Chers étudiant.e.s, retrouvez dans l’article ci-dessous les résultats d’admission en MMOP du premier groupe d’épreuves pour les étudiants en PASS et LAS inscrits pour l’année universitaire 2021-22.

 

Résultats par filière

Étudiant.e.s inscrit.e.s en… Résultats Premier Groupe d’Épreuves PROVISOIRES Résultats Premier Groupe d’Épreuves DÉFINITIFS
PASS Résultats PASS Résultats PASS
Étudiants hors EEE Résultats Étudiants hors EEE AU2G
LAS 1 (Humanités) Résultats LAS 1 (Humanités) Résultats LAS 1 (Humanités)
LAS 1 (Sciences) Résultats LAS 1 (Sciences) Résultats LAS 1 (Sciences)
LAS 2-3 (Humanités) Résultats LAS 2-3 (Humanités) Résultats LAS 2-3 (Humanités)
LAS 2-3 (Sciences) Résultats LAS 2-3 (Sciences) Résultats LAS 2-3 (Sciences)

Bien comprendre les résultats

Pour bien comprendre les acronymes et analyser vos résultats, consultez l’aide ci-dessous :

 

Focus sur les abréviations « AJ, ADAC, ASRP, AU2G » 

Vous pouvez avoir par formation santé différents types de résultats :

  • AJ « Ajourné » vous êtes ajourné sur la filière et ne pouvez prétendre au 2nd groupe d’épreuves.
  • ADAC « Admis Avant choix » vous êtes admis avant choix sur la formation correspondante.
  • ASRP « Admis sous réserve de place ou 2nd groupe » Ce résultat vous indique que vous êtes admis sous réserve de place libérée pour le 1er groupe et que vous êtes autorisé à vous présenter aux épreuves du 2nd groupe d’épreuves pour MMOP. (il n’y a pas d’oral pour kinésithérapie). Ce résultat vaut convocation à l’oral entre le 23 et le 30 juin en cas de non admission au 1er groupe d’épreuve (la date et le lieu vous seront communiqués à la fin de la période d’admission au 1er groupe)
  • AU2G « Autorisé au 2nd groupe d’épreuve » vous êtes autorisés à vous présenter aux épreuves du 2nd groupe sur cette formation sans démarche requise de votre part. Ce résultat vaut convocation à l’oral entre le 23 et le 30 juin en cas de non admission au 1er groupe d’épreuve (la date et le lieu vous seront communiqués à la fin de la période d’admission au 1er groupe)

 

 

Les personnes âgées représentent plus de 20% de la population française (Source INSEE 2020), pourtant, vieillir reste mal compris. Grâce aux outils de simulation proposés dans cet atelier innovant, les participants pourront faire un bon de plusieurs années dans le temps. Ils pourront ainsi aiguiser, par l’expérience, leurs compétences dans l’accompagnement des personnes âgées.

Pourquoi cet atelier ?

Cet atelier, proposé par l’Ecole de Gériatrie et de Gérontologie, a été créé pour permettre à ses participants de faire l’expérience des principales déficiences liées au vieillissement. 

Il est mené par sa responsable administrative, Myriam Taroudjit et Marie-Laure Portalez, ingénieure d’études. 

Des équipements spéciaux permettent aux participants de faire l’expérience sensorielle des principales déficiences liées à l’âge. Ils peuvent ainsi percevoir les difficultés des personnes âgées et  mieux comprendre leurs comportements et leurs besoins spécifiques.

“Un véritable apprentissage par l’expérience dans le but d’améliorer les conditions de vie des personnes âgées“

L’efficacité de cette méthode par simulation a fait l’objet d’une étude réalisée par des étudiants en médecine à l’Université Julius-Maximilians de Wurtzbourg (Dr. med. Filz S.A., Dr. med. Swoboda W. et al.).

Les recherches, effectuées sous forme de stages pratiques impliquant le port d’une combinaison de simulation, ont conduit aux résultats suivants :

  • Capacité d’empathie des conditions de vie d’une personne âgée après le stage pratique : 83% des participants.
  • Capacité de se mettre dans la situation d’une personne âgée après le stage pratique : 90% des participants.
  • Compréhension de l’état physique d’une personne âgée après le stage pratique : 95% des participants

 

Comment ?

A l’aide de combinaisons de simulation composées de plusieurs éléments, les participants se mettent à la place d’une personne âgée en faisant l’expérience des difficultés physiques et morales  liées au vieillissement.

Quelques exemples : 

  • LES LUNETTES SPÉCIALES

    Elles provoquent une perception différente de la couleur, un flou granuleux, une sensibilité à l’éblouissement et/ou un rétrécissement du champ visuel

  • LE CASQUE AUDITIF

    Il provoque une perte d’audition à haute fréquence

  • LE GILET DE POIDS

    Ce gilet permet aux participants de faire l’expérience d’une courbure de la colonne vertébrale, de basculement de bassin vers l’avant, d’une faiblesse posturale, de restriction de la mobilité, de perte de force, d’une augmentation du stress physique et/ou de l’affaiblissement du sens de l’équilibre.

  • LES GANTS

    Ils provoquent une restriction de la mobilité des mains, une diminution de l’agilité et une diminution de la sensation tactile

  • LES POIDS DE CHEVILLE

    Les poids de cheville provoquent une perte de force musculaire, une coordination altérée et une démarche incertaine en traînant les pieds

  • LA SEMELLE MOLLE DE LA SURCHAUSSURE

    Cette semelle particulière donne une sensation spongieuse et diminue la sensibilité du contact avec le sol, elle permet d’éprouver la sensation d’insécurité

  • DES GANTS SPÉCIAUX

    Ces autres gants permettent la simulation de tremblements, reproduits de façon réaliste grâce à la stimulation musculaire électrique et d’un module de commande réglable en continu

Les retours de nos étudiants

Chaque année, cet atelier innovant est donc proposé aux élèves de l’École afin de compléter leur cursus et améliorer leur compréhension de la personne âgée. Les témoignages sont élogieux :

Stéphanie : “Cet atelier était très intéressant et toutes les personnes travaillant auprès d’un public âgé devraient pouvoir participer à cet atelier de simulation. Perdre des sens est très perturbant.

Mariam : “Cet après-midi, j’ai vécu ce que les personnes avancées en âge que j’accompagne vivent au quotidien. Les douleurs musculaires, les problèmes auditifs et visuels, la lenteur, dus à l’environnement qui n’est plus adapté pour évoluer en toute sécurité“

Maïlys : “Dans le cadre professionnel, j’apporterai une attention d’autant plus particulière à ces « douleurs » et la manière dont les personnes le vivent et le subissent dans leur quotidien pour adapter au mieux les réponses à leurs besoins.”

 

Plus de photos : 

Après avoir été lauréats du Take-Off 3 de MUSE, les Docteurs Herrero et Bonnel ont présenté la formation PREPABLOC au cours de la séance « Recherche Et Innovation Chirurgicale 2021 » de l’Académie Nationale de Chirurgie. Cette formation a alors reçu le prix de l’innovation pédagogique ! Retour sur cette formation unique.

 

 

 

PRÉPABLOC : une formation destinée aux professionnels du bloc opératoire de demain

La construction du projet

Le lancement de PREPABLOC trouve sa source dans une démarche de co-création à l’initiative du Dr. Herrero, accompagnée par le Dr. Ferrandis. Une équipe pluriprofessionnelle et pluridisciplinaire a été composée rassemblant :

  • L’équipe enseignante de l’école d’IBODE du CHU,
  •  les Chefs de Cliniques-Assistants des hôpitaux du CHU et de l’ICM,
  •   les équipes du LIRMM,
  • Gypso-thérapeute des Urgences du CHU

 

Au programme de la formation

Proposé et coordonné par l’extracteur d’innovation, il s’agit d’un marathon de l’innovation sous la forme d’un concours en équipes d’une dizaine de personnes. Des séances de créativité permettent de concevoir des projets utiles en un temps record et d’apprendre à les « pitcher » en fin de semaine. Les cinq thèmes étaient le stress, la communication, la pédagogie chirurgicale de demain, l’attractivité des métiers du bloc et inventer un « Escape Game ».

 Les futurs IBODES, tuteurs des chirurgiens de demain, ont eu la chance de participer à divers ateliers théoriques ou pratiques tout au long d’une semaine de type « congrès ». Les responsables de l’école IBODE ont axé leurs présentations sur l’hygiène et l’instrumentation. Les Chefs de Cliniques-Assistants des hôpitaux du CHU et de l’ICM ont quant à eux animé des cours théoriques, en témoignant sur leur métier de chirurgiens des hôpitaux, en dirigeant des ateliers sur la suture et les nœuds chirurgicaux, ainsi qu’en permettant aux étudiants de tester leur habilité sur console de cœlioscopie.  Les équipes du LIRMM ont également collaboré sur le plateau de simulation high-tech hospitalo-universitaire du campus Arnaud de Villeneuve que le Dr. Debien et ses équipes font vivre au quotidien. Un atelier était aussi dédié à la réalisation des plâtres avec Christophe, le gypso-thérapeute réfèrent des urgences du CHU

 

Les objectifs de cet enseignement  
  • Former les étudiants avant leur arrivée en stage

    Pouvoir proposer à tous les étudiants en médecine une formation structurée, harmonisée au préalable à leur arrivée en stages hospitaliers chirurgicaux ou aux urgences.

  • Réduire le stress de ces étudiants

    Ainsi que celui des encadrants qui les accueillent au sein des blocs et qui, outre le temps nécessaire à les former en plus de leur charge de travail, avaient toujours l’angoisse de les voir faire des erreurs par méconnaissance dans ce milieu ô combien contrôlé.

  • Faire prendre conscience que le travail harmonieux en équipe est un facteur de réussite

    Qui bénéficiera au patient mais aussi à la sérénité d’un lieu de travail exigeant.

  • Susciter les vocations pour ces métiers

    Avec une information objective.

  • Initier très tôt à la méthodologie de l’innovation en mode « projet »

    Pour que les étudiants sachent créer, structurer et présenter des projets conformes aux ambitions qu’ils pourront nourrir tant sur le plan de leur avenir professionnel que scientifique.

Un projet soutenu par MUSE

Ce projet a pu prendre vie grâce à l’appui financier de MUSE (Montpellier Université d’Excellence) par le biais d’un appel à projet « Take OFF 3 » remporté en Juin 2020 avec l’aide active de l’extracteur d’innovation (Dr. Christophe BONNEL et Anaïs CAUSSE). L’équipe du Centre d’Innovation pédagogique de MUSE (CSIP) a également apporté sa pierre à l’édifice avec la réalisation d’un jeu de cartes interactif, ludique et à la scénarisation d’un « Escape Game » qui sera proposé l’année prochaine.

 

PREPABLOC : une formation qui rencontre un grand succès

La réussite du projet

La création de cette Unité d’Enseignement libre fut une réussite auprès des étudiants. En effet, fondé par une équipe pluriprofessionnelle et pluridisciplinaire, ce projet a été particulièrement suivi par un public intéressé composé d’étudiants en 3ème année de médecine, des élèves ingénieurs du LIRMM (Roboticiens) ainsi que des élèves IBODE (Infirmiers de Bloc opératoire).

 

L’avenir de PREPABLOC

Les étudiants ont particulièrement apprécié l’expérience et le projet lauréat sur la pédagogie chirurgicale de demain est à l’étude pour tenter de lui donner un avenir. Les équipes enseignantes nîmoises déjà largement rodées à ces concepts sont déjà dans la boucle pour l’adapter et l’équipe PREPABLOC partagera son expérience avec tous ceux qui, sur le plan national, souhaiteront s’en inspirer conformément aux souhaits de l’académie. 

 

Alors que les débats sur la santé mentale des étudiants ont ressurgi suite à la crise sanitaire et à l’heure de la réforme du 2e cycle, nos équipes pédagogiques ont développé, en collaboration avec les étudiants et des usagers, un concept pédagogique unique en son genre. Nommé temporairement “UE Savoir-Être et communication thérapeutique”, ce programme d’enseignement tourné vers l’empathie constitue une véritable innovation éthique et pédagogique. Afin d’en savoir plus, nous nous sommes tournés vers les porteurs de ce projet : Dr Amandine Luquiens et Pr Céline Bourgier ainsi que vers Théo Lacoste, étudiant membre du comité de pilotage.

 

Génèse d’un projet centré sur l’empathie

Un besoin d’évaluation né des modalités d’évaluation de la R2C

En 2018, le projet de réforme du second cycle des études médicales (R2C) arrive dans les mains des différents responsables pédagogiques de la Faculté et interpelle le Pr Céline Bourgier. En effet, celle-ci constate que les modalités d’évaluation des étudiants suite à la R2C porteront entre autres sur l’évaluation du savoir-être et de l’empathie des étudiants, au travers du certificat de compétences cliniques (C3). Or, à ce moment-là, aucun enseignement entièrement dédié au développement de cette compétence n’existe dans notre offre de formation. 

Rejointe en 2019 par Dr Amandine Luquiens, psychiatre-addictologue au CHU de Nîmes, les deux médecins vont donc s’associer pour piloter le projet de développement d’une unité d’enseignement novatrice, à même de répondre aux exigences de la R2C. Leur première piste est d’étudier le niveau actuel d’empathie des étudiants en médecine.

 

Un constat interpellant : l’empathie des étudiants en médecine décline au fil de leurs études

Leurs premiers constats sont surprenants. En effet les deux praticiennes, découvrent au gré de leurs recherches bibliographiques que les étudiants en médecine ont tendance à subir un déclin de leur empathie tout au long de leurs études. “Ce déclin débute de manière concomitante avec les stages hospitaliers. Il semblerait que la différence entre “l’idéalisation du métier de soignant” et la “réalité du métier de soignant” soit un facteur déclenchant” – explique Amandine Luquiens

Autre observation : ce déclin est très fortement corrélé aux problèmes de burn-out et de dépression que peuvent rencontrer les étudiants en santé.

 

Un enseignement structuré pour enrayer ce déclin et prévenir une meilleure qualité des soins futurs

Ces constats motivent les porteuses de projet à créer une nouvelle unité d’enseignement (UE) innovante, portée par un objectif double : 

  • Donner aux étudiants les outils et les compétences nécessaires à l’augmentation de la qualité des soins, en leur inculquant une approche centrée sur la personne et non pas seulement sur les symptômes / pathologies
  • Prévenir les risques psycho-sociaux, pour les patients, mais aussi pour les étudiants, futurs professionnels de santé.

Ces deux éléments complémentaires seront dès lors co-développés par un comité dédié, composé d’enseignants, d’étudiants et d’usagers.

 

Une UE co-construite pour l’acquisition de compétences autour de l’empathie envers soi-même et envers les patients

Étapes de la construction de l’UE

Une telle UE nécessite une période de création puis d’expérimentation qui se concrétisera au sein de la Faculté en 5 grandes étapes : 

  • ÉTAPE 1

    Création d’un comité de pilotage transverse

    S’agissant d’une UE créée de manière collaborative, les enseignantes ont eu à cœur de créer un comité de pilotage intégrant les étudiants afin que l’UE leur soit adaptée le mieux possible. Le comité est par ailleurs soutenu par le Conseil Pédagogique de la Faculté (présidé alors par Pr Denis Morin) et est composé d’enseignants de différents horizons ou de différentes spécialités afin d’avoir une vision globale du projet.

  • ÉTAPE 2

    Recensement de l’existant et élargissement du comité de pilotage

    À l’aide des personnels administratifs de scolarité, Amandine Luquiens et Céline Bourgier recensent les UE et enseignements existants au sein de l’offre de formation, mettant l’accent sur la relation patient-médecin, la construction de la relation de soin et le savoir-être. Ceci leur permet d’entrer en contact avec les enseignants porteurs des enseignements existants et de les intégrer au comité de pilotage de la nouvelle UE.

    ÉTAPE 2

  • ÉTAPE 3

    Remaniement des enseignements existants, développement de l’UE

    Le comité de pilotage propose une nouvelle organisation des enseignements existants sur une durée de 5 ans. Ceci, en les remaniant dans un ordre plus logique, avec une mise en œuvre plus progressive et congruente avec l’entrée des étudiants en stage hospitalier. En parallèle du remaniement de l’existant, de nouveaux enseignements sont proposés pour compléter l’offre de formation comme le module de communication thérapeutique, découpé en 3 niveaux progressifs et dans lequel sera intégré l’atelier-théâtre pré-existant.

  • ÉTAPE 4

    Intégration de l’UE dans le programme d’une promotion pilote

    La promotion DFGSM2 2021-22 est la promotion pilote et inaugure l’ensemble des enseignements de l’UE sur les 5 années. Quelques modules sont par ailleurs proposés aux DFGSM3 afin de tester les enseignements (étape 6) 

    ÉTAPE 4

  • ÉTAPE 5

    Suivi d’une cohorte d’étudiants afin d’évaluer l’enseignement

    Afin de mesurer l’impact de l’enseignement sur les étudiants, 3 promotions sont évaluées régulièrement sur des critères liés à l’empathie, mais aussi au bien-être, ou encore à la conception de la relation de soin. La promo DFGSM2 21-22 sera comparée à la DFGSM3 21-22 qui aura bénéficié d’un enseignement allégée, à la promotion DFASM1 21-22 qui, elle, n’aura pas pu bénéficier des différents modules de l’UE.

 

Une UE structurée pour faciliter l’acculturation des étudiants au sujet de la gestion des émotions

Comme le rappelle Théo Lacoste, Vice-Doyen étudiant 21-22, les étudiants en médecine sont “perfectionnistes” : “Ils sont sélectionnés car ce sont les meilleurs. Et ce mode de sélection se poursuit au cours des années. Le besoin d’être ou du moins de paraître “infaillible” à tous les niveaux – que ce soit professionnellement ou émotionnellement –  continue jusqu’à devenir une composante presque culturelle de notre façon de penser.” 

Or, c’est précisément une acculturation sur ce sujet que doit susciter cette UE : Amandine Luquiens le précise : “Nous recherchons une acculturation des étudiants, voire même, de la Faculté dans son ensemble. La Faculté prend soin de ses étudiants et les étudiants doivent prendre soin d’eux. Nous allons ainsi les aider à se saisir d’outils qui vont de pair à la fois pour se protéger mais aussi pour enrayer la “suppression émotionnelle” ; une stratégie de gestion utilisée depuis de nombreuses années par les médecins pour appréhender la relation patient-soignant.”

 Pour parvenir à cet objectif, l’UE est structurée autour de 4 grands modules, tous obligatoires : 

  • Initiation à la méditation de pleine conscience
  • Echanges de pratiques entre pairs : ce module permet de libérer la parole mais également de mieux appréhender la communication professionnelle au sein d’une équipe de soignants
  • Communication thérapeutique : un module sur plusieurs années avec des enseignements théoriques sur les annonces, l’intégration de l’atelier-théâtre et des ateliers de simulation.
  • Stigmatisation dans les soins : un module avec l’intervention d’usagers qui témoignent devant les étudiants de situations qu’ils ont pu vivre au cours de leur parcours de soin

 

En résumé : une initiative innovante, à plus d’un titre

L’humanisme est une valeur cœur de la Faculté. Elle est partie intégrante de son histoire, mais elle constitue également une valeur porteuse pour son avenir, comme en témoigne ce programme innovant, à plus d’un titre. En effet, il s’agit là d’une innovation éthique et pédagogique

  • co-créée avec les étudiants, les équipes pédagogiques, les usagers et les personnels administratifs : un véritable exemple de collaboration transversale entre les femmes et les hommes de notre communauté 
  • qui s’intéresse à une véritable problématique sociale et sociétale des étudiants en santé et qui intervient suffisamment tôt dans leur cursus pour l’anticiper et suffisamment longtemps pour la traiter en profondeur
  • qui intègre des modules théoriques mais aussi et surtout des modules très pratiques, centrée sur une approche humaine de la relation patient-soignant, notamment au travers d’ateliers de simulation
  • créatrice de compétences clés autour de l’empathie et du savoir-être : des outils indispensables pour une médecine plus humaine
  • porteuse d’un message à la fois pour les étudiants mais aussi pour leurs futurs patients

 

Des perspectives ouvertes sur les autres cursus

La mise en place de cette UE sur le cursus médecine pose inévitablement la question des autres filières portées par la faculté (maïeutique, paramédical). “La médecine est relativement en retard par rapport aux autres cursus”, concède Dr Luquiens. “En effet, il existe déjà des UE dans les autres cursus, mais pas de manière aussi structurée dans le temps. L’idée est donc, une fois cette UE fiabilisée “d’essaimer” sur les autres filières, dans une volonté d’approche transdisciplinaire de ces compétences.”

 

Pour la deuxième année l’association Agnes McLaren organise un prix de médecine, doté de 4000€ ! Les candidatures sont ouvertes aux étudiant.e.s de la Faculté de Médecine Montpellier-Nîmes qui soutiendront leur thèse d’exercice entre septembre 2021 et mars 2023. Retrouvez ci-dessous les modalités d’inscription et les critères d’éligibilité de votre thèse.

 

Ce prix récompense une thèse et en médecine portant sur la santé des femmes et/ou des enfants en situation de précarité ou de vulnérabilité et finance un travail basé sur cette thèse

L’association Agnes McLaren, créée en 2018 œuvre pour le maintien de la mémoire d’Agnes McLaren, écossaise et première femme médecin diplômée de la Faculté de Médecine de Montpellier, en 1878. C’est en l’honneur de cette femme médecin, qui dédia sa vie aux soins des femmes les plus défavorisées ou exclues de la société que l’association souhaite décerner pour la première fois un prix de médecine.

Ainsi, l’association a mis en place, à l’occasion du 8e centenaire de la Faculté en 2020, le Prix de Médecine Agnès McLaren. Tous les deux ans, ce prix récompense une thèse d’exercice et un travail (ou projet) de post-thèse, portant sur la santé des femmes en situation de précarité / vulnérabilité ou bien sur la santé des enfants exposés à la précarité et/ou les situations de vulnérabilité. Il finance également un travail basé sur cette thèse. Le Prix, d’un montant de 4000 € sera décerné en juin 2023 après pré-sélection par un comité et étude par un jury composé de professionnels de santé.

Pour la première édition, un prix remporté par Justine Allouche portant sur les connaissances et pratique du dépistage du cancer du Col de l’Utérus.

En 2021, le prix a été remporté par Justine Allouche pour son travail axé sur l’évaluation des Connaissances et des Pratiques vis-à-vis du Dépistage du Cancer du Col de l’Utérus chez les Femmes en Situation de Prostitution dans les Départements du Gard et de l’Hérault. Justine avait à cette occasion fait l’objet d’un article sur Midi Libre !

 

 

Critères d’éligibilité

Afin de concourir à l’obtention de ce prix de médecine, les candidats doivent respecter plusieurs critères d’éligibilité :

 

  • Ouverts à nos étudiant(e)s

    Critère 1 : Être étudiant(e) au sein de la Faculté de Médecine Montpellier-Nîmes

  • Année 2021-22-23

    Critère 2 : Soutenir sa thèse d’exercice entre septembre 2021 et mars 2023

  • Sujet de thèse

    Critère 3 : Soutenir une thèse dont le sujet traite de la santé des femmes les plus défavorisées voire exclues ou bien sur la santé des enfants exposés à la précarité et/ou les situations de vulnérabilité

  • Projet post-thèse

    Critère 4 : Thèse ouvrant sur un projet opérationnel

Quelles sont les étapes à suivre pour concourir ?

La deuxième édition du Prix de médecine McLaren va se dérouler en 5 phases, tel que suit :

  • avant le 15 mars. 2023

  • 15 avril 2023

    Phase de pré-sélection

    Phase de pré-sélection des thèses reçues par le comité de présélection. 5 thèses pré-sélectionnées.

    15 avril 2023

  • 15 mai 2023

    Avis de sélection

    Transmission de l’avis de sélection aux 5 candidats retenus.

  • Juin 2023

    Phase de sélection finale

    Examen des 5 thèses pré-sélectionnées par le jury. Les candidats doivent transmettre leurs thèses et travaux post-thèses avant le 24 janvier 2021.

    Juin 2023

  • sept. 2023

    Cérémonie de remise du prix

    Remise du prix Agnes McLaren lors de la cérémonie officielle.

Règlement du Prix Dossier de Pré-Candidature Dossier de candidature

Nous vous espérons nombreux.ses à concourir pour ce nouveau prix ! À vos plumes donc, et bon courage dans la rédaction de vos thèses !

 

 

L’Association du Tutorat Santé de Montpellier renouvelle sa Semaine Des Lycéens, du 21 au 25 Février 2022 ! Une semaine consacrée à tous les lycéens, à leurs parents et professeurs afin de désamorcer toutes les interrogations sur la REES (Réforme d’entrée aux études de santé) plus connue sous le nom du dispositif PASS-LAS.

 

Un événement organisé sur ZOOM, pour que le plus grand nombre puisse participer

Cette semaine, destinée à tous les lycéens (secondes, premières et terminales) mais également à leurs parents et professeurs, sera composée de différents créneaux dédiés à l’explication de la REES, les années PASS/LAS mais également les années supérieures. Les séances auront lieu sur ZOOM du 21 au 25 février 2022, sauf celles du Mercredi 23 Février matin qui se feront sur le Campus Arnaud de Villeneuve de la Faculté de Médecine (641 Avenue du Doyen Gaston Giraud, 34090 Montpellier).

La participation à cet évènement est totalement gratuite, et nécessite une inscription préalable via le formulaire ci-dessous :

Un programme riche en conférences, tuto et séances questions-réponses

Retrouvez ci-dessous le programme complet de la semaine :

  • Lundi 21/02 – 16h00 : Le premier créneau sera destiné à la présentation du Tutorat et de l’association ATSM. Le rôle du Tutorat au sein de la réforme et les services mis en place gratuitement par l’ATSM seront détaillés afin de rassurer les étudiants sur l’accompagnement pédagogique et psychologique qui leur sera proposé pendant leur année. Au terme de la semaine, les lycéens connaîtront le nouveau système mis en place avec la Réforme d’Entrée aux Etudes de Santé et le fonctionnement respectif du PASS et des LAS. Les différentes matières retrouvées au cours de l’année seront également détaillées.
  • Mercredi 23/02 – 14h00 : Prévue pour les secondes et les premières, une séance sera destinée à guider ces derniers par rapport aux spécialités à choisir lors de leur passage en terminale.
  • Mercredi 23/02 – 14h et Jeudi 24/02 – 19h : Deux conférences seront spécifiquement animées pour les parents et les professeurs afin de les inclure dans la Réforme d’Entrée aux Etudes de Santé et de leur expliquer le fonctionnement de celle-ci ainsi que du Tutorat.
  •  Jeudi 24/02 – 16h : Les tuteurs proposeront un atelier de méthodologie pour permettre une bonne appréhension et une bonne anticipation de l’année, alliant également un petit temps bien-être.
  •  Nouveau cette année : l’ATSM prévoit une matinée en présentiel à la faculté pour les terminales souhaitant voir le déroulement d’une séance tutorat pour les PASS. Il seront d’abord accueillis sur le campus ADV puis amenés à suivre une séance en amphithéâtre.
  • Les étudiants en terminale auront l’occasion de suivre 5 séances Tuto Lycée, reprenant quelques points de cours qu’ils seront amenés à voir lors du premier semestre de PASS/LAS.
  • La semaine se terminera enfin par un temps d’échange, durant lequel les tuteurs resteront à la disposition de tous pour débriefer de la semaine et répondre aux dernières questions.

Retrouvez ici la présentation et la vidéo replay de la réunion d’information sur le second semestre du PASS, les admissions en MMOP et la poursuite d’études.

 

Réunion du 17 janvier 2022

Retrouvez ci-dessous la présentation et la vidéo de la réunion du 17 janvier 2022

 

En septembre 2020, le Ministère des Solidarités et de la Santé publie un rapport intitulé « Les 1000 premiers jours ». Ce rapport a fait l’objet d’une base de travail pour les étudiant.e.s de 2e année en Maïeutique de notre faculté.

Un rapport comme pilier

Ce rapport, demandé par le Ministre des Solidarités et de la Santé Olivier Véran, est le fruit du travail de plusieurs chercheurs spécialisés dans le domaine de la petite enfance : pédopsychiatres, psychanalystes, éducateurs, médecins… Il fait état de l’importance des 1000 premiers jours de vie chez un enfant.

Les rapports de ce type pouvant être long et trop peu accessibles pour les familles ou les professionnels du domaine, la mission des étudiants de 2e année de Maïeutique était de simplifier les informations présentes dans ce rapport. Pour cela, leur projet consistait à créer des messages parlant et accessible à tous et de les retranscrire sur une affiche pour une large diffusion.

Des études de plus en plus liées à l’actualité

Les études en Maïeutique sont profondément liées à l’actualité. En effet, dès qu’une nouvelle loi à propos de l’enfant ou de la parentalité entre en vigueur, les sages-femmes doivent s’adapter.

Pour ces raisons, les étudiant.e.s de Maïeutique suivent des cours de Sciences Humaines et Sociales durant leur cursus. Ces cours permettent de comprendre les actualités liées à ce domaine, d’étudier les différentes cultures et les différentes situations familiales que nos futur.e.s professionnel.le.s de santé pourraient rencontrer.  Ceci afin de s’adapter à chaque patient et être en mesure de leur apporter le meilleur suivi possible.

Le but de ce cours est également de leur faire prendre conscience qu’ils peuvent être acteur.rices de la société, notamment en vulgarisant les informations dont ils disposent pour les rendre accessibles au plus grand nombre… justement l’objet du projet qui leur a été confié.

 

Le projet de vulgarisation scientifique

La consigne donnée aux étudiants était de transformer un savoir scientifique en messages clairs pour un public divers, à la fois au niveau social et culturel, le tout en prenant en compte les formes multiples de famille. La responsable de ce cours Kristina t’Felt, docteure en sociologie, a divisé la classe en quatre groupes. Chaque groupe devait travailler sur un thème différent :

  • Groupe 1

     Les interactions entre enfants et parents (partie I A du rapport).

  • Groupe 2

    Le mode de vie pour le développement de l’enfant (partie I B du rapport)

  • Groupe 3

    Le « parcours 1000 jours » : suivi personnalisé parent-enfant (partie II du rapport)

  • Groupe 4

    Les congés de naissance (partie IV A du rapport)

Les productions graphiques

Grâce à ce projet, quatre affiches ont été réalisées en partenariat avec les étudiants de l’Institut Privé d’Enseignement Supérieur des Arts Appliqués de Montpellier (IPESAA). Celles-ci pourront être transmises par les étudiants en Maïeutique. Les voici :

 

Crédits illustrations : 

Les interactions enfants-parents – Illustration : Blandin CHAUVET – Ecole IPESAA, section illustration concept-art

Les congés de naissance – Illustration : Yona TANGHE – Ecole IPESAA, section illustration, concept-art

Le parcours des 1000 jours – Illustration : Raphaël SUKY – Ecole IPESAA, section illustration, concept-art

Le mode de vie – Illustration : Julien LAWRENCE – Ecole IPESAA, section illustration, concept-art

Une initiative pérenne

Face au succès auprès des étudiants mais également en terme pédagogique, ce projet va être reconduit auprès des étudiants de Nîmes en 3e année de Maïeutique.

Les capacités d’accueil en MMOP et les groupes de parcours associés pour les étudiants inscrits en PASS et LAS 2021-22 ont été votées lors des délibération de la Commission de la Formation et de la Vie Universitaire (CFVU) du 30 septembre et du 18 octobre 2021. Retrouvez-les dans l’article ci-dessous.

Toutes les informations sur le PASS, sont à retrouver de manière détaillée sur cette page.

Toutes les informations sur les LAS, sont à retrouver de manière détaillée sur cette page.

Capacités d’accueil en MMOP

Pour les étudiants inscrits en 2021-22, les capacités d’accueil en MMOP sont définies dans le document ci-dessous.

 

Groupes de parcours

Pour les étudiants inscrits en 2021-22, la constitution des groupes de parcours MMOP sont définies dans le document ci-dessous.

Les modalités d’admission (MAD) en MMOP pour les étudiants inscrits en PASS et LAS 2021-22 ont été votées lors de la délibération de la Commission de la Formation et de la Vie Universitaire (CFVU) du 14 octobre 2021. Retrouvez-les dans l’article ci-dessous.

 

Délibération CFVU du 14 octobre 2021

Toutes les informations sur le PASS, sont à retrouver de manière détaillée sur cette page.

Toutes les informations sur les LAS, sont à retrouver de manière détaillée sur cette page.