Après notre rencontre avec l’AMESF, cette semaine, c’est en compagnie du bureau 2019-2020 de l’association Corporation Carabins Crocodiles (CCC) que nous nous retrouvons. La présidente, Célia Pourtier et les autres membres nous en disent plus sur l’association nîmoise.

En quelques mots, qu’est-ce que la CCC ?

La corporation carabins crocodiles est une association à but non lucratif, régie par la loi du 1er juillet 1901 et le décret du 16 août 1901. Tenue par des étudiants en médecine de deuxième et troisième et années, elle a de nombreuses fonctions dans la vie étudiante de la faculté de Nîmes : par exemple l’édition et la vente de polycopiés destinés aux étudiants de la Faculté de Médecine sur le site de Nîmes. Il nous arrive également d’organiser des manifestations étudiantes qu’elles soient festives, solidaires, culturelles, sportives, ou de loisir.

L’association nous permet à la fois de représenter les adhérents auprès des entités administratives de la Faculté de Médecine de Montpellier-Nîmes et de l’Université de Montpellier avec la collaboration des élus étudiants et d’intégrer et soutenir les responsables locaux de SCOPE/SCORE.

Quelles activités ou actions mettez-vous en place tout au long de l’année ? 

Tout au long de l’année l’association organise des évènements de santé publique pour sensibiliser les étudiants de la Faculté et récolter des fonds pour diverses associations : 

  • Movember pour sensibiliser au dépistage du cancer de la prostate durant le mois de Novembre. 
  • Le Téléthon, la CCC tient un stand dans le Hall du CHU de Nîmes et récolte des fonds pour la fondation. 
  • Prévention sexuelle et vente de roses lors de la Saint-Valentin, afin de sensibiliser aux différentes IST et moyens de contraception. 
  • L’hôpital des nounours pour familiariser les plus jeunes au milieu hospitalier. 
  • Le repas à l’aveugle à Vatel avec la Fédération des aveugles et amblyopes de France. (FAAF) 

Nous soutenons les étudiants de première année de PACES avec l’édition et la vente de polycopiés, en accord avec les professeurs d’université. Nous les accompagnons également tout au long de l’année en leur organisant des repas sur le site de Carémeau, mais également en les soutenant à la sortie du concours du premier semestre. 

Nous organisons de nombreux évènements de rassemblement étudiant comme Le Gala annuel au mois de Novembre, ou la soirée post concours PACES du mois de décembre. 

Cette année, c’est aussi nous qui, en coordination avec Lucas Dafontis et l’ACM sur le site de Montpellier, avons organisé le concours blanc des D4.

Pourquoi avoir choisi la filière médecine à titre personnel et qu’est-ce que l’association apporte aux étudiants de cette filière ?

« A titre personnel, j’ai eu la vocation de pratiquer la médecine alors que je préparais mon concours PACES, j’avais 18 ans. Il m’est alors apparu comme une évidence de vouloir venir en aide à ceux qui sont dans la souffrance et dans la faiblesse, et de préserver la vie dans ce qu’elle a de plus beau. La médecine est une filière passionnante, les études sont difficiles, mais je n’avais jamais vu un tel esprit de soutien presque familial, entre ceux qui deviendront mes futurs confrères/soeurs. » Célia P. 

« Avec un grand attrait pour les matières scientifiques, et ayant pour volonté d’être au service des autres mais ne sachant pas encore par quel moyen, après le Bac, je me suis d’abord orientée vers un IUT biologique. Le diplôme obtenu, j’ai tenté la PACES avec pour but la pharmacie, ce à quoi je suis arrivée. Puis en 4ème année, avec le désir grandissant d’être au contact direct des patients à l’hôpital, et décisionnaire de la prise en charge, j’ai finalement compris que c’était la médecine qui me correspondait à 100%. Un long cheminement personnel et professionnel, et une passerelle plus tard, me voilà dans les plus belles études à mes yeux. Longues, difficiles mais tellement prenantes, satisfaisantes et enrichissantes. Avec qui plus est une grande entraide, et de jolies rencontres amicales. » Laure M. 

Quant à l’association, elle apporte aux étudiants membres l’occasion de se réaliser dans un travail d’équipe, de développer de nouveaux projets et de se réaliser dans leur investissement personnel. Et aux adhérents de se retrouver dans un cadre extérieur à celui de l’hôpital, pour échanger et se retrouver.

Pourquoi selon vous adhérer à votre association ? 

Adhérer à notre association permet plusieurs choses. Tout d’abord, les étudiants en PACES,  DFGSM2, et DFGSM3 peuvent acheter les cours et polycopiés disponibles afin de compléter leurs révisions. Les adhérents ont aussi la possibilité de participer à nos événements de rassemblement étudiants quels qu’ils soient ou d’acheter les différents produits dérivés et goodies que nous mettons à leur disposition comme par exemple le pull de la Faculté.

Enfin, l’adhésion permet à tout étudiant d’avoir une voix lors des Assemblées Générales.

Comment adhère-t-on ?

Pour adhérer, c’est très simple, il vous suffit de remplir une fiche d’adhésion en renseignant votre nom, adresse, mail et numéro de téléphone et de payer la somme de dix euros. 

Vous recevrez ainsi votre carte d’adhésion qui vous permettra de venir acheter les cours dont vous avez besoin au local de la corpo sur le site de la faculté de Nîmes. 

Quelques mots sur le bureau de l’année 2020-2021 ?

Une seule liste s’est présentée pour la succession du Bureau restreint de la corporation carabins crocodiles, elle a été présentée et approuvée par l’unanimité des adhérents présents à l’assemblée générale de démission du bureau 2019/2020. Ainsi suite à la démission de notre bureau les nouveaux représentants de l’association sont : 

Président : Alexandre CARRAT 

Trésorier : Arthur POMMIER 

Vice-présidente générale : Léhéna CACHIA 

Secrétaire : Ambrine BOUZIT 

Pour des soucis de distanciation sociale et au vu des mesures sanitaires actuelles, la faculté étant fermée jusqu’à nouvelle ordre, cette assemblée générale s’est déroulée en visio-conférence sur ZOOM. Étaient présentes plus de 40 personnes lors de cette assemblée. 

Pour finir, vous pouvez, dès maintenant, nous suivre sur la page facebook : @CCC.Corpo 

Nous contacter sur Facebook via le compte : Charles Claude Croco 

Et nous retrouvez sur Instagram : @CharlesClaudeCroco

 

Cette semaine, nous rencontrons Justine Rizzo, présidente de l’association des étudiants sages-femmes de Montpellier, l’AMESF. Objectifs, actions, volonté, retrouvez dans cette interview tout ce qu’il faut savoir sur cette association !

En quelques mots, qu’est-ce que l’AMESF ?

L’AMESF, c’est l’association étudiante de la filière maïeutique de Montpellier. Nos objectifs sont de représenter les étudiants sages-femmes, de proposer des services et du divertissement à nos adhérents mais aussi de mettre en place des actions solidaires et humanitaires. Pour cela, nous sommes inscrits dans plusieurs réseaux d’associations. D’abord au niveau local avec l’AGEM, l’Association Général des Etudiants Montpelliérains, mais aussi national avec l’ANESF, l’Association Nationale des Etudiants Sages-Femmes.

 

Quelles activités ou actions mettez-vous en place tout au long de l’année ? 

Plusieurs projets rythment notre année, certains pour le divertissement comme par exemple le Gala de fin d’année ou le Concert en rose, qui lui est à but caritatif pour l’association Naître en Rose.

Tout au long de l’année, ont également lieu plusieurs actions solidaires où nos adhérents peuvent venir bénévolement nous aider à tenir des stands. À l’occasion du mois « Octobre Rose » nous réalisons de la prévention contre le cancer du sein ainsi qu’une récolte de fond pour l’association « Cancer du sein, Parlons en ! ». Le Téléthon et le Sidaction sont également des événements auxquels nous répondons présents. 

Cette année, un projet a été mis en place pour la première fois : le projet “Endométriose”. Il nous tient particulièrement à coeur car cette maladie n’est que peu connue et touche pourtant environ 10% des femmes.  Nous nous sommes rendus dans plusieurs facultés  sur Montpellier pour rencontrer de nombreux étudiants et enseignants ne faisant pas forcément partie du domaine de la santé (Faculté des Sciences, Université Paul Valéry ou encore la Faculté de STAPS). Nous avons pu informer sur cette maladie, par des flyers, des quizz/jeux ou encore par une maquette regroupant de nombreuses informations. Nous avons terminé la semaine en organisant une conférence “ciné-débat” à la Faculté de Médecine sur le sujet. A la suite d’un court métrage, un échange entre différents professionnels de santé (sage-femme, gynécologue) et le public a pu avoir lieu. Nous avons donc étendu la connaissance de cette maladie et récolté également de nombreux fonds pour la recherche de l’association “EndoFrance”.

Enfin, nous collaborons aussi avec l’Etablissement Français du Sang, chaque mois nous sensibilisons au don de sang, de plasma et de moelle osseuse et annonçons les différents lieux de collecte à travers nos publications.

Pourquoi avoir choisi la filière maïeutique à titre personnel ? Selon vous,  qu’est-ce que l’association apporte aux étudiants de cette filière ?

Ce qui me plait dans le métier de sage-femme, c’est de pouvoir travailler dans la santé, de venir en aide aux familles dans un moment particulier de leur vie comme la naissance d’un enfant, de pouvoir accompagner, soutenir et conseiller la femme tout au long de sa vie. Etre sage-femme c’est avoir de multiples compétences et connaissances, aussi bien gynécologiques, pédiatriques, qu’obstétricales. Ce métier, c’est connaître la physiologie de la femme sur le bout des doigts et savoir détecter le moindre problème.

L’association quant à elle, apporte aux étudiants de cette filière du soutien, des activités et une certaine curiosité sur différentes problématiques. Elle permet aussi de participer à divers projets solidaires et humanitaires, comme cités auparavant. L’association apporte aux étudiants de cette filière un soutien aux nouveaux arrivants, comme aux aînés.

Pourquoi selon vous adhérer à votre association ? 

L’adhésion offre de nombreux avantages que nous divisons en divers pôles. 

Le pôle scolarité
Le pôle divertissement
Le pôle service à l’étudiant
Le pôle partenariat
Le pôle représentation
Le pôle solidarité
Il nous permet de mettre en place un système de mutualisation des prises de notes et d’impressions des cours au format papier. Nous faisons également des commandes groupées de livres et de matériel pour les stages.  Il permet aux adhérents de participer aux soirées que nous organisons et d’obtenir des tarifs préférentiels dans certains restaurants, bars et boîtes de Montpellier. C’est aussi l’occasion de développer un esprit de cohésion grâce à nos événements comme le gala de fin d’année. Il donne accès à « SOS Nounou », un système permettant de mettre en relation les étudiants sages-femmes avec des parents cherchant des baby-sitters. Nous offrons aussi la possibilité de commander des paniers de légumes à des prix abordables. Il permet à nos adhérents d’obtenir des prix réduits chez les partenaires de notre association Il permet aux étudiants d’être informés des différents débats et formations organisées par l’AGEM et l’ANESF et de pouvoir y participer. Il donne droit aux adhérents de participer à toutes les actions que nous menons, comme celles précédemment citées.

Comment adhère-t-on ?

En effectuant le paiement d’adhésion à hauteur de 10€ au local de l’AMESF, sur le Campus Arnaud de Villeneuve au 641 avenue du Doyen Gaston Giraud, à Montpellier 34090. 

Tout étudiant, peu importe sa filière, peut adhérer à notre association depuis cette année. Ils n’ont pas accès à tous les avantages comme un étudiant sage-femme mais sont les bienvenus pour nos événements festifs, partager leurs idées ou participer à nos différents projets par exemple !

Quelques mots sur le bureau de l’année 2020-2021 ?

Nous avons une confiance totale dans la relève, de très belles choses sont prévues et nous avons hâte qu’ils mettent en place tous leurs projets ! 

En attendant, vous pouvez nous retrouver sur tous nos réseaux !

Facebook : AMESF – Association Montpelliéraine des Étudiants Sages-Femmes

Instagram : amesf_sfmtp

Snapchat : amesf_sfmtp

Twitter : AMESF_SFMTP

 

 

 

La pratique d’une activité physique n’est pas seulement un moyen de perdre du poids. L’intérêt du sport est majeur d’un point de vue médical, sociétal et économique. C’est en effet un allié pour les défenses immunitaire ou encore pour le bien-être général : marcher, courir ou jardiner active des mécanismes métaboliques, autrement dit des réactions biologiques, se déroulant dans notre corps.

Les bienfaits du sport peuvent être visible sur le physique mais aussi sur la santé mentale :

Santé physique

Lutte contre surpoids et les maladies de type diabète

Le sport ne permet pas à proprement parlé d’éviter l’obésité ou le surpoids. Toutefois, l’activité physique est régulièrement prescrite en complément d’un traitement adapté pour aider les patients à atteindre leurs objectifs.

De manière générale, le sport permet de réguler le poids dans le but d’obtenir une silhouette plus tonique. le muscle peut produire certaines hormones, les myokines, ayant des effets métaboliques à distance sur plusieurs organes. En effet, comme le dit Cédric Moro (directeur de recherche à l’Inserm au sein de l’Institut des maladies métaboliques et cardiovasculaires de Toulouse), « Chez un patient obèse, le muscle comporte un peu de graisse. Faire de l’exercice la fait fondre et l’insuline devient alors plus efficace pour alimenter le muscle en sucre. Cela limite notamment l’apparition du diabète de type 2 ». 

Les effets positif du sport sur les problèmes de surpoids ou de diabète ne sont bénéfiques que s’ils sont pratiqués correctement. Il y a des recommandations qui existes et qui doivent être respectées pour que cela soit efficace avec un minimum d’effets secondaires. 

Maladies cardiovasculaires

Du côté des maladies cardiovasculaires, les facteurs risques sont connus : tabac, stress, hypertension… Une activité physique régulière améliore et régule le fonctionnement du système cardiaque entraînant une diminution des risques cardio-vasculaires :

  • Réduction potentielle de 50% de l’hypertension artérielle
  • Augmentation du bon taux de cholestérol
  • Régulation du taux de sucre dans le sang

On sait aussi qu’en dessous d’un seuil de VO2 max, soit la quantité maximale d’oxygène que le corps consomme lors d’un effort intense, un insuffisant cardiaque doit être transplanté. Le chercheur en physiologie à l’I2MC, Thibaut Guiraud, explique qu’ « Avec l’activité, on améliore sa capacité physique et on peut l’extraire de la zone rouge qui se situe au-dessus de 5 METs (équivalents à la capacité de marcher à 4-5 km/h pendant quelques minutes ».

Ainsi, l’activité physique régulière permet au coeur d’être plus résistant et donc de prévenir ou ralentir les problèmes cardiovasculaires.

 

Cancer

Ce n’est plus un secret, l’activité physique peut être bénéfique sur la guérison de certains cancers.

Le cancer est la première cause de mortalité devant les maladies cardiovasculaires : le nombre de cas a doublé sur les 30 dernières années.

La pratique sportive pendant un traitement permet au corps de contrer certains effets négatifs des traitements tel que la fatigue. A condition bien sûr que l’effort soit modéré et adapté en fonction du traitement. L’oncologue du Centre Léon-Bérard, Béatrice Fervers, nous explique que « Plus tôt le patient commence l’activité physique après son diagnostic, mieux il arrive à contrer les effets secondaires ».

En effet, bouger modifie la composition corporelle (diminution de l’adiposité viscérale et maintien, voire amélioration de la masse musculaire) ainsi que la force musculaire. Les conséquences possibles de la pratique régulière de l’activité physique sur les mécanismes impliqués dans la prolifération tumorale s’expliquent : les effets les mieux documentés concernent le cancer du sein et relèvent de la régulation glycémique, de l’augmentation de la sensibilité à l’insuline, d’un effet anti-inflammatoire et d’une régulation hormonale.

Selon les chercheurs de l’ISERM, l’activité physique permettrait de réduire les risques de récidives liés au cancers du sein et du côlon.

Santé mentale

Nous avons pu le voir dans l’article sur la méditation, l’activité physique contribue à une meilleure santé mentale.

Le sport n’aide pas seulement les personnes atteintes de maladies. Le sport permet aussi de développer le bien-être de la personne qui le pratique pour des risques psychologiques réduits.

Anti-stress

L’activité physique peut permettre de réduire le stress. En effet, le sport déclenche dans l’organisme la production d’hormones appelées endorphines, des hormones du bien-être. Ainsi, après une activité sportive, le degré d’anxiété s’en trouve diminué. 

Le Docteur Martine Duclos, endocrinologue et chef du service de Médecine du sport aux CHU Gabriel-Montpied et Estaing (Clermont-Ferrand), explique que le sport permet de palier à l’utilisation d’anxiolytiques par exemple « chez des sujets anxieux ou stressés, l’activité physique régulière procure les mêmes bénéfices que les anxiolytiques, sans les effets secondaires et l’accoutumance ; elle apporte aussi une action similaire à celle des antidépresseurs chez des sujets souffrant de dépression légère à modérée ». Le sport induit aussi une sécrétion de neuromédiateurs impliqués dans la dépression quand ils sont en carence, sérotonine en tête.

Au-delà de son effet tranquillisant, le sport permet aussi de faire une coupure avec le quotidien, et d’oublier les petits tracas qui nous occupent habituellement l’esprit le temps de la pratique.

Qualité du sommeil

De la réduction du stress à l’amélioration du sommeil, il n’y a qu’un pas. 

Le Docteur Duclos témoigne que “l’activité sportive aura deux conséquences positives : vous aurez moins de difficultés d’endormissement et les sportifs auront moins de réveils précoces”.

Cela s’explique notamment grâce à la régulation de la tension artérielle et la sécrétion d’endorphines qui permettent de mieux se détendre. Ainsi, grâce au sport, on est moins stressé ce qui entraîne une fatigue physique et non une fatigue psychologique.

De plus, la pratique sportive oblige les personnes à mieux s’organiser et donc à réguler son rythme biologique (appelé aussi rythme circadien). Cela implique aussi une meilleure alimentation pour de meilleures performance. Tous ces facteurs jouent un rôle importants sur la qualité du sommeil.

Toutefois, il est important de ne pas faire de sport trop tard dans la journée “car sinon cela décalera votre horaire d’endormissement”, souligne Martine Duclos.

Cerveau et dépression

Pour finir, le sport permet au cerveau de sécréter de la dopamine. La dopamine est un neurotransmetteur qui intervient dans le mécanisme de la récompense.

Mémoire, cognition, humeur : l’exercice physique optimise les performances et la santé mentales.

L’équipe de Lisa Weinberg du Georgia Institute of Technology (Etats-Unis) a effectué une étude sur des étudiants : mémoriser 90 photos. Le premier groupe devait effectuer une exercice de musculation des jambes pendant que l’autre groupe restait assis. Deux jours plus tard, les étudiants devaient reconnaître le plus d’images possible sur un lot de 180 : le groupe entraîné a su en reconnaître 60 %, 10 % de plus que les témoins.

La chercheuse Martine Duclos a constaté une “corrélation positive entre leur condition physique et la catégorie de lycée dans lequel ils étaient (général, professionnel, agricole). ». Cela s’explique, selon le Docteur Duclos, parce que “l’activité musculaire entraîne la production de myokines, des protéines qui, par un mécanisme complexe, vont pousser le cerveau à produire des facteurs de croissance, des neurotrophines et plus particulièrement le BDNF (brain-derived neurotrophic factor). Il favorise la création de microvaisseaux (angiogenèse) et la production de nouveaux neurones (neurogenèse)”.

Le sport à la faculté – Association ASMM (AS Médecine Montpellier)

Cette association de sport est constituée de 3-4 membres au service des étudiants en médecine qui souhaitent pratiquer une activité physique régulière. Dans le but de promouvoir le sport, elle met à leur disposition des terrains et du matériel sportifs et organise des compétitions universitaires.

Nos projets :

  • Création d’une équipe de Volley féminine;
  • Développement d’une équipe de rugby mélangeant étudiants en médecine et en odontologie;
  • Création d’une équipe de basket constituée d’étudiants en médecine, pharmacie et odontologie;
  • Organisation de tournoi de futsal, tennis, pétanque, beach volley.

Bureau :

Président : Mustapha MOUSTAFAOUI
Secrétaire : Maxime FOULQUIER
Trésorier : Youssef TRIGUI

 

 

Contact :

Institut de Biologie
4 Boulevard Henri IV
34965 Montpellier Cedex 2

Instagram

 

Sources : 
https://lejournal.cnrs.fr/articles/le-sport-est-bon-pour-la-sante-cest-prouve
https://www.naturaforce.com/blog/2017/06/03/bienfaits-du-sport-sur-la-sante/
https://www.sciencesetavenir.fr/sante/bouger-ameliorer-le-cerveau_29226

Le stress, l’anxiété ont des impacts sur notre système cardio-vasculaire ce qui engendre une augmentation du stress et de l’anxiété. C’est un cercle vicieux ! Ainsi, des solutions non médicamenteuses existent et sont à la portée d’un grand nombre de personnes. Parmi elles, nous pouvons compter sur la méditation.

La méditation est connue pour avoir plusieurs effets positifs sur la santé.

Stimule le cerveau

Une des particularités de la méditation pleine conscience est qu’elle permet de développer sa mémoire en favorisant l’attention. Cela consiste à considérer l’esprit comme un muscle. Ainsi, comme tout autre muscle, pour le développer, il faut l’entrainer quotidiennement à l’aide de la méditation pleine conscience.

Cette-dernière permet de maintenir l’attention focalisée sur une idée précise et d’éviter de laisser son esprit trop divaguer.

Le saviez-vous ?

La méditation de pleine conscience, ou mindfulness, consiste à se concentrer sur ses sensations, sa respiration, ses émotions, ses pensées, sans émettre de jugement de valeur. Elle a été développée par Jon Kabat-Zinn, un professeur de médecine de l’Université du Massachusetts. 

Des études américaines dirigée par la neuroscientifique Sara Lazar, de la Harvard Medical School, ont prouvé que la méditation permettrait d’augmenter la matière grise dans les zones de l’apprentissage, de la mémoire et du contrôle des émotions.

Cette étude a aussi prouvé que la méditation pouvait être fortement appréciée pour les personnes ayant des troubles de l’attention : réduction de l’hyperactivité, de l’impulsivité et donc renforcement de l’attention.

Anti-dépresseur 

Parmi les autres bienfaits de la méditation, les recherches ont montré que celle-ci permet de diminuer le stress, l’anxiété et donc les risques de dépression. Comment cela fonctionne-t-il ? On se concentre sur la respiration par une simple prise de conscience de l’inspiration et de l’expiration. Ces techniques sont facilement accessibles à tous, même aux enfants.

Le saviez-vous ?

Le Professeur Tu-Anh Tran, enseignant à la Faculté, a mis à disposition sur sa chaîne YouTube 4 méditations guidées* pour que les enfants et leurs familles puissent pratiquer tout le long de la journée pour avoir la paix en soi et se concentrer sur le travail.

Episode 1 :

Episode 2 :

 

Episode 3 :

  

Episode 4:

  

 

Cette méthode augmente le mouvement respiratoire permettant une meilleure diffusion de l’oxygène dans le corps et plus particulièrement dans le cerveau. Enfin, la méditation pleine conscience améliore le fonctionnement du cortex préfrontal qui est dédié à la gestion des émotions. Celui-ci développe l’intuition et la créativité tout en limitant les émotions négatives comme le stress, la peur ou encore la colère.

« La méditation équilibre les degrés d’excitation des deux hémisphères cérébraux. Ce point d’équilibre facilite l’harmonie entre le corps et l’esprit. La méditation est une ressource précieuse à une époque qui génère de plus en plus de déséquilibres psychosomatiques » – Marc de Smedt, éditeur, écrivain et journaliste français, spécialiste des techniques de méditation et des sagesses du monde.

Booster d’immunité

Enfin, la méditation est aussi pour ses bienfaits en tant que « booster » d’immunité. 

En effet, la méditation pleine conscience a des effets sur les gènes pro-inflammatoires permettant à l’organisme de se régénérer plus facilement après une situation de stress ou d’anxiété. 

Le repos qu’elle procure est considéré comme plus efficace et plus profond que celui atteint pendant le sommeil. Le corps produit moins de déchets grâce à une oxygénation accrue des poumons agissant ainsi sur le système hormonal, vasculaire et musculaire. Ainsi, cela implique donc une augmentation de l’immunité et une régulation de la sensibilité à la douleur.

Le saviez-vous ?

La Faculté de Médecine Montpellier-Nîmes propose un Diplôme Universitaire (DU) Méditation et Santé. 
Objectif(s) de la formation :
Connaître les principes, les apports de la méditation et savoir la mettre en pratique pour améliorer la santé des soignants et des patients.
Compétences acquises

  • Identifier ce qu’est /n’est pas la méditation
  • Comprendre les mécanismes physiologiques de la méditation et leur intérêt dans la santé Identifier des applications possibles de la méditation en milieux de soins
  • Poursuivre ou renforcer sa propre pratique régulière
  • Mettre en œuvre un projet intégrant la méditation dans son milieu de soin (pour ses patients ou son entourage professionnel)

Des études via le protocole de “Mindfulness-bases stress reduction” (MBSR) en anglais, ont montré des effets positifs sur la réduction des gènes pro-inflammatoires, la réponse immunitaire au vaccin anti-grippal, la communication immunitaire chez les personnes atteintes de cancer ou encore l’activité des cellules immunitaires chez les patients porteurs du VIH.

Ce qu’il faut retenir

Durant cette crise sanitaire sans précédent, il est important de trouver de nouvelles façons de se protéger du stress et de l’anxiété dû au confinement. Ainsi, pratiquer la méditation en groupe, même à distance, permet de rompre la sensation d’isolement social et créé des liens d’appartenance.

La méditation

  • Favorise l’attention et développe la mémoire
  • Permet de réguler le stress et l’anxiété
  • Aiderait le système immunitaire à se développer

 

*Ces méditations sont extraites de son livre « Méditasoins: petites méditations pour grands maux de l’enfant » aux éditions Thierry Souccar.
*Journal de thérapie comportementale et cognitive (2010) 20, 11—15 – Impact de l’approche thérapeutique de pleine conscience mindfulness-based stress reduction (MBSR) sur la santé psychique (stress, anxiété, dépression) chez des étudiants –  C. Berghmans, C. Tarquinio, M. Kretsch

 

Le Professionnel de Santé :

Nous remercions le Pr Tran pour son aide apportée à l’occasion de la rédaction de cet article.

Tu-Anh Tran

Tu-Anh Tran

Professeur, chef du service Pédiatrie CHU de Nîmes

Le Pr Tu-Anh TRAN est pédiatre, spécialiste des maladies inflammatoires et rhumatologiques de l’enfant, et chef de service de pédiatrie au Centre hospitalier universitaire de Nîmes. Lui-même adepte de la méditation, il est à l’origine de la création d’un des premiers diplômes universitaires de méditation en France, à la faculté de médecine de Montpellier-Nîmes : « Méditation et santé ». Le professeur Tran utilise depuis plus de 10 ans la méditation pour soigner ses jeunes patients.

 

 

 

La situation actuelle nous amène (ou ramène) vers de nouvelles activités et la lecture en fait partie. En cette période de confinement, de nombreux livres numériques ont été mis à disposition gratuitement en ligne. Que ce soit pour les plus férus de lecture ou pour les personnes qui veulent découvrir de nouveaux domaines de connaissances, il y en a pour tous.

 

Voici donc une liste de plusieurs thèmes et plateformes qui pourraient vous aider à trouver votre bonheur :

 

Bibliothèque InterUniversitaire de Montpellier

Premier réflexe des étudiants à l’UM, la Bibliothèque InterUniversitaire de Montpellier (BIU) permet aux étudiants de l’Université de Montpellier d’avoir accès à tous les documents disponibles sur la plateforme.

Ainsi, vous pourrez y retrouver des :

  • Revues scientifiques
  • Livres
  • E-books
  • Thèses et mémoires

Chacun pourra trouver son bonheur pour se cultiver, pour étudier ou pour travailler sur sa thèse. 

 

Gallica BNF

La Bibliothèque Nationale de France met également à disposition de tous de nombreux livres gratuits, mais pas que ! Retrouvez :

  • à lire : les ePubs
  • à voir : les conférences
  • à découvrir : les sélections de trésors
  • pour les élèves : des ressources
  • pour les enfants : des activités, des coloriages, des histoires

 

La lecture en ligne – Médecine

S’ajoutant aux ressources précédentes, certains sites proposent des pdf et ebooks en relation avec les études que vous poursuivez. C’est le cas du site “Livres pour tous” qui possède une section Médecine et Santé avec des documents accessibles à tous et gratuits.

Il en est de même pour le site internet “Univers médecine” qui propose des livres sur la médecine en fonction du niveau.

 

Les grands groupes et éditeurs

Pour aider les français à traverser cette crise sanitaire, certaines grosses enseignes ou éditeurs ont mis à disposition des e-books gratuits. 

Avec des thèmes plus variés les uns des autres, vous pourrez trouver des :

  • Polars
  • Romance
  • Fantaisie
  • Littérature Française

 

Une pléiade d’auteurs pour votre bonheur :  J.K. Rowling, Harlan Coben, Stephen King…

 

Wikisource et le Projet Gutenberg

Sur ces deux sites, retrouvez gratuitement des milliers d’ouvrages et textes gratuits à consulter ! Les thématiques, très variées permettront à tout le monde d’y trouver son intérêt.

Wikisource Gutenberg

Et si avec tous ces liens vous n’auriez pas trouvé l’ouvrage qu’il vous faut, nous vous donnons le lien de ce réservoir de livres en ligne !  

Le confinement oblige les universités et leurs facultés à se renouveler. Désormais, les cours sont dématérialisés et les examens le seront bientôt également. Alors que nous organisons actuellement plusieurs tests de charge pour vérifier que tous nos étudiants bénéficient de conditions optimales au passage des examens, vous trouverez ci-dessous quelques conseils pour améliorer la qualité de votre connexion ainsi qu’un rappel de la procédure à suivre pour vos futurs examens en ligne.

Tester son débit et l’interpréter

Afin de permettre aux étudiants de passer leurs examens en ligne et aux personnels de travailler dans les meilleures conditions, la DSIN met à votre disposition un outil permettant de mesurer la qualité de la liaison entre votre domicile et l’université : https://testdebit.umontpellier.fr/

Réception de données (download)

A la suite de ce test, des résultats apparaîtront, que vous pourrez interpréter à l’aide de ce petit guide :

  • Une vitesse comprise entre D et F est considérée comme lente (bas débit) ;
  • Une vitesse classifiée C entre 3 et 7 Mb/s est qualifiée de « moyen débit », c’est à partir de ces débits là que le travail à distance peut commencer à se faire dans de bonnes conditions.
  • A partir d’une valeur de 8 Mb/s cela correspond au seuil d’une connexion « haut débit »
  • Au-delà de 30 Mb/s la connexion est qualifiée de « très haut débit ».

Envoi de données (Upload)

Cette valeur représente la vitesse à laquelle les données sont transmises depuis votre ordinateur vers l’Internet ; elle est souvent référencée par le terme « débit montant » ou « Upload ».

Un débit moyen de 1,2 Mb/s est suffisant pour transmettre des données à partir de son poste.

Temps de réponse (ping) 

Cette valeur représente le temps écoulé pour un aller-retour entre votre ordinateur et celui hébergeant les fichiers qui ont servi à mesurer le débit de réception des données ; elle est souvent référencée par le terme « latence ».

Une valeur dans la zone verte est nécessaire pour réaliser des visio-conférences de qualité (sans coupure).

Améliorer sa connexion réseaux Wifi

Si la connexion n’est pas optimale (entre D et F), il faut :

  • Privilégier le filaire si cela est possible : Le flux sera plus stable et les équipements connectés en wi-fi auront un meilleur débit.
  • Positionner correctement sa box : Évitez de la mettre sous le téléviseur ou dans un placard fermé. Installez-la de préférence à environ 1,50m du sol dans un endroit ouvert. Ne jamais rien poser dessus et branchez-la directement (n’utilisez pas de rallonge téléphonique ni de multiprise).
  • Arrêter les programmes en cours d’exécution : Pour profiter d’un maximum de bande passante, pensez à couper le wi-fi des appareils que vous n’utilisez pas (téléphones, objets connectés).
  • Désactiver la recherche automatique de wifi : Par défaut, Windows cherche sans cesse les réseaux sans fil à proximité. Cette fonction, inutile quand on se connecte systématiquement à son propre réseau, consomme de la bande passante.
  • Vérifier que vous n’avez pas de virus : Que ce soit en affichant des publicités ou en utilisant discrètement les capacités de l’ordinateur, certains malwares utilisent inutilement de la bande passante.

 

Si après vérification de toutes ces étapes la connexion est toujours faible, rapprochez-vous de votre service de scolarité afin que celui-ci puisse vous aider à accéder aux examens dans les meilleures conditions. N’hésitez pas par ailleurs à leur signaler les problèmes rencontrés au moment des tests.

Passer ses examens

Avec une connexion optimale, les étudiants peuvent passer leurs examens.

Pour cela, les étudiants doivent se connecter de la même manière que pour les examens sur tablettes en amphithéâtre : connexion depuis votre matériel informatique sur SIDES + identification ENT + appel d’un code épreuve.

Les codes des boîtes seront communiqués par email avant l’épreuve.

Nous invitons les étudiants, le jour du test, à se positionner, si possible, en situation d’examen :

  • Lancer la connexion au moins 15 minutes avant les horaires cités (pour palier tout impondérable)
  • Rester seul(e) dans une pièce
  • Ne garder uniquement que le matériel d’examen (stylo, feuille de brouillon vierge…)
  • Ne pas tenter de se connecter à d’autres applications que celle nécessaire à l’examen. Cela pourrait perturber la connexion et fausser la capacité de composition

Une fois l’épreuve lancée, c’est à vous ! 

Nous vous souhaitons bon courage pour vos examens !

Bonus

Découvrez également dans cette article, nos conseils pour les révisions à distance !

Nutrition - 5 conseils

En cette période de confinement, les tentations ne manquent pas côté “goûter” et friandises… Craquer avec culpabilité ou résister avec frustration ? Nous avons interrogé pour vous le Pr Ariane Sultan, professeur à la Faculté spécialiste en nutrition et le diététicien Nicolas Sahuc, intervenant à la Faculté. Avec eux, nous avons compilé 5 conseils diététique et nutrition à appliquer durant le confinement… mais pas que !

 

1 / Soyez à l’écoute de votre corps et de ses besoins !

Le confinement bouleverse nos habitudes : nos horaires sont décalés… notre corps aussi ! Parfois, la sensation de faim, n’arrive pas aux moments du traditionnel trio “petit-déjeuner, déjeuner, dîner”. Pas de panique ! Selon Nicolas Sahuc, il faut être très attentif au rythme du corps, rythme qui varie quotidiennement et qui n’est pas forcément calé sur les horaires “sociaux” : Il ne faut pas s’inquiéter de ne pas avoir faim aux “heures de repas” et plutôt manger lorsque l’on a vraiment faim”. Pour cela, il faut être à l’écoute de son corps, des véritables sensations de faim et de satiété. Ce qui ne signifie pas forcément manger 3 repas par jour…” appuie le Professeur Sultan.

Somme toute : pensez rythme biologique et soyez à l’écoute de votre sensation de faim avant même de penser nutrition ! 

 

2 / Ne sélectionnez ou n’écartez aucun aliment : pensez durée de rassasiement ! 

“Au moment de la faim, tous les aliments sont bons pour vous rassasier. Cependant, tous les aliments ne couvrent pas la même durée de satiété”. Le conseil du diététicien est alors de se tourner plutôt vers des aliments qui vont vous rassasier sur la durée : préférez une banane à un cookie pour votre encas, ou mieux, si vous avez vraiment faim, faites un véritable repas équilibré.

 

3 / Ne culpabilisez pas, mais pensez global !

Pour autant, ne culpabilisez pas non plus si vous avez vraiment envie de ce cookie pour le goûter. La clé, c’est de penser nutrition de manière globale : “La nutrition est une question d’équilibre global. Si vous mangez des repas équilibrés, régulièrement et en suivant votre rythme ; il n’y a pas de raison de complexer.” A l’inverse, une nutrition équilibrée n’est pas un “one-shot” : un seul repas équilibré de temps en temps, ça n’est pas suffisant ! Le Professeur Sultan le confirme : L’équilibre alimentaire se dessine plus sur la semaine que sur une simple journée.”

 

4 / Privilégiez des repas équilibrés

“Un repas équilibré va vous rassasier pendant environ 5h tandis qu’un repas déséquilibré ou un grignotage va vous rassasier pour 2h à 2h30 seulement. Il est donc important de composer ses repas avec un panel d’aliments qui vont combler votre faim sur la durée. “Contrairement aux idées reçues, un repas sans pain ni féculent ne va pas vous aider à garder la ligne, puisque vous aurez de nouveau faim 2h après.” Pour un repas équilibré et consistant, il est recommandé d’associer : du pain, des féculents, une source de protéine (viande, poisson, oeuf ou protéine végétale), un produit laitier (yaourt ou fromage), des fruits et légumes pour les fibres et un petit peu de corps gras. Ariane Sultan rappelle que “cette composition doit s’adapter à l’importance de la sensation de faim”. Quant à la variation des repas, le diététicien souligne que “la composition du repas équilibré est toujours la même, il suffit ensuite de varier les aliments selon les goûts !” 

 

Un exemple de repas équilibré : 

  • 1 part de Poulet Basquaise, avec légumes (frais ou surgelés), riz et salade
  • 1 morceau de pain
  • 1 yaourt ou 1 morceau de fromage
  • Quelques fraises

 

Mais n’oubliez pas le conseil du Professeur Sultan qui recommande de bien jauger la sensation de faim : Si la sensation de faim n’est que peu présente, pas besoin de tous ces féculents, ou réduisez leur quantité !”

5 / Des collations riches en glucides pour les périodes de travail intenses

Et parce que nous savons que pour beaucoup, les examens approchent, nous avons demandé au diététicien ses recommandations en ce qui concerne les encas en période de travail intense. Selon lui, “il faut privilégier les aliments riches en glucides comme par exemple les barres de céréales ou les compotes qui sont équilibrées et pratiques. Les galettes suédoises façon “Havreflarn” sont également une bonne alternative : elles n’ont pas trop de sucres ajoutés et sont faciles à cuisiner soi-même.” Néanmoins, notre diététicien le rappelle : “Avant même de penser encas, le plus important reste de savoir gérer son stress ! Des exercices de respiration sont très efficaces pour vous aider.” “Sans oublier l’activité physique !” ajoute le professeur, “Une activité physique est faisable dans toute condition, y compris confiné ! Il faut juste l’adapter et s’adapter !”

 

Bien sûr, on n’allait pas vous laisser comme ça : nous avons sélectionné pour vous quelques recettes de galettes suédoises… : 

Recette 1 Recette 2 Recette 3

…et des applications pour vous aider dans la gestion du stress :

 

Nous reviendrons vers vous dans les prochains jours pour ce qui est de l’activité physique, restez connectés ! Et en attendant : à vos fourneaux 😉 !

 

Les Professionnels de Santé :

Nous les remercions pour leur aide apportée à l’occasion de la rédaction de cet article.

Ariane Sultan

Ariane Sultan

Professeur en Nutrition

Ariane Sultan est professeur en nutrition, au sein de l’équipe nutrition-diabète du CHU de Montpellier, hôpital Lapeyronie. Présidente du CLAN (comité liaison alimentation nutrition) du CHU de Montpellier, elle intervient pour plusieurs cours à la Faculté de Médecine, en nutrition et en diabétologie.

Nicolas Sahuc

Nicolas Sahuc

Diététicien

Nicolas Sahuc est diététicien diplômé depuis 2003, spécialiste des troubles du comportement alimentaire (TCA). Il donne régulièrement des séminaires à destination des internes en médecine de notre Faculté sur les troubles alimentaires ou encore l’obésité de l’enfant.

Télétravail et révisions

Avec le confinement à la crise sanitaire Covid-19, les habitudes de la plupart d’entre nous ont été bouleversées. Afin de s’adapter au mieux au télétravail pour certains et aux études à distance pour d’autres, nous vous présentons aujourd’hui 5 astuces à mettre en place !

1 – S’imposer des horaires

Pour garder son efficacité en télétravail, il va falloir planifier son temps ! Se mettre un réveil, se donner des objectifs journaliers et hebdomadaires, ce sont des points importants à mettre en place pour garder le bon cap ! Avoir une idée précise des tâches que vous devez accomplir sur une journée et leur allouer à chacune une durée prédéfinie vous permettra de structurer votre temps de travail. Pour vous aider, nous vous avons même préparé un planning à imprimer et à personnaliser vous même ! Ce système est valable pour les projets à rendre autant que pour les révisions d’examens. Savoir se donner des objectifs et s’y tenir est la clé de l’efficacité.

2 – Aménager son propre espace de Travail

Travailler à la maison n’est pas toujours facile, de nombreuses distractions sont présentes. Plutôt que de travailler devant la télévision ou depuis son lit, il faut privilégier la création d’un espace dédié. Créez votre propre bureau, un endroit vous n’irez que pour travailler et où vous vous sentirez bien. Ordinateur, feuilles de papier, stylos, une plante verte, ayez à portée de main tout ce qui pourra vous être utile dans votre travail ! Vous pouvez aussi garder près de vous un petit objet pour vous occuper les mains lors de votre séance réflexion, que ce soit un stylo pour griffonner sur du papier ou une boule anti-stress à malaxer !


3 – Garder le contact avec ces collègues 

On peut vite se sentir seul ou dépassé en télétravail ! Avoir des contacts réguliers avec vos collègues vous permettra non seulement d’échanger avec d’autres personnes mais aussi de vous motiver les uns les autres ! C’est d’ailleurs un indispensable pour ceux devant mener des projets en équipe. Planifiez-vous des débriefs réguliers pour faire un point sur l’avancement de chacun et gardez ouvert constamment une discussion de groupe afin de pouvoir réagir aux urgences ou répondre à des questions. 

En outre, si vous avez des problèmes de connections, vous trouverez dans cet article toutes nos conseils pour avoir le meilleur réseaux possible ! 

4 – Séparer vie professionnelle et vie personnelle

Quelque chose de compliqué lorsque l’on reste à la maison ? Distinguer la vie professionnelle de la vie personnelle. Vous êtes chez vous, entouré des membres de votre famille, mais également sur votre lieu de travail. La première chose à faire est de se mettre en situation de travail. Vous n’irez pas au bureau en pyjama alors le matin lorsque vous vous levez, prenez votre petit-déjeuner, faites un brin d’exercice et habillez-vous avant de vous mettre sur votre coin télétravail. Par ailleurs, prévenez votre entourage de vos heures de travail afin qu’il ne vous dérange le moins possible sur ces créneaux.

5 – Faire des pauses 

Ne restez pas focalisé sur vos cours ou votre ordinateur toute la journée, pour tenir le rythme, il vous faut faire des pauses. A l’université ou sur votre lieu de travail, vous prenez certainement des pauses de temps en temps, alors faites de même chez vous ! Plier votre linge, boire un café sur votre terrasse ou à la fenêtre, ou simplement ne rien faire sur votre canapé, vous permettra de vous aérer l’esprit. Vous remettre ensuite au travail n’en sera que plus facile car vos idées seront claires. Ne culpabilisez donc pas de faire des pauses ! Il est normal d’avoir envie de bouger un peu, d’autant plus lorsque l’on reste chez soi toute la journée et cela vous permettra de vous recentrer. 

6 – (Bonus) et restez connectés !

Et parce que nous vous accompagnons quotidiennement tout au long de cette période de confinement, n’oubliez pas de nous suivre sur nos réseaux sociaux : Facebook, Twitter et Instagram.

Vos associations préférées se mobilisent aussi, alors n’oubliez pas de les suivre elles aussi !

 

 

 

En raison du contexte exceptionnel de crise sanitaire, le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche a décidé de reporter certains concours dont le concours PACES et les ECNi. L’accès aux études paramédicales sur concours est également impacté. Plus d’infos dans cet article.

 

Report du Concours PACES

Le concours à l’issue de la PACES pour l’entrée en deuxième année des études en santé (Médecine, Maïeutique, Odontologie, Pharmacie) sera organisé à partir de la seconde partie du mois de juin.

→ Nous vous communiquerons dès que possible la date officielle de report ainsi que les conditions de ce report pour notre Faculté.

 

MAJ du 3/04/20 : DATES DU CONCOURS PACES

Le Concours PACES est officiellement reporté du 23 au 25 juin 2020

Report des ECNi

Les Epreuves Classantes Nationales Informatisées (ECNi) donnant accès au troisième cycle des études médicales se dérouleront du 6 au 8 juillet 2020.

Paramédical : examen des candidatures sur dossier uniquement

Les autres concours, concernant essentiellement l’accès aux formations paramédicales seront remplacés par un examen des dossiers académiques des candidats dans le cadre de la procédure nationale de préinscription via la plateforme Parcoursup.   

 

Durant la crise épidémique du Covid-19 certains stages sont maintenus tandis que d’autres sont suspendus.

Retrouvez ici, selon votre profil les dispositions prises et les contacts à prendre ! 

Étudiants en médecine

Les stages des DFGSM 2&3 sont annulés (soit les stages de sémiologie, le service sanitaire et les stages de MIA et MIC).

Pour plus d’infos : med-scol-1-2@umontpellier.fr 

 

Étudiants des autres filières

Vous êtes étudiant en filière maïeutique, en filière paramédicale (Orthophonie, Orthoptie), ou bien en Master. Voici les consignes pour vos stages.

Les stages en 4e et 5e année sont maintenus. Des consignes seront directement données par mail aux étudiants pour leur affectation.

Si votre stage est suspendu : #RestezChezVous

Quoiqu’il en soit, qu’importe votre filière, si votre stage est momentanément ou durablement suspendu, nous vous demandons de respecter les consignes du gouvernement et de #ResterChezVous. 

 

Le confinement permettra de soutenir le travail de nos soignants en limitant le nombre de contaminations, et donc de patients dans les services de soins hospitaliers. Nous comptons sur votre mobilisation afin de limiter les conséquences de cette épidémie. Préservez-vous et vos proches, restez chez vous, adoptez les gestes barrières, respectez les règles de distanciation sociale et ne sortez qu’en cas de nécessité. 

 

Vous pouvez également rejoindre la réserve civique afin de participer à l’effort collectif :

Enfin, la Faculté sera à vos côtés durant toute cette période : relais des informations importantes, lien social, propositions d’activités ou encore aide à vos révisions, n’oubliez pas de nous suivre sur les réseaux sociaux : @FacultemedMPL sur Twitter et @FacMedecineMtpNîmes sur Facebook !