de Montpellier, en 1878. C’est en l’honneur de cette femme médecin, qui dédia sa vie aux soins des femmes les plus défavorisées ou exclues de la société que l’association souhaite décerner pour la première fois un prix de médecine.
Ainsi, l’association a mis en place, à l’occasion du 8e centenaire de la Faculté en 2020, le Prix de Médecine Agnès McLaren. Tous les deux ans, ce prix récompense une thèse d’exercice et un travail (ou projet) de post-thèse, portant sur la santé des femmes en situation de précarité / vulnérabilité ou bien sur la santé des enfants exposés à la précarité et/ou les situations de vulnérabilité. Il finance également un travail basé sur cette thèse. Le Prix, d’un montant de 4000 € sera décerné en juin 2023 après pré-sélection par un comité et étude par un jury composé de professionnels de santé.
En 2021, le prix a été remporté par Justine Allouche pour son travail axé sur l’évaluation des Connaissances et des Pratiques vis-à-vis du Dépistage du Cancer du Col de l’Utérus chez les Femmes en Situation de Prostitution dans les Départements du Gard et de l’Hérault. Justine avait à cette occasion fait l’objet d’un article sur Midi Libre !
Afin de concourir à l’obtention de ce prix de médecine, les candidats doivent respecter plusieurs critères d’éligibilité :
Critère 1 : Être étudiant(e) au sein de la Faculté de Médecine Montpellier-Nîmes
Critère 2 : Soutenir sa thèse d’exercice entre septembre 2021 et mars 2023
Critère 3 : Soutenir une thèse dont le sujet traite de la santé des femmes les plus défavorisées voire exclues ou bien sur la santé des enfants exposés à la précarité et/ou les situations de vulnérabilité
Critère 4 : Thèse ouvrant sur un projet opérationnel
La deuxième édition du Prix de médecine McLaren va se dérouler en 5 phases, tel que suit :
Candidature en ligne, sur le site web de l’association Agnes McLaren uniquement.
Phase de pré-sélection des thèses reçues par le comité de présélection. 5 thèses pré-sélectionnées.
Transmission de l’avis de sélection aux 5 candidats retenus.
Examen des 5 thèses pré-sélectionnées par le jury. Les candidats doivent transmettre leurs thèses et travaux post-thèses avant le 24 janvier 2021.
Remise du prix Agnes McLaren lors de la cérémonie officielle.
Nous vous espérons nombreux.ses à concourir pour ce nouveau prix ! À vos plumes donc, et bon courage dans la rédaction de vos thèses !
L’Association du Tutorat Santé de Montpellier renouvelle sa Semaine Des Lycéens, du 21 au 25 Février 2022 ! Une semaine consacrée à tous les lycéens, à leurs parents et professeurs afin de désamorcer toutes les interrogations sur la REES (Réforme d’entrée aux études de santé) plus connue sous le nom du dispositif PASS-LAS.
Cette semaine, destinée à tous les lycéens (secondes, premières et terminales) mais également à leurs parents et professeurs, sera composée de différents créneaux dédiés à l’explication de la REES, les années PASS/LAS mais également les années supérieures. Les séances auront lieu sur ZOOM du 21 au 25 février 2022, sauf celles du Mercredi 23 Février matin qui se feront sur le Campus Arnaud de Villeneuve de la Faculté de Médecine (641 Avenue du Doyen Gaston Giraud, 34090 Montpellier).
La participation à cet évènement est totalement gratuite, et nécessite une inscription préalable via le formulaire ci-dessous :
Retrouvez ci-dessous le programme complet de la semaine :
Après une deuxième place en 2017, nos étudiants reviennent en force cette année et ont décroché la première place de la PlasmaCup, un challenge inter-écoles organisé par l’EFS pour sensibiliser à l’importance du don de plasma. Retour sur ce challenge et sur l’expérience de nos étudiants coordonnateurs pour la Faculté de Médecine, Esteban, Pauline et Carlota membres de l’association ACM.
Chaque année, la PlasmaCup est organisée par l’EFS (Etablissement Français du Sang) dans plusieurs villes universitaires en France. L’objectif de ce challenge ? Sensibiliser un maximum d’étudiants à l’importance du don de plasma.
À Montpellier, c’est à la Maison du Don que tout se joue. Située dans le quartier Euromédecine, accessible en tramway (ligne 1), la Maison du Don reçoit les donneurs de sang mais également de plasma ou de plaquettes.
Dans le cadre de la PlasmaCup, une urne y était disposée pour que chaque étudiant donneur puisse inscrire son établissement d’origine. Chaque don faisait remporter 1 point à l’établissement.
Avec un total de 17 dons, la Faculté de Médecine arrive donc en pole position du classement dans la catégorie “Grandes Écoles”. Un classement qui rend très fiers Esteban, Pauline et Carlota, respectivement Président et Vice-Présidentes ISS (Innovation Sanitaire et Sociale) de l’ACM. “Le Trophée Solidaire de l’EFS viendra rejoindre celui de 2017 dans le local de la corpo !” indique Esteban. En effet, l’ACM avait également précédemment coordonné la participation de la Faculté de Médecine. Cette année-là, nous avions décroché la deuxième place.
Pour récompenser nos étudiants, Emilie Moral, chargée de promotion à l’EFS, a remis le Trophée à Esteban le vendredi 4 février, mais également des places pour un escape game, des places pour le match de rugby MHR / Stade Français et d’autres goodies. “Les gains seront redistribués aux donneurs” insiste Carlota.
Esteban et Carlota ont tenu à nous rapporter leur expérience. “Après avoir validé ma participation à la PlasmaCup en plaçant mon bulletin dans l’urne ; j’ai rencontré le médecin de l’EFS pour vérifier que j’étais bien éligible au don de plasma. Ensuite pendant environ 45 minutes, j’ai été prise en charge pour le don qui ressemble dans les faits à un don de sang, sauf en ce qui concerne la machine qui sépare le sang et le plasma” explique Carlota.
“En tant qu’étudiant en santé, j’ai trouvé la prise en charge vraiment intéressante. Par rapport à un don de sang classique, on reste en contact beaucoup plus longtemps avec les soignants qui gèrent le don et c’est une véritable opportunité pour échanger. L’instrumentation utilisée est aussi impressionnante. Ça permet de bien faire le rapport avec nos cours” indique quant à lui Esteban.
Lorsqu’on lui demande si le don était fatiguant, Carlota tient à rassurer : “Pas du tout ! Contrairement au don de sang, les globules rouges nous sont re-transfusés. Il n’y a pas d’anémie et donc pas de fatigue.”
Avec ces éléments, plus aucune raison de craindre le don de plasma ! Emilie Moral nous informe que la PlasmaCup sera renouvelée à l’automne 2022.
“L’ACM sera de nouveau présente !” assure Esteban. Mais pas que : La Plasma Cup est ouverte à tous les membres de la communauté facultaire. Nous comptons donc sur nos étudiants, mais également enseignants et personnels pour contribuer au challenge 2022 ! Pour cela, restez connectés 🙂
Outre les opérations de don de sang organisées sur nos campus par les corpos étudiantes (à Montpellier par l’ACM en octobre, février et avril) il est possible de donner son sang / plasma / plaquette à la Maison du Don de Montpellier :
Vous êtes étudiant.e.s en PASS ou en LAS ? Découvrez la Pep’s Week organisée par votre super asso du Tutorat Santé Montpellier ! Dates, programme et inscription, retrouvez toutes les infos utiles dans cet article !
Afin de clôturer les examens de ce premier semestre et dans l’optique d’une meilleure appréhension du second, l’Association du Tutorat de Santé de Montpellier (ATSM) organise, pour les étudiants de PASS et de LAS, l’édition 2022 de la Pep’s Week !
Lauréate du Trophée des Initiatives Étudiantes de Montpellier en 2018-2020 et fortement appréciée des étudiants la Semaine Pep’s est un projet qui nous tient fortement à cœur et que nous espérons renouveler cette année sous le nom de « Pep’s Week ».
Cette semaine est dédiée au bien-être et à la détente des PASS et des LAS. Pour cela l’ATSM mène de nombreuses activités en partenariat avec des étudiants de différentes filières afin d’accompagner au mieux les « première année » en leurs apportant un soutien psychologique et pédagogique. Le développement de ce bien-être est un objectif primordial, devenu indispensable depuis le début de la crise sanitaire.
La Pep’s Week se déroulera du 24 au 28 janvier 2022. Durant celle-ci l’ATSM proposera, tous les midis à la Faculté de Médecine de Montpellier, sur le Campus ADV (641 Avenue du Doyen Gaston Giraud), diverses activités impliquant des intervenants qualifiés, des moments d’échange et de partage entre étudiants et tuteurs.
Pour cette nouvelle édition le thème est « le Japon », les participants recevront un Welcome Pack contenant plein de goodies spécifiques en lien avec les partenariats de l’ATSM.
Voici le programme détaillé de la semaine :
La Pep’s Week est gratuite mais nécessite une inscription préalable. Pour cela, rien de plus simple ! Il suffit de s’inscrire en cliquant sur le bouton ci-dessous :
Les visites libres ne sont possibles que pendant les heures d’ouverture au public à savoir :
HORAIRES D’ÉTÉ
du 1er avril au 30 septembre : 12h à 20h sauf le lundi.
HORAIRES D’HIVER
du 1er octobre au 31 mars : 11h à 18h sauf le lundi.
Ce formulaire est un document d’information nécessaire pour connaitre la présence de groupe au jardin des plantes. I nous procure également les éléments utiles à la réalisation de statistique sur sa fréquentation.
Marie-Anne GILLAIN naît en 1773 à Montreuil près de Versailles.
Elle est envoyée en pension chez les religieuses de la Visitation.
Pendant la Révolution, elle se réfugie à Etampes, chez une parente mère supérieure des Hospitalières de l’Hôtel-Dieu.
Elle y suit les leçons du chirurgien et y exerce pendant deux ans et demi, de 1793 à 1796, les fonctions de dame hospitalière, c’est-à-dire de laïque offrant bénévolement ses services aux pauvres malades.
En 1797, elle revient à Versailles pour se marier avec Louis BOIVIN, sous-chef de bureau aux Domaines nationaux.
Rapidement enceinte, elle se retrouve brutalement veuve en 1798, à 25 ans, sans ressources et avec une petite fille à élever.
Elle décide alors de mettre à profit l’enseignement acquis auprès du chirurgien de l’Hôtel-Dieu d’Étampes et se fait admettre à l’École de sages-femmes de la Maternité en 1799.
En 1800, elle obtient son diplôme et part à Versailles pour y retrouver sa fille et exercer son métier.
En 1801, suite à la mort de sa fille, elle obtient de Marie-Louise Lachapelle l’autorisation de revenir à l’Hospice de la Maternité
En 1803, elle est nommée surveillante en chef de la section de l’allaitement. Elle occupe ce poste pendant onze ans, jusqu’en 1814. Pendant ce long séjour, elle en profite pour suivre les cours de sa protectrice, des chirurgiens de la Maternité (Baudelocque, puis Dubois) et des médecins en chef (Andry, et surtout Chaussier) dont elle recueille les observations et les leçons.
En 1812, elle rédige un Mémorial de l’art des accouchements, et le publie. Celui-ci est agréé par le ministère de l’Intérieur qui en fait un des manuels que reçoivent les lauréates de la Maternité.
En 1814, la place de surveillante qu’elle occupait est supprimée et elle est renvoyée, avec une gratification représentant la valeur de son salaire annuel, soit 360 francs.
A partir d’octobre, elle obtient alors un poste de garde magasin et d’économe à l’hôpital général de Poissy, qu’elle conserve jusqu’en janvier 1819, date à laquelle l’hôpital général est converti en prison.
Cette période de sa vie est mal connue : continue-t-elle sa pratique obstétricale en dépit de ses nouvelles fonctions, plus administratives ? Le fait-elle dans le cadre de l’hôpital général ? Dans celui d’une clientèle privée ? Toujours est-il qu’elle semble un temps bénéficier d’un traitement confortable de 1 200 francs annuels, soit presque autant que la maîtresse sage-femme de la Maternité.
En 1818, elle concourt anonymement au prix d’émulation de la Société de médecine de Paris, en présentant un mémoire sur les hémorragies internes de l’utérus. Elle obtient la médaille.
Le 1er février 1819, elle entre à la Maison Royale de Santé à Paris comme sage-femme surveillante en chef, avec les appointements modestes de 350 francs /an.
En 1821, une opportunité de promotion se présente à elle à l’occasion de la mort de Marie-Louise Lachapelle.
Le Conseil général des Hospices doit, selon la procédure, proposer au ministre de l’Intérieur une liste de cinq candidates à la succession de l’illustre sage-femme.
Le 14 novembre 1821, le Conseil se met d’accord après vote sur une liste où Marie-Anne Boivin occupe la première place ; elle obtient 12 voix sur 12 lors du premier tour destiné à désigner la première.
Un mois et demi plus tard, le ministre de l’Intérieur avalise le choix du Conseil.
Mais la lauréate refuse la place (ou plutôt démissionne), obligeant le conseil à proposer une autre liste. Pourquoi ce refus ? Tous les biographes contemporains expliquent cette décision par la promesse publique qu’aurait faite Marie-Anne Boivin à son ancienne protectrice de ne jamais la remplacer, même après sa mort. Si c’est le cas, elle respecta sa parole et c’est une autre sage-femme, Madeleine Catherine Legrand, qui est nommée en 1822.
Marie-Anne Boivin continue donc d’exercer à la Maison Royale de Santé où elle accumule les observations, les publications et les distinctions.
En 1828, elle présente un mémoire sur les avortements spontanés qui est couronné par la Société de médecine de Bordeaux.
En septembre 1835, à 62 ans, usée et fatiguée, elle prend sa retraite, et presse le conseil des hospices de lui verser une pension. Enfin, après une première attaque qui la laisse hémiplégique, elle meurt en mai 1841.
En 1902, une des salles de la Maternité rénovée reçoit le nom de Marie-Anne Boivin.
Elle naît en 1563 Boulevard Saint Germain ou à Mons dans une famille de médecins.
Elle se marie en 1594 à Martin BOURSIER, maitre chirurgien, élève d’Ambroise PARÉ.
Elle se trouve sans ressources quand son mari est engagé dans les armées du roi.
Elle acquiert vite une renommée auprès des dames de la cour et accouche la reine à six reprises.
Elle est rétribuée 500 couronnes pour la naissance d’un garçon et 300 pour la naissance d’une fille.
Elle perd sa renommée à la suite du décès de Marie De BOURBON-MONTPENSIER, épouse de Gaston d’ORLÉANS, lors de la naissance de la Grande Mademoiselle.
Selon les chirurgiens ayant pratiqué l’autopsie de l’accouchée, le décès serait dû à la persistance de débris placentaires dans l’utérus et Louise Bourgeois est alors accusée de négligence.
À cette époque, les obstétriciens masculins sont peu nombreux à exercer, et tentent de prendre le pas sur la confrérie des sages-femmes.
Louise remet en cause leur compétence en critiquant violemment les conclusions de l’autopsie et les compétences des médecins pratiquant l’obstétrique ; toutefois sa réponse a l’effet inverse à celui-ci escompté, en leur faisant de la publicité.
Elle est la première sage-femme à avoir écrit un livre d’obstétrique, Observations diverses sur la stérilité, perte de fruits, fécondité, accouchements et maladies des femmes et enfants nouveau-nés, publié en 1609.
Dans ce livre elle signale que la stérilité du couple peut être d’origine masculine, même si, comme les médecins de cette époque, elle confond aptitude à procréer avec vigueur sexuelle.
Elle identifie le rôle de la malnutrition sur la santé du fœtus, et elle est la première à prescrire l’administration de fer pour soigner l’anémie.
Elle met en avant l’importance des connaissances en anatomie pour les sages-femmes, et supplie les médecins d’autoriser celles-ci à assister aux conférences et aux travaux de dissection.
En 1636, les sages-femmes parisiennes lancent une pétition auprès de la Faculté de médecine pour que Louise Bourgeois soit autorisée à leur donner des cours d’obstétrique, mais ce droit leur est refusé.
Par la suite, une de ses élèves, Marguerite du Tertre de la Marche est toutefois nommée responsable des sages-femmes à l’Hôtel Dieu, et parvient à refondre le contenu de leur formation.
Elle meurt le 20 décembre 1636 Boulevard Saint Germain à 73 ans.
Il naît le 30 novembre 1745 à Heilly en Picardie.
Il est le fils de Jean Baptiste BAUDELOCQUE, chirurgien, et d’Anne Marguerite LEVASSEUR. Ses frères Félix Honoré (1744-1794) et Jean Baptiste (1749-1800) ont été tous deux médecins. Il est le troisième d’une famille de dix enfants.
C’est son père qui l’initia à la chirurgie dans les campagnes de Picardie.
Il acheva ses études à Paris à l’Hôpital de la Charité où un maître d’obstétrique réputé, Solayrès de Renhac (1737-1772) officiait.
En 1772, après la mort prématurée de Solayrès, à l’âge de 35 ans, il recueillit les manuscrits de ses cours et lui succéda dans la charge d’enseignement de l’obstétrique à l’Hôpital de la Charité. Grâce à Baudelocque, l’œuvre de Solayrès a échappé à l’oubli.
En 1775, à l’initiative du chirurgien Augier du FOT, démonstrateur d’accouchements à Soissons, il publia, grâce aux manuscrits légués par Solayrès de RENHAC, la première édition d’un manuel destiné à l’enseignement des sages-femmes. Cet ouvrage fut publié une seconde fois plus tard sous son seul nom, sous le titre « Principes sur l’art des accouchemens par demande et réponses en faveur des élèves sages-femmes ». Il connut trois rééditions du vivant de Baudelocque et trois autres posthumes.
En 1776, suite à sa soutenance de thèse portant sur la symphyséotomie « An in partu propter angustiam pelvis impossibili, symphysis ossium secanda ? », il est nommé chirurgien de l’hôpital de la Charité, à Paris, et fut reçu maître en chirurgie par le Collège de chirurgie de Paris.
Le 5 ou 6 avril 1777 à Paris, il épouse Andrée DERULLIER (de Vulier, de Voulier, de Rullie, de Rouillier), dont la famille fabrique des mannequins de femmes enceintes pour les démonstrations dans les cours d’accouchements, elle meurt le 4 janvier 1787, sans enfant.
Il publia en 1781 et 1789 les deux premières éditions de son traité savant « L’Art des accouchemens » en deux tomes. Il devint célèbre pour son forceps, sa pratique de la césarienne et l’invention du pelvimètre, qui permet de mesurer le diamètre antéro-postérieur externe, afin de déterminer les patientes chez lesquelles pourraient être rencontrées des difficultés à l’accouchement.
Le 14 septembre 1788 à Amiens, il épouse ensuite Marie Catherine Rose Laurent, le couple eut cinq enfants (3 filles et 2 garçons).
Pendant la Révolution française, les corporations et facultés furent abolies. Les hôpitaux perdirent une partie de leur personnel et de leur financement. Baudelocque réussit cependant à bâtir sa réputation d’accoucheur grâce à une clientèle de ville et à des cours privés d’obstétrique.
En 1794, l’ancienne Faculté de médecine fut remplacée par l’École centrale de Santé de Paris, il y fut chargé des cours pour les étudiants en médecine et pour les sages-femmes.
En octobre 1795, l’Hospice de la Maternité accueille les femmes pauvres et les filles mères pour leur accouchement et permit la formation clinique des sages-femmes et des médecins de l’École de Santé.
De plus, cet établissement recueille également les enfants abandonnés.
En 1798, Baudelocque, en plus de son poste de professeur d’obstétrique à l’Ecole de Santé de Paris, devint chirurgien en chef de la Maternité.
En 1802, fut créée l’école de l’Hospice de la Maternité dans laquelle Baudelocque déploya ses talents de pédagogue utilisant des mannequins permettant de s’exercer aux examens et aux manœuvres obstétricales. Il privilégia l’observation sur l’action préférant laisser faire la nature et se servit le moins possible des instruments.
Occupé par ses multiples charges, il délégua une partie de son autorité à la sage-femme en chef de la Maternité, Marie-Louise Lachapelle (1769-1821) qui assura une partie de l’enseignement des élèves sages-femmes et qu’elle fut autorisée à manier seule le forceps en cas d’accouchement difficile.
Il fut mêlé à un retentissant procès qui lui avait été intenté par un médecin accoucheur, Jean François SACOMBE, farouche opposant de la césarienne et défenseur des pratiques traditionnelles des sages-femmes. Sacombe, qui s’était érigé en défenseur des sages-femmes, accusant Baudelocque d’infanticide, finit par perdre son procès en 1804 et, par la même occasion, tout sens de la mesure.
En 1806, Napoléon nomme Jean-Louis Baudelocque titulaire de la chaire d’obstétrique, la première chaire de spécialité médicale en France.
Il devint le médecin accoucheur des reines d’Espagne, de Hollande, de Naples et de toutes les dames de la cour.
Il avait été choisi et retenu d’avance pour mettre au monde l’héritier attendu par Napoléon et l’impératrice Marie-Louise d’Autriche. Mais, frappé de congestion cérébrale, il n’allait pas voir naître le Roi de Rome.
Il meurt le 2 ou 3 mai 1810, au 16 rue Jacob à Paris (6e) à 65 ans, où il demeurait.
Il a été inhumé au cimetière de l’Ouest de Vaugirard, puis exhumé pour cause d’expropriation au motif du percement du boulevard Pasteur actuel.
Il sera alors inhumé le 17 août 1839 au cimetière du Père-Lachaise (45e division).
Il est le plus célèbre des médecins accoucheurs de son époque.
Médecin de l’hôpital des Enfants malades, il laissera en 1890 son nom à la clinique Baudelocque.
En 1966 sera édifiée la maternité Port-Royal. Les deux fusionnent en 1993 (Paris 14e).
Avenue Denfert-Rochereau existe aujourd’hui une école de sages-femmes portant son nom.
Il naît le 2 juillet 1746 à Dijon, paroisse Saint Pierre.
Son père était maître vitrier.
Après avoir suivi les services de l’hôpital de Dijon, sa mère l’envoya à Paris pour poursuivre ses études de médecine et il se fit inscrire au Collège royal de Chirurgie : il y effectua une scolarité régulière entre 1765 et 1767 ; il y suivit les cours d’anatomie de Raphaël SABATIER et de Jean-Joseph SUE.
Parallèlement, il s’initiait à la chirurgie avec les cliniques de de Lafaye et l’après-midi, celles de Isaac GOURSAUD.
Ses années de Chirurgie prirent fint en 1768, date à laquelle il obtint le titre de Maître en Chirurgie : il s’établit à Dijon en qualité de chirurgien
Il se marie le 27 juillet 1767 à Quetigny, Côte d’Or, avec Jeanne CARRE, fille et petite-fille d’un Maître Chirurgien. Ensemble ils ont un fils Bernard François Hector (1769-1837).
En 1769, il ouvrit un cours gratuit d’anatomie humaine et comparée qui fut suivi par de nombreux étudiants pendant plus de dix ans.
en 1774, les Etats de Bourgogne avaient créé un enseignement de la chimie avec Louis-Bernard GUYTON de MORVEAU comme professeur titulaire et Hugues MARET et François CHAUSSIER comme adjoints. Au décès de MARET, en 1786, il fut promu deuxième professeur de chimie.
A Dijon, ses qualités professionnelles lui attirèrent la faveur de la clientèle et sa renommée dépassa rapidement la Bourgogne ; il se fit remarquer à l’Académie de Chirurgie par plusieurs communications de sorte qu’il obtint, en la séance publique du 10 avril 1777, la Médaille d’Or de l’Académie.
Il fut reçu Docteur en Médecine, à l’Université de Besançon, le 14 janvier 1780 et en 1784, il devint correspondant de la Société Royale de Médecine. Cette même année, il fut admis à l’Académie des Sciences, Arts et Belles-Lettres de Dijon dont il devint secrétaire général suite à la mise en retraite de Guyton de Morveau.
En 1785, il publia, à la demande des Etats de Bourgogne, une instruction populaire portant sur ma morsure des animaux enragés : « Méthode de traiter les morsures des animaux enragés, et de la vipère ; suivie d’un précis sur la pustule maligne » (avec Joseph Enaux 1726-1798).
En 1789, il publia une étude sur les muscles du corps humain, dans laquelle il proposait une classification plus rationnelle que celle jusqu’alors enseignée : « Exposition sommaire des muscles du corps humain suivant la classification et la nomenclature méthodiques adoptées au cours public d’anatomie de Dijon » ; cet ouvrage connut une réédition en 1797.
Le 20 décembre 1789, il lut à l’Académie de Dijon un mémoire « Observations chirurgico-légales sur un point important de la jurisprudence criminelle » dans laquelle il démontrait le rôle que pouvait jouer le médecin pour éclairer la justice ; cet ouvrage fut remarqué et il ouvrit l’année suivante à Dijon, un cours de Médecine Légale.
Le 3 nivôse an III (23 décembre 1794), il se marie avec Angélique LABOREY à Dijon (Section du Crébillon), ils ont également un fils Franck Bernard Simon (1804-1866).
En 1794, Antoine-François Fourcroy fut chargé par la Convention nationale de réorganiser l’enseignement médical et chercha une personnalité susceptible de lui proposer les détails de cette organisation. Claude-Antoine Prieur-Duvernois, de la Côte-d’Or, qui dirigeait au Comité de salut public, l’Enseignement des Sciences et des Arts, lui indiqua François Chaussier qui entra ainsi au Comité de l’Instruction Publique : il rédigea un rapport et un projet de décret qu’il lut à la tribune de la Convention, le 7 frimaire de l’an III (27 novembre 1794) ; il y proposait la création d’une seule « Ecole centrale de Santé » à Paris ; les conventionnels, ouverts largement à la décentralisation, demandèrent la création d’autres écoles semblables à Montpellier et à Strasbourg et c’est sur ces bases, que le rapport fut adopté, le 14 frimaire (4 décembre).
Chaussier retourna à Dijon, où il reprit ses cours et ses études ainsi que les missions qui lui avaient été confiées : il avait été nommé médecin des Hospices de Dijon en avril 1793 et Chirurgien des Prisons; il n’y resta pas longtemps, puisqu’il fut rappelé à Paris pour occuper la chaire d’anatomie et de physiologie de l’Ecole de Santé. Chaussier fut, selon l’expression de Joseph-Henri Réveillé-Parise, le professeur de physiologie le plus célèbre de l’Ecole de Paris: il défendit que le vitalisme était la base de toutes les études de physiologie.
Un décret du 7 vendémiaire an III (28 septembre 1794) ayant créée officiellement l’École centrale des travaux publics, future École polytechnique, le Conseil d’administration proposa, moins d’un mois après l’ouverture, d’y installer une infirmerie et de nommer un « officier de santé » (désignation révolutionnaire pour les médecins) pour soigner les élèves malades et donner aussi des leçons sur «l’art de prévenir les maladies et de les soulager». L’état nominatif des agents de l’Ecole polytechnique de l’année suivante le porte comme adjoint de Claude Louis Berthollet « chargé en même temps du cours de Zootechnie et de Salubrité, et Médecin de l’Ecole » : en fait, il enseigna le cours de Berthollet pendant son absence en Italie en 1796-1797. Après la régularisation de l’enseignement de la chimie, Chaussier semble avoir abandonné l’enseignement de cette science et s’être restreint presque entièrement à ses fonctions de médecin.
En 1799, parurent « Les tables synoptiques » qui furent un grand succès. Elles constituent un résumé de physiologie, de pathologie et de thérapeutiques des divers appareils anatomiques du corps humain.
Le 9 mai 1804, il est nommé Médecin des Hospices de la Maternité et on lui confia la Présidence des jurys médicaux pour les examens d’Officier de Santé, Pharmacien et Sage-femme pour la circonscription de la Faculté de Médecine de Paris.
Il fait partie de la commission, nommée par le ministre de l’Intérieur en octobre 1810 pour étudier les « remèdes secrets » ; il y côtoie André Marie Constant Duméril, Jean-Joseph Menuret, Nicolas Deyeux.
En 1815, après la chute du Premier Empire, il fut remplacé dans ses fonctions de médecin de l’Ecole Polytechnique, mais il resta titulaire de sa chaire à la Faculté jusqu’au 21 novembre 1822, date à laquelle la Restauration modifia l’organisation de la Faculté : il fut nommé professeur honoraire et sa chaire lui fut retirée. Il en éprouva une grande amertume et le lendemain, il eut une attaque d’apoplexie qui le priva temporairement de la parole et de la marche. Il se rétablit néanmoins, mais demeura hémiplégique, ce qui ne l’empêcha pas de poursuivre son activité à la Maternité.
Le 6 mai 1823, il fut admis à l’Académie des sciences.
Entre 1824 et 1827, il sortit plusieurs ouvrages de médecine légale: « Manuel médico-légal des poisons, précédé de considérations sur l’empoisonnement »14, « Recueil de mémoires, consultations, et rapports sur divers objets de médecine légale »15, « Mémoire médico-légal sur la viabilité de l’enfant naissant, présenté à Mgr le garde des sceaux, ministre de la Justice »16
François Chaussier est décédé en son domicile parisien, le 19 juin 1828 à 81 ans, d’une crise d’apoplexie.
Il est inhumé au Cimetière du Père-Lachaise (18e division) le 21 juin : Nicolas-Philibert Adelon prononça un discours au nom de l’Académie, Marie-Alexandre Désormaux, qui représentait la Faculté, fit de même, Duméril, au nom de l’Académie Royale des Sciences lut une longue éloge funèbre.
Don 2ème fils, Franck CHAUSSIER suivit la même voie que son père et soutint sa thèse de doctorat en 1827 à Montpellier.
Il est un médecin français, professeur de la Faculté de médecine de Paris, membre de l’Académie royale de médecine et de l’Académie des sciences.
Chaussier fut l’éditeur principal des articles consacrés à la Pharmacie par l’Encyclopédie méthodique13.
Elle naît en 1712 à, Clermont-Ferrand dans une famille de médecins.
Elle est d’abord pendant trois ans l’élève d’Anne BAIRSIN, maîtresse sage-femme.
En 1739, le 26 septembre, elle reçoit son diplôme et peu après devient sage-femme jurée.
Elle exerce comme maîtresse sage-femme au Châtelet à Paris pendant seize ans.
En 1752, pour joindre la pratique à la théorie, elle publie un livre « Abrégé de l’Art des accouchements ».
En 1754, elle retourne en Auvergne et commence à donner des cours gratuitement.
En 1758, elle conçoit sa fameuse « machine » de démonstration (faite de bois, carton, tissus, coton) qui est approuvée le 1er décembre par l’Académie de chirurgie.
Au cours de la formation qui durait deux mois les élèves étaient invitées à s’exercer sur le mannequin.
Elle meurt le 16 avril 1794 à 79 ans à Bordeaux dans le dénuement et la solitude, sa nièce et son mari étant absents. Il y a une rue Angélique du Coudray, à Thorigné-Fouillard et également une rue Madame-du-Coudray à Clermont-Ferrand, sa ville natale. La maternité de l’hôpital de Melun (77) porte aussi son nom.